« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie, décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie) selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans « Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2 énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.
Stupeur à Berlin, mardi. Le taux de reproduction (R0) du coronavirus, très surveillé par les autorités, a de nouveau atteint le seuil de 1,0. En d'autres termes, cela signifie que chaque malade contamine une autre personne. Depuis le début de l'épidémie, le gouvernement et les virologues n'ont eu de cesse de souligner l'importance d'avoir un taux inférieur à ce seuil. Redescendu à 0,7 à la mi-avril, il est reparti à la hausse alors que les mesures de restriction ont été assouplies. Si la tendance se confirme, le déconfinement risque de connaître un coup d'arrêt chez nos voisins.
Atteindre une économie neutre en carbone, c'est l'objectif fixé par l'Europe pour 2050. Dans cette optique, la Commission attendait de chaque État membre qu'il lui fournisse pour le 1er janvier une note stratégique présentant les efforts envisagés afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Avec près de deux mois de retard, les représentants du gouvernement fédéral et des entités fédérées se sont accordés mercredi et vont donc pouvoir remettre leur devoir à l'Europe.