8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Une étude confirme que les courants-jets se déplacent toujours plus vers les pôles depuis plusieurs décennies en raison du réchauffement climatique.
L'observatoire européen Copernicus a annoncé vendredi que l'été 2024 avait été le plus chaud jamais enregistré sur la planète. De quoi augmenter la probabilité que l'année 2024 batte elle aussi un record de température.
L’été 2024 poursuit une interminable série de records de températures mondiales, avec son cortège de canicules, de sécheresses ou d’inondations meurtrières alimentées par un réchauffement climatique sans répit. De juin à août, les trois mois de l’été de l’hémisphère nord ont connu la température moyenne mondiale la plus élevée jamais mesurée, battant déjà le record de 2023, a annoncé vendredi l’observatoire européen Copernicus.
La précarité énergétique ne se limite pas à l'hiver: en 2023, plus de la moitié des Français ont eu trop chaud dans leur logement, révèle mercredi la Fondation Abbé Pierre (FAP), appelant à adapter d'urgence l'habitat aux vagues de chaleur.
Malgré les appels à cesser les nouveaux projets d’extraction d’énergies fossiles, les majors du pétrole, gaz et du charbon persistent à miser sur le chaos climatique. De leur côté, banques, investisseurs et assureurs continuent de leur fournir des moyens financiers vertigineux : en huit ans, les 60 plus grandes banques mondiales ont alloué près de 7 000 milliards de dollars à l’industrie fossile. L’utilisation de ce pactole menace les conditions de vie humaine sur Terre. Une situation symbolique du capitalisme fossile, de l’irresponsabilité des multinationales mais aussi de la lâcheté des pouvoirs publics.
Cette culture gourmande en eau, à l'empreinte carbone élevée est devenue victime de son succès, qui provoque localement de la déforestation et une augmentation des pesticides.
Non seulement on se détourne des avertissements provenant de scientifiques, mais encore on accuse les écologistes des malheurs climatiques qui seraient la cause des destructions qu’ils annoncent s’inquiètent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Dominique Bourg et le mathématicien Nicolas Bouleau.
Depuis quelques années, un catastrophisme renouvelé, centré sur la notion d’« effondrement », gagne du terrain parmi les discours consacrés à la question écologique. En nous appuyant essentiellement sur le volet numérique d’une enquête en cours sur les formes collectives hésitantes qui se constituent autour de la conviction catastrophiste, nous nuancerons les inquiétudes sur son caractère dépolitisant, en montrant qu’elle pousse à chercher des appuis collectifs pour surmonter l’impuissance et l’isolement, et pour soutenir des parcours d’autodidaxie astreignants.
Le réchauffement climatique et l’eutrophisation sont deux phénomènes qui affectent la biodiversité des milieux d’eau douce. Des scientifiques viennent de montrer que l’effet combiné de ces deux facteurs de stress entraîne une diminution de la présence des gros poissons, situés en haut de la chaîne alimentaire. L’eutrophisation se définit « comme un excès de substances nutritives dans les milieux aquatiques », selon l’INRAE. Elle résulte souvent de la pollution des milieux aquatiques par les engrais agricoles.
Réchauffement de l’air et de l’eau, fonte des glaces de mer et du Groenland, dégel du pergélisol, émissions de méthane, changements des paysages, incendies, couche d’ozone fragilisée, anticyclones persistants, rétroactions… Tous les signaux actuels venant de l’Arctique, point sensible du climat, glissent tranquillement vers l’emballement tandis que les prévisions globales continuent également de s’aggraver…
Les coprésidents du groupe de travail 2 du GIEC, l’Allemand Hans-Otto Pörtner et la Sud-Africaine Debra Roberts, préviennent que nous ne sommes pas préparés aux impacts extrêmes et aux « surprises » que nous réserve le dérèglement climatique.
En Autriche, des chercheurs ont entrepris une expérience inédite : cultiver la totalité de ce que mange un Européen moyen dans un champ de 4400 mètres carrés. Il est rapidement apparu que les cultures fourragères et les produits importés occupaient deux fois plus de surface que les produits végétaux et locaux. Un documentaire porteur d'espoir pour démontrer la nécessité de se nourrir autrement.
Under current emission trajectories, temporarily overshooting the Paris global warming limit of 1.5 °C is a distinct possibility. Permanently exceeding this limit would substantially increase the probability of triggering climate tipping elements. Here, we investigate the tipping risks associated with several policy-relevant future emission scenarios, using a stylised Earth system model of four interconnected climate tipping elements. We show that following current policies this century would commit to a 45% tipping risk by 2300 (median, 10–90% range: 23–71%), even if temperatures are brought back to below 1.5 °C. We find that tipping risk by 2300 increases with every additional 0.1 °C of overshoot above 1.5 °C and strongly accelerates for peak warming above 2.0 °C. Achieving and maintaining at least net zero greenhouse gas emissions by 2100 is paramount to minimise tipping risk in the long term. Our results underscore that stringent emission reductions in the current decade are critical for planetary stabili
À compter de ce 1er août, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut générer en une année. Ce « jour du dépassement » illustre l’immense pression que les humains infligent continuellement à la planète. Calculée tous les ans par l’ONG Global Footprint Network, la date de ce jour symbolique signifie qu’environ 1,75 Terre serait nécessaire pour couvrir le mode de vie actuel de l’humanité. En d’autres termes, lors des 5 prochains mois, les ressources naturelles consommées par l’activité humaine ne pourront être régénérées par la planète bleue, créant des tensions qui s’accumulent année après année. « Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, actuellement il est possible de consommer plus que ce que la nature régénère, dans la mesure où nous pouvons par exemple couper les arbres plus rapidement qu’ils ne repoussent, surexploiter les stocks existants de poissons, etc. De cette manière, comme en comptabilité financière, on peut dépenser plus que ce que l’on gagne », explique Mathis Wackern
No planet B. Chaque année, l'ONG Global Footprint Network vient nous rappeler que l'humanité vit un tiers de l'année à crédit.
Le saviez-vous ? 1/3 des aliments produits dans le monde n'est pas consommé. Le gaspillage alimentaire en France représente 10 millions de tonnes d’aliments jetés par an : une aberration
Le Jour du dépassement, date à laquelle l'humanité a consommé toutes les ressources que la Terre peut produire en une année, tombe le 1er août 2024.
Omniprésents dans l'environnement, les microplastiques pénètrent profondément dans l'organisme des poissons, jusqu'à se retrouver en grand nombre dans les filets que nous mangeons, révèle une étude canadienne publiée mercredi et réalisée près de Toronto.
Mathis Wackernagel est l’économiste à l’origine du concept d’empreinte écologique qui permet de mesurer la pression qu'exerce l’humanité sur les ressources naturelles. Cette année, toutes les ressources régénérées par la planète en une année seront consommées dès le 1er août. Ce « jour du dépassement » symbolise ainsi la consommation déraisonné de ressources naturelles par l’espèce humaine. Dans cet entretien avec GoodPlanet Mag’, Mathis Wackernagel revient sur le concept d’empreinte écologique qu’il a co-créé, sur l’évolution du jour du dépassement au fil des années mais aussi sur l’impact de la croissance démographique et du numérique sur les ressources naturelles.
Payer en points carbone ou en empreinte écologique : l’idée de créer des « monnaies écologiques » fait son chemin. En ce « jour du dépassement », Reporterre explore cette solution révolutionnaire. Le 1er août marque, cette année, le « jour du dépassement » de la Terre. Soit la date à laquelle nous avons consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année, selon le décompte du WWF France, associé au Global Footprint Network. Pour régénérer tout ce que l’humanité consomme, il nous faudrait (...)
En 2024 le “jour du dépassement” tombe le jeudi 1er août. Si c’est une occasion bienvenue de parler d’environnement, son calcul et ses implications font toujours débat. Dans cet article nous allons présenter plus en détail ce concept, son intérêt mais aussi ses limites.
Ce jeudi 1er août est le "jour du dépassement" et il arrive un jour plus tôt que l'année dernière.
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.
C'est avec une grande fierté qu'ENSTA Paris a accueillis Philippe Bihouix le 14 mai 2024. Venu nous parler de la problématique des ressources, ainsi que de la question des technologies et de leur devenir, cet ingénieur au discours raisonné et clair, nous offre ici le point de vue d'un acteur au cœur de la société et de ses enjeux.
An international research team has established a link between aquatic deoxygenation and the general stability of terrestrial systems, which should lead to the inclusion of deoxygenation as the tenth planetary boundary. This study also proposes to improve tools for monitoring and predicting aquatic systems, and oxygen in particular, by developing numerical models of improved accuracy and setting up a global database of the highest quality.
La dégradation des sols de la Planète devrait être une priorité mondiale selon l'Unesco. Pas moins de 90 % des sols sur Terre seront dégradés d'ici 2050, et 75 % d'entre eux le sont déjà ! L’Unesco compte établir un « indice mondial de santé des sols ».
Canicules, inondations, sécheresses ou incendies ont frappé, parfois simultanément, tous les continents depuis quelques mois. Un effet direct du réchauffement climatique d’origine humaine, accentué par le phénomène El Niño.
Nombreux points sur le globe connaissent depuis plusieurs semaines des vagues de chaleur extrêmes accompagnées d’incendies difficilement contrôlables. Des situations appelées à se multiplier.
Souris vert(e). Les partis de gauche, qui ont fait de l’écologie une priorité, sont arrivés en tête du second tour des législatives, devant l’extrême droite climatosceptique. Un résultat nécessaire à la poursuite de la transition en France, en Europe et dans le reste du monde.
Economic growth allows the few to grow ever-wealthier. Ending poverty and environmental catastrophe demands fresh thinking
en 2022, 190 États membres ont convenu de créer un nouvel organe qui fournirait aux décideurs politiques des informations solides et indépendantes sur les produits chimiques, les déchets et la pollution. Le nouveau groupe groupe d'experts sur l'interface science-politiques, qui devrait être opérationnel dès 2025, aidera les gouvernements, les entreprises, les agriculteurs et un large éventail d'autres parties prenantes à faire face à ce qui a été qualifié de crise croissante.
Ce n'est pas encore la saison sèche et pourtant, le Pantanal, plus grande zone humide de la planète, est déjà en proie aux flammes.
La plus grande zone humide de la planète, le Pantanal, sanctuaire de biodiversité au sud de l'Amazonie, est en proie aux incendies avant même le début de la saison sèche, le record de foyers pour un mois de juin ayant déjà été pulvérisé.
Climat, biodiversité, pollution, azote… notre pays pèse lourdement sur les ressources, tant sur son territoire que par le biais de ses importations, indique un rapport du centre pour l’analyse des risques climatiques et environnementaux.
Deux siècles ont suffi à l’humanité pour dérégler le climat et enclencher une hausse des températures aux effets potentiellement dramatiques. Dans ce format visuel, « Le Monde » retrace cette évolution et les mécanismes à l’œuvre dans ce bouleversement.
Le mois de mai a connu des températures records à la surface des océans. C’est le quatorzième mois consécutif à être le plus chaud de l’histoire pour ce paramètre, selon les données Copernicus publiées ce jeudi. L’océan arrive-t-il à ses limites dans l’absorption de l’excès de chaleur émises par les activités humaines ? Les scientifiques se posent la question. Les dommages sur Terre et dans la mer sont en tout cas déjà multiples.
Les humains représentent le même "danger" pour la planète que "la météorite qui a exterminé les dinosaures", a lancé mercredi le secrétaire général de l'ONU au terme des douze mois les plus chauds jamais mesurés, réclamant de bannir la publicité pour le pétrole, le gaz et le charbon, principales causes du réchauffement."Dans le cas du climat, nous ne sommes pas les dinosaures. Nous sommes la météorite. Nous ne sommes pas seulement en danger, nous sommes le danger", a déclaré Antonio Guterres lors d'un long discours à New York pour la Journée mondiale de l'environnement.
La disparition de ces écosystèmes capables de piéger le CO₂ serait “catastrophique pour la nature et les populations”, alertent les experts qui ont mené la toute première évaluation des mangroves dans le monde.
Des ONG et victimes du changement climatique ont porté plainte à Paris, le 21 mai, contre TotalEnergies et ses actionnaires. Le procès, qui aurait lieu au pénal, serait une première dans l’histoire contre une multinationale et son cercle rapproché. TotalEnergies pourrait se retrouver sur le banc des accusés. Mais cette fois au pénal, et — c’est une première — en compagnie de ses actionnaires. Mardi 21 mai, huit victimes du changement climatique et trois organisations non gouvernementales (Bloom, (...)
Invasion de l’Ukraine par la Russie, conflit entre Israël et le Hamas, guerre au Soudan, mais aussi tensions majeures en mer de Chine, au Cachemire ou dans l’Arctique… Les lignes de fracture qui déchirent le globe aujourd’hui remettent en question l’ordre du monde hérité de la Seconde Guerre mondiale.
Outgoing special rapporteur David Boyd says ‘there’s something wrong with our brains that we can’t understand how grave this is’
Twee meisjes in een wereld zonder ‘Planet B’: ‘Prima, dan zullen wíj de aarde wel redden’
Le journal britannique « The Guardian » a interrogé 380 des plus grands scientifiques du climat. Selon la majorité d’entre eux, la température moyenne sur la planète va augmenter d’au moins 2,5 °C, avec des conséquences désastreuses. « Désespérée et brisée », « Nous vivons à l’ère des fous ! », « Je suis soulagé de ne pas avoir d’enfants, sachant ce que l’avenir nous réserve »… La plupart des scientifiques du climat interrogés par The Guardian ont une vision très pessimiste du futur. Dans cette enquête alarmante (en (...)
Dans Pénuries, quand tout vient à manquer, son dernier ouvrage publié début 2024, le géographe et essayiste Renaud Duterme aborde la fin de l’abondance dans les sociétés occidentales en raison notamment des limites physiques de la planète. Il appelle à s’y préparer. Dans cette interview accordée à GoodPlanet Mag’, Renaud Duterme revient sur les ruptures d’approvisionnement qui, prises séparément, apparaissent comme des grains de sable dans la mondialisation. Elles témoignent pourtant, selon lui, de changements profonds à venir qui devront nous conduire à repenser le modèle économique dominant. La réflexion développée par Renaud Duterme dans cet essai prend sa source dans la crise du Covid-19 et ses répercussions.
Lena Bulckaert en Sébastien Hendrickx zijn vrijwilliger bij ‘Meer dan genoeg’. We spraken met hen over hun manifest dat pleit voor diepgaande politieke en economische veranderingen.
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Copernicus, le programme d'observation de la Terre de l'Union européenne, a publié son rapport sur la température de l'air en avril 2024 et la planète a battu plusieurs records historiques de chaleur.
La température des océans a également battu un record.
Cet essai pionnier analysait dès 1949 la notion de développement et alertait l’humanité sur les risques d’épuisement de la nature. Une préface importante de Pierre Rabhi vient éclairer cette réédition. Ce livre rend certains faits fondamentaux clairs comme du cristal et il intéresse non seulement notre peuple mais tous les peuples du monde.
Un "grand mensonge": le secrétaire général de l'ONU a appelé mercredi à poursuivre les majors pétrolières, comme les cigarettiers l'ont été, pour avoir caché pendant des années les informations dont elles disposaient sur le réchauffement climatique. 
Total (NDLR de GoodPlanet Mag’ bailleur d’un projet d’amélioration de l’accès à l’énergie porté par le programme Action Carbone Solidaire de la fondation GoodPlanet) avait connaissance des conséquences néfastes de ses activités pour le climat dès 1971 mais a entretenu le doute à la fin des années 1980 et cherché ensuite à contrecarrer les efforts pour limiter le recours à ces énergies fossiles, selon un article scientifique paru mercredi.
Rechters zijn verplicht om de Vlaamse milieuzorgplicht toe te passen. Dus kunnen ze maar beter aan de bak nu er zes van de negen planetaire grenswaarden worden overschreden. Dat burgers de piekbelasters aanklagen is terecht. Isabelle Larmuseau legt uit hoe dat in zijn werk kan gaan. #hackthelaw
En montagne, les températures diminuent avec l’altitude. Le réchauffement climatique entraine la migration de la flore et de la faune en altitude afin d’y trouver un climat plus clément. Le phénomène est connu et documenté, mais une étude récente, publiée dans la revue Nature, apporte un nouvel éclairage à ces deux phénomènes. Leurs travaux mettent en lumière la vulnérabilité des espèces des sommets à la rapidité des changements de température. En effet, selon les chercheurs, la vitesse de migration des espèces est plus lente. Le CNRS, dont un scientifique a pris part à ces travaux conduits par une équipe taiwanaise, écrit : « plus la vitesse de migration verticale des isothermes est élevée, supérieure à 5 m/an, et plus les chances sont faibles pour les espèces d’ajuster leurs répartitions en altitude, suggérant un retard de migration. » La migration vers le haut de certains isothermes de montagne peut atteindre les 8 mètres par an. Dans l’hémisphère nord, l’isotherme augmente de 6,29 mètres par an au niveau
Banita Behra a vieilli en regardant, impuissante, la mer avancer sur Satabhaya, un village côtier en Inde, et engloutir peu à peu les terres environnantes, désertées par ses habitants désormais reconnus comme réfugiés climatiques.
L'objectif de zéro rejet de gaz à effet de serre dans l'Union européenne pour les automobiles neuves à partir de 2035 sera difficile à atteindre car les trois conditions nécessaires ne sont pas réunies, selon un rapport de la Cour des comptes européenne publié lundi.
La sécheresse historique qui touche la Catalogne ne cesse d'empirer, faute de pluies suffisantes cet automne, ont mis en garde mardi les autorités locales, qui n'excluent pas de faire venir à l'avenir de l'eau par bateau pour approvisionner la région.
Près de trois ans après des inondations d’ampleur en Wallonie, la Belgique se dote d’un Centre d’analyse des risques climatiques et environnementaux, le CERAC, qui sera chargé d’anticiper ces risques mais aussi de faire des recommandations, notamment au Conseil National de Sécurité. Et il y a du travail : selon un rapport européen, la Belgique dépasse déjà cinq de ses six "limites planétaires". De nombreux indicateurs de l’environnement sont dans le rouge.
Le rapport a été réalisé par le tout nouveau Cerac ou Centre de l’évaluation des risques climatiques et environnementaux en Belgique. Celui-ci a été créé par le gouvernement fédéral en réaction aux inondations de 2021.
Dans un livre dense mais innovant, les chercheurs Cédric Durand et Razmig Keucheyan tentent de dessiner un modèle de planification écologique compatible avec les limites planétaires.
Que sont ces 9 limites ou frontières (climat, biodiversité, eau...) à respecter pour maintenir l’habitabilité de la terre?
Au Royaume-Uni, des chercheurs travaillent sur un moyen d’augmenter considérablement la capacité des océans à absorber le dioxyde de carbone (CO2). Les scientifiques envisagent notamment de verser une sorte de sable verdâtre à certains endroits dans l’eau afin de générer une réaction chimique. Néanmoins, les conséquences de cette initiative pourraient être désastreuses.
Plusieurs études scientifiques ont récemment confirmé le rôle joué par la baisse de la pollution atmosphérique ces 30 dernières années dans le dérèglement climatique. Cependant, l'ampleur du phénomène divise encore la communauté scientifique.
Oil in the North Sea is expected to be net-energy negative by 2031. This means that in 2031, it’ll cost more energy to extract the fossil fuels than we would gain by using them, rendering extraction unfeasibly expensive. Yet, rather than use our remaining years of access to these fuels to turbo-charge new energy infrastructure, fossil fuels are being extracted and burned for business as usual: quick cash. Around the world, the lights will go off in nations that don’t have back-up renewables. That’s most of them.
Pour la deuxième fois en dix ans, tous les coraux de la planète connaissent un épisode massif de blanchissement du fait de températures océaniques extrêmes, alerte lundi l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
Le mois de mars 2024 a été le dixième mois d’affilée à enregistrer une température moyenne plus élevée qu’un mois de mars normal, selon le service changement climatique (C3S) de l’observatoire européen Copernicus.
A recent paper suggested damaging climate tipping points could be closer than first thought.
À propos de : Celia Izoard, La ruée minière au XXIe siècle, Seuil
La décennie qui vient de s'écouler est la plus chaude jamais enregistrée, provoquant en 2023 une fonte sans précédent des glaciers, a alerté l'ONU mardi.
Jean-Michel Valantin est docteur en études stratégiques et sociologie de la défense, spécialiste de la stratégie américaine, et chercheur au Centre interdisciplinaire de recherches sur la paix et d'études stratégiques. Il est également essayiste et a publié récemment plusieurs livres qui traitent des liens entre la géopolitique et les crises écologiques, climatiques et énergétiques qui se développent. Les changements géophysiques et la crise biologique planétaires en cours sont autant de facteurs de bouleversements géopolitiques rapides, massifs et brutaux. Un nouveau paysage géopolitique et stratégique émerge, marqué par la combinaison du changement climatique et de ses effets systémiques, comme les migrations de masse, la compétition mondiale pour les ressources et la crise des régimes contemporains. Dans cet épisode j’interroge Jean-Michel sur sa vision des grands enjeux alors que le phénomène climatique El Nino nous fait expérimenter à quoi ressemble une planète dont la température moyenne dépasse de 1,5
La transition vers une gestion plus durable et inclusive nécessite l’implication de toutes les parties prenantes mais aussi du débat, du temps et de la formation. Une chronique de Bruno Gemenne; sustainability Manager HEC Liège, École de gestion de l’Université de Liège.
Depuis la Défense, à Paris, l’ancien Président américain s’est exprimé contre les projets de colonisation de Mars. Lui préfèrerait des investissements pour prendre soin de la Terre.
Pétrole, gaz, exploitation des forêts, extraction de métaux rares, agriculture… nos usages des ressources naturelles de la planète ont explosé en un demi siècle.
Après un été et un automne records, le monde a connu son hiver le plus chaud jamais enregistré, selon le dernier bulletin, publié jeudi, de l'observatoire européen Copernicus, qui pointe la responsabilité des émissions de gaz à effet de serre et du phénomène climatique El Niño.
De gretigheid waarmee sommigen de Green Deal zo snel mogelijk willen afbreken, is beangstigend, schrijft MO*columnist Jan Mertens. Hardnekkig proberen problemen op te lossen met dezelfde logica die ze veroorzaakt heeft, leidt alleen tot een snellere vernietiging van je eigen bestaansgrond.
Aujourd’hui, dans Affaires sensibles, un rendez-vous manqué avec l’histoire…
La Niña pourrait être de retour en 2024. Cet évènement climatique aux effets rafraichissants a des conséquences positives dans certaines régions du monde, mais aussi négatives.
La lenteur du monde à agir pour s’attaquer à la crise climatique est en train de miner nos chances de limiter le réchauffement à un seuil viable, ont mis en garde lundi les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dans un nouveau rapport, relevant que seule « une action climatique urgente peut garantir un avenir vivable pour tous ».
L’économie, on lui donne des règles. Et depuis des décennies, nous lui avons donné une règle absolue, voire...
The planetary boundaries concept presents a set of nine planetary boundaries within which humanity can continue to develop and thrive for generations to come
La question des limites environnementales a traversé les XIXe et XXe siècles sans vraiment parvenir à s’imposer. La donne serait-elle en train de changer en ce début de XXIe siècle ? Face à la multiplication des atteintes portées au « système Terre », la communauté scientifique s’est lancée depuis quelques années dans un projet aussi urgent qu’ambitieux : proposer aux décideurs et au grand public un aperçu des principales variables qui déterminent l’équilibre des écosystèmes à l’échelle planétaire. Au-delà du climat et de la biodiversité, ces travaux abordent également des questions moins connues du grand public, comme le déséquilibre des cycles biogéochimiques, le changement d’affectation des sols, l’introduction de polluants d’origine anthropique dans les écosystèmes ou encore l’acidification des océans. Autant d’enjeux pour lesquels la communauté scientifique essaie aujourd’hui de déterminer des frontières à ne pas dépasser si l’humanité veut éviter les risques d’effondrement.
Pour la première fois, la planète a connu au cours des douze derniers mois un réchauffement de plus de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, selon l'agence européenne Copernicus.
Pour contenir l’emballement climatique et l’érosion des écosystèmes, le contrôle collectif
abs_empty
Seulement, 80% des espèces propres à la consommation sont surexploitées ou pleinement exploitées... 3 minutes pour comprendre la surpêche
Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, clame une mouvance d’auteurs généreusement relayés par les médias. Or ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains puisent dans un fond ancien, reconnaissable à sa stigmatisation de la science et de la production, désignés coupables de la catastrophe écologique en cours. Il suffirait alors de s’en détourner pour remédier aux maux de notre Modernité. Par l’examen de trois cas, les auteurs montrent les impasses, voire les dérives de tels discours et la nécessité d’en prendre le contre-pied. La question du bien produire devient cardinale. Notre survie suppose d’enquêter sur les conditions permettant non seulement de préserver la biosphère, mais aussi de développer nos capacités afin de mener des vies véritablement humaines. Quels désirs et activités durables peut-on infiniment cultiver à l’intérieur des limites planétaires ?
La concentration en particules fines, potentiellement nocives pour la santé, dépasse le seuil fixé par l’Organisation mondiale de la santé dans la grande majorité des capitales. Une pollution qui aggrave les pathologies respiratoires et concourt au développement des cancers du poumon.
James Hansen affirme que la limite sera dépassée « à toutes fins utiles » d’ici au mois de mai, bien que d’autres experts prévoient que cela se produira dans les années 2030. Le seuil convenu au niveau international pour empêcher la Terre d’entrer dans une nouvelle ère de surchauffe sera « dépassé à toutes fins utiles » en 2024, a prévenu celui que l’on appelle le parrain de la science du climat. James Hansen, l’ancien scientifique de la Nasa à qui l’on doit d’avoir alerté le monde sur les dangers du changement climatique dans les années 80, a déclaré que le réchauffement planétaire causé par la combustion des combustibles fossiles, amplifié par le phénomène climatique El Niño qui se reproduit naturellement, fera grimper d’ici au mois de mai les températures jusqu’à 1,7 °C (3 °F) au-dessus de la moyenne enregistrée avant l’industrialisation.

2023

Une étude démographique commandée par le Club de Rome présente de nouvelles perspectives sur l’évolution de la population mondiale d’ici la fin du siècle. Cette étude réalisée par Earth4all revoit en effet à la baisse les projections sur le nombre d’habitants qui peupleront la Terre en 2100. Alors que les démographes de l’ONU estiment que, à ce moment-là, notre planète comptera 9,7 milliards d’humains, le rapport d’Earth4all avance un chiffre plus faible compris entre 6  et 7,3 milliards.
On peut s’interroger au vu des résultats à quoi ont servi ces 28 manifestations. Souvenons-nous, la COP21 à Paris fut une vaste tromperie, on promettait le nirvana avec un accord non contraignant de décroître de 2 milliards de tonnes de CO2 par an passant de 30 à 16 milliards de tonnes. Résultat : nous sommes à plus de 40 milliards de tonnes. On en vient au désespoir à moins de faire de l’errance climatique une cause mondiale par la création d’un conseil de sécurité de la Terre qui aura à édicter des injonctions contraignantes avec la nécessité de payer pour la pollution causée. Peut-être qu’on y arrivera si ce n’est pas trop tard à la COP 40 avec une prise de conscience.
De la sécheresse en Espagne aux inondations dans la Corne de l'Afrique, en passant par la fonte de la banquise en Antarctique et les incendies au Canada… Comme l'année dernière, 2023 a été marquée par de nombreux records alarmants pour la planète. Mais, en parallèle, les derniers mois ont aussi été marqués par quelques avancées importantes dans la lutte contre le dérèglement climatique. France 24 retrace l'année du climat.
Il n’y a plus un seul endroit au monde où l’eau venue du ciel n’est pas polluée. Une telle nouvelle aurait dû faire sonner l’alerte maximale. En effet, que ferons-nous s’il n’y a plus d’eau propre à boire ? Sans eau, la vie sur Terre deviendra tout bonnement impossible. La courte vue et le manque de courage politique des gouvernants se révèlent là une fois de plus.
abs_empty
Des scientifiques genevois et français sont parvenus à simuler de manière complète l’emballement de l’effet de serre, qui peut rendre une planète totalement inhabitable. Sur Terre, une élévation de quelques dizaines de degrés suffirait.
L’Univers est immense. Parmi les 2 milliards de milliards de galaxies qui l’habitent, la nôtre, la voie lactée contient entre 100 et 400 milliards d’étoiles. L’une d’entre elles, notre soleil, a 8 planètes qui orbitent autour, dont la planète Terre, la seule et unique planète connue pour abriter la vie. Grâce à des conditions idéales, la première forme de vie a pû éclore il y a près de 4 milliards d’années. Au fil de l’évolution, de nombreuses espèces sont apparues dont une très récemment, il y a seulement 300 000 ans. Cette espèce allait radicalement changer le destin de beaucoup d’autres. Cette espèce c’est nous!
La planète qui n'a jamais eu aussi chaud qu'en 2023 n'a jamais consommé autant de charbon: la demande mondiale a atteint 8,53 milliards de tonnes cette année, un record historique, indique vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
L’ouverture de la Cop 28 et les élections belges de 2024 donnent du grain à moudre aux entrepreneurs qui veulent apporter une réponse concrète à la crise climatique. Rencontre avec le président de Kaya, la coalition belge des écopreneurs.
Effondrement de la banquise et des glaciers, dépérissement des coraux et de l’Amazonie... Dans une étude publiée mercredi, des chercheurs identifient et analysent 26 "points de bascule" climatiques. Des phénomènes qui, s'ils se produisaient, pourraient entraîner un effet d'emballement désastreux pour le climat et la vie humaine. Alors que les dirigeants du monde sont réunis à l'occasion de la COP28, les auteurs du texte alertent : cinq points de rupture pourraient être atteints.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
La CNULCD publie le rapport "Global Drought Snapshot" (Aperçu mondial de la sécheresse) lors de la COP28 en collaboration avec l'Alliance internationale pour la résilience face à la sécheresse (IDRA)
Dans ce deuxième épisode de la saison 2 on a pu échanger quant à l'avenir de notre planète avec Sophie Szopa et Jean-Marc Jancovici.
It’s obscene that the super-rich can criminalise protest, while they burn the world’s resources and remain untouched by the law, says Guardian columnist George Monbiot
Les activités humaines ont-elles perturbé l'écosystème Terre au point que nous aurions engendrer une nouvelle ère géologique ? Baptisée Anthropocène, cette période "artificielle" de l'histoire de la Terre suscite de plus en plus l'intérêt de la communauté scientifique, au point qu'elle pourrait même servir à déceler les éventuelles traces d'une hypothétique civilisation disparue il y a des millions d'années... Sur Terre : "l'hypothèse du Silurien".
François Grosse a présenté son ouvrage Croissance soutenable ? La société au défi de l’économie circulaire (Presses universitaires de Grenoble, mai 2023) à Futuribles le 11 mai 2023. Cette table ronde était animée par Hugues de Jouvenel, président d'honneur de Futuribles International et rédacteur en chef de la revue Futuribles.…
Depuis 2015, en seulement huit ans, nous sommes passés de trois à six limites globales franchies. La dernière limite en date à avoir été dépassée est celle de l’eau douce, ressource de plus en plus rare.
Ils sont les sentinelles du climat. En clôture du One Planet Polar Summit à Paris, premier sommet international consacré aux mondes polaires et glaciaires, vendredi 10 novembre, plusieurs engagements ont été pris pour la protection de la cryosphère et des paysages blancs.
Les projets d'expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l'ONU mercredi.
McKinsey, plus grand cabinet de conseil au monde, se sert de son influence dans les préparatifs de la COP28 pour défendre les intérêts de ses clients pétrogaziers, sapant les efforts pour sortir des énergies fossiles, selon plusieurs sources et document consultés par l'AFP.
Au premier jour du "One Planet Polar Summit" à Paris organisé par l'Élysée, des scientifiques du monde entier ont réclamé plus de moyens pour la recherche polaire face à la problématique de la fonte des pôles.
Alors que les glaciers sont menacés de disparition par le changement climatique, la France organise le One Planet – Polar Summit. Mais ses objectifs manquent d’ambition, dit le glaciologue Jean-Baptiste Bosson.
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.
La Terre se porte mal. Selon une étude portant sur le climat, 20 des 35 paramètres vitaux (vital signs en anglais) de la planète liés au climat et suivis par les scientifiques atteignent des niveaux records en 2023. 
Ces dernières années, et même s’il s’agit d’un sujet crucial, il faut avouer que le problème écologique a été surtout réduit à la question du changement climatique et ses conséquences, du moins dans la presse et les discussions de comptoir. Pourtant, celui-ci est beaucoup plus vaste et concerne globalement tout ce qui impacte les milieux de vie, les vivants eux-mêmes ainsi que les interactions avec et entre ceux-ci, au point d’entamer des bouleversements irréversibles et extrêmement rapides : bien plus fulgurants que les changements qui proviendraient d’une évolution naturelle des cycles géologiques, biogéochimiques, astronomiques,… Aujourd’hui, ceux-ci mettent en péril les conditions d’habitabilité de notre planète, pas seulement pour nous humains, aussi pour les autres espèces et leurs individus.
La Terre toujours plus dans le rouge. Dans un nouveau rapport publié mardi 24 octobre, des scientifiques alertent sur le fort affaiblissement des "signaux vitaux" de la planète, mettant en péril la vie sur Terre. Ces chercheurs appellent à une transition rapide pour assurer un avenir durable.
Le concept de point de basculement climatique est régulièrement utilisé par les scientifiques: l’effondrement de la calotte glaciaire du Groenland, ou de la forêt amazonienne, en sont des exemples.
Dans deux publications séparées, une coalition de chercheurs et l’ONU avertissent que nos conditions de vie risquent de basculer à cause du changement climatique en cours et appellent à un sursaut collectif pour éviter le pire.
L’analyse alerte sur certaines menaces déjà souvent décrites, comme la fonte des glaciers ou la disparition d’espèces animales. Mais elle met aussi en valeur certains risques moins souvent cités dans le cadre de discussions climatiques.
Avoir une gourde, arrêter de prendre l’avion, manger moins de viande… Dans cette vidéo, nous répondons à cette question que tout le monde se pose : les petits gestes écolos sont-ils vraiment utiles ? N’est-ce pas plutôt aux états et aux entreprises d’agir en priorité ? Bref, les actions individuelles, à quoi ça sert ? Et comment faire pour avoir le plus d’impact possible ? Réponses avec Thomas Wansart, spécialiste en empreinte carbone.
Avec l’équipe on se baladait sur le net et on est tombé sur une pépite… Il s'appelle Noé et il a un talent incroyable. Aujourd’hui on vous partage sa 1ère vidéo, “Le donut qui va sauver notre planète !”, car on pense qu’elle peut vous aider à secouer le cocotier, et contribuer à sauver le monde. Merci de faire un chouette accueil à Noé qui va nous parler du Donut qui va sauver notre planète !
Climatologues de renommée mondiale, Jean Jouzel, Yamina Saheb et Wolfgang Cramer sonnent l’alarme dans « À l’air libre » : la planète se réchauffe très vite et consomme toujours plus d’énergies fossiles. Sans que les politiques ne prennent la mesure du changement.
September 2023 smashed the prior global temperature record. Hand-wringing about the magnitude of the temperature jump in September is not inappropriate, but it is more important to investigate the role of aerosol climate forcing – which we chose to leave unmeasured – in global climate change. Global temperature during the current El Nino provides a potential indirect assessment of change of the aerosol forcing. Global temperature in the current El Nino, to date, implies a strong acceleration of global warming for which the most likely explanation is a decrease of human-made aerosols as a result of reductions in China and from ship emissions. The current El Nino will probably be weaker than the 1997-98 and 2015-16 El Ninos, making current warming even more significant. The current near-maximum solar irradiance adds a small amount to the major “forcing” mechanisms (GHGs, aerosols, and El Nino), but with no long-term effect. More important, the long dormant Southern Hemisphere polar amplification is probably com
Une fresque globale pour prendre du recul et comprendre ce qui rend notre planète habitable.
Face aux enjeux écologiques et sociaux, la décroissance s'annonce, pour ses partisans, comme la meilleure solution pour sauver la planète.
La suspension du conglomérat Evergrande à la bourse de Hongkong ce jeudi marque un pas de plus dans la crise économique que traverse le pays, signe de l’incapacité du régime à relancer la croissance et inspirer confiance à la population.
Courant septembre, l'ONG Oil Change a publié un rapport sur les 20 pays qui seront responsables de 90 % des nouveaux projets d'extraction de pétrole et de gaz d'ici 2050.
To prevent catastrophe, these countries must stop new extraction projects n: Just 20 countries, led overwhelmingly by the United States, Canada and Russia, are responsible for nearly 90 percent of new greenhouse gas emissions threatened by new oil and gas fields and fracking wells planned between now and 2050. If these extraction projects are allowed to proceed, they will lock in climate chaos and an unlivable future.
Le monde, tel que nous le connaissons, est-il au bord de l’implosion? Alors que la population mondiale a doublé ces cinquante dernières années – elle dépasse désormais les 8 milliards d’individus et devrait en compter 10 milliards en 2060 - l’impact négatif des activités humaines sur l'environnement ne cesse d’augmenter. Dès lors, les ressources naturelles viendront-elles à manquer? Faut-il accélérer les programmes visant à freiner l’explosion démographique? Et si la solution était ailleurs? Dans sa conférence publique, la professeure Clémentine Rossier fera le point sur ces questions complexes, sujettes à controverses, et remettra en question certaines croyances sur la surpopulation et ses conséquences. Directrice de l’Institut de démographie et socioéconomie de l’UNIGE, elle est aussi l’une des spécialistes de l’étude de la contraception, l'avortement et la fécondité en Europe et en Afrique subsaharienne.
Il y a trois ans, nous faisions paraître notre premier appel, signé par plus de 7 000 collègues. Nous, enseignant·e.s, pour la plupart fonctionnaires d’un service public voué au bien de tous et toutes, formé·es à l’esprit critique et résolument à l’écoute de la science et de ses avancées, nous avions déclaré que nous refusions dorénavant de dispenser un enseignement éloigné des conclusions auxquelles étaient déjà arrivés des milliers de scientifiques : enseigner la croissance et la productivité sans enseigner les ravages constatés de l’extractivisme, enseigner l’urbanisation sans enseigner la catastrophe de l’artificialisation des sols et la raréfaction des terres agricoles, enseigner comme si des changements individuels de comportements pouvaient suffire à changer la donne.
Les neuf limites planétaires décrivent des seuils à ne pas dépasser pour exploiter les ressources de la Terre de manière durable. Une sixième limite vient d'être franchie, celle de l'eau douce.
Dans les extrêmes planétaires, il n'y a pas de nouvelle normalité. Seulement une perturbation exponentielle. Tim Sahay et Kate Mackenzie signent la pièce de doctrine pour comprendre l’été renversé.
Une nouvelle étude sur les limites planétaires a affiné les projections et montre que désormais les seuils fixés pour le cycle de l'eau bleue, comme avant lui celui de l'eau verte, sont dépassés. Mettant à mal notre résilience.
Human activities are threatening to push the Earth system beyond its planetary boundaries, risking catastrophic and irreversible global environmental change. Action is urgently needed, yet well-intentioned policies designed to reduce pressure on a single boundary can lead, through economic linkages, to aggravation of other pressures. In particular, the potential policy spillovers from an increase in the global carbon price onto other critical Earth system processes has received little attention to date. To this end, we explore the global environmental effects of pricing carbon, beyond its effect on carbon emissions. We find that the case for carbon pricing globally becomes even stronger in a multi-boundary world, since it can ameliorate many other planetary pressures. It does however exacerbate certain planetary pressures, largely by stimulating additional biofuel production. When carbon pricing is allied with a biofuel policy, however, it can alleviate all planetary pressures. In the light of nine Earth Syst
Le carbone peut être accumulé dans le sol et compenser l'aridification Une nouvelle publication émanant des instituts Crop Science and Resource Conservation et Bio-and Geosciences, en Allemagne suggère d'enterrer l'effet de serre et propose une marche à suivre. Le sol de la Planète contient énormément de carbone, deux à trois fois plus que l'atmosphère. L'agriculture, a [...]
Six des neuf limites planétaires sont dépassés, et deux autres vont probablement suivre le même chemin.
On peut retourner le problème dans tous les sens, relativiser ce qui doit l'être, les faits n'en demeurent pas moins têtus : la planète Terre est malade. Comme le disent certains Amérindiens, l'existence sur terre est koyaanisqatsi. En langage hopi, ce mot désigne une vie devenue « folle » et « déséquilibrée ». Réchauffement climatique, perturbation des cycles de l'eau et de l'azote, érosion de la biodiversité ou encore épuisement des ressources naturelles, la liste des maux — attestés par les meilleurs experts — est longue. Leurs conséquences sont de plus en plus tangibles. catastrophes naturelles, déforestation, raréfaction de l'eau, baisse de la production agricole, flux migratoires, menaces sur la santé et le bien-être humains… Elles touchent en particulier les populations défavorisées ..du Sud qui ont le moins contribué aux problèmes, et menacent les générations futures.
Planetary Boundaries - summary and implications for policymakers 05.12.2022 Respecting planetary boundaries is essential to preserve the stability of ecosystems and human societies, including in Switzerland. Incorporating this principle into our legal system is consistent with the pursuit of our ...
First complete ‘scientific health check’ shows most global systems beyond stable range in which modern civilisation emerged
Le cycle de l'eau douce est la sixième limite planétaire à être franchie selon une actualisation publiée mercredi 13 septembre. Deux autres sont en sursis, l'acidification des océans et la présence des aérosols dans l'atmosphère. Si cela n'est pas irréversible, il y a urgence à inverser la tendance.
Six des neuf limites planétaires sont dépassés, et deux autres vont probablement suivre le même chemin.
Le cycle de l’eau bleue, celle qui coule dans les cours d’eau, les lacs et les nappes phréatiques, est perturbé au-delà du soutenable. Une sixième limite planétaire (sur neuf) est donc totalement dépassée.
For the first time, an international team of scientists is able to provide a detailed outline of planetary resilience by mapping out all nine boundary processes that define a safe operating space for humanity.
This planetary boundaries framework update finds that six of the nine boundaries are transgressed, suggesting that Earth is now well outside of the safe operating space for humanity. Ocean acidification is close to being breached, while aerosol loading regionally exceeds the boundary. Stratospheric ozone levels have slightly recovered. The transgression level has increased for all boundaries earlier identified as overstepped. As primary production drives Earth system biosphere functions, human appropriation of net primary production is proposed as a control variable for functional biosphere integrity. This boundary is also transgressed. Earth system modeling of different levels of the transgression of the climate and land system change boundaries illustrates that these anthropogenic impacts on Earth system must be considered in a systemic context.
C’est désormais officiel, la limite planétaire sur l’eau douce est dépassée. C’était déjà partiellement le cas avec l’eau verte depuis avril 2022, et c’est désormais confirmé pour l’eau bleue. Une nouvelle étude d’une équipe internationale évalue pour la première fois toutes les limites planétaires, y compris celles sur la charge atmosphérique en aérosols.
La pollution et l'exploitation des ressources naturelles par l'humanité continuent de pousser la Terre au-delà de ses capacités de résilience: six seuils écologiques sont désormais dépassés et deux autres sont en passe de l'être, avertit l'actualisation mercredi de l'étude de référence sur le concept des neuf "limites planétaires".
Huit des neuf seuils écologiques de survie de la planète sont désormais en passe d’être dépassés, selon une étude de 29 scientifiques internationaux publiée mercredi 13 septembre.
La Modernité occidentale est née de l’affirmation que la nature se réduisait à un agrégat mécanique de particules inertes, auquel les êtres humains étaient par nature et par destinée étrangers, puisque seuls au monde capables de penser. Quelques siècles plus tard, nous sommes sous la menace de chocs et d’effondrements successifs : l’essor impulsé par le mécanicisme moderne a fini par susciter les conditions de son propre dépassement, en rendant insoutenables ses conséquences environnementales et sociétales. Dominique Bourg, dans Primauté du Vivant, montre comment notre époque commence à comprendre à la fois que le vivant est un tout, et que ce tout pense.
Le 1er septembre 2022, dans le cadre du cours obligatoire sur "Les enjeux planétaires", Philippe Bihouix, ingénieur centralien et expert sur les ressources naturelles et la technologie, nous a fait l'honneur de sa présence dans l'amphi Blondeau.
Wat heeft de strijd om het monopolie op de handel in de muskaatnoot te maken met de hedendaagse klimaatverandering? Amitav Ghosh’ boek leidt onze hedendaagse planetaire crisis terug naar de ontdekking van de Nieuwe Wereld en de zeeroute naar de Indische Oceaan. Centraal staat de nu alomtegenwoordige nootmuskaat. In de handen van Ghosh wordt het verhaal van de nootmuskaat een parabel voor onze milieucrisis, die onthult hoe onze welvaart altijd afhankelijk is geweest van aardse materialen zoals specerijen, thee, suikerriet, opium en fossiele brandstoffen. De hui
Le changement climatique est généralisé, s’accélère et s'intensifie, aussi certains de ces impacts sont désormais irréversibles, du moins à l'heure actuelle, selon le dernier rapport très attendu du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), publié lundi.
Depuis plus de 20 ans, Alain Damasio donne à la science-fiction française une nouvelle portée politique et engagée en amenant le lecteur à réfléchir à la place de la technologie dans notre...
Pour créer une société différente, il faut déjà l'imaginer...
Dans le contexte présent du changement climatique accéléré induit par les modifications de composition de l’atmosphère terrestre, les glaciers de montagne, les glaciers polaires et les inlandsis groenlandais et antarctique, les banquises de l’Arctique et de l’Antarctique, les pergélisols (permafrosts) et les couverts neigeux hivernaux d’Eurasie et d’Amérique du Nord sont tous affectés, à des degrés divers. Outre l’impact direct du changement climatique, il faut envisager les rétroactions au sein du système planétaire pour envisager le futur d’une planète de moins en moins blanche.
Quelque six milliards de tonnes de sable sont arrachées chaque année aux océans, une exploitation à la limite de ce qui est soutenable et avec des conséquences dramatiques pour l'environnement et la biodiversité marine, a alerté l'ONU mardi.
Le biologiste Olivier Hamant vient de publier fin août 2023 Antidote au culte de la performance. La robustesse du vivant dans la collection Tract chez Galimard. Ce directeur de recherches à l’INRAE, spécialiste des plantes et la biologie moléculaire et cellulaire critique la notion de performance. L’idée et la recherche de la performance se montrent omniprésentes dans la pensée et l’action humaine, alors que, selon lui, le vivant mise plutôt sur la robustesse. Au-delà du champ des recherches scientifiques, ses travaux conduisent à plusieurs réflexions sur la manière dont les sociétés humaines peuvent et doivent faire face aux défis environnementaux. Il les a aussi développés dans La Troisième voie du vivant en 2022 chez Odile Jacob. Olivier Hamant a accepté de répondre par écrit à quelques questions posées par GoodPlanet Mag’ autour de la robustesse et de la performance.
abs_empty
Alors que les canicules s’enchaînent, le recours à l’air conditionné explose dans le monde. Salvatrice face à la chaleur, la climatisation s’avère néanmoins polluante et médiocre sur le plan énergétique. Est-il possible d’imaginer une clim' propre ?
Plus de cinquante ans après sa publication, la « lettre Mansholt » rappelle les occasions manquées de bifurquer à temps vers un modèle de développement plus respectueux des limites physiques de la planète. Mais il n’est jamais trop tard, et le programme d’action proposé par le social-démocrate néerlandais à la Commission européenne en 1972 paraît toujours actuel.
Dans un monde qui s’urbanise à toute vitesse, où les plus jeunes passent de moins en moins de temps dehors, les bénéfices d’une connexion des enfants à la nature font aujourd’hui l’objet de nombreux travaux de recherche et sont de mieux en mieux documentés. L’activité en plein air y parait non seulement bénéfique pour la santé des plus jeunes, mais aussi pour leur bien-être global. Les jeux et les moments passés dans la nature – à observer, courir, chanter, écouter et sentir – favorisent également une relation différente à soi-même et à l’environnement.
Une réduction ordonnée des émissions nécessite une réduction de 6 à 7 % par an des émissions de CO2 d’origine fossile pour rester dans les limites du budget restant, tandis que tous les autres gaz à effet de serre (comme le méthane et l’oxyde nitreux) doivent réduire de la même manière. Et encore, c’est loin d’être suffisant. Les puits de carbone dans la nature doivent rester intacts, ce qui signifie que nous ne pouvons plus étendre l’agriculture aux forêts naturelles, aux zones humides, aux tourbières et aux prairies.
Mégabassines, raffineries, chaîne logistique d’Amazon, autoroutes... Dans son nouvel ouvrage, le philosophe Alexandre Monnin rappelle comment le capitalisme nous lègue des héritages empoisonnés. Il appelle à la « désinnovation » et à une écologie de la fermeture pour ces infrastructures qui compromettent notre survie future.
Au cours d'une visite inédite samedi en Mongolie, où il a été accueilli avec les honneurs par un défilé de cavaliers mongols, le pape François a appelé à "un engagement urgent" pour protéger la planète, et fustigé la corruption qu'il a qualifiée de "menace sérieuse".
As we mark 100 days until the COP28 UN climate summit, the urgency of addressing the climate crisis has never been more palpable. Global failures to mitigate emissions and adapt to the impacts continue to wreak havoc on the planet, and we’re seeing this in a range of ways. Unprecedented extreme weather events have occurred with frightening regularity in 2023. In March, over 500 people lost their lives when Cyclone Freddy struck Malawi. Last month, flooding in the Philippines caused by Typhoons Doksuri and Khanun displaced more than 300,000 people, and the recent wildfires that ravaged Hawaii – in part exacerbated by climate change – continue to make for distressing headlines. This list is likely to become even longer by the end of the year, when COP28 gets underway in the United Arab Emirates (UAE).
L’hydrologue Emma Haziza travaille depuis le début des années 2000 sur l’impact du changement climatique sur la ressource en eau en France et dans le monde. La chercheuse a notamment animé la chronique Un degré de conscience sur France Info. Emma Haziza intervient fin août aux journées Agir pour le Vivant organisées par Actes Sud à Arles du 21 au 27 août. L’occasion pour GoodPlanet Mag’ de l’interviewer afin d’aborder les enjeux liés à l’eau ainsi que le traitement médiatique de la crise environnementale.
Le méthane, un gaz à effet de serre très puissant, voit sa concentration dans l'atmosphère grimper en flèche depuis 2006. Or, une telle accélération n'aurait eu d'équivalent sur notre planète qu'à des moments charnières où le climat subissait un bouleversement complet, pointe une nouvelle étude.
Ce sont des datavisualisations chocs et pédagogiques que publie depuis des années la Nasa sur la crise climatique. La montée des eaux à travers un hublot, une spirale climatique qui montre l'évolution des températures, des nuages de CO2 rendant visibles l'invisible au-dessus de l'hémisphère nord... Novethic a sélectionné 5 visualisations pour comprendre l'état de la planète.
Antarctica’s sea ice levels are plummeting as extreme weather events happen faster than scientists predicted
Le jour de dépassement a été atteint un jour plus tard que l’an dernier, où nous avions consommé la totalité des ressources naturelles en...
Ce 2 août, l’humanité a consommé depuis le début de l’année toutes les ressources qu’elle peut (ré) générer en douze mois. Depuis une dizaine d’années, cette date symbolique stagne, signe que nos efforts ne sont pas suffisants.
Alors que les États-Unis sortent d’un mois de juillet infernal, le magazine “The New Yorker” a publié cette couverture ludique et désespérée.
Faire un tour du monde en avion en 2023 et s’en vanter sur les réseaux sociaux est-il une bonne idée ? Pardon, reposons la question autrement : est-ce une bonne idée de faire un tour du monde en avion en 2023 alors que les canicules, inondations, sécheresses et mégafeux s’enchainent à cause du changement climatique ?
L’observatoire européen du changement climatique Copernicus publie de nouvelles données qui confirment l’envol des températures sur une large partie de la planète depuis trois semaines. Une alerte également portée par l’ONU.
After hottest day ever, researchers say global heating may mean future of crop failures on land and ‘silent dying’ in the oceans
De fortes températures sont attendues ce week-end dans plusieurs régions du globe : en Europe, en Asie, aux États-Unis ou encore en Afrique du Nord. Ces vagues de chaleur font craindre des problèmes sanitaires sur les populations, mais aussi des incendies à répétition.
Les températures s’envolent un peu partout dans le monde ces 14 et 15 juillet après le plus chaud mois de juin que la Terre ait connu. A Athènes, l’Acropole a même été fermée aux heures de pointe pour la santé des touristes.
D'intenses vagues de chaleur frappent de nombreuses régions du monde et des records pourraient être battus samedi et dimanche, notamment aux États-Unis. Des vagues de chaleur qui soulignent "l'urgence grandissante de réduire les émissions de gaz à effet de serre le plus vite possible et le plus possible", selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
Des scientifiques de la Commission internationale de stratigraphie ont choisi mardi 11 juillet cette petite étendue d’eau dans le sud-est canadien pour représenter l’entrée dans l’Anthropocène, en raison des polluants qu’elle contient.
Depuis 2009, des géologues travaillent d’arrache-pied pour rassembler les preuves du passage à une nouvelle époque géologique déclenchée par l’humanité. Ils annonceront mardi le lieu qui, selon eux, incarne parfaitement cette transformation.
La température journalière au niveau mondial atteint un niveau de chaleur inédit depuis le début des relevés, en 1979, selon des mesures préliminaires issues d’un observatoire météorologique américain.
Les Nations unies affirment ce lundi 10 juillet que la première semaine du mois a été marquée par les températures les plus élevées jamais mesurées à l’échelle mondiale depuis le début des relevés.
C’est un scandale planétaire digne d’un thriller. Le glyphosate, pesticide le plus utilisé au monde est classé par l’OMS comme cancérogène “probable”. Depuis que l’industrie chimique existe, jamais un produit de la sorte n’a été autant répandu sciemment dans l’environnement. Si bien qu’il pourrait être responsable de centaines de milliers de cancers et maladies. Le glyphosate a aussi pollué les eaux, les sols et enfermé l’agriculture mondiale dans un cercle vicieux dont il semble impossible de sortir. Monsanto-Bayer, l’entreprise qui l’a commercialisé en premier, nie encore aujourd’hui la toxicité de ce produit. Comme les multinationales fossiles qui ont tout fait pour semer le doute dans l’opinion publique sur le réchauffement climatique, l’entreprise a dépensé des millions d’euros en lobbying et en communication pour organiser une désinformation autour du glyphosate et bloquer toute forme de régulation. Mais alors de quoi le glyphosate est-il le nom ? Pour le comprendre, Paloma Moritz reçoit Stéphane Foucar
Nouveau record de température ce jeudi…
Mercredi 5 juillet a été la journée la plus chaude à l’échelle mondiale, à égalité avec la veille, mardi 4 juillet, d’après le portail Climate Reanalyzer. Battant ainsi un record établi ... le lundi 3 juillet. Conséquence du réchauffement climatique, auquel il faut ajouter les premiers effets d’El Niño.
Pour redistribuer dans une économie de postcroissance, le chercheur Martin François propose, dans une tribune au « Monde », d’explorer de nouvelles idées politiques, comme celle d’un revenu maximal.
Selon un rapport du World Resources Institute (WRI), la surface de forêt vierge détruite en 2022 est supérieure de 10% à celle de 2022. Au total, plus de 4,1 millions d’hectares de forêts primaires tropicales se ont été sapés l’an dernier.
Selon l'équipe menée par Johan Rockström (l’un des pères fondateurs du concept de « limites planétaires »), sur les huit paramètres finalement retenus, 7 ont déjà été franchis, et seul le domaine des aérosols émis dans l’atmosphère n’a pas atteint un seuil critique. « On va vers le pire. Qu’il s’agisse du climat, de l’eau, des cycles biochimiques et géochimiques de l’azote et du phosphore, associés aux engrais, de la biodiversité…», alerte Natacha Gondran, professeure en évaluation environnementale à l’école des Mines de Saint-Etienne.
Dans un rapport inédit, un groupement de chercheurs a défini quels sont les points de non-retour pour la planète et l’Humanité.
Limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C permettra d'éviter un emballement du changement climatique, mais pas des souffrances massives dans les pays en développement, a averti mercredi un consortium de 50 chercheurs.
Même en respectant ce plafond, un demi-milliard de personnes seront confrontées aux ravages de la montée des eaux.
Une étude révèle que la Terre est « vraiment très malade », présentant un risque écologique alarmant dans presque tous les domaines
Près de 50 chercheurs ont identifié les limites à ne pas franchir pour assurer la "résilience du système terrestre". Toutes sont déjà dépassées sauf une.
La Terre a dépassé sept des huit limites de sécurité scientifiquement établies et est entrée dans la "zone de danger", non seulement pour une planète en surchauffe qui perd ses zones naturelles, mais aussi pour le bien-être des êtres qui y vivent. C'est le constat alarmant d'une nouvelle étude internationale.
L'argent manque par milliers de milliards de dollars pour que la majorité de l'humanité puisse affronter la crise climatique et sortir de la pauvreté: une quarantaine de chefs d'Etat ou de gouvernement se réunissent jeudi à Paris pour débloquer la refonte du système économique mondial.
Les glaciers de l'Himalaya fondent à un rythme sans précédent en raison du changement climatique et menacent l'approvisionnement en eau de près de deux milliards de personnes, selon une étude scientifique publiée mardi.
Entre 2011 et 2020, les glaciers de l’Himalaya ont fondu 65% plus vite que lors de la décennie précédente, selon un rapport. Si les émissions de CO2 continuent sur la même trajectoire, ils pourraient perdre jusqu’à 80% de leur volume.
Les températures moyennes mondiales relevées début juin ont été les plus chaudes jamais enregistrées à cette période, selon le service européen Copernicus jeudi 15 juin. Des records alimentés par le phénomène El Niño, qui vient de démarrer, sur fond de changements climatiques provoqués par les activités humaines.
We can’t call these supercharged seasonal infernos our ‘new normal.’ There’s nothing natural about how we changed the Earth’s climate
Les coprésidents du groupe de travail 2 du GIEC, l’Allemand Hans-Otto Pörtner et la Sud-Africaine Debra Roberts, préviennent que nous ne sommes pas préparés aux impacts extrêmes et aux « surprises » que nous réserve le dérèglement climatique.
Le 1er juin 2023, l’Agence BIO a dévoilé les chiffres de la filière pour 2022.  Ces derniers livrent un état des lieux contrasté de l’agriculture biologique en France. Le secteur traverse une période difficile en raison de l’inflation. Le marché du bio pèse 12,076 milliards d’euros. 70 % du bio consommé en France est produit dans le pays. La majorité de ces ventes (92 %) concerne les produits bio consommés à domicile, c’est-à-dire la vente aux particuliers. Elle reste le premier moteur du bio. Or, l’an dernier, ces ventes ont connu un repli de 600 millions d’euros.
Depuis les années 1970, le réchauffement climatique est considéré comme inexorable. Il faut donc s’adapter au climat, c’est le principe de réalité choisi par les grands de ce monde. Les Américains, notamment, connaissaient les impacts du réchauffement climatique sur l’agriculture,
La vie sur Terre n’a pas toujours été aussi riche et variée qu’aujourd’hui. Avant l’explosion de la biodiversité qui a marqué le début du Cambrien, il y a environ 540 millions d’années, la Terre était peuplée d’animaux étranges et simples, qui ont connu leur apogée au cours de la période édiacarienne. Mais cette période, qui s’étend de 635 à 541 millions d’années, a également été le théâtre de la première extinction animale de masse de l’histoire de la Terre, selon une étude.
Sept des huit « frontières planétaires » ont été franchies, conclut une étude parue cette semaine, à laquelle les médias ont fait écho. Il s’agit d’une remise à jour d’un concept énoncé pour la première fois en 2009 et auquel les auteurs ont ajouté un « coût » qui n’était pas sur leurs radars à l’époque.
Une équipe de quarante chercheurs a calculé et quantifié les limites de notre planète au-delà desquelles de graves dysfonctionnements sont à craindre. Et appelle à une « transformation sans délai » alors que toutes les limites « sûres » sont dépassées.
La Banque mondiale prévoit une croissance atone en 2023 comme en 2024 alors que le monde n’est toujours pas sorti de la crise née de la pandémie, de la guerre en Ukraine et de l’inflation. Les pays pauvres sont les plus touchés.
L’année 2023 continue de battre des records climatiques, d’après un rapport du service européen Copernicus publié ce mercredi 7 juin.
Désormais 7 des 8 frontières qui garantissent à l'humanité de continuer à vivre dans un espace « sûr et juste » ont été franchies. Une nouvelle étude d'éminents chercheurs publiée dans la revue Nature sonne l'alerte.
A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement le 5 juin, GEO s'intéresse aux limites planétaires. Audrey Boehly, autrice du livre Dernières limites (éd. Rue de l'échiquier), a interrogé plusieurs experts des domaines concernés afin d'apporter un éclairage différent sur ce concept.
Des chercheurs ont établi les seuils planétaires "sûrs et justes". La plupart sont déjà franchis.
Marek Hudon, professeur à Solvay, est également le président du Haut Comité fédéral pour une Transition juste. Une étude internationale publiée mercredi
Réchauffement climatique, extinction de centaines de milliers d’espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des certains ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la civilisation, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique « sixième extinction ».
Une question revient souvent quand on aborde la crise écologique, pourquoi est-il si difficile de changer les choses ? Dans « Chaque geste compte », Manifeste contre l’impuissance publique publié fin novembre chez Gallimard, Dominique Bourg et Johann Chapoutot mettent en cause le néo-libéralisme qui vide de sa substance le pouvoir politique et la démocratie. Entretien avec Dominique Bourg, l’un des penseurs de l’écologie politique en France.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle....
Un groupe de chercheurs a ajouté aux limites planétaires des seuils concernant la justice sociale et les impacts négatifs sur les communautés et les individus liés au franchissement de ces limites. C’est ce qu’ils ont baptisé les "limites planétaires sûres et justes". Il apparaît que sur huit d’entre elles, sept sont déjà dépassées.
Selon une étude publiée le 31 mai dans la revue Nature, sept des huit limites assurant la stabilité et la bonne santé du système planétaire ont déjà été dépassées.
Diminution de la banquise, fonte des glaciers... les modifications rapides et parfois irréversibles de la cryosphère - surface où l'eau est à l'état de glace - sous l'effet du changement climatique nécessitent une coordination internationale de toute urgence, a alerté l'ONU mardi.
A l'aide d'un bras motorisé, un ouvrier de l'usine Volvo de Göteborg, en Suède, fait lentement avancer d'énormes blocs noirs le long d'un châssis: trois tonnes de batteries qui alimenteront bientôt un camion électrique, produit phare du numéro 2 mondial du secteur.
Le capitalisme du XXIe siècle est devenu essentiellement « extractiviste » : diverses dynamiques qui étaient propres à la production primaire trouvent aujourd'hui une réplique dans d'autres secteurs de l'économie. Cela rend nécessaire de procéder à une lecture élargie de l'extractivisme.
abs_empty
Cette publication examine les risques associés au rejet d'azote en excès dans l'environnement (changement climatique, appauvrissement de la couche d'ozone, pollution de l'air, pollution de l'eau, perte de biodiversité, détérioration de la qualité des sols). Le rapport examine également l'incertitude associée à la capacité de l'azote de passer d'un écosystème à un autre et de provoquer des « effets en cascade ». Outre une meilleure gestion des risques liés à l'azote au niveau local, il faut considérer les risques au niveau global liés à l’augmentation continue des concentrations d’hémioxyde d’azote et prévenir l’excès d’azote sous toutes ses formes en élaborant des stratégies efficaces au regard de leurs coûts pour toutes les sources. La publication fournit des indications sur l’utilisation des instruments de politique relative à l’azote et sur la manière d’assurer la cohérence avec des objectifs tels que la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et les objectifs environnementaux autres que la
Dans un récent rapport, la Cour des comptes appelle à élever moins de vaches pour respecter les engagements français de réduction des émissions de méthane. «Libé» a sorti sa calculette pour évaluer l’ampleur de cette réduction de cheptel.
abs_empty
Le dérèglement climatique et la consommation humaine, en sont les principaux responsables, selon une étude.
We’re sharing the open letter published to accompany the start of the “Beyond Growth” conference at the European Parliament, and signed by members of the Zagreb Degrowth Conference team.
Changement climatique et perte de la biodiversité résultent des activités humaines et les deux phénomènes se renforcent mutuellement. Ce qui oblige à une action globale pour sauver la nature, explique le Suisse Bruno Oberle, directeur général de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Le trou de la couche d’ozone pourrait se résorber d’ici à quatre décennies, mais de potentiels projets de géoingénierie solaire destinés à limiter le réchauffement climatique pourraient avoir des effets indésirables, ont mis en garde des scientifiques lundi.
Le phénomène météorologique El Nino a de fortes probabilités de se former cette année et pourrait faire grimper les températures jusqu’à battre de nouveaux records de chaleur, a mis en garde l’ONU mercredi. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) estime désormais qu’il y avait 60% de chances qu’El Nino se développe d’ici la fin juillet et 80% de chances d’ici la fin septembre. « Cela modifiera les conditions météorologiques et climatiques dans le monde entier », a expliqué le chef de la division des services régionaux de prévision climatique de l’OMM, Wilfran Moufouma Okia, en conférence de presse à Genève.
Une récente étude d’opinion confirme une intuition assez courante quand on parle d’action climatique : il existe un consensus sur la nécessité de fournir des efforts afin de lutter contre le réchauffement. Mais, cette unanimité se heurte à la difficulté de convaincre les individus dès lors que les actions individuelles ou collectives à entreprendre pour réduire l’empreinte carbone impliquent de profondes transformations dans les modes de vie.
Sur les 72 milliards de litres d’eaux usées générés chaque jour dans les centres urbains, 45 milliards –l’équivalent de 18.000 piscines olympiques– ne sont pas traités, selon les chiffres du gouvernement pour 2020-2021. Les deux tiers des foyers urbains indiens ne sont pas connectés aux égouts, selon l’Alliance nationale de gestion des boues (NFSSM). De nombreuses stations d’épuration en activité ne sont pas en conformité, dont 26 des 35 installations de Delhi, selon la presse indienne.
Dans son nouvel ouvrage Politiser le renoncement (Divergences, 2023), Alexandre Monnin prolonge les réflexions initiées avec Emmanuel Bonnet et Diego Landivar dans leur livre Héritage et fermeture, une écologie du démantèlement (Divergences, 2021). Entretien avec le philosophe, qui continue d’enrichir le cadre conceptuel original de la redirection écologique.
Les combustibles fossiles sont des sources d'énergie non renouvelables provenant de la décomposition de matières organiques enfouies dans le sol depuis des millions d'années. Le pétrole, le charbon et le gaz naturel sont les principaux exemples de combustibles fossiles. Personne ne conteste le fait que l'utilisation des combustibles fossiles a permis une expansion sans précédent dans l'histoire. Outre leur impact négatif important sur notre planète, ces types de combustibles ne sont pas inépuisables. Quand la planète sera-t-elle à court de combustibles fossiles ?
Au fond, nous savons tous que nous devons modifier notre comportement pour lutter contre le changement climatique. Alors pourquoi ne le faisons-nous pas? La psychologue environnementaliste Cathérine Hartmann explique pourquoi nous devrions nous fixer des objectifs collectifs, au lieu de nous contenter de changer notre comportement individuel.
Transmis par les moustiques, le paludisme – ou malaria – reste un fléau en 2023. Malgré des avancées en matière de recherche, la maladie continue de menacer la moitié de la population mondiale et a tué près de 620 000 personnes en 2021. France 24 revient sur le sujet dans une série de reportages et avec ses invités du jour.
De nouveaux vaccins, de nouveaux traitements et une meilleure prévention : les progrès contre le paludisme (ou malaria) sont colossaux depuis quelques années. Pour autant, la vigilance est nécessaire car la carte des zones et des populations concernées par cette maladie ne cesse de s'agrandir avec l'explosion des déplacements sur la planète, explique Mamady Traore, leader clinique du pôle de réponses aux épidémies pour Médecins sans frontières (MSF).
Naw Ei Ei Min, membre du Conseil exécutif du Pacte des peuples autochtones d'Asie. Photo : Conor Lennon / ONU "Dans les cultures indigènes, nous regardons la cuisine d'une femme. Si elle possède une grande variété de graines indigènes, cela signifie...
Le capitalisme est souvent considéré comme le responsable principal de la crise écologique. Il n’est pas facile de définir ce qu’est le capitalisme ; en revanche on peut affirmer qu’une entreprise capitaliste se doit de faire fructifier et rémunérer le capital[1] qui lui est apporté. Cette exigence de rémunération, si elle est trop élevée, peut faire obstacle à la transition écologique et à la nécessaire adaptation au changement climatique.
L’hôpital est un gros pollueur qui se soigne, à l'instar de l’AP-HM, à la manœuvre pour verdir le soin et ses services à Marseille.
Paris (AFP) – Il a plu en mars, mais pas partout et surtout pas assez: avec 75% des nappes à des niveaux modérément bas à très bas, le spectre d’une sécheresse estivale se renforce, notamment pour une cinquantaine de départements qui pourraient connaître une situation pire que l’été dernier.
Le business mondialisé des déchets s’effondre depuis que la Chine ne veut plus être la décharge du monde.Invitée : Eugénie Joltreau, doctorante en économie de l’environnement - Paris
Ets les araignées ne sont malheureusement pas les seules concernées par ce déclin, coccinelles, abeilles ou papillons disparaissent à un rythme inquiétant. Le biologiste britannique Dave Goulson démontre ainsi dans l’article Insectes : s’ils disparaissent, nous disparaissons – Libération (liberation.fr) paru dans Libération cette semaine que l’extinction des insectes menace directement l’espèce humaine.
Banque Mondiale Les discussions de printemps de la Banque Mondiale commencent sur le constat que la croissance a ralenti. Selon leurs déclarations, la croissance mondiale devrait être autour de 3% pour les prochaines années. Elle se produirait essentiellement dans les pays développés, et elle sera plus difficile pour les pays pauvres. Ils sont notamment étouffés par la [...]