Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Un collectif d’intellectuels, de représentants politiques et d’ONG, emmené par le président du Parti socialiste belge, Paul Magnette, et l’eurodéputée Aurore Lalucq, demande, dans une tribune au « Monde », à ce que la question de la justice fiscale soit remise au cœur du débat politique au sein de l’Union.
Cette semaine, c’est Paul Magnette qui est 'attendu au Tournant' dans notre Podcast du même nom. Une heure d’entretien...
Quand le réel résiste irrémédiablement à notre désir et notre volonté, nous pouvons renoncer à ce désir et à cette volonté ou décider, consciemment ou non, de vivre dans une fiction où le réel se pliera tôt ou tard à notre désir et à notre volonté. A nos risques et périls. Durant l’histoire, une telle attitude effrontée s’est soldée par des découvertes scientifiques importantes… ou le malheur, voire la mort de son porteur. Les frontières perçues de la réalité ont été repoussées plus loin, devenant vraisemblablement plus proches des limites du réel, toujours en partie insaisissables. Nous vivons toujours dans une régime particulier de réalité. Notre imagination est bornée par des frontières souvent arbitraires. C’est pourquoi la politique a souvent été définie comme « l’art de rendre possible ce qui semble impossible ».
Débat entre Paul Magnette et Daniel Tanuro, le 19 octobre 2022 à Charleroi.
Pourquoi la cause climatique n’est-elle pas embrassée par les classes populaires, alors qu’elles sont infiniment moins responsables et infiniment plus victimes des dégradations environnementales que les catégories aisées ? Parce que la question est mal posée. Face aux partisans du capitalisme vert, qui nous promettent que nous pourrons continuer à jouir sans entraves, grâce aux technologies et au marché, la gauche semble désarmée. Elle a beau clamer que fin du monde et fins de mois sont les deux faces d’un même combat, elle laisse s’installer l’idée que l’écologie est un nouvel ascétisme. Or nous voulons la vie large !
A l'approche du 1er mai, le président du PS Paul Magnette réaffirme, samedi dans les colonnes de L'Avenir, les priorités de son parti pour le pouvoir d'achat et avance l'idée d'un revenu de base pour les jeunes.
La fermeture des centrales nucléaires belges se fera "parce que c'est dans l'accord de gouvernement" et parce que les conditions ne seraient pas réunies pour une éventuelle prolongation, a déclaré vendredi le président du PS, Paul Magnette, en marge de la COP26 à Glasgow.
A la veille du débat budgétaire fédéral, le président du PS Paul Magnette a plaidé vendredi pour des investissements massifs pour répondre à la crise climatique et sociale, jugeant que l'heure n'était vraiment pas au retour à l'équilibre.
Quelques heures seulement après son investiture, Joe Biden signait un décret ramenant les États-Unis dans l'accord de Paris. Ce faisant, il faisait de la lutte contre le changement climatique l’un des symboles de rupture majeurs avec l’ère Trump.


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