Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

La pollution générée par le plastique est plus complexe qu’elle n’y paraît. Saviez-vous que les microplastiques voguant sur l’eau déplacent des espèces invasives ? Qu’en absorbant les antibiotiques ils favorisent l’antibiorésistance ? Des chercheurs au CNRS font le bilan de leurs inquiétantes découvertes. Des solutions naissent, doucement.
Des chercheurs britanniques estiment que l’océan Atlantique pourrait contenir jusqu'à 200 millions de tonnes de particules des microplastiques les plus courants. D'après les évaluations précédentes, l'ensemble des déchets plastiques versés dans cet océan était plutôt de l'ordre de 17 millions de tonnes - soit dix fois moins.
Ce jeudi 11 juin, plus de cinquante scientifiques ont signé une déclaration appelant la Commission européenne, le Parlement européen et les États membres de l’Union européenne (UE) à agir pour mettre fin à la surpêche « en tant que réponse urgente et nécessaire aux crises de la biodiversité et du climat ». Les scientifiques ont ainsi exhorté l’Union européenne à fixer des limites de pêche qui respectent les avis scientifiques.
Une équipe de chercheurs annonce avoir identifié la plus grande concentration de microplastiques enregistrée sous le lit océanique.
Les déchets plastique ont désormais envahi presque chaque recoin des océans. À tel point qu’une nouvelle étude révèle en avoir découvert dans les entrailles de créatures habitant les abysses. Ces crustacés, semblables à de petites crevettes, vivent dans les plus profondes fosses océaniques connues sur Terre. Des microplastiques, ces minuscules morceaux de plastique qui mesurent moins de cinq millimètres, ont été retrouvés dans chacune de ces fosses et dans les entrailles de 72 % des amphipodes prélevés.
Toutes les eaux d'évacuation, d'origine domestique, industrielle ou hospitalière, sont pourtant traitées - du moins dans les pays développés - par des stations d'épuration. Mais ces installations, qui éliminent les pollutions azotées, carbonées ou phosphorées, n'ont dans leur cahier des charges aucune obligation concernant les résidus médicamenteux. Ceux-ci ne sont que "partiellement" détruits,


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