8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Op de 28ste klimaattop beloofde voorzitter Al-Jaber in zijn toespraak na het klimaatakkoord vol trots “een betere toekomst voor de mensheid en de planeet”. Opvallend is dat hij hier mens en planeet apart benoemd. Deze scheiding tussen ‘natuur’ en ‘mens’ op COP28 is kenmerkend voor het antropocentrisme, een denkwijze waarin de mens centraal staat. Deze ideologie domineert niet alleen het taalgebruik van de klimaattop, maar ook dat van de media. In zijn boek ‘We Have Never Been Modern’ legt de bekende denker Bruno Latour, een socioloog, antropoloog en filosoof, uit wat de gevolgen zijn van deze loskoppeling: het geeft de mens de mogelijkheid om boven de natuur uit te stijgen, deze te beheersen en te manipuleren.

2023

Une envie de transmettre, d’expliquer. De s’expliquer aussi. Sur la cohérence d’une pensée que l’apparente dispersion et variété des sujets qu’il a abordés avait, en partie, masquée. Bruno Latour s’est livré à cette série d’entretiens avec une simplicité, une jubilation et une puissance qui n’adviennent que dans les moments où l’on sait que la vie, et notamment celle de l’esprit, se condense. Un apaisement lié au sentiment d’urgence, une immanence indissociable de l’imminence et de la nécessité à tout concentrer, résumer, déployer. Un souci de clarté, un plaisir de la conversation, un art de la performance. Comme si tout s’éclaircissait alors que la fin approchait.
Quel est le sujet politique de la bifurcation écologiste ? Le livre de Latour et Schultz part d’un constat de plus en plus partagé : maintenir les conditions d’habitabilité de la Terre nécessite de rompre avec le développement irrésistible de la production. Mais à l'heure de cette redéfinition terrestre des classes, les écologistes sont-ils voués à devenir la nouvelle classe dominante ou bien doivent-ils lutter avec les autres dominé·es pour abolir les classes ?
Si l’économie politique1 s’est depuis longtemps efforcée d’expliquer l’extraordinaire plasticité et l’impressionnante résilience de l’économie capitaliste face aux crises, et l’anthropologie culturelle de dévoiler les croyances fondamentales de notre modernité prétendument débarrassée de toute forme de superstition et de pensée magique, les ouvrages qui tentent de bâtir des ponts entre ces deux disciplines sont plus rares. C’est le projet d’Alf Hornborg, professeur d’anthropologie culturelle et d’écologie humaine à l’Université de Lund.

2022

Une rencontre passionnante entre l’un des plus éminents anthropologues de notre époque, lu et étudié dans le monde entier, et un auteur de BD qui sait mêler avec brio sciences humaines et humour incisif. D’après Philippe Descola – anthropologue et professeur au Collège de France –, Bruno Latour et de nombreux autres penseurs contemporains, il est temps de se défaire de notre concept de « Nature » et d’apprendre à penser par-delà la distinction que l’Occident moderne trace entre la nature et la culture. Selon Alessandro Pignocchi, chercheur mais aussi auteur de bande dessinée, en France c’est dans les ZAD, et notamment celle de Notre-Dame-des-Landes, que cette révolution cosmologique trouve son expression la plus concrète et la plus massive. Il faut sortir de la nature à vocation utilitaire à laquelle elle se trouve cantonnée : la nature n’est pas utile, elle est source de liens. À partir d’images tirées des albums d’Alessandro Pignocchi, les deux auteurs croiseront leurs points de vue sur l’anthropologie, l’é
En août 2019, le philosophe Bruno Latour, décédé dans la nuit du 8 au 9 octobre derniers, inaugurait la rentrée des nouveaux étudiants de Sciences Po Paris, sous le signe d’une conférence consacrée à l’Anthropocène. Quatre ans plus tard, nous avons demandé à Thomas, Lola et Emma, trois étudiants témoins de cette « leçon inaugurale », ce qu’ils en retenaient.
Bruno Latour a le grand mérite d’avoir introduit en sciences sociales et philosophie les apports récents des sciences naturelles sur le fonctionnement du vivant, les questions écologiques et les questions fondamentales que cela pose. Je cherche à comprendre comment il reprend des découvertes scientifiques, que je connais bien par ailleurs, et comment il les reformule en questions philosophiques, de sciences sociales et dernièrement de politique.
Bruno Latour est mort le 9 octobre. Philosophe et sociologue, il a renouvelé la pensée écologique en plaidant pour le retour des « non-humains » en politique.
L’influent philosophe français est décédé ce week-end. Il s’était fait critique de la pensée qui sépare nature et culture. Et de la sécession des classes dirigeantes.
Le célèbre philosophe et sociologue Bruno Latour, considéré comme l'un des plus grands intellectuels contemporains français, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 75 ans.
Philosophe, anthropologue et sociologue des sciences et des techniques, Bruno Latour est décédé dans la nuit du 8 au 9 octobre. Il était considéré comme l’un des plus grands intellectuels contemporains et une grande figure de la pensée écologiste.
Guerre en Ukraine, guerre climatique : deux conflits territoriaux aux racines coloniales se superposent, s'entrechoquent. « Dans cet interrègne, à quoi nous raccrocher ? » Une pièce de doctrine signée Bruno Latour.
Où atterrir ? Demandait Bruno Latour dans son précédent ouvrage, pour formuler la question qui se pose à tous les terriens confrontés à la crise climatique. Il vient de publier, aux côtés du sociologue Nikolaj Schultz, un nouveau livre intitulé Mémo sur la nouvelle classe écologique, qui explore la dimension politique de cette crise. Il a accordé un entretien à La Grande Conversation sur la thèse qu’il y défend : l’émergence nécessaire d’une nouvelle classe dirigeante, consciente de l’enjeu de l’habitabilité de la planète.
La question climatique fait émerger une nouvelle lutte des classes, estime Bruno Latour. Si les anciens rapports de force sociaux demeurent, les manières de répondre, ou pas, à la crise écologique viennent bouleverser nos représentations politiques.
Dans cette conférence, donnée devant des étudiants du master EEET de l'Université Paris-Saclay, Laurent Mermet développe ses réflexions à partir du livre "Où atterrir?" de Bruno Latour. Il critique la cartographie politique proposée par l'auteur, très stimulante, mais fort imparfaite, pour la débarrasser de son manichéisme, pour maintenir la pertinence des tensions entre droite et gauche, entre "local" et "global" (ou modernité), et pour apaiser la phobie du concept de Nature.