8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

« Confrontés désormais à un risque mortel, nous constatons au quotidien l’insuffisance des lois, le défaut d’application concrète des décisions, voire l’injustice des actes. Être un bon citoyen n’implique aucunement la docilité. Au contraire ! L’inaction climatique, le défaut de protection des écosystèmes, le mépris des intérêts des animaux non humains justifient un devoir moral et politique de désobéissance et même de rébellion. »
À l’occasion de ses 10 ans, l’association Adrastia vous invite à une analyse rétrospective et prospective de la diffusion auprès du public de l’alerte sur les risques d’effondrements.
Le récit de l’effondrement entretiendrait-il des rapports difficiles avec la sociologie ? C’est ce que semble indiquer deux articles critiques dont les titres débutent par une formule commune on ne peut plus claire : « Contre l’effondrement »[2]. Quels sont les apports clés de la critique sociologique engagée dans ces deux articles ? Sans prétendre résumer leurs arguments, cette note revient sur un ensemble de points qui semblent cruciaux.
Depuis quelques semaines, les actions de désobéissance civile se multiplient en France et à travers le monde. Ainsi, on a pu voir s'enchaîner les images de célèbres tableaux aspergés par des activistes, mais aussi de scientifiques qui se collent au sol ou…
Ce texte est un témoignage rendant compte, à travers quatre trajectoires biographiques, de la façon dont nous, trois enseignants-chercheurs en sociologie et une étudiante aux parcours très différents, avons été amenés à travailler ensemble sur l’effondrement.
C’est le grand mal de notre âge. Nous allons droit dans le mur depuis longtemps, mais notre génération a le malheur de s’en rendre compte. Tous les voyants sont au rouge, niveau de gaz carbonique dans l’air, plastique dans les océans, perte de biodiversité dramatique. Par ailleurs, collapsologues et autres écologistes ne nous parlent plus de transition écologique, comme dans les années 70, mais d’effondrement. Celui-ci serait plus ou moins inévitable, en tout cas selon eux.
Depuis quelques années, un catastrophisme renouvelé, centré sur la notion d’« effondrement », gagne du terrain parmi les discours consacrés à la question écologique. En nous appuyant essentiellement sur le volet numérique d’une enquête en cours sur les formes collectives hésitantes qui se constituent autour de la conviction catastrophiste, nous nuancerons les inquiétudes sur son caractère dépolitisant, en montrant qu’elle pousse à chercher des appuis collectifs pour surmonter l’impuissance et l’isolement, et pour soutenir des parcours d’autodidaxie astreignants.
L'effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l'équipe interdisciplinaire à l'origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-on arrivé là ? Du fait des systèmes économiques et monétaires dominants, qui nous ont poussés à nous détruire mutuellement et à détruire la nature, à un point tel qu'ils ont brisé les fondements de nos sociétés. Mais alors, que faire ?
Dans cet épisode, on va explorer comment l’humanité a complètement bouleversé son environnement au cours des 12 000 dernières années, et comment ces changements nous ont impactés en retour. Nous allons étudier comment les sociétés humaines des Amériques, de l’Europe et de la Chine se sont transformées durant 4 grandes périodes de l’histoire : Le Néolithique, l'âge des empires, la modernité , et la grande accélération. Quels sont les éléments clés qui ont fait basculer nos sociétés, des fois jusqu’à leurs effondrements ? Qu’est-ce que le passé nous apprend pour faire face aux crises actuelles et futures ? Et pour parler de ces sujets, j’ai le plaisir d'accueillir Laurent Testot. Laurent est journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Cataclysmes : une histoire environnementale de l'humanité ou encore plus récemment Les forêts, des forêts primaires aux enjeux du XXIè siècle. Comme vous pouvez le voir, cette vidéo est parmi les plus longues de la chaîn
Et si notre civilisation s’effondrait ? Certains penseurs, au sein d’une nouvelle discipline appelée "collapsologie", annoncent la fin de la civilisation industrielle. Vers quelle nouvelle ère allons-nous ? L’utopie n’est plus ce qu’elle était... Avec Pablo Servigne, ingénieur agronome et docteur en biologie, auteur et chercheur indépendant.
D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
Bienvenue dans l’Anthropocène ! Nous nous apprêtons à entrer dans un monde dans lequel il fera plus chaud, souvent plus aride, et dans lequel la nature va profondément changer. Les écosystèmes vont se réorganiser, souvent se dégrader, parfois au cours de transitions abruptes que certains appellent « effondrements écologiques ». Quelle réalité se cache sous cette notion ?
Ce livre fait la synthèse des multiples approches utilisées dans le domaine de l’écologie scientifique pour comprendre, définir et tenter de prédire les transitions abruptes dans les écosystèmes. À l’aide de nombreux exemples concrets, il explique comment elles peuvent émerger dans des écosystèmes aussi différents que des lacs, des forêts tropicales, des populations d’oiseaux ou des pelouses alpines. Le livre présente les outils mathématiques utilisés pour modéliser ces effondrements, depuis les travaux des pionniers du domaine jusqu’à ceux, plus récents, fondés sur l’analyse de réseaux d’interactions toujours plus complexes. Enfin, cet ouvrage présente différentes approches pour tenter de prédire les transitions dans les écosystèmes, à partir des observations actuelles.
Google a lancé sa nouvelle intelligence artificielle, bien plus puissante que Chatgpt. Posant de nombreuses questions idéologiques et politiques évidentes, cette technologie pourrait paradoxalement dire quelque chose d’elle-même, de nous, de demain. On a donc improvisé une petite discussion avec Gemini 1.5 sur l’avenir de l’humanité. Échanges édifiants…
Collapsosophie, entraide, capitalocène... A l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Pablo Servigne revient dans le hors-série "Et si tout s'effondrait?" de Socialter sur les causes de l'effondrement global et les possibilités de dépassement de l'angoisse collective qui en résulte.