« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie, décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie) selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans « Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2 énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.
TÉMOIGNAGE - « Ça n’a pas pris longtemps. Quelques dîners entre amis, trois ou quatre déjeuners en famille ont suffi » explique le journaliste. Jusqu’alors tout se passait bien. On trouvait même plutôt touchante ma préoccupation pour l’environnement, la planète qui crame, la destruction de la vie, tout le truc écolo quoi. Ça avait un petit côté pittoresque assez amusant à table. Et puis c’était mignon, j’en parlais même dans mon magazine pour les jeunes. Et ça c’est sympa. Mais très vite, je suis devenu lourd. Alors OK, je sais bien qu’il ne faut pas braquer les gens, ne pas faire de morale, ne pas être anxiogène, tout ça, tout ça… Mais bon, les rapports du GIEC tombaient les uns après les autres et tout le monde s’en foutait, alors conserver son petit ton lénifiant pour ne brusquer personne (pauvres petites choses fragiles) pendant que tout le monde réservait des Paris-Dubaï sur des iPhone 23, ça devenait compliqué.