« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie, décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie) selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans « Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2 énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.
La Cour de justice de l’Union européenne a rejeté l’appel introduit par le fabricant de PFAS contre l’inscription de son produit GenX sur la liste des « substances extrêmement préoccupantes ».
Un arrêté publié mardi impose à environ 5 000 sites industriels de rechercher la présence de PFAS dans leurs rejets aqueux. Plusieurs organisations critiquent son manque d’ambition.
L’avocat américain Robert Bilott alerte depuis près de vingt-cinq ans sur les dangers des substances per- et polyfluoroalkylées. Il estime que des mesures immédiates de protection de la population doivent être prises.
Alors que l’Europe travaille à une réglementation ambitieuse des PFAS, le lobby du plastique pèse de tout son poids pour éviter une interdiction généralisée de ces substances aussi toxiques que lucratives.
Issue d’un travail inédit d’agrégation de données, cette carte permet de visualiser pour la première fois l’ampleur de la contamination de l’Europe par ces substances toxiques et persistantes.
Seize millions d’Européens, dont deux millions de Français, seraient affectés par des pathologies (cancers, baisse de la fertilité, problèmes cardio-vasculaires…) dues à une exposition aux substances per- et polyfluoroalkylées.
Présents dans une multitude d’objets, des poêles antiadhésives aux implants médicaux, les PFAS sont des substances chimiques toxiques et quasi indestructibles. « Le Monde » dévoile l’existence de milliers de sites contaminés.
Des experts jugent trop élevées les limites réglementaires encadrant la présence des PFAS dans l’eau, où ces composés peuvent être nocifs même à des concentrations très faibles.