Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

The root cause of pandemics – the destruction of nature – is being ignored, scientists have warned. The focus of world leaders on responding to future outbreaks overlooks the far cheaper and more effective strategy of stopping the spillover of disease from animals to humans in the first place, they have said. The razing of forests and hunting of wildlife is increasingly bringing animals and the microbes they harbour into contact with people and livestock. About 70% of new infectious diseases have come from animals, including Covid-19, Sars, bird flu, Ebola and HIV.
La Chine a rapporté ce mardi un premier cas mondial chez l’être humain de grippe aviaire H10N3, un virus de la famille influenza frappant les oiseaux sauvages. Les autorités chinoises assurent que le risque d’une épidémie est "extrêmement faible".
C’est un fait désormais connu : le Covid passe de l’humain à l’animal, et vice versa. Grands singes, chats, chiens, belettes, hamsters... Le virus pourrait menacer de très nombreuses espèces et bouleverser les milieux naturels. Car exposer la faune sauvage à des pathogènes inédits n’a rien d’anodin.
C’est l’une des théories privilégiées des experts mandatés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS): le coronavirus, qui a fait plus de 2,93 millions de morts selon un décompte de l'AFP arrêté lundi, aurait été transmis à l’homme par un animal sauvage.
Cela pourrait paraître contre-intuitif, mais de plus en plus de preuves suggèrent que la perte de biodiversité augmente notre exposition aux pathogènes zoonotiques nouveaux et établis. C’est en tout cas la conclusion d’un nouveau document qui synthétise les connaissances actuelles sur la façon dont la biodiversité affecte la santé humaine.
« Pandémies, une production industrielle », de Lucile Leclair, est une enquête sur les dangers sanitaires que fait peser sur la société la viande industrielle. A cause de cet élevage, toute nouvelle souche virulente trouve maintenant des conditions écologiques optimales pour se répandre à travers la planète.
Le Covid-19 a remis sur le devant de la scène les zoonoses, ces maladies qui nous viennent des animaux. Elles sont nombreuses et certaines sont anciennes. Toutes elles interrogent notre rapport à un écosystème dont nous ne cessons d’altérer la biodiversité.


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