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économie pandémies
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A moins d'une transformation radicale du système économique, les pandémies comme le Covid-19 vont se multiplier et faire plus de morts, alertent jeudi des experts de l'ONU sur la biodiversité (IPBES) soulignant l'immense réservoir de virus inconnus dans le monde animal. "Sans des stratégies de prévention, les pandémies vont émerger plus souvent, se répandre plus rapidement, tuer plus de gens et avoir des impacts dévastateurs sans précédent sur l'économie mondiale", met en garde ce rapport.
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Comment aurait-on pu imaginer il y a quelques mois qu’une chose aussi insignifiante qu’un virus puisse provoquer de tels bouleversements sociaux, politiques et économiques?
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Si les mesures de confinement décrétées pour lutter contre la pandémie de Covid-19 ont eu un effet immédiat sur les émissions de gaz à effet de serre, elles ont aussi jeté une lumière nouvelle sur l’ampleur du défi climatique. La mise à l’arrêt de pans entiers de l’économie et la réduction drastique des déplacements ont entraîné sans surprise des réductions impressionnantes des émissions, que documente une équipe de chercheurs dans une étude publiée mardi Nature Climate Change. Mais elles ne suffiraient pas à atteindre en 2020 l'effort nécessaire chaque année pour espérer limiter le réchauffement à 1,5°C.
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Le secrétaire général des Nations unies a critiqué lundi les pays ayant « ignoré les recommandations » de l’OMS pour répondre à la pandémie, estimant que le monde payait aujourd’hui au « prix fort » les stratégies divergentes.
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Les arbitrages que feront les gouvernements au cours des six prochains mois pour orienter la relance de l'économie seront déterminants: soit ils accéléreront l'effort de décarbonation de l'économie, soit ils le ralentiront. Or le bilan d'étape ne plaide pas en faveur de la stabilisation du climat.
C'est la rechute. Alors que les marchés financiers avaient enregistré un net rebond en avril (le meilleur mois en bourse depuis plus de quatre ans en Europe) sur des espoirs de redressement rapide de l'économie après la crise actuelle, les indices boursiers sont repartis nettement à la baisse lundi. A la clôture, l'indice Stoxx 600 des plus grandes capitalisations européennes a reculé de 2,65%. En Bourse de Bruxelles, le Bel 20 a perdu 4,74%.
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Les premiers chiffres sur l’effet des mesures de confinement sur l’économie européenne sont tombés jeudi. L'institut européen de statistique, Eurostat, constate au premier trimestre un recul de la production de richesse dans la zone euro de 3,8% par rapport au trimestre précédent. Cette baisse, une estimation préliminaire, est la plus forte enregistrée depuis que l'institut publie ces chiffres (1995). Le confinement, qui explique cette récession, n’a marqué que les dernières semaines de la période, l’économie va donc s’enfoncer plus profondément encore dans le rouge au cours du deuxième trimestre.
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Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
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Frédéric Keck est anthropologue, directeur de recherche au CNRS. Spécialisé dans les "maladies de la mondialisation", il mène une série d’enquêtes ethnographiques en Asie en analysant la façon avec laquelle nos rapports à la pandémie construisent notre vision du monde, bouleversent les équilibres géopolitiques et soulignent notre interdépendance avec les animaux
La pandémie est, selon lui, une « crise cardiaque générale », qui montre l’« extrême vulnérabilité de nos sociétés ».
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Une opinion signée par plus de 250 scientifiques
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Face à la crise historique engendrée par la pandémie de coronavirus, organisons notre sécurité alimentaire - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{font-family:
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Pablo Servigne est l'un des créateurs de la "collapsologie", qui étudie l'effondrement possible de la civilisation industrielle. Il revient pour France Inter sur la brutalité de la crise du coronavirus, qui met en évidence selon lui la vulnérabilité de notre modèle de société. Et donne l'occasion d'y réfléchir.
Ce fut une expérience unique. Deux rédactions – une flamande et une francophone – ont décidé de rassembler en conclave des "sages" issus des deux parties du pays. Des juristes, un économiste, un historien, deux capitaines d’industrie de premier rang et deux jeunes patrons de start-ups se sont retrouvés à Val Duchesse, dans ce "parfum de crise" qui prévaut après tant de tentatives infructueuses pour former un gouvernement. Y a-t-il une solution pour ce pays en déroute? Nous n’avons pas recherché de formule miracle, car cela reviendrait à sous-estimer la complexité du casse-tête sorti des urnes le 26 mai 2019. Nous avons élaboré plusieurs pistes de réflexion à partir desquelles un gouvernement, quel qu’il soit, pourrait aller de l’avant. Malgré ses pleins pouvoirs, le gouvernement de crise Wilmès II n’a rien résolu sur le fond. Le débat n’est que reporté de quelques mois.
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Nous sommes un groupe pluridisciplinaire et international d’experts qui concluent que la négligence de la transmission du COVID-19 par aérosol est à l’origine de la différence entre les pays qui contrôlent ou ne contrôlent pas la propagation du nouveau coronavirus. Quand une personne est infectée, sa toux, ses éternuements, mais aussi sa conversation ou ses chants vont produire un nuage de gouttelettes depuis sa bouche ou son nez.
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