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Une étude montre que l’extinction du rapace en Inde provoque une surmortalité humaine, car les carcasses de bêtes qui propagent choléra et rage ne sont plus éliminées, constate l’économiste Pauline Grosjean, dans sa chronique.
Au milieu des années 1990, la population de vautours, forte de 50 millions d'individus, s'est effondrée, au point de devenir presque nulle, à cause du diclofénac, un analgésique non stéroïdien bon marché utilisé pour le bétail, mais qui est fatal aux vautours. Une nouvelle étude établit un lien entre le déclin des vautours en Inde et la propagation d'une bactérie mortelle, à l'origine de quelque 500 000 décès.
Cela ressemble à de la science-fiction, mais c'est la réalité : le disparition des vautours en Inde a des conséquences dévastatrices pour le Santé humaine et l'économie du pays. La raison est facile à dire : ces oiseaux de proie ils nettoient les carcasses infectées et, en les éliminant, ils réduisent les populations d'autres charognards, comme les chiens sauvages qui peuvent transmettre des maladiesvoire mortel, par exemple le colère. De plus, sans vautours à proximité, les agriculteurs se débarrassent du bétail mort en le jetant dans les cours d’eau.