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Les principales compagnies aériennes européennes ont mis en doute jeudi la faisabilité des objectifs d'incorporation de carburants renouvelables dans les réservoirs de leurs avions à l'horizon 2030, estimant que leur production risquait de ne pas être suffisante. L'Union européenne, dans le cadre de ses efforts de décarbonation, impose qu'une partie croissante des carburants d'aviation soit issue de sources non-fossiles ("sustainable aviation fuels", SAF en anglais). Fixée à 2% depuis le début de l'année, cette proportion doit monter à 6% en 2030 et progressivement jusqu'à 70% en 2050.
Dans un contexte de net recul des questions climatiques à l'agenda international, les atermoiements de Bruxelles interpellent: l'UE tarde à lancer la négociation sur son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2040. Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis, les dirigeants européens sont, de fait, monopolisés par les questions de défense et de compétitivité.
"Les systèmes énergétiques européens sont confrontés à une année difficile, car le continent sort de cet hiver avec des niveaux de stockage de gaz inférieurs à la moyenne", ce qui pousse les prix à la hausse, a mis en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans une note fin février. Essentiels pour la sécurité énergétique, les stocks couvrent encore 30% de la consommation hivernale gazière de l'UE, selon la Commission européenne.
Trois ans après une crise énergétique sans précédent, l'Europe n'est pas encore sortie du tunnel: avec des réserves de gaz très basses en fin d'hiver, le spectre de coûteuses tensions d'approvisionnement ressurgit sur fond de craintes pour l'industrie étranglée par les prix de l'énergie."Les systèmes énergétiques européens sont confrontés à une année difficile, car le continent sort de cet hiver avec des niveaux de stockage de gaz inférieurs à la moyenne", ce qui pousse les prix à la hausse, a mis en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans une note fin février.
Selon l’évaluation réalisée par deux associations de défense de l’environnement, quelque 4 800 fonds européens supposés répondre à des critères environnementaux financent des projets liés au charbon, au pétrole et au gaz, à hauteur de 123 milliards d’euros.
L'Observatoire européen austral (ESO) a averti lundi que le projet de centrale électrique prévu à proximité de ses télescopes dans le désert d'Atacama, dans le nord du Chili, pourrait avoir un impact "dévastateur" sur l'observation du ciel. La pollution lumineuse générée par le projet pourrait, selon l'organisme dédié à la recherche astronomique, perturber l'observation d'un des ciels les plus purs et étoilés du monde.
La Commission européenne a rappelé la Belgique à l’ordre mercredi pour ne pas avoir rendu la version définitive de son Plan national Energie-Climat (PNEC). Les plans nationaux définitifs devaient initialement être remis le 30 juin 2024. Ils décrivent la manière dont les Etats membres comptent contribuer aux objectifs climatiques et énergétiques fixés pour 2030. A cette échéance, l’Union européenne s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55% par rapport aux niveaux de 1990. Pour y parvenir, la Belgique doit réduire de 47% les émissions dans des domaines comme les transports, les bâtiments et l’agriculture.
EDF va proposer des contrats d'achats d'électricité nucléaire à long terme à travers un système d'enchères à l'échelle européenne pour les besoins d'entreprises de taille importante et de ses concurrents fournisseurs alternatifs, a annoncé jeudi l'électricien.Depuis fin 2023, EDF a lancé une nouvelle politique commerciale consistant à proposer des contrats d'électricité de moyen et long terme à destination de grands clients professionnels.
La France est, parallèlement aux États-Unis, en discussion depuis octobre dernier avec l'Ukraine pour obtenir un accès à certaines matières premières ukrainiennes, notamment à des fins militaires, a indiqué jeudi le ministre français de la Défense Sébastien Lecornu.
L’année 2024 a été marquée par la mise en service de sept réacteurs nucléaires dans le monde et par de nombreuses annonces de construction, notamment en Europe.
Les immatriculations de voitures hybrides neuves ont redépassé les modèles essence au mois de janvier 2025 en Europe, a annoncé mardi l'Association des constructeurs européens (ACEA).Les immatriculations de ces modèles dotés de moteurs à essence et de petits moteurs électriques ont représenté 34,9% du marché (+18,4% sur un an). Les voitures à essence commencent à prendre le chemin glissant déjà emprunté par le diesel: elles ont accusé une forte baisse au mois de janvier (-18,9%), notamment en France et en Allemagne.
Le Royaume-Uni et la Norvège, deux pays aux liens énergétiques très étroits, vont, face à la menace russe, accroître leur coopération dans la protection des infrastructures sous-marines, a annoncé jeudi le ministre norvégien de la Défense.Cette annonce est survenue dans le cadre d'une visite de deux jours du ministre britannique de la Défense, John Healey, dans le nord de la Norvège, à l'heure où les propos de Donald Trump font craindre un désengagement militaire américain d'Europe.
Le marché européen des pompes à chaleur s’est nettement contracté en 2024. En cause, la baisse du pouvoir d’achat et les fluctuations des dispositifs publics soutenant ces systèmes de chauffage, pourtant jugés essentiels à la transition climatique.
La France, un des pays européens les mieux dotés en terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d'euros à la Russie, rapporte le centre de réflexion IEEFA mardi.La France pèse autant dans les importations de GNL parce qu'elle exploite notamment cinq terminaux de regazéification, décrypte Ana Maria Jaller-Makarewicz, analyste à l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis.
En 2024, les importations de GNL de l'Europe (au sens large en incluant l'UE, le Royaume-Uni, la Norvège et la Turquie) ont significativement chuté, indique ce 18 février l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA)(1). Le think tank alerte en particulier sur un rebond des livraisons russes de GNL.
Alors que l’Union européenne tente de se défaire de ses exportations de gaz russe, les importations françaises de GNL ont fortement augmenté en 2024. La France étant particulièrement bien équipée pour réceptionner en terminaux méthaniers.
La France souhaite la création d'une "Banque européenne de la décarbonation et de l'électrification" pour aider les entreprises industrielles européennes à abandonner les énergies fossiles et à investir dans leur transition énergétique, a indiqué Bercy lundi.Le gouvernement français a envoyé "il y a un mois" une proposition en ce sens à la Commission européenne et "soutiendra" cette idée lors des prochains conseils européens de la Compétitivité le 6 mars, et de l'Energie le 12 mars, a précisé le ministère de l'Industrie et de l'Energie.
Chypre et l'Égypte ont signé lundi un accord avec un consortium énergétique pour exporter du gaz depuis les puits offshore de l'île méditerranéenne vers l'Europe, après qu'il ait été traité en Égypte.L'Égypte, aux côtés du géant énergétique italien Eni et de la société française TotalEnergies, a accepté de "collaborer pour commercialiser les réserves de gaz naturel découvertes dans" une zone offshore appelée Bloc 6, indique un communiqué du gouvernement chypriote.Il s'agit du premier accord de ce type signé par Chypre.
Quatorze patronats européens, le Medef français en tête, ont lancé mercredi à Paris l'Alliance patronale du nucléaire, opération de "diplomatie économique" visant à renforcer cette industrie dans l'UE, afin de mieux affronter des défis de compétitivité accrus par le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Outre le Medef, y participent les organisations patronales belge, bulgare, croate, danoise, finlandaise, hongroise, italienne, polonaise, roumaine, slovaque, suédoise, tchèque, ainsi que la CBI britannique, même si le Royaume-Uni est sorti de l'UE avec le Brexit.
La Transdniestrie, région séparatiste prorusse de Moldavie en pleine crise énergétique depuis l'arrêt des livraisons par Gazprom, a rejeté la nouvelle offre européenne, préférant une alternative hongroise prise en charge financièrement par la Russie." Le gaz sera désormais fourni par une société hongroise" payée par un intermédiaire à Dubaï avec l'accord de la Moldavie, a déclaré lundi sur Telegram le dirigeant de la région séparatiste Vadim Krasnosselski.