Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Le bassin du Congo a connu sa plus grande perte de forêt primaire tropicale en 2022 : une superficie d'environ 646 000 hectares, selon l’outil de surveillance forestière Global Forest Watch (GFW). Selon Kendie Kenmoe, gestionnaire technique pour GFW, la déforestation dans le bassin du Congo est causée par l’exploitation du bois, la production de charbon, l’exploitation minière, et l’agriculture. Pour préserver la forêt, des représentants de la société civile appellent à une meilleure gouvernance et à l'implication des communautés locales dans la prise de décisions.
Le lac Albert abrite entre 40 et 55 espèces de poissons dont l’endémique Albert lates (Lates macrophthalmus). Cette biodiversité se trouve aujourd’hui menacée par l’exploitation pétrolière. En 2022, la RDC a mis aux enchères les droits d’exploitation de 3 blocs gaziers et 27 blocs pétroliers, dont quatres dans le Graben Albertine. Riverains, militants et scientifiques s’opposent à leur exploitation, craignant des dommages humains et environnementaux.
Les habitudes alimentaires des éléphants de forêt d'Afrique (Loxodonta cyclotis) favorisent la survie des arbres géants à forte densité de bois, plus aptes à stocker le carbone. Tout en précisant qu'il est difficile de déterminer le rôle exact joué par les extinctions d'éléphants de la région dans la modification de la composition des forêts, les chercheurs affirment que les éléphants pourraient augmenter de 6 à 9 % le stockage de carbone à la surface dans les forêts d'Afrique centrale.


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