2023 GIEC synthèse

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A propos du rapport de synthèse du GIEC – mars 2023

2023

Reporterre a créé un nouveau calendrier : nous entrons dans l’an 07 après l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Une date symbolique, que nous avons choisie pour marquer le début d’une nouvelle ère.
Une étude d’une grande ampleur montre que la concentration de CO₂ dans l’atmosphère provoquée par l’humanité est inédite depuis plus de 14 millions d’années. Une évolution aux nombreuses conséquences, à court et à long terme.
Un accord mentionnant la « transition hors des énergies fossiles » a été adopté à la COP28. Mais il n’inquiète guère les producteurs de pétrole, dont l’activité ne va pas être affectée à court terme.
Les techniques permettant de retirer du CO₂ de l’atmosphère suscitent un engouement croissant. Problème : elles sont loin d’avoir prouvé leur fiabilité, et leur déploiement risque de se faire au détriment des pays du Sud.
Les émissions ont augmenté de 1,1 % par rapport à 2022, pour un total de 36,8 milliards de tonnes de dioxyde de carbone issu des énergies fossiles en un an, estiment les scientifiques.
Les technologies d’élimination du carbone, biologiques ou technologiques, sont un outil climatique. Mais leur efficacité est sujette à caution et elles pourraient servir de prétexte à l’inaction.
Lorsque le changement climatique affecte l’agriculture, les femmes en deviennent d’autant plus vulnérables. Une situation particulièrement marquée dans des pays d’Afrique et d’Asie, montrent des chercheurs.
Pour l’ingénieur et essayiste Laurent Castaignède, le développement actuel de la voiture électrique est un désastre annoncé. Il provoquera des pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles.
Faire réfléchir dans l’espace le rayonnement solaire pour limiter le réchauffement climatique : c’est l’objectif de la géoingénierie solaire. Mais cette technologie pourrait avoir des conséquences imprévues et incontrôlables.
Alors que les glaciers sont menacés de disparition par le changement climatique, la France organise le One Planet – Polar Summit. Mais ses objectifs manquent d’ambition, dit le glaciologue Jean-Baptiste Bosson.
Si les scientifiques ont encore du mal à répondre à cette question, le réchauffement global influence la formation des tempêtes extrêmes comme Ciarán, qui a secoué la France.
1,2 million de foyers privés d’électricité, des vagues de plus de 10 mètres, des rafales jusqu’à 200 km/h... La tempête Ciarán a entraîné de nombreux dégâts et causé un mort.
L’emballement actuel du climat serait-il dû à une baisse inédite de la pollution de l’air ? La communauté scientifique reste dubitative.
Avec le réchauffement climatique, des terres aujourd’hui inhospitalières pourraient devenir propices à l’agriculture. Cette ruée vers l’or vert détruirait à jamais des zones sauvages.
Le phénomène météorologique revient cette année, avec une intensité incertaine. Si la tendance est à un événement modéré, celui-ci aura quand même des effets climatiques délétères.
Alors que Thomas Brail est en grève de la faim depuis 33 jours, des scientifiques prennent la parole pour le soutenir. Ils rappellent l’absurdité climaticide du projet d’autoroute A69 contre lequel se bat le grimpeur.
Les lacs, zones humides ou forêts qui viennent de se former par le retrait des glaciers sont des écosystèmes vertueux. Ils sont pourtant déjà menacés par diverses convoitises.
Pour Stéphane Foucart, qui lui a consacré un essai, le glyphosate est la pierre angulaire d’une agro-industrie destructrice. « Tout un choix de société en découle, qui façonne nos paysages et détermine notre lien à la terre. »
En danger, mais pas encore condamnés. Selon une vaste étude, les glaciers de l’Antarctique pourraient encore être sauvés de l’effondrement, à condition de ralentir drastiquement le réchauffement climatique.
Le cycle de l’eau bleue, celle qui coule dans les cours d’eau, les lacs et les nappes phréatiques, est perturbé au-delà du soutenable. Une sixième limite planétaire (sur neuf) est donc totalement dépassée.
La croissance du PIB ne permettra pas la préservation d’une Terre viable, révèle une étude d’envergure. La croissance durable étant impossible, il faut adopter une économie post-croissance, estiment les scientifiques.
Dans un « esprit d’apaisement », un convoi pour un juste partage de l’eau s’élance depuis Sainte-Soline pour rejoindre Paris. Objectif : ouvrir le dialogue et obtenir un moratoire sur les mégabassines.
Malgré les pluies du début d’été, la situation hydrique de la France reste préoccupante. Et le changement climatique va causer de plus en plus de baisses des précipitations, prévient l’hydrologue Éric Sauquet.
Le retour de l’hiver austral permet à la banquise de se reconstituer. Mais avec un retard inédit. Il manque en étendue de glace l’équivalent de 4,5 fois la taille de la France. Avec de potentiels effets néfastes en chaîne.
L’« hydrogène blanc », dont une forte concentration a été détectée en mai en Lorraine, est une nouvelle ressource énergétique qui attire. Reste à savoir si celle-ci est vraiment renouvelable et exploitable.
La chaleur, conjuguée à l’humidité, peut être mortelle pour les humains. Avec le réchauffement climatique, des régions de la planète risquent ainsi de devenir invivables.
Peu de données fiables, peu de contrôles... Dans un rapport, la Cour des comptes critique fortement la gestion de l’eau en France par l’État. Réduire les prélèvements est la « seule solution », dit-elle.
Dans un livre enquête, « Une France sans eau », notre journaliste Vincent Lucchese révèle la face cachée de la disparition de l’eau. Dans cet extrait, il interroge les effets du changement climatique sur les écosystèmes de nos rivières.
19 % des nappes sont à un niveau très bas, indique le BRGM. Conséquences : des rivières basses et de possibles pénuries d’eau potable. Cet été, le bassin parisien pourrait être davantage concerné par les restrictions.
Comment les scientifiques prévoient le climat ? Comment mettent-ils à jour leurs modèles, en prenant en compte les mégafeux par exemple ? Quel est le rôle de l’océan ? Réponses avec le chercheur à Météo-France Roland Séférian.
Peu d’argent, peu de suivi... La Cour des comptes dresse un bilan très critique du montant des dépenses publiques consacré à la transition écologique. En parallèle, les dépenses défavorables à l’environnement ont, elles, explosé.
Afin de se préparer au futur climatique extrême, des volontaires ont participé à des expéditions scientifiques en conditions réelles en Arabie saoudite, Laponie et Guyane.
L’influence du poids des villes dans leur affaissement intéresse de plus en plus les scientifiques. De quoi relancer la réflexion vertigineuse sur l’avenir des villes côtières, et sur les limites de leurs facultés d’adaptation face à la montée des eaux.
Près de 200 militants écologistes ont réclamé aux multinationales et aux États de stopper leurs financements dans les énergies fossiles, le 23 juin à Paris.
À cause d’un cercle vicieux, l’intensification des feux dans les forêts boréales pourrait accélérer le changement climatique, voire leur faire franchir un « point de bascule », expliquent des chercheurs à Reporterre.
La consommation d’électricité en France va fortement augmenter, dit RTE. Une prévision à rebours de l’impératif de sobriété, estime l’ONG négaWatt, qui salue tout de même l’appel à intensifier le développement des renouvelables.