Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Disponibilité des ressources alimentaires, morts en masse et désertion des colonies figurent parmi les bouleversements des écosystèmes causés par les canicules et la surchauffe des eaux.
Le brûlantissime mois de juillet fait rôtir la planète entière. Morts, forêts ravagées et nuits super tropicales sont les conséquences de la chaleur caniculaire qui s’étend dans l’hémisphère Nord.
Une équipe scientifique démontre dans la revue «Science» que le réchauffement climatique décale la fin de l’hibernation des écureuils femelles et entraîne un dérèglement des interactions interespèces.
Afin d’éviter une épidémie bovine, les autorités ont mis en place un plan de gestion des troupeaux de bisons. Une mesure qui a suscité l’indignation des associations et ONG.
Le Covars a rendu public ce mercredi un avis prévenant le gouvernement du risque d’une multiplication des maladies virales transmises par les piqûres de moustiques tigres. Ces derniers prolifèrent en raison du réchauffement climatique.
Huit chercheurs, un spécialiste du forage et un guide de montagne se lancent ce mardi 4 avril dans une course contre la montre pour sauver du réchauffement des siècles de données climatiques. Ils vont faire des carottages pendant 20 jours.
Le gouvernement américain est en passe de réduire drastiquement les PFAS dans l’eau potable. Ces composants chimiques sont omniprésents dans la vie quotidienne et leur exposition représente un risque important pour la santé.
L’accumulation de particules de plastique dans les océans a connu une hausse galopante, d’après une nouvelle étude. Les scientifiques estiment que les eaux contiennent plus de 2 millions de tonnes de cette matière toxique.
Les zones vertes de la métropole sont capables d’absorber les émissions carbone des voitures, des camions, des bus et plus encore pendant une partie de l’année. Une preuve tangible de l’utilité et du besoin criant de végétaliser les villes.
Si le déclin de la forêt amazonienne est un phénomène bien connu, les forêts urbaines subissent aussi bien des dommages. Une équipe internationale de chercheurs a étudié pas moins de 3 129 espèces d’arbres et arbustes présents dans 164 villes à travers le globe pour prendre le pouls des plantes ligneuses en ville. Les résultats ont été publiés le 19 septembre dans la revue Nature Climate Change et ils sont ahurissants : entre 56 et 65% des espèces dans les forêts urbaines, à échelle mondiale, sont déjà dans une situation critique à cause des températures grimpantes et des précipitations qui se font désirer de plus en plus. Et ce chiffre pourrait monter entre 68 et 76% d’ici la date fatidique de 2050.


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