Le collapswashing, succédant au greenwashing, désigne non seulement la dissimulation des destructions environnementales mais dénonce également ceux qui font croire qu’ils préviennent les risques de déclin ou d’effondrement, alors qu’ils ne font que dissimuler ce qui décline ou s’effondre. Source : Vincent Mignerot
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Avec un réchauffement de 2 °C, la part du globe concernée par des pics de chaleur dangereux pour les humains sera trois fois plus étendue qu'aujourd'hui, selon une étude. Une hausse attendue pour le milieu du siècle.
Le gouvernement haïtien a dénoncé, lundi 9 décembre, le « massacre abject » survenu ce week-end dans la capitale, où près de 200 personnes ont été tuées selon l’ONU.
L’intelligence artificielle est très gourmande en énergie et en matières premières. Sans remettre en cause le secteur, ses promoteurs s’en remettent à une version améliorée de l’IA, supposément plus « verte » et plus « sobre ». IA ne rime pas avec climat. Le boom actuel du secteur de l’intelligence artificielle (IA) met notamment en péril les plans « net zéro » des grandes entreprises technologiques. Un récent graphique tiré du bilan trimestriel de Microsoft montre qu’à mesure que ses investissements dans l’IA (...)
Au Brésil, Rio de Janeiro affronte actuellement une canicule historique. Les habitants ne sont pas tous égaux face à la chaleur extrême : dans les favelas, la situation est de plus en plus difficile à supporter.
Biomasse, métaux, minerais, matières fossiles… Les Nations Unies appellent à « infléchir la trajectoire » de l’usage des ressources planétaires, qui pourrait croître de 60 % d’ici à 2060 si rien n’est fait.
Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, clame une mouvance d’auteurs généreusement relayés par les médias. Or ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains puisent dans un fond ancien, reconnaissable à sa stigmatisation de la science et de la production, désignés coupables de la catastrophe écologique en cours. Il suffirait alors de s’en détourner pour remédier aux maux de notre Modernité. Par l’examen de trois cas, les auteurs montrent les impasses, voire les dérives de tels discours et la nécessité d’en prendre le contre-pied. La question du bien produire devient cardinale. Notre survie suppose d’enquêter sur les conditions permettant non seulement de préserver la biosphère, mais aussi de développer nos capacités afin de mener des vies véritablement humaines. Quels désirs et activités durables peut-on infiniment cultiver à l’intérieur des limites planétaires ?
Le dirigeant de l’agence onusienne réagit au cap franchi dans la violence des bombardements israéliens contre les habitants de la bande de Gaza et dénonce l’assimilation dangereuse de la population palestinienne de l’enclave avec le Hamas.
L’humanité est entrée dans « l’ère de l’ébullition » climatique, a averti jeudi Antonio Guterres, le chef des Nations unies alors que l’autorité météorologique mondiale a affirmé que juillet 2023 sera « très certainement le mois le plus chaud jamais mesuré »
Environ 80% des municipalités canadiennes sont établies dans des zones inondables. Cette statistique peut s’expliquer par le développement historique des communautés le long des cours d’eau. En raison de la croissance démographique, nous estimons qu’aujourd’hui 20% des résidences sont situées dans une zone inondable répertoriée. Le phénomène ne fait que s’amplifier.
Les chatbots IA consomment d'énormes quantités d'eau. Des chercheurs ont estimé que la formation de ChatGPT a consommé au moins 700 000 litres d'eau, et qu'une conversation moyenne équivaut à consommer une bouteille de 500 ml.
En récupérant un discours environnementaliste vidé de sa substance, le greenwashing est l’outil principal du maintient du status quo, déguisé derrière un monde écologisé grâce aux énergies décarbonées, aux smart cities, à l’économie circulaire ou à la capture du carbone.
Dans cette rediffusion de La Rencontre Annuelle AuCOFFRE / VeraCash, Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en œuvre dès maintenant.
Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.