8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2022

Des pluies diluviennes au Japon, une vague de chaleur record en Italie, un nouvel épisode de sécheresse dans l'ouest des États-Unis… Comme en 2021, le début de l'été dans l'hémisphère Nord est marqué par plusieurs événements météorologiques extrêmes. Et avec eux revient inlassablement la même question : dans quelle mesure le réchauffement climatique en est-il responsable ?
Dans son quatrième rapport annuel, remis ce mercredi à la Première ministre, l’organisme indépendant souligne que la réponse au réchauffement climatique «progresse mais reste insuffisante». Le gouvernement assure de son côté avoir compris le message.
L'action de la France pour réduire ses gaz à effet de serre et tenir ses engagements climatiques est "insuffisante", estime le Haut Conseil pour le climat dans son rapport annuel publié mercredi. Il alerte sur les "risques majeurs" que le pays n'atteigne pas ses objectifs pour 2030.
Comme tous les dix ans, Météo-France a mis à jour ses températures moyennes annuelles. Les augmentations sont le plus marquées dans l’est du pays ainsi que dans le sud-est.
L’Institut de l’économie pour le climat liste dix-huit mesures incontournables, représentant un budget additionnel de 2,3 milliards d’euros par an, pour « rattraper les retards accumulés ».
Les émissions de gaz à effet de serre de la France repartent à la hausse en 2021. Elles ont rebondi de 6,4 % par rapport à 2020, en raison de la reprise de l’économie post-Covid, selon les chiffres officiels provisoires du Citepa.
La France est plongée depuis mercredi dans une vague de chaleur intense et précoce. La dernière manifestation d'un dérèglement du climat auquel les présentateurs météos sont confrontés au quotidien.
L’alerte concerne des départements de l’ouest de la France, a précisé Matignon. Météo-France ne l’a pas encore confirmée. Les températures atteindront jusqu’à 39 °C en Occitanie, en Nouvelle-Aquitaine et dans la vallée du Rhône.
Christophe Cassou, climatologue, directeur de recherche au CNRS et co-auteur du 6ème rapport du GIEC, est l'invité de 7h50. Selon lui, "il y a une seule solution" pour éviter que les canicules précoces ne deviennent la norme : une réduction "immédiate" des émissions de gaz à effet de serre.
Une vague de chaleur particulièrement intense touche la France dès mercredi. Selon les météorologues, la survenue de plus en plus précoce de ces événements extrêmes est directement liée au réchauffement climatique dû aux activités humaines.
Un coup de gueule à l'antenne pour faire réagir. Provoquée par une arrivée d'air chaud venue du Maghreb, une vague de chaleur a commencé à toucher le sud-ouest de la France, avec des températures qui sont montées jusqu'à 34°C à Bordeaux et 37°C à Toulouse mardi. D'après Météo-France, elle frappera tout le pays d'ici le week-end, avec des pics qui pourront être supérieurs à 40°C localement.
Cet argument revient quotidiennement sur les réseaux sociaux, relayé par des personnes qui semblent vouloir dire que le problème est ailleurs. C’est problématique lorsque cela vient de personnes sans audience, mais c’est clairement irresponsable lorsque cela vient d’éditorialistes avec une forte exposition ou pire, un ex-candidat à l’élection présidentielle.
Chaque année, la mer monte sur les côtes de Singapour, petit État insulaire entre la Malaisie et l'Indonésie. Pour lutter contre ce phénomène lié au réchauffement climatique, le gouvernement a créé une unité spéciale d'une quarantaine de scientifiques spécialisés. Reportage.
Les représentants de près de 200 pays se retrouvent à partir de lundi à Bonn pour donner un élan à la prochaine conférence climat de novembre en Égypte.
Il s’est avéré que l’île perdait des gaz à effet de serre à un rythme alarmant. En fait, l’air s’échappant du sol contenait 100 fois plus de méthane et 25 fois plus de dioxyde de carbone, les deux gaz à effet de serre de loin les plus dévastateurs pour l’environnement.
La quasi-totalité des Alpes-Maritimes est placée en alerte sécheresse. Le reste de la région PACA n'est pas épargné. Il manque entre 40 % et 60 % d'eau dans les sols, une situation inquiétante pour la biodiversité… Mais pas uniquement. Explications.
Depuis mardi, des pluies torrentielles ont provoqué inondations et coulées de boue dans la région de Recife, dans le nord-est du Brésil. Selon un dernier bilan publié dimanche, au moins 79 personnes ont été tuées et 56 sont toujours portées disparues.
BNP Paribas, TotalEnergies… Plusieurs assemblées générales de grands groupes accusés d’inaction climatique ont été infiltrées ou bloquées ces dernières semaines par des militants environnementalistes. La marque d'une nouvelle génération de jeunes activistes. Décryptage.
Ce matin, 250 activistes du mouvement climat se sont mobilisé·es pour bloquer l'Assemblée Générale annuelle de Total, afin d’exiger de Patrick Pouyanné des engagements concrets et immédiats sur un retrait des activités de Total en Russie et cesser dès maintenant tout projet d'énergies fossiles.
La sécheresse que connaît la France paraît s’éterniser. La ressource en eau n’est pas équitablement répartie sur le territoire, car elle dépend de la présence de réserves souterraines – les nappes phréatiques, qui fournissent 50% de l’eau douce utilisée chaque année, en dehors du refroidissement des centrales nucléaires et de l’approvisionnement des canaux. ..
Face aux ravages du climatoscepticisme, le CNRS a sorti un livre au titre évocateur « Tout comprendre (ou presque) sur le climat ». Afin que les politiques s’emparent enfin des enjeux climatiques, le Président du CNRS en a envoyé 1000 à tous les députés, sénateurs et présidents de Région en France. Un succès littéraire qui s’infiltre jusque dans les plus grands groupes du CAC40, le but : lever les blocages pour amorcer un changement sociétal à la hauteur de la gravité de la situation.
À quel point va-t-on manquer d’eau ? Alors qu’en 1974 déjà, René Dumont, candidat à la présidentielle, nous alertait. La question est plus que jamais d’actualité. Les années se suivent et commencent dangereusement à se ressembler. Les températures atteignent des records historiques pour la saison et la sécheresse sévit en France depuis des mois. Début mai, 15 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau face à la sécheresse. Les spécialistes alertent sur le fait que nous allons commencer l’été avec des réserves d’eau très basses. Alors comment s’adapter face au manque d’eau ? Comment préparer l’été alors que les scientifiques et les agriculteurs craignent le pire ? Quelles solutions s’offrent à nous pour limiter les dégâts, préserver notre sécurité alimentaire et tenter d’inverser la tendance ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Emma Haziza, hydrologue.
La France a battu un record de période de chaleur au printemps avec désormais 40 jours consécutifs au-dessus des normales saisonnières.
Les rapports du Giec ont encore alerté au mois d’avril 2022 sur les défis et l’urgence de la lutte contre le changement climatique, enjoignant les gouvernements à agir au plus vite. Et si la solution passait par des approches territorialisées ? Le groupe de réflexion « The Shift Project » propose de sensibiliser les échelons décisionnels locaux pour faire bouger les choses et inciter l’État à spécifier son action selon les territoires. Explications.
Trente-huit jours consécutifs au-dessus des normales saisonnières: la France a enregistré un record printanier de chaleur, battant la série de 37 jours consécutifs datant d'avril-mai 2020, indique jeudi Météo-France. Et "avec les températures attendues au moins jusqu'à samedi, ce record est appelé à être encore battu", prévient l'établissement public.
Ce débat nucléaire VS renouvelables devient lassant (en fait il me gonfle prodigieusement). Ce n’est pas comme si on avait l’embarras du choix. Les industries fossiles se frottent les mains devant nos querelles improductives, ainsi que les pays dont la France est sous domination énergétique. Le sujet occupe un espace complètement disproportionné par rapport à la place de l’électricité dans le sujet énergétique et écologique. Et même en ce qui concerne l’électricité, il n’est pas à la hauteur de l’enjeu fondamental qu’est la sécurité de plus en plus compromise de notre approvisionnement, et ce que cela implique pour notre quotidien et notre cohésion sociale.
La France vit un « épisode de chaleur exceptionnel ». L’été sera sec : d’ici là, les nappes ne se rechargeront plus. L’Inde et le Pakistan, eux, suffoquent.
L'Inde a annoncé interdire les exportations de blé face aux vagues extrêmes de chaleur dans le pays.
Depuis plusieurs semaines, les habitants de ces deux pays sont confrontés à des épisodes de canicule. Au Pakistan, les températures ont même dépassé les 50 degrés.
La menace d’une sécheresse plane sur la France. Avant même le début de l'été, quinze départements sont déjà soumis à des restrictions d'eau. Les agriculteurs assurent d’ores et déjà que la période actuelle aura un impact sur les cultures. Décryptage.
L'accord de Paris vise à contenir l'augmentation de la température moyenne mondiale nettement en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, et si possible à 1,5 degré.
Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat le martèlent depuis des années : le niveau des mers monte. Une accélération de l’expansion de l’océan à laquelle s’ajoute une autre réalité, celle d’une population qui se masse de plus en plus sur les littoraux.
Si toute l'humanité vivait comme les Français, elle aurait consommé ce 5 mai toutes les ressources que la planète peut renouveler en un an, a annoncé WWF, estimant que la France pouvait faire reculer ce "jour du dépassement" de 25 jours d'ici 2027. Chaque année, l'ONG américaine Global Footprint Network calcule le "jour du dépassement" pour le monde -29 juillet en 2021-, en croisant l'empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la "biocapacité" de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l'Homme, notamment la séquestration du CO2).
Soirée débat organisée par les Groupes Bibliques Universitaires (www.gbu.fr) et A Rocha France (www.arocha.fr). Modération de la soirée : Joseph Gotte Jean-Marc JANCOVICI est ingénieur de l’Ecole polytechnique, consultant et spécialiste de l’énergie et du climat. Membre du Haut Conseil pour le climat auprès du Premier Ministre, il est également professeur à l’Ecole des Mines, conférencier, auteur de livres et chroniqueur indépendant. Il est connu pour son travail de sensibilisation et de vulgarisation sur les thèmes de l’énergie et du réchauffement climatique. Il est cofondateur et associé de la société de conseil Carbone 4 et président et fondateur du groupe de réflexion The Shift Project. Sa bande dessinée Un Monde Sans Fin (écrite avec Christophe Blain), et le Plan de Transformation de l’Economie Française, édité par le Shift Project, se placent tous les deux en tête des ventes d’ouvrage en France début 2022. Jean-François MOUHOT est docteur en histoire, conférencier et directeur d'A Rocha France, une org
Des coupures d'électricité en Inde et au Pakistan ont aggravé, vendredi, les conditions de vie de millions d'habitants, déjà accablés depuis plusieurs semaines par une vague de chaleur record que les experts lient au changement climatique.
Une vague de chaleur record s'est abattue sur l'Inde et le Pakistan, provoquant des coupures d'électricité et des pénuries d'eau pour des millions d'habitants qui devraient subir cette fournaise de plus en plus fréquemment à l'avenir, selon des experts du changement climatique.
Depuis le début du mois de mars, l’Inde et le Pakistan sont confrontés à une vague de chaleur exceptionnellement intense. Et, ces prochains jours, les températures pourraient frôler localement les 50 °C.
L'action humaine sur le climat contribue à de plus en plus de catastrophes dans le monde, prévient l'ONU dans un rapport publié mardi, et dont les auteurs appellent à enrayer cette "spirale d'autodestruction" à laquelle l'humanité fait face.
L’an dernier, l'Europe a été frappée par des inondations, des incendies et la saison estivale a été la plus chaude jamais enregistrée, d'après le rapport de Copernicus publié vendredi, le service européen d'étude du climat. Un bilan qui témoigne de la progression du réchauffement climatique.
Il y a dix jours, à Los Angeles, Peter Kalmus s’est enchaîné à la porte d’entrée du siège de la banque JPMorgan Chase pour dénoncer le financement continu de projets pétroliers et gaziers et la gravité de la situation climatique. Un geste vu des millions de fois sur les réseaux sociaux.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Activiste pour le climat et cofondatrice de Rise Up Movement et Fridays For Future Uganda, Vanessa Nakate fait partie d'un groupe de représentantes de la société civile ougandaise actuellement en Europe. Elles témoignent des impacts négatifs de projets pétroliers de Total en Ouganda et Tanzanie, en matière de droits humains et d'environnement. Ils dénoncent également les menaces et harcèlement auxquels certains d'entre eux font face en tant que défenseurs des droits et de l’environnement.
Nombreuses sont les idées reçues qui continuent de bercer les esprits d'illusions quant aux enjeux alarmants qui concernent le réchauffement climatique. Celles-ci sont aussi bien défendues par des climato-sceptiques que par de nombreux écologistes et empêchent souvent de se poser les bonnes questions.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé lundi l'"abdication criminelle" des dirigeants mondiaux dans la lutte contre le réchauffement, en réponse à un rapport scientifique décrivant la "souffrance" de l'humanité frappée par les catastrophes climatiques.
Les scientifiques du Giec publient, lundi, le deuxième volet de leur sixième rapport. Dans ce nouvel opus, ils abordent les effets du changement climatique sur les sociétés humaines et les écosystèmes et rappellent la nécessité de renforcer les moyens de s'y adapter, en multipliant les mesures de réduction des émissions de CO2.
Penser que « le changement climatique, c’est pour les autres » est un biais d’optimisme classique, mais malheureusement aussi une erreur grossière. Il est certes probable que la France souffre moins que le Madagascar ou le Cambodge. Mais nous ne serons pas épargnés, et nous n’y sommes pas préparés. Ou en tous cas, très mal.
Faut-il se préparer à un été de canicule et de sécheresse ? C’est ce que laissent, à première vue, entrevoir les observations du programme européen Copernicus, qui recense les données climatiques.
Face à la litanie des catastrophes et à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’ONU a lancé, lundi, le processus d'adoption d'un nouveau rapport de référence sur les impacts dévastateurs du changement climatique. "Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés" a averti le patron des experts climat.
Longtemps négligés par les responsables politiques lors des grandes réunions sur l'environnement, les océans jouent pourtant un rôle primordial dans la régulation du climat. Et sous le poids du réchauffement climatique et des activités humaines, ils sont sous pression.
Le blogueur écolo le plus influent de France parle de comment convaincre de l’urgence climatique ?
D’une taille comparable à celle de la Grande-Bretagne, le glacier Thwaites se détériore de plus en plus vite sous l’effet du réchauffement climatique. Sa disparition totale entraînerait à elle seule une augmentation de 65 centimètres du niveau des mers.
Le glacier Thwaites, surnommé le glacier de l'apocalypse, est particulièrement surveillé depuis des années. Un gros glacier à l'ouest de l'Antarctique situé dans la Terre Marie Byrd. Des spécialistes ont signalé une nouvelle fissure importante détectée récemment.
Notre planète va mal, nous le savons. Et vu l’urgence de la situation, agir contre le réchauffement climatique et tous les autres maux de notre planète devrait être notre priorité. Pourtant, nous avons bien du mal à nous y mettre et pour certains même tout simplement à y croire. Comment expliquer cette inertie face à l’urgence environnementale ? Et si une partie de l’explication se situait à l’intérieur même de notre cerveau ?
Il n'y a jamais eu autant d'éclairs aussi près du pôle Nord qu'en 2021. Une multiplication des orages dans une zone qui, jusqu'à récemment, en était presque entièrement épargnée. Pour les scientifiques, c'est une des signes les plus révélateurs du réchauffement climatique.
Trente ans après le début du processus d’intégration de la République est allemande, l’Allemagne se lance dans un nouveau chantier titanesque : atteindre la neutralité climatique en 2045 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici à 2030 (par rapport à 1990) !

2021

Face au réchauffement du climat, de nombreux responsables politiques et économiques parient sur l\'innovation technologique comme principal levier de diminution de nos émissions de gaz à effet de serre. Un choix risqué et peu efficace, pour les scientifiques.
Dans la foulée de la COP26 de Glasgow, la France doit rehausser ses objectifs climatiques pour 2030, renforcer leurs mises en oeuvre et "reprendre l'initiative à l'international", recommande le Haut Conseil pour le climat dans un avis publié jeudi.
Dans un document intitulé "climat: quels investissements pour le prochain quinquennat?", l'Iddri, l'OFCE, l'Institut Jacques Delors et I4CE demandent que chaque candidat(e) explique "combien d'argent public" il ou elle compte dépenser dans les cinq ans à venir pour que la France supprime ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 tout en s'adaptant aux effets du réchauffement.
A l'ouest du continent de glace, la dernière plateforme du glacier Thwaites se fissure de plus en plus, selon de nouvelles observations scientifiques. Un événement aux conséquences dramatiques pour les zones côtières.
L'empreinte environnementale du secteur numérique fait toujours l'objet de nombreux débats en France et en Europe. Du fait du manque de connaissances en sciences environnementales appliquées au secteur numérique, de nombreuses choses sont publiées et répétées sans être confrontées aux recherches récentes et vérifiées.
Le Shift Projet poursuit son Plan de transformation de l’économie française (PTEF) avec la publication d'un quatrième rapport consacré cette fois à la santé. Le secteur, jusque-là rarement pointé du doigt, représente tout de même 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans l'Hexagone. Le think tank émet plusieurs recommandations pour décarboner la filière alors qu'un mouvement a émergé sur le sujet lors de la COP26 de Glasgow sur le climat.
À l’heure où Rolls-Royce se prépare à construire des mini-centrales moins coûteuses et où le président Emmanuel Macron annonce l’arrivée de nouveaux réacteurs en France, le chercheur Vincent Mignerot explique pourquoi le nucléaire n’est pas une solution au réchauffement climatique.
L’Ademe présentait ce mardi un rapport détaillant les solutions potentielles pour parvenir à cet objectif de la COP26. Certaines impliquent un changement drastique de nos modes de vie, d’autres font le pari de la technologie.
Malgré son prestige international sur les questions relatives à l’énergie et au climat, la France doit accentuer ses efforts pour atteindre ses objectifs, souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport publié ce 30 novembre(1).
Inquiets face au réchauffement climatique, des étudiants formés dans de prestigieuses écoles d'ingénieurs quittent certaines filières, comme l'aéronautique, pour se réorienter vers des activités professionnelles moins productrices de gaz à effet de serre.
Selon les dernières données de l'Institut national de recherche spatiale (INPE) du Brésil, publiées jeudi, la déforestation a encore progressé de 22 % en un an. Les défenseurs de l'environnement pointent du doigt la responsabilité du président Jair Bolsonaro, réputé proche du lobby agricole.
Si les Etats tiennent tous leurs promesses en matière de réduction des gaz à effet de serre, le réchauffement climatique sera tout de même bien au-delà des ambitions de l'accord de Paris, entraînant des phénomènes destructeurs sur toute la planète.
À l’issue d’une conférence marquée par la mise à l’écart des communautés les plus impactées et l’omniprésence des lobbies, la COP26 accouche une fois de plus d’engagements sans ambition qui repoussent l’action aux calendes grecques.
Les 196 pays de la COP26 ont adopté, samedi, un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Accord qui n'est pas jugé à la hauteur de l'urgence par les associations de défense de l'environnement.
Après deux semaines d'âpres négociations, la COP26 a pris fin, samedi 13 novembre, avec un accord en demi-teinte, déjà largement critiqué et dont le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a lui-même relevé les faiblesses.
Les quelque 200 pays de la COP26 ont adopté samedi un accord loin de faire l'unanimité. Le "pacte de Glasgow" est jugé en deça des espérances de départ. L'accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique ne garantit pas de tenir l'objectif de le contenir à 1,5 °C, ni de répondre aux demandes d'aide des pays pauvres.
Après quinze jours de négociations, les États ont adopté sur le fil, samedi, un texte commun à la COP26 pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique.
Pour Laurence Tubiana, directrice de la Fondation européenne pour le climat, si de bonnes annonces ont déjà été faites, la contribution de plusieurs pays, dont le Brésil, est loin d'être suffisante.
Vingt-deux pays ont adopté vendredi une feuille de route initiée par la France visant à coopérer pour adapter leurs forces armées à l'impact du changement climatique et décarboner les activités militaires, encore très dépendantes des énergies fossiles.
Après une semaine d’hésitation, la France a rejoint une nouvelle alliance s’engageant à mettre un terme d’ici à la fin 2022 au financement à l’étranger de projets d’énergies fossiles. Mais la portée de cet engagement reste limitée.
Parmi les déconvenues du sommet de la COP26 qui touche à son terme figure la décision de lAustralie de maintenir ses mines à charbon ouvertes pendant des décennies. Les opposants à cette énergie fossile peinent à se faire entendre dans ce pays, qui entend en profiter jusqu’au bout.
Huit pays dont la France se sont engagés à éliminer l’exploitation des énergies fossiles de leur territoire. Mais cette nouvelle alliance ne comprend pas les principaux États producteurs d’hydrocarbures dans le monde, comme les États-Unis, l’Arabie Saoudite et la Norvège.
Une douzaine de pays, ne comprenant aucun grand producteur, a lancé jeudi à la COP26 une coalition "Beyond oil and gas" (BOGA, au delà du pétrole et du gaz), pour favoriser la transition hors de ces énergies fossiles. Le Danemark et le Costa Rica, co-présidents, ont présenté cette initiative visant "une sortie maîtrisée du pétrole et du gaz" à laquelle se sont joints 10 autres pays ou "entités sous-étatique": Californie, France, Groenland, Irlande, Italie, Nouvelle-Zélande, Pays de Galles, Portugal, Québec, Suède.
Les toutes nouvelles promesses annoncées à la COP26 de Glasgow engendreraient un réchauffement de la planète d'environ 2,4°C d'ici la fin du siècle, selon le groupe de recherche Climate Action Tracker. Cela les placerait loin de la limite de 1,5°C, que les scientifiques estiment nécessaire pour éviter les effets les plus dévastateurs du changement climatique.
Parmi les signataires de la déclaration de la Coalition des hautes ambitions, figurent une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont ceux des pays voisins de la Belgique : France, Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, mais aussi le vice-président de la Commisison européenne, Frans Timmermans.
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Selon l'ONG Global Witness, qui a épluché la liste des délégations à la conférence sur le climat, le lobby des énergies fossiles, principales émettrices de gaz à effet de serre, est mieux représenté dans les couloirs de la conférence que les pays les plus durement touchés par les conséquences du réchauffement climatique.
La promesse non tenue de milliards d'aide climat des pays riches empoisonne la COP26, mais les pays pauvres veulent faire avancer à Glasgow un autre dossier lié : celui des dommages qu'ils subissent déjà.
Ce n'est plus de la science-fiction mais la réalité du monde d'aujourd'hui. Les évènements climatiques extrêmes se multiplient aux quatre coins du globe. Notamment en France, où l'on assiste à l'émergence des premiers "déplacés climatiques".
Le point sur les connaissances actuelles. L’ampleur et la rapidité du changement climatique auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est inédit. Canicules, sécheresses, inondations … Nous en subissons déjà les effets au quotidien.
D’après une nouvelle étude (1) publiée le 5 novembre, l’empreinte carbone des 1 % les plus riches de la planète sera 30 fois supérieure en 2030 à celle compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, objectif inscrit dans l’Accord de Paris. Ces chiffres sont publiés alors que les délégués du monde entier tentent de maintenir en vie cet objectif à la COP26 de Glasgow.
Atteindre la neutralité carbone, améliorer l'adaptation au changement climatique… Que signifient ces expressions utilisées à foison par les institutions et les médias ? France 24 décrypte plusieurs d'entre elles, primordiales pour comprendre les enjeux de la COP26 sur le réchauffement de la planète.
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Le gaz et le nucléaire pourraient être considérés comme des investissements « durables » dans la taxonomie européenne. C’est ce que soutient un document confidentiel circulé à la Commission Européenne le 29 octobre. Une information qui, si elle se révélait exacte, porterait un coup de grâce à la construction d’une finance alignée avec les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique.
Très dépendante du charbon, l’Afrique du Sud va entamer sa transition énergétique. Le pays va recevoir, de l’Allemagne, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, une grosse enveloppe : 8,5 milliards de dollars de prêts (à très faible taux d’intérêt et subventions) pour développer les énergies renouvelables. Dans le pays, elles ne comptent que pour 6% de la production d’énergie, contre plus de 80% pour le charbon.
Dans le cadre d'un accord de la COP26 visant à ce que 190 pays abandonnent l'utilisation du charbon, certains États comme la Pologne, le Vietnam et le Chili s'engageront, jeudi, à ne pas investir dans de nouvelles centrales à charbon dans leurs pays ou à l'étranger, et à éliminer progressivement la production d'électricité à partir du charbon.
Moins dépendante au charbon que la Chine, l'Inde ou la Bulgarie, la France, qui mise sur son énergie nucléaire, a décidé de fermer ses quatre dernières centrales thermiques alimentées au charbon. Cette susbstance fossile considérée comme une menace majeure pour le climat est un des sujets clés lors de la COP26.
Joe Biden a critiqué mardi l’absence de son homologue chinois à la COP26. Que signifie cette absence, alors que la Chine, le plus gros pollueur de la planète, investit massivement dans les énergies vertes ? Selon Jean-François Huchet, professeur d'économie à l’Inalco, la Chine est "prise dans ses propres contradictions", à la fois concentrée sur ses préoccupations nationales et désireuse de se présenter comme un "bon élève" de la préservation de l'environnement.
Réunis à Glasgow pour la 26e Conférence des Nations unies pour le climat, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Union européenne, mais aussi la France et l’Allemagne, ont annoncé, le mardi 2 novembre, avoir conclu un accord avec Johannesburg pour soutenir la “transition énergétique juste” de l’Afrique du Sud, très dépendante du charbon.
La France soutient l'inclusion du gaz naturel dans la liste des investissements considérés comme "durables" élaborée par l'UE, au grand dam des ONG environnementales, selon un document obtenu par l'AFP, mais Paris a assuré mardi réclamer des "conditions strictes".
Une centaine de pays, représentant 85 % des forêts du monde, se sont officiellement engagés, mardi, lors de la COP26, à enrayer la déforestation d'ici à 2030. Parmi les territoires concernés : la forêt boréale du Canada, la forêt amazonienne mais aussi la forêt d'Afrique centrale.
La France, l’Allemagne, l’Argentine, le Canada, le Brésil, les Etats-Unis, l’Indonésie, l’Irak ou encore le Royaume-Uni se sont engagés à réduire les émissions mondiales de méthane d’au moins 30 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2020. Il s’agit du premier engagement politique mondial en la matière.
Moins connu que le CO2, le méthane est un puissant gaz à effet de serre. A l'occasion de la COP26, plus de 80 pays se sont engagés à en baisser rapidement les émissions.
Le réchauffement climatique a beau être un problème mondial, la communauté internationale reste divisée sur les manières d'y faire face. A chaque COP, des groupes de pays aux positions et intérêts opposés se font et se défont. A l'occasion de la COP26 de Glasgow, franceinfo fait les présentations.
À Glasgow, M. Macron a vanté son action et celle de l’Union européenne. Mais en sous-main, la France manœuvre avec la Pologne et la Hongrie pour faire reconnaître le gaz — et le nucléaire — comme des énergies « vertes ».
A l’occasion de la 26e conférence des Nations unies sur le climat, qui se tient du 31 octobre au 12 novembre 2021 à Glasgow (Ecosse), France 3 Hauts-de-France a proposé au chercheur François Gemenne de répondre à dix questions sur le réchauffement climatique.
Alors que débute la COP26 à Glasgow, les États du G20 se sont engagés, dimanche, en faveur de l'arrêt des financements internationaux des centrales à charbon. "Un acquis majeur" selon le président français, pourtant bien loin de sonner le glas de l’industrie énergétique la plus polluante du monde.
Face au chaos et à l’urgence climatique, la mobilisation est plus que nécessaire, elle est impérieuse.
En novembre prochain se tiendra la 26 e Conférence des Parties (COP) à Glasgow, en Ecosse. Regroupant les représentants des pays ayant adhéré à la convention-cadre de l’ONU sur le climat en 1992, les COP annuelles sont officiellement le lieu où les États se mettent d’accord sur des politiques visant à combattre les changements climatiques.
Alors que la COP 26 se tient à Glasgow, il n’y a pas une mais au moins deux manières d’aborder le changement climatique actuel. Par Daniel Hofnung, co-président de la Coordination EAU Île-de-France.
Le photographe et réalisateur écologiste Yann Arthus-Bertrand fait part sur franceinfo dimanche de ses doutes sur l'efficacité de sommets tels que la COP26, qui s'est ouvert dimanche à Glasgow.
Les dirigeants du G20 se sont entendus dimanche sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, avec une formulation plus ambitieuse que dans l’accord de Paris, selon plusieurs sources proches des négociations.
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Les dirigeants du G20 se sont entendus a minima, dimanche, sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels, avec un engagement à ne plus subventionner les centrales au charbon à l'étranger. Mais pas de date claire pour sortir du charbon ou des énergies fossiles, ni pour arriver à la neutralité carbone.
La Conférence internationale sur le climat a débuté, dimanche, à Glasgow, en Écosse. Jusqu'au 12 novembre, les différents États devront réfléchir à comment réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre. Un moment décisif, selon les scientifiques, pour éviter un réchauffement catastrophique de la planète.
La Conférence de la jeunesse (COY) réunit des jeunes âgés de moins de 30 ans, venus du monde entier pour s'accorder sur des demandes à transmettre aux dirigeants.
Chef du peuple amazonien Huni Kui, le cacique Ninawa a consacré sa vie à défendre la forêt qui abrite ses aïeux depuis des millénaires. Il tire la sonnette d'alarme : en dépit des COP successives et autres sommets de la Terre durant les quatre dernières décennies, la déforestation de l’Amazonie n’a fait que s’accélérer. Et il assure que la disparition du "poumon de la planète" entrainerait avec elle celle "de la plupart des êtres humains".
Une centaine de jeunes français triés sur le volet participent à la COP26, qui démarre dimanche à Glasgow, en Écosse. La curiosité de découvrir les coulisses de la diplomatie climatique, une volonté de faire entendre leur voix, le désir d'échanger avec des associations du monde entier… Quatre participants expliquent à France 24 leurs aspirations avant le début de la Conférence.
À quelques jours de la COP 26, qui commence le 1er novembre à Glasgow, nous nous interrogeons sur le rôle que l’école, les enseignants et nous tous peuvent jouer pour faire comprendre aux enfants et adolescents les mécanismes et les effets du réchauffement climatique. Cette question, il faut le signaler, est présente dans les textes internationaux : l’Article 12 des Accords de Paris, rédigés à la suite de la COP 21 et ratifiés par 55 pays, stipule que les parties doivent prendre des mesures pour développer l'éducation au changement climatique.
Le Costa Rica est le seul pays tropical à avoir réussi à inverser le processus de déforestation et plus de la moitié de ce pays, dont la superficie fait moins d’un dixième de la France, est couverte de forêts.
Et si on se servait de la nature pour lutter contre le dérèglement climatique ? Pour l'ONU et les experts du climat et de la biodiversité, il existe une catégorie de solutions appelée les "solutions fondées sur la nature". Ce concept récent et méconnu du grand public fait référence à des pratiques qui utilisent les ressources naturelles pour lutter contre le changement climatique.
ExxonMobil, Chevron ou encore BP : les géants américains du pétrole se sont retrouvés sur la sellette jeudi 28 octobre à Washington face à des parlementaires démocrates les accusant d'avoir longtemps cherché à cacher les effets de leurs activités sur le climat et s'interrogeant sur la sincérité de leurs efforts pour réduire les émissions.
Au moment où les prévisions liées au réchauffement climatique sont de plus en plus alarmantes, le pessimisme grandit sur notre capacité à "sauver la planète". Face à ce constat, certains scientifiques proposent d'avoir recours à la géo-ingénierie, une manipulation scientifique du climat. Décryptage.
En France, la moyenne des émissions d’équivalent CO2 par habitant est évaluée entre 10 et 11 tonnes. Très loin de l’objectif de 2 tonnes pour 2050.