2023 GIEC synthèse

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A propos du rapport de synthèse du GIEC – mars 2023

2023

Le réchauffement climatique et la qualité de l'air "vont de pair et doivent être abordés ensemble", selon le secrétaire général de l'OMM.
Le rapport sur l’État du climat en Afrique rend compte en détail des effets des phénomènes météorologiques extrêmes et du changement climatique pour l’ensemble de la région, du Sahara au Serengeti, et depuis les eaux côtières jusqu’au sommet des montagnes. Il renseigne sur des indicateurs climatiques tels que les températures, la chaleur et l’acidification des océans, l’élévation du niveau de la mer et les glaciers, ainsi que sur des phénomènes extrêmes comme les cyclones tropicaux, les vagues de chaleur, les sécheresses, les fortes précipitations et les vagues de froid. Il décrit aussi les effets du changement climatique sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, les migrations et les déplacements de population, le développement socio-économique, l’environnement et les services écosystémiques.
L’effet d’El Niño sur les températures mondiales se manifeste généralement dans l’année qui suit son développement et sera donc probablement plus apparent en 2024.
L’actuelle vice-présidente argentine de l’OMM de 59 ans, a été élue face au Chinois Zhang Wenjian à la tête de l’agence. Elle souhaite impulser une nouvelle dynamique contre le changement climatique.
Genève, le 21 avril 2023 (OMM) – Des sommets des montagnes aux profondeurs des océans, le changement climatique a poursuivi sa progression en 2022, constate le rapport publié annuellement par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Sécheresses, inondations et vagues de chaleur ont touché des communautés sur tous les continents et ont coûté plusieurs milliards de dollars des États-Unis d’Amérique (É.‑U.). La glace de mer de l’Antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais enregistré et la fonte de certains glaciers européens a littéralement dépassé les records.
La couche d’ozone devrait se reconstituer dans les quatre décennies à venir et l’élimination progressive à l’échelle mondiale des substances chimiques nocives pour l’ozone contribue déjà à l’atténuation du changement climatique. Telle est la conclusion d’un groupe d’experts parrainé par les Nations Unies, présentée aujourd’hui lors de la 103e réunion annuelle de l’American Meteorological Society. Après s’être penché pour la première fois sur les technologies innovantes telles que la géo‑ingénierie, le groupe d’experts met aussi en garde contre les effets indésirables que ces dernières pourraient avoir sur la couche d’ozone.