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Joe Biden a déconseillé vendredi à Israël de s'en prendre aux sites pétroliers iraniens et demandé au monde de se mobiliser pour éviter une guerre totale au Moyen-Orient. Lors d'une intervention surprise devant la presse à la Maison Blanche, le président américain a estimé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ferait bien de "se rappeler" de l'aide apportée à son pays par les Etats-Unis, allié numéro un et soutien militaire d'Israël.
Les autorités de l'Est de la Libye ont annoncé lundi la "fermeture de tous les gisements et terminaux pétroliers" ainsi que "l'arrêt des exportations jusqu'à nouvel ordre", sur fond de crise politique majeure avec le gouvernement rival de Tripoli, reconnu par l'ONU. Cette décision qui correspond au blocage des principales infrastructures pétrolières du pays --majoritairement situées dans l'Est-- intervient en riposte à une prise de contrôle lundi matin de la Banque centrale de Libye (BCL) et au remplacement de son gouverneur par les autorités de Tripoli.
L'Irak a signé un accord jeudi avec le géant énergétique britannique BP pour développer quatre champs pétroliers et gaziers dans la province septentrionale de Kirkouk. Un protocole d'accord a été signé par le ministre irakien du Pétrole, Hayan Abdel-Ghani, et le PDG de BP, Murray Auchincloss, a indiqué le service de presse du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani.
Feux de forêt, ouragans et autres catastrophes naturelles: le risque climatique occupe une place de plus en plus importante dans la fixation des prix sur les marchés pétroliers, à l'heure où le monde peine encore à se défaire des énergies fossiles. L'un des derniers phénomènes climatiques extrêmes en date, l'ouragan Béryl a tiré la sonnette d'alarme sur les marchés en dopant les prix du brut à l'approche de son passage par le Texas début juillet.
L’État du Vermont a fait passer une loi, le 30 mai, pour réclamer de l’argent aux entreprises d’énergies fossiles, responsables de catastrophes climatiques. Une loi historique, pas si simple à mettre en place. Atlanta (États-Unis), correspondance Les groupes d’énergies fossiles devront payer. Du moins c’est ce qu’espère l’État du Vermont, dans le nord-est des États-Unis. La loi « Climate Superfund Act », première de ce genre dans le pays, est entrée en vigueur le 30 mai — d’autres États comme celui de New (...)
Les géants pétroliers TotalEnergies et Petrobras ont décidé de lancer l'extension de deux champs pétroliers au Brésil, a annoncé lundi dans un communiqué TotalEnergies, en "forte croissance" dans ce pays d'Amérique latine.
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a redit vendredi qu'il était "nécessaire" de mettre en production "de nouveaux champs" pétroliers, lors de l'assemblée générale des actionnaires au siège du groupe à La Défense, à rebours de la pression des ONG."La question n'est pas tant de savoir quand la demande de pétrole commencera à baisser que quand elle baissera de plus de 4% par an", a estimé M. Pouyanné. "A ce stade, la demande de pétrole continue de croître comme la population mondiale", a-t-il dit.
Les patrons de TotalEnergies, ExxonMobil et QatarEnergy réunis au Forum économique du Qatar ont assuré mercredi que le monde aura besoin de gaz liquéfié (GNL) pour "très longtemps", écartant de fait le risque de surcapacité. "Je ne suis pas inquiet, je pense qu'il y a une place, une place claire pour le gaz dans la transition" énergétique, a déclaré Patrick Pouyanné, au côté du PDG du géant américain du pétrole, Darren Woods, et du ministre de l'Energie du Qatar, Saad al-Kaabi, également PDG du géant public des hydrocarbures QatarEnergy.
Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires démocrates.
Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires américains.
La France prévoit de tester dès début 2025 "quatre ou cinq projets de stockage de CO2" dans d'anciens gisements pétroliers pour accélérer la décarbonation de certaines industries qui peuvent difficilement éliminer leurs émissions de gaz à effet de serre, a annoncé jeudi le ministère délégué à l'Industrie.
Les grandes compagnies pétrolières avaient tendance à rester discrète lorsque les gouvernements et les militants les exhortaient à accélérer leur transition énergétique et à diminuer leurs émissions de CO2 et de méthane. Aujourd'hui, la situation est en train de changer. Les compagnes pétrolières n’en n’ont plus rien à faire !
La consommation de produits pétroliers en France a baissé de 1,6% en 2023, un recul insuffisant au regard des objectifs climatiques de sortie des énergies fossiles, selon des chiffres divulgués mardi par le syndicat professionnel des entreprises pétrolières.En 2023, la consommation totale des produits pétroliers (carburants, fioul domestique, lubrifiants, bitume, matières premières pour la pétrochimie) a atteint 65 millions de tonnes, contre 66 millions en 2022 et 67 millions en 2021, a indiqué l'Ufip lors de sa conférence annuelle.
La militante suédoise Greta Thunberg, accompagnée par une coordination internationale de jeunes activistes du climat, s’est rendue les 10 et 11 février dans le Tarn et à Bordeaux en solidarité avec des luttes locales.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Bordeaux, dimanche, pour réclamer l’arrêt d’un projet de huit nouveaux forages pétroliers en Gironde, alors que l’exploitation d’hydrocarbures doit s’arrêter progressivement en France d’ici à 2040.
Etienne Guyot, le préfet du département de la Gironde, va probablement trancher en faveur de la demande d’autorisation de l’entreprise Canadienne VERMILION REP de réaliser huit nouveaux forages pétroliers sur la concession de Cazaux dans la commune de La Teste de Buch. Selon l’enquête publique, menée sous la direction de Mme Carole Ancla, l’objectif de ces nouveaux forages est « d’atteindre des réserves pétrolières jusque-là non exploitées de la concession, afin de stabiliser la production et de viser à l’atteinte du rendement maximum du gisement imposé par le code minier »
BP, Shell, Chevron, ExxonMobil et TotalEnergies vont distribuer plus de 100 milliards de dollars de récompenses à leurs actionnaires pour l’année 2023, dépassant le record de 2022.
C’est un accord historique ! Voilà ce que l’on a pu lire ou entendre à la fin de la COP28 à Dubaï, reprenant ainsi les mots de son président Sultan Al-Jaber. Pourtant, comme souvent, la réalité est plus complexe. Il y a bien quelque chose d’inédit puisque c’est la toute première fois en 30 ans que le texte final d’une conférence internationale sur le climat appelle à une transition hors des énergies fossiles. Et c’est un signal très fort. Mais l’accord ne parle pas de sortie des énergies fossiles, le fameux “phase out”, demandé en vain par les activistes et une centaine d’États jusqu’aux dernières heures des négociations. Selon l’avis de nombreuses ONGs et scientifiques, l’accord est encourageant mais reste bien en dessous de ce qu’il faudrait pour préserver l’habitabilité de notre planète. Il présente de nombreuses limites, notamment le manque de moyens accordés aux pays les plus vulnérables pour faire face aux effets du dérèglement climatique et opérer leur transition mais aussi des paris technologiques ris
Un accord mentionnant la « transition hors des énergies fossiles » a été adopté à la COP28. Mais il n’inquiète guère les producteurs de pétrole, dont l’activité ne va pas être affectée à court terme.
L'ambiance est fébrile samedi à la COP28 et la pression monte sur les pays pétroliers dans la dernière ligne droite de négociations, alors que de nombreux pays veulent acter la sortie des énergies fossiles d'ici mardi."Je pense que c'est une chose assez répugnante de la part des pays de l'Opep de s'opposer à ce qu'on mette la barre là où elle doit être" sur le climat, a lancé samedi devant des journalistes la ministre espagnole de la Transition écologique Teresa Ribera, dont le pays assure la présidence semestrielle du Conseil de l'Union européenne.