8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Lors d’une audience à Nuuk (Groenland), mercredi 4 septembre, la justice groenlandaise a décidé de prolonger la détention du défenseur des baleines dans l’attente d’une possible extradition vers le Japon.
Le projet agrivoltaïque Terr'arbouts prévu dans les Landes, présenté comme l'un des plus étendus de France, a été autorisé à la construction, ont indiqué mardi ses promoteurs et les autorités.200 hectares de panneaux photovoltaïques. Porté par un groupement de 35 agriculteurs et l'énergéticien GLHD, détenu partiellement par EDF Renouvelables, ce projet doit disséminer 200 hectares de panneaux photovoltaïques sur une surface de 700 hectares de cultures agricoles, pour une mise en service en 2028.
Viser l’allume. Le dernier né des réacteurs nucléaires français a (enfin) produit ses premiers électrons dans la nuit de lundi à mardi, mais le rythme de croisière est encore loin d’être atteint. En pleine relance de l’atome, ce chantier, qui continue d’être marqué par une interminable série de déboires techniques et financiers, est un symbole embarrassant.
Industrie lourde, mobilité routière et aviation, chauffage des bâtiments et production d’électricité, la molécule H2 permettrait de décarboner toutes sortes d’activités polluantes. L’hydrogène incarne désormais le rêve techno-solutionniste : résoudre le problème du réchauffement climatique sans compromettre l’idéal de croissance. Face à ce consensus apparent, le monde entier s’emballe et les gouvernements débloquent des milliards pour prendre part à cette révolution annoncée.
Comment faire réapparaître l'écologie dans les débats politiques ? Budget 2025, lois agricoles, approche décoloniale... Les Écologistes et La France insoumise ont esquissé des stratégies durant leurs Journées d'été.
Se penchant à la fois sur les réorganisations politiques et socioéconomiques de ce monde en transition et sur l'émergence, la diffusion et l'impact d'innovations aussi décisives que la technologie du fer et l'écriture alphabétique, l'auteur synthétise d'une plume virtuose les débats et les hypothèses des meilleurs spécialistes de la période. En conclusion, il nous propose une réflexion comparative de grande ampleur qui fait explicitement écho aux interrogations suscitées par les défis écologiques et civilisationnels de notre présent.
Pour stopper la prolifération des algues vertes en Bretagne, il est nécessaire de changer notre modèle agricole dominant, qui reste sourd à ces appels, certifie Jean-Yves Piriou, spécialiste de ces questions.
La Tunisie veut développer la production d’hydrogène vert pour en exporter vers l’Europe. Mais cette stratégie nationale, qui mobilisera des éoliennes, des panneaux photovoltaïques et de grandes quantités d’eau, suscite des tensions. Ses opposants estiment que le pays devrait d’abord consacrer sa production d’électricité à sa population.
Sous la forme d'une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n'ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d'autres l'ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu'elles se revendiquent ou non de l'idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l'environnement.
L'étrange hypothèse qui structure ce livre est que la seule chose plus dangereuse que la guerre pour la nature et le climat, c'est la paix. Nous sommes en effet les héritiers d'une histoire intellectuelle et politique qui a constamment répété l'axiome selon lequel créer les conditions de la paix entre les hommes nécessitait d'exploiter la nature, d'échanger des ressources et de fournir à tous et toutes la prospérité suffisante.
Méditerrassée. Depuis le début de l’été, les eaux méditerranéennes explosent tous les records de chaleur. Quels sont les effets, à moyen et plus long terme, de cette surchauffe sur l’équilibre des écosystèmes marins ? Et comment tout cela bouleverse-t-il le climat de la région ? Explications.
Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation. Pour le premier parti de France, le Rassemblement national, le « GIEC exagère », alors même que, depuis mai, des vagues de chaleur, des inondations record, et de feux de forêt n’ont cessé d’affecter nombre de régions de l’hémisphère Nord...
Le fondateur d’Amazon utilise sa fortune pour financer des associations de défense du climat : « accepter l’argent de son ennemi, c’est l’ultime humiliation, la preuve de son incapacité de s’extraire d’un système qu’on prétend renverser ». A partir de l’accord de Paris, les scientifiques sont encadrés par des communicants qui balisent le discours à tenir : oui la catastrophe est toute proche, mais non rien n’est joué d’avance grâce à la mobilisation des élites politiques et économiques et grâce aux technologies.
Dans un article paru l’année dernière, l’historien David Potter, auteur de Disruption : Why Things Change (2021), propose une analyse éclairante du changement sociétal. Selon lui, « les signes montrent que nous sommes dans une période propice aux bouleversements. » Après avoir étudié des exemples historiques sur le temps long, Potter constate que « les grands bouleversements de l’histoire mondiale suivent un schéma clairement identifiable. » Il cite alors les principales caractéristiques d’un changement de trajectoire évolutive d’une société.
C’est le grand mal de notre âge. Nous allons droit dans le mur depuis longtemps, mais notre génération a le malheur de s’en rendre compte. Tous les voyants sont au rouge, niveau de gaz carbonique dans l’air, plastique dans les océans, perte de biodiversité dramatique. Par ailleurs, collapsologues et autres écologistes ne nous parlent plus de transition écologique, comme dans les années 70, mais d’effondrement. Celui-ci serait plus ou moins inévitable, en tout cas selon eux.