« La production effrénée de plastiques engendre une pollution aux impacts croissants, qui entraînera des coûts considérables à mesure que les crises qu’elle suscite se multiplieront. En ce qui concerne la crise climatique, l’industrie plastique est responsable de 5,3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (chiffres de 2019). Si rien ne change, ces émissions pourraient doubler, voire tripler d’ici 2050. »
Source : The Conversation
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2025
L'utilisation des produits chimiques appelés phtalates, qui entrent dans la fabrication d'articles ménagers en plastique, contribue aux maladies cardiovasculaires et pourrait être liée à plus de 356.000 décès dans le monde sur la seule année 2018, selon une étude publiée mardi.
Un projet de recherche ambitionne de transformer les déchets plastiques en nouveaux matériaux innovants à l’aide de réactions chimiques permettant de retirer du CO2 de l’atmosphère. État des lieux d’une piste encore jeune, mais déjà prometteuse.
L’intelligence artificielle propose des analyses de textes performantes. ObsAnt l’interroge sur base de sélections préalables et vous propose les résultats
Microplastics have been found for the first time in human ovary follicular fluid, raising a new round of questions about the ubiquitous and toxic substances’ potential impact on women’s fertility. The new peer-reviewed research published in Ecotoxicology and Environmental Safety checked for microplastics in the follicular fluid of 18 women undergoing assisted reproductive treatment at a fertility clinic in Salerno, Italy, and detected them in 14.
Des résultats glaçants. De la Seine au Rhône, en passant par la Tamise ou le Tibre, les fleuves sont noyés sous une marée de microplastiques. Ce constat est le fruit de quatorze études menées par une vaste coalition scientifique. Novethic vous propose cette semaine un "pas de côté" sur l’actualité.
Alors que le réchauffement climatique et les problèmes environnementaux ont tendance à s’aggraver, l’un des problèmes majeurs de ce siècle semble être les déchets plastiques. Il y a peu, une infographie très parlante évoquait la manière avec laquelle l’humanité traite ce type de déchets.
Dans un monde saturé par les déchets plastiques, des chercheurs japonais ont franchi une étape décisive en mettant au point un carton transparent. Cette percée technologique illustre comment l’innovation peut contribuer à la recherche de solutions durables face aux défis environnementaux que pose le plastique.
"La Seine et des microplastiques", dit une étude publiée vendredi dans la revue "Environmental science and pollution research" et qui montre que les microplastiques polluent les fleuves d’Europe. Cette recherche se base sur 2700 échantillons, relevés en 2019 dans neuf fleuves du continent : la Seine, l’Elbe, l’Ebre, la Garonne, la Loire, le Rhône, le Rhin, la Tamise et le Tibre. Quarante chercheurs ont procédé à ce recueil et l’analyse de ces eaux.
On plonge au cœur de la période que Jean Fourastié baptise en 1979 les « Trente Glorieuses » – un syntagme qui a fait florès, mais est aujourd’hui controversé. Ce nom d’époque empreint de nostalgie ne correspond en fait « ni à l’histoire économique et sociale de cette période ni aux perceptions contemporaines », estime Rémy Pawin2. Et des historien·nes lui préfèrent le nom de « Trente Ravageuses », afin de souligner le rapport prédateur que la modernité industrielle a alors instauré avec l’environnement3. Le cas du Formica permet de relire cette séquence sous l’angle de sa matérialité, en prenant acte des renouvellements critiques dont son histoire a fait l’objet. Faudrait-il dès lors restituer au Formica le sens étymologique de son épithète publicitaire, esquissant la silhouette d’un « effroyable » plastique4 ?
Des études scientifiques sur neuf grands cours d’eau montrent une pollution « alarmante » en petites particules. Pour la première fois, une bactérie virulente pour les humains a été retrouvée sur des microplastiques.
Nocives pour la santé et l’environnement, capables de charrier bactéries et produits toxiques, ces particules souvent invisibles à l’œil nu sont omniprésentes dans la Garonne, la Tamise ou le Tibre, dévoile ce lundi une étude inédite.
Les plastiques sont partout, de nos océans à nos poumons. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ils ne disparaissent jamais vraiment. En se fragmentant, ils deviennent des polluants invisibles, encore plus dangereux pour notre environnement et notre santé.
Depuis l’accident survenu au large du Royaume-Uni le 10 mars, des microbilles de plastique s’échouent dans la baie du Wash, une zone sensible qui héberge de nombreux oiseaux marins menacés.
Les microplastiques sont devenus l’une des préoccupations environnementales majeures du vingt et unième siècle. Ces minuscules fragments de plastique, généralement de moins de cinq millimètres, se retrouvent désormais partout : dans l’air que nous respirons, dans l’eau que nous buvons et dans la nourriture que nous consommons. Néanmoins, ce qui est encore plus inquiétant, c’est que les microplastiques ont été retrouvés dans des parties du corps humain telles que les poumons, les reins, le foie, le cœur et même le cerveau. Ce phénomène soulève une question fondamentale : les microplastiques représentent-ils un danger réel pour notre santé ?
C’est la première trace de pollution repérée dans la région, une semaine après qu’un cargo a percuté un pétrolier, lundi 10 mars, au large des côtes du nord-est de l’Angleterre.Des granulés de plastique ont été découverts dans l’eau et sur le littoral de l’est de l’Angleterre, une semaine après la collision en mer du Nord entre un porte-conteneurs et un pétrolier, suscitant lundi une «profonde inquiétude» de la part de la Société royale de protection des oiseaux.
Une opération de récupération de ces pastilles, mesurant entre 1 millimètre et 5 millimètres, a démarré et des spécialistes dans la lutte antipollution ont été mobilisés, ont annoncé les gardes-côtes britanniques.
La ministre de la transition écologique, Agnès Panier-Runacher, a annoncé mardi qu’elle soutiendrait une proposition de loi visant à maintenir l’interdiction de couverts et assiettes en plastique réutilisables dans les cantines scolaires.
Dans une nouvelle étude, des scientifiques révèlent des résultats pour le moins inquiétants. Certains oiseaux marins contaminés par la pollution plastique développent des maladies similaires à Alzheimer ou Parkinson.
Les microplastiques ne se contentent pas de polluer l’environnement : ils perturbent aussi la photosynthèse, un processus clé pour la vie sur Terre. Cette menace, révélée par une étude récente, pourrait réduire la productivité agricole et exposer jusqu’à 400 millions de personnes à la famine d’ici vingt ans.
À tort et à couverts. Alors que les contenants en plastique sont interdits dans les services de restauration scolaire depuis le 1er janvier, le gouvernement souhaite déjà revenir sur cette décision. Plusieurs associations protestent contre la proposition d’un décret qui lèverait cette restriction destinée à limiter l’impact environnemental et sanitaire de ces ustensiles.
Un projet de décret ouvre la voie à un retour des couverts et de la vaisselle en plastique dans les cantines scolaires, afin d’éviter un nouveau recours des professionnels de la plasturgie.
Des études antérieures ont déjà mis en évidence la présence de microplastiques dans plusieurs organes humains, notamment les poumons, le foie, les reins et même le placenta. Plus récemment, des recherches menées sur des modèles murins ont révélé que ces particules pouvaient s’accumuler dans la circulation sanguine cérébrale, entraînant des obstructions et menant parfois à des troubles neurologiques.
D’après une étude publiée dans “PNAS”, les microplastiques altèrent la photosynthèse des plantes et donc leur croissance, ce qui se répercute sur les récoltes. Et cela pourrait empirer au cours des prochaines décennies.
Pourtant interdite depuis le 1er janvier par la loi Egalim, la vaisselle en plastique pourrait faire son retour dans les établissements scolaires, après un décret en ce sens déposé, a fait savoir le ministère de la Transition écologique ce mardi 11 mars.
Avec 27 % d’emballages en plastique recyclés en 2023, la France se situe loin de la moyenne européenne, estimée à 40 %. Toutefois le tri ne fait pas tout, et éclipse la question de la réduction de notre production de plastique.
Les sols sont gorgés de pollution plastique... y compris la terre de nos potagers. Comment faire avec en luttant contre ?
PFAS, pesticides, microplastiques… La qualité de l’eau en bouteille ou au robinet ne va plus de soi et oblige chacun à trouver des solutions pour boire sans trembler. Mais la filtration miracle ne coule pas de source.
Le plastique utilisé pour emballer carottes, endives, poires va-t-il disparaître ? Pour l’heure, les industriels se réjouissent du nouveau texte européen qui reporte l’interdiction à 2030.
La pollution plastique ne se contente plus d’envahir les océans et l’atmosphère : elle s’insinue dans notre propre organisme, y compris dans notre cerveau. Une étude récente, publiée le 5 février 2025 dans la revue Nature Medicine, révèle une accumulation inquiétante de microplastiques et nanoplastiques dans le cerveau humain, posant de nombreuses questions sur ses impacts sur la santé.
Le président américain nie l’impact environnemental du plastique. Il a fustigé les pailles en papier : « Je les ai utilisées plusieurs fois, et parfois elles se cassent, elles explosent. »
Des chercheurs ont analysé des échantillons de cerveau obtenus lors d'autopsies aux États-Unis et ont fait plusieurs découvertes.
Donald Trump a annoncé vendredi sur son réseau Truth qu'il allait signer un décret "mettant fin à la promotion ridicule des pailles en papier" par son prédécesseur Joe Biden, clamant: "RETOUR AU PLASTIQUE".
On savait que de toutes petites particules de plastique pénétraient dans le corps humain. Une nouvelle étude montre que leur concentration a augmenté au fil du temps, en particulier dans le cerveau, en même temps que la production de ces matériaux continue de croître.
La pollution plastique représente l’un des plus grands défis environnementaux de notre époque. Une équipe de chercheurs sud-coréens a récemment développé une technologie innovante capable de transformer notre manière de recycler ce matériau omniprésent. En découvrant un biocatalyseur ultra-performant, ces scientifiques pourraient bien révolutionner notre lutte contre les déchets plastiques.
Des preuves d’une pollution plastique de grande ampleur ont été recueillies dans des forêts des Yvelines. L’Office national des forêts reconnaît avoir abandonné des manchons en plastique, malgré les règles du label PEFC.
"PFAS : la dépollution éternelle" (3/4). Après avoir révélé le montant exorbitant de la dépollution des PFAS, l’enquête collaborative du Forever Lobbying Project a dévoilé ce mercredi l’influence de l’industrie chimique pour maintenir un statu quo dans la réglementation européenne. Quels sont ses arguments et sont-ils fiables ? C’est l’horizon de ce troisième épisode, en mode "test de résistance".
Après avoir travaillé sur la récupération de pétrole dans l’eau, une équipe coréenne a adapté son outil pour aspirer les billes de plastique présentes en surface.
Dans les rues de Tunisie, les barbechas collectent et trient des déchets plastiques, du fer, du cuivre ou du carton. Ce travail, indispensable pour la chaîne de recyclage, repose en grande partie sur les femmes, invisibles et sous-payées. Alors qu’elles prennent des risques pour préserver l’environnement, ces travailleuses sont privées de reconnaissance sociale et de protection légale.
2024
En Bretagne sur plusieurs plages, une association a collecté des milliers de "powerchips green". De quoi s'agit-il exactement ?
Dans une étude publiée ce jeudi 26 décembre, l’Agence de la transition écologique met pour la première fois en lumière l’ampleur de cette pollution dans les forêts, prairies, vignes et zones de grandes cultures du pays.
De nombreuses études se sont déjà penchées sur la contamination qu'ils génèrent dans les océans, mais la contamination des sols est moins connue et n'a fait l'objet que de peu de travaux en France.
Pour la première fois, l’Ademe a mesuré la concentration de microparticules de plastique dans la terre en France. Prairies, vignes, vergers ou grandes cultures, aucun type de sol n’est épargné.
Au-delà de leur impact environnemental, les plastiques représentent un risque majeur pour la santé publique. Une étude récente révèle un lien entre les produits chimiques présents dans les plastiques et des centaines de milliers de décès à travers le monde.
Microplastics are ubiquitous environmental contaminants for which there are documented human exposures, but there is a paucity of research evaluating their impacts on human health. We conducted a rapid systematic review using the “Navigation Guide” systematic review method. We searched four databases in July 2022 and April 2024 with no restriction on the date.
Le Kenya a interdit la fabrication et l’usage de sacs plastique en 2017, mais une récente saisie rappelle la difficulté du pays à faire respecter la loi, alors que des “cartels” se sont lancés dans la contrebande de sacs illégaux en provenance de pays voisins.
Coca-Cola renonce à réduire les emballages plastiques à usage unique. Une "masterclass de greenwashing" dénoncée par les associations.
L’addiction de nos sociétés vis-à-vis du plastique ne se dément pas. Or, les preuves de la toxicité de ce matériau, auquel il est désormais impossible d’échapper, s’accumulent depuis quelques années.
Les 175 pays réunis à Busan, en Corée du Sud, ne sont pas parvenus à finaliser le texte dans les temps, ralentis par les pays pétroliers.
Les pays des Nations unies ont échoué à s'entendre sur un traité mondial sur le plastique à l'issue de la cinquième session de négociations. Les discussions vont être prolongées, avec des États pétroliers de plus en plus isolés.
Plusieurs pays, dont la France, ont dénoncé « l’obstruction continue » dans les négociations d’un petit groupe d’Etats – surtout des producteurs de pétrole – qui estiment que le futur accord doit uniquement concerner la gestion des déchets et le recyclage du plastique, sans remonter jusqu’à sa production.
Réunis à Busan, en Corée du Sud, les représentants de plus de 170 pays ont échoué ce dimanche 1er décembre à parvenir à un accord. Le plastique est pourtant un fléau aux conséquences funestes pour la santé, l’environnement et le climat.
Les négociations menées pendant une semaine à Busan, en Corée du Sud, pour parvenir à un traité mondial contre la pollution plastique, ont échoué à aboutir à un accord et continueront à une date ultérieure, a annoncé dimanche le diplomate qui préside le processus.
Les pays réunis en Corée du Sud se sont quittés dimanche sans trouver d’accord, en raison de l’obstruction d’un petit groupe d’Etats opposés à l’objectif de réduire la production. Les négociations doivent se poursuivre en 2025.
Des militants de Greenpeace ont abordé samedi un navire pétrochimique au large de la Corée du Sud, où se tiennent des négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique. "Des militants de Greenpeace International sont montés à bord d’un pétrolier qui devait charger des produits chimiques plastiques toxiques provenant du complexe sud-coréen Hanwha TotalEnergies", indique Greenpeace dans un communiqué. Ce complexe est situé à Daesan, à environ 60 kilomètres au sud-ouest de Séoul.
Dernier traité pour Busan. Depuis lundi 25 novembre et jusqu’au 1er décembre, 175 pays se réunissent à Busan, en Corée du Sud, pour finaliser un traité mondial qui doit limiter la pollution plastique. Les pays pétroliers tentent de freiner les négociations, tandis qu’une coalition d’États de «haute ambition» souhaite limiter la production de matière vierge. Un accord est-il possible ? Vert fait le point.
L’association Expédition MED alerte sur la hausse notable de la pollution plastique dans cette mer semi-fermée, qui s’accumule notamment entre la Corse et l’île toscane de Capraia
Au moins 220 représentants de l’industrie fossile et chimique participent aux négociations sur un traité mondial à Pusan. Ils s’opposent à toute réduction de la production de plastique.
Dernière ligne droite pour les négociations sur un traité contraignant visant à réduire la pollution plastique.
Une étude de la VUB chiffre pour la première fois les concentrations de ce polluant dans la Senne, le canal, les égouts. En tête des microplastiques les plus fréquemment retrouvés ? Les fibres textiles.
Pour garder leur environnement propre et économiser de l’argent, les Occidentaux exportent leurs déchets plastiques, notamment en Malaisie. Ce type de « colonialisme » fait le bonheur des trafiquants.
En Corée du Sud, 178 pays entament lundi le dernier cycle des négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique, à Busan, en Corée du Sud. Les participants ont "63 heures de travail" pour s'entendre sur des telles que le plafonnement de la production de plastique, l'interdiction éventuelle de substances chimiques toxiques ou encore le financement des mesures qui seront prévues par le traité.
Le cinquième et dernier cycle des négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique s’est ouvert lundi à Busan, en Corée du Sud, au lendemain de la fin chaotique à Bakou de la COP29 sur le climat dont les résultats ont déçu les pays en développement. "Cette conférence est bien plus que la rédaction d’un traité international. C’est l’humanité qui se mobilise face à une menace existentielle. Les décisions que nous prendrons dans les sept prochains jours façonneront l’histoire", a déclaré lundi le diplomate équatorien qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso.
Les Nations unies se réunissent jusqu'au 1ᵉʳ décembre à Busan, en Corée du Sud, pour tenter d'aboutir à un traité sur la pollution plastique. Henri Bourgeois-Costa, de la Fondation Tara Océan, plaide pour un texte ambitieux.
Deux projets d'usines de recyclage chimique du plastique en France sont retardés ou suspendus, selon les cas, en raison du contexte réglementaire et économique, a-t-on appris lundi auprès des entreprises concernées.Elles estiment qu'il s'agit d'un mauvais signal pour limiter la production de plastique vierge et la pollution qui va avec, alors que la planète se penche depuis lundi sur ce fléau à Busan, en Corée du Sud.
Ces petites particules de plastique, avec leurs milliers d'additifs, peuvent engendrer des inflammations, perturber la réponse immunitaire ou encore le système endocrinien. Si les mécanismes précis demeurent flous, les connaissances progressent.
Les délégués de 175 pays sont attendus du 25 novembre au 1ᵉʳ décembre à Pusan, en Corée du Sud, pour finaliser un traité mondial visant à mettre fin à la pollution plastique. Les positions très éloignées des négociateurs laissent planer le spectre d’un échec.
L’analyse de la composition du vortex a révélé une nette augmentation de la présence de microparticules de plastique entre 2015 et 2022, symptôme de l’explosion de la production.
La pollution plastique accumulée dans les écosystèmes mondiaux depuis 1950 pourrait coûter jusqu'à 281 800 milliards de dollars en dommages environnementaux, soit 93 fois le PIB de la France en 2023.
Les industriels européens se plaignent de l’afflux de matériaux plastiques bon marché, qui les oblige à fermer des usines. Le secteur a enregistré une baisse de la production de 8,3 % en 2023, qui concerne aussi le recyclage.
Une étude à partir des bulbes olfactifs de 15 personnes décédées montre que des microplastiques peuvent y être détectés, suggérant une voie potentielle de translocation des microplastiques vers le cerveau.
Le volume de matériaux rejetés chaque année dans la nature pourrait doubler, selon un article de la revue «Science». Mais une combinaison de quatre mesures pourrait éviter cette explosion, insistent les auteurs.
Une étude révèle que les microplastiques s’accumulant dans l’atmosphère pourraient avoir un impact sur les régimes de précipitation et le climat global.
Les études sur les impacts des microplastiques présents dans notre environnement sont nombreuses. Et mises bout à bout, elles montrent que cette pollution met en danger l’ensemble du système Terre. Chaque morceau de plastique produit nous rapprochant un peu plus de toutes les limites planétaires.
Une étude menée aux Etats-Unis a montré que des spatules ou des éplucheurs en plastique recyclé contenaient involontairement des retardateurs de flamme. En cause, un processus de recyclage défaillant.
En Finlande, Fortum Recycle & Waste a annoncé mi-octobre avoir réussi à produire du plastique biodégradable « à partir d'émissions de CO2 issues de l'incinération de déchets ». Cette « rupture » - une première mondiale - ouvre des perspectives importantes pour une matière si courante dans notre quotidien.
Envisagez-vous d’acheter moins de bouteilles en plastique à l’avenir ? Peut-être pas, mais maintenant que la question vous a été posée, vous allez forcément y penser.
Alors que les représentants de près de 200 pays se réunissent en Colombie cette semaine pour discuter de la mise en œuvre d'un pacte mondial visant à inverser la perte de biodiversité, une autre menace environnementale majeure, la pollution plastique, est au centre d'un autre sommet de l'ONU.
Peu connue, la pollution des sols par les microplastiques est en fait importante. Elle a des effets négatifs sur les petits habitants du sol, sur les cultures mais aussi sur les volailles. Le site “Chemistry World” fait le point.
Cancer du poumon, endométriose, perturbateurs endocriniens… A quelques semaines de la fin des négociations du traité international contre la pollution plastique, l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques a réuni des chercheurs au Sénat. Ils ont détaillé les risques de la pollution plastique et des produits chimiques sur la santé humaine.
Dans une nouvelle étude, des scientifiques ont fait une découverte choquante : pour la première fois au monde, des microplastiques ont été retrouvés dans la respiration des dauphins.
Selon les données fournies par les autorités locales, l'île de Pâques, ou Rapa Nui, reçoit environ 50 fois plus de plastique que sur les côtes du Chili continental. Moiko Pakomio, biologiste marine du gouvernement local, a souligné que la plupart des déchets s'accumulent sur les côtes de l'île.
En 2023, indique Eurostat dans un rapport récent, la Malaisie a reçu plus d’un cinquième des déchets plastiques européens. Des expéditions en hausse de 35 % sur un an. Les autorités ont pourtant annoncé vouloir fermer leurs portes à ce type de cargaison.
L’accumulation de nano- et microplastiques dans les organismes marins, notamment les poissons, se reflète dans nos assiettes. Avec quels dangers pour la santé ?
De nouvelles études montrent la présence de microplastiques dans les pénis et cerveaux humains. Si ces résultats, encore isolés, font débat dans la communauté scientifique, notre contamination aux plastiques inquiète unanimement.
Alors que l'eau du robinet contient en partie des polluants éternels, l'eau en bouteille ne serait pas une alternative parfaite.
L'État de Californie a lancé lundi des poursuites contre le pétrolier américain Exxon Mobil, accusé d'avoir mené des campagnes "trompeuses" sur le recyclage du plastique.
Par Marc-André Selosse, biologiste, professeur au Muséum national d’histoire naturelle et à l’Institut universitaire de France.
Tupperware subit de plein fouet la concurrence numérique, mais aussi son inadaptation aux nouvelles aspirations des consommateurs.
Les micro et nanoplastiques envahissent notre environnement et notre corps, mais une nouvelle technologie portable développée par des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique permet enfin de les détecter rapidement et à faible coût. Un outil indispensable pour protéger notre santé et nos écosystèmes. Les micro- et nanoplastiques sont partout : dans nos aliments, notre …
Une étude publiée ce lundi dans le «Journal of the American Medical Association» par des chercheurs brésiliens assure que des particules et fibres de plastiques peuvent gagner le cerveau via les cavités nasales.
La pétition lancée par la marque récolte déjà plus de 66 000 signatures. Dans le cas où elle en obtiendrait un million, elle pourrait appeler la Commission à légiférer sur le sujet.
L’amas de plastique qui flotte sur le nord de l’océan Pacifique pourrait être nettoyé d’ici dix ans pour un coût de 7,5 milliards d’euros. Mais si dans un avenir prévisible, le déploiement de drones permet de cartographier la masse flottante, la grande quantité de plastique pourrait être nettoyée en cinq ans et pour un coût de 4 milliards d’euros. C’est ce que rapporte The Ocean Cleanup. Auparavant, l’organisation du Néerlandais Boyan Slat avait indiqué que ce plastique serait de l’histoire ancienne d’ici 2040.
C’est une question qui pourrait paraître surprenante : quelles sont les marques de déchets qu’on retrouve le plus dans le canal de Bruxelles ? Des membres de l’association de défense de l’environnement "City to Ocean" (ex-"Canal it up") ont repêché en kayak quelque 3.500 déchets dans l’eau durant, entre début juin et mi-août.
Récemment, des chercheurs américains ont mis au point une méthode et un solvant innovants permettant d'éliminer facilement les nanoplastiques de l'eau avec une efficacité de 98 %.
Nous sommes exposés à des pollutions invisibles au quotidien, mais savons-nous vraiment ce qui entre dans nos corps ? De l'air que nous respirons aux produits que nous consommons, ces toxines invisibles envahissent notre organisme et affectent notre santé. Dans cette vidéo, découvrez les sources cachées de cette pollution et ce que vous pouvez faire pour vous protéger. Préparez-vous à être choqué par ce que vous allez apprendre !
Après le cœur, les poumons, la moelle osseuse, les testicules ou encore le sperme, ils se répandent maintenant dans notre cerveau. Et c'est un problème.
L’association a disséqué le contenant de la célèbre boisson à bulles et trouvé la présence de micro et nanoparticules de plastique. L’un des polymères détectés, le polychlorure de vinyle, ne figure pourtant pas sur l’emballage.
L’Union européenne s’est fixé pour objectif de recycler 50 % de ses déchets plastiques l’an prochain. Aux Pays-Bas, c’est mal parti, avertit “De Volkskrant”, puisqu’on trouve de plus en plus d’intrus en tous genres dans les poubelles de recyclage.
Selon une étude menée en 2021 et en 2022, la pollution des plages autour du plus grand lac d’Europe occidentale est «préoccupante», révélant une moyenne de 7 600 particules de microplastiques par mètre carré.
Pas moins de 6 sortes de plastiques ont été identifiés dans la boisson Coca-Cola. Découvrez notre enquête exclusive !
Une coalition de scientifiques s’est formée pour peser dans les négociations et y faire valoir des arguments scientifiques. Une façon de peser contre le lobbying des industriels.
Microplastics and nanoplastics may be present in food, primarily from environmental contamination where foods are grown or raised.
Le gouvernement fédéral, premier acheteur de biens et de services au monde, prévoit dans un premier temps d’arrêter d’ici à 2027 de s’approvisionner en plastiques à usage unique pour ses activités de restauration, d’événementiel et pour les emballages, avant un élargissement à toutes ses activités.
Le gouvernement fédéral, premier acheteur de biens et de services au monde, prévoit dans un premier temps d’arrêter d’ici à 2027 de s’approvisionner en plastiques à usage unique pour ses activités de restauration, d’événementiel et pour les emballages, avant un élargissement à toutes ses activités.
Omniprésents dans l'environnement, les microplastiques pénètrent profondément dans l'organisme des poissons, jusqu'à se retrouver en grand nombre dans les filets que nous mangeons, révèle une étude canadienne publiée mercredi et réalisée près de Toronto.
Omniprésents dans l’environnement, les microplastiques pénètrent profondément dans l’organisme des poissons, jusqu’à se retrouver en grand nombre dans les filets que nous mangeons, révèle une étude canadienne réalisée près de Toronto.
Dans notre société actuelle, les produits en plastique sont omniprésents. Ils ont envahi tous les aspects de notre quotidien, notamment en raison de leur faible coût et de leur grande polyvalence. Pourtant, ces avantages ne suffisent pas à compenser le terrible fléau que représente la pollution plastique pour notre environnement. Une quantité alarmante de déchets plastiques dans les océans
Matériaux d’utilité publique pour certains, éléments polluants à bannir absolument pour d’autres. C’est ainsi que pourrait se résumer, aujourd’hui, la vision – Ô combien contrastée – de notre société à l’égard des matières plastiques. Avec la prise de conscience collective du réchauffement climatique et de la pollution des écosystèmes, de nombreuses voix se sont élevées pour interdire l’usage des plastiques dans notre quotidien. Mais est-ce réellement une bonne option ? Est-ce que le bannissement ne va pas induire des effets environnementaux encore plus délétères ? Quelles sont les options d’améliorations revendiquées qui pourraient être envisagées par le secteur de la plasturgie ? Décryptons ensemble le « dilemme des plastiques » ou comment concilier les bénéfices indispensables avec la nécessité de réduire les impacts environnementaux du secteur.
Une étude a récemment démontré la présence de microplastiques dans le pénis humain. Plusieurs chercheurs se demandent aujourd’hui si cette problématique pourrait causer des problèmes érectiles et reproducteurs.
The contaminants have also recently been found in testes and semen amid concerns about falling male fertility
Les emballages en polystyrène non recyclables devaient être interdits en 2025 mais la filière ne sera pas prête. D’après un rapport confidentiel de 2021, consulté par Le Monde et Franceinfo, les autorités auraient dû être alertées.
L’utilisation du bisphénol A pour les emballages alimentaires sera interdite à partir de la fin de cette année dans l’Union européenne, a annoncé mercredi la Commission européenne après avoir obtenu le feu vert des États membres. La Commission avait proposé il y a plusieurs mois d’interdire le bisphénol A dans les matériaux en contact avec les aliments. Cette substance, appelée aussi BPA, est utilisée dans la fabrication de ce qu’on appelle des plastiques "polycarbonates" (bouteilles en plastique, biberons, etc.) et de résines "époxy" (couche de protection à l’intérieur des conserves et des canettes), détaille Sciensano.
Des chercheurs de l'université américaine de Cornell ont étudié l'exposition aux microplastiques pour les habitants des 109 pays les plus développés et industrialisés.
D’importantes quantités de microplastiques ont été détectées dans les testicules de tous les sujets testés dans le cadre d'une récente étude. Ces particules seraient impliquées dans la baisse de la qualité des spermatozoïdes et de la fonction testiculaire globale.
Dans un incident bouleversant au large des côtes du Brésil, une jeune orque femelle de seulement 4,8 mètres de long a été retrouvée morte sur la plage de Serra, dans l’État d’Espírito Santo.
Des microplastiques viennent d’être découverts dans des testicules. Cette pollution pourrait participer au déclin mondial de la fertilité. Explications.
« Chaud devant ». Le réchauffement de la planète oblige à se projeter dans le futur. Pour certains parents, il faut assumer sa dette écologique vis-à-vis de sa progéniture.
Le changement climatique fait fondre la neige et menace le modèle économique des stations de ski ? Construisons à la place des pistes en plastique pour skier l’été ! C’est le projet de la station d’Artouste, dans la vallée d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques). Il vient de recevoir le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine, qui a voté lundi 13 mai une subvention de 76 000 euros pour la construction de cette piste sans neige, soit un peu plus de 20 % du coût total, relève le média Alpine. Le projet vise à (...)
On pourrait l’appeler la COP du plastique. Le quatrième des cinq rounds de la négociation lancée par l’ONU pour un traité mondial sur les plastiques s’est déroulé à Ottawa, avec 3'500 participants et 170 pays. L’objectif était de trouver un consensus afin de diminuer la pollution due aux plastiques. Le plastique est une pure émanation du pétrole et du gaz. Sans eux, pas de polyéthylène, pas de PET ou de composants synthétiques.
Pour sauver le dernier de ces cinq glaciers, le pays d’Amérique latine veut user de la géoingénierie. Un exemple typique de maladaptation, estime la glaciologue Heidi Sevestre.