8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2023

Haber-Bosch - Au début du XXᵉ siècle, deux chimistes réussissent à fixer l'azote de l'air. Leur invention a permis l'industrialisation de l'agriculture et le dérèglement du cycle de l'azote.
En Amazonie bolivienne, les incendies sévissent depuis des mois. Trop longtemps laissés seuls face au drame, les locaux se sont organisés avec les moyens du bord, dérisoires.
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Changement climatique et perte de la biodiversité résultent des activités humaines et les deux phénomènes se renforcent mutuellement. Ce qui oblige à une action globale pour sauver la nature, explique le Suisse Bruno Oberle, directeur général de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
A l’occasion du grand raout du Salon de l’Agriculture, le collectif « Nourrir » lance l’alerte. Avec 50% des agriculteurs en âge de partir à la retraite dans les 10 prochaines années, la France traverse un défi agricole sans précédent. Face à la crise climatique qui s’aggrave et aux écueils de la mondialisation, le pays doit former et installer 1 million de paysan.ne.s pour que l’objectif de souveraineté alimentaire de la France ne devienne pas un conte illusoire.

2022

Les insectes pollinisateurs tels que les abeilles domestiques jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’environnement naturel et des cultures. Le déclin des populations d’abeilles mellifères est un problème mondial avec des répercussions importantes sur la pollinisation des plantes et notre survie à long terme dans le contexte du changement climatique. Que se passerait-il si les animaux pollinisateurs disparaissaient ?
Dans un rapport publié le 30 juin, l’organe de contrôle des comptes publics de la rue Cambon pointe la faiblesse des moyens accordés à l’agriculture bio, malgré ses avantages environnementaux et économiques. Laure Verdeau, directrice de l’Agence bio, loue l’objectivité de ce travail.
La production alimentaire mondiale est monopolisée par une poignée d'énormes firmes agroalimentaires. La présence invasive de l'agriculture intensive menace la biodiversité et les écosystèmes de la planète entière. Pour pouvoir maintenir ce système intenable, les sociétés dépendent d'une armée de pesticides et engrais chimiques très néfastes. Le chercheur et biologiste Josef Settele nous explique dans cette interview (en Anglais) qu'il ne tient qu'à nous d'inverser le cours des choses et d'enfin protéger la nature en changeant drastiquement d'habitudes alimentaires, et de politique agricole.
D'après un nouveau rapport de la Cour des comptes européenne, la politique agricole commune (PAC) n'est pas parvenue à inverser la tendance à la baisse que connaît la biodiversité depuis des décennies, et l'agriculture intensive reste l'une des principales causes de la perte de biodiversité. Les auditeurs ont relevé des lacunes dans la stratégie de l'UE en faveur de la biodiversité à l'horizon 2020, ainsi que dans la coordination de cette stratégie avec la PAC. En outre, le suivi, par la Commission, des dépenses de la PAC consacrées à la biodiversité n'est pas fiable, et la majeure partie des fonds de cette politique a un impact positif limité dans ce domaine. Certains régimes de la PAC offrent un plus grand potentiel d'amélioration de la biodiversité, mais la Commission et les États membres ont privilégié les options à faible impact.
La stratégie nationale 2021-2030 en faveur des pollinisateurs vient d'être publiée. En se concentrant sur trois axes, elle a pour but d'augmenter la population d’insectes pollinisateurs de 50% et de réduire de moitié le nombre d’espèces sur le déclin d’ici à 2030.

2021

Le Sri Lanka a abandonné dimanche son programme visant à devenir le premier producteur mondial d’aliments 100% biologiques et annoncé la levée immédiate de l’interdiction d’importer des pesticides et d’autres intrants agricoles.
Eurodéputé, l’auteur de cette tribune ne votera pas en faveur de la nouvelle politique agricole commune, le 23 novembre. Il appelle à une mobilisation citoyenne contre cette réforme — un « désastre » qui profite au lobby agro-industriel au détriment des citoyens, des agriculteurs, des animaux et du climat.
En Wallonie, la législation sur la gestion durable de l'azote impose aux agriculteurs qu'ils implantent ce que l'on appelle "des couverts" c'est-à-dire des engrais verts. Mais de quoi s'agit-il exactement?
Des forêts aux cheptels bovins, le vivant tend à être de plus en plus uniformisé, afin de maximiser la rentabilité à court terme. Or, en détruisant une biodiversité autrefois très riche, l’être humain menace la sécurité de son alimentation.
Les sols sont sans doute les écosystèmes les plus complexes et les plus riches en biodiversité sur terre, contenant près d’un quart de la diversité de la planète (Ram, 2019). Une poignée de terre contient environ de 10 à 100 millions d’organismes appartenant à plus de 5.000 taxons [espèces et/ou familles spécifiques] (Ramirez et al., 2015), dont seul un petit pourcentage a été décrit (Adams et Wall, 2000).
Une étude de l’INRAE pointe l’azote comme facteur limitant au développement de l’agriculture biologique, dont la montée en puissance sera conditionnée par l’évolution des systèmes d’élevage et des régimes alimentaires et par la réduction du gaspillage.
Les trois quarts des variétés de fruits, légumes et céréales cultivés ont disparu en cent ans. Un appauvrissement critique de la diversité génétique des plantes imputable à une agriculture industrielle uniformisante.
Pour faire face à l’explosion de la pauvreté et à l’inflation qui rend inabordables les importations, des agriculteurs et activistes développent une filière bio. Encore à une échelle très réduite et largement subventionnée par l’aide internationale, elle suscite néanmoins un intérêt grandissant.
L’agriculture biologique et locale peut nourrir l’Europe, du moins d’ici 2050. C’est en tout cas ce qu’affirme une nouvelle étude menée par des scientifiques du CNRS qui a été publiée le 18 juin dernier dans la revue OneHeart.
Sans les insectes, l’homme perdrait en moyenne 30 % de ses récoltes alimentaires mondiales. Des légumes et des fruits comme les pommes, la famille des choux, le cacao, ou les fraises disparaîtraient.
A quel point les bouleversements du climat sont-ils responsables des ravages agricoles causés par le gel tardif cette année ? Les phénomènes violents liés au réchauffement climatique se multiplient et nous y sommes peu ou pas préparés.
une agriculture biologique pour nourrir l’Europe en 2050 est possible, à condition d’éliminer les engrais azotés, à l’impact écocidaire et véritables bombes à retardement, ainsi que de végétaliser notre alimentation en supprimant l’élevage industriel au profit de fermes alliant petit élevage et cultures diversifiées.
Il pourrait être possible de nourrir l’ensemble de la population européenne avec de la nourriture biologique non importée d’ici 2050, selon une étude menée par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Dans La Vallée de l’abeille noire paru en avril 2021 chez Actes Sud, l’apiculteur et poète Yves Élie défend une vision ancestrale de l’apiculture. Il revient sur sa fascination pour l’abeille noire, une sous-espèce nord-méditerranéenne endémique et menacée d’extinction.
Les nouveaux objectifs écologiques de la PAC sont du « greenwashing ». Le système agroalimentaire qui a pris racine au cours des dernières décennies constitue une menace pour notre environnement et notre santé. Responsable de près de 20 % des émissions de CO2, l’agriculture productiviste a également ruiné la biodiversité et les sols, par l’usage intensif des engrais et des pesticides.
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2020

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Alors que le gouvernement continue de maintenir à grand coût l’industrie de l’élevage, des chercheurs ont montré que passer à l'alimentation végétale permettrait de stocker vingt-cinq années d'émissions fossiles.
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L'agriculture biologique connaît une progression constante en Belgique d'année en année, en particulier en Wallonie où, pour l'ensemble du pays, elle représente 91%. L'objectif est d'atteindre 30% de surface agricole utile à l'horizon 2030, a indiqué mardi Willy Borsus, ministre wallon en charge de l'Agriculture, à l'occasion du lancement de la campagne digitale "Bio mon choix".
Cela fait plusieurs années que les produits bio attirent de plus en plus de consommateurs. La crise du Covid-19 leur a donné un coup de fouet supplémentaire. Les responsables de la filière bio wallonne s'en félicitent, tout en saluant aussi le bon équilibre entre l'offre et la demande. Car la production bio a elle aussi le vent en poupe.
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La crise du Covid-19 aura au moins une vertu: une prise de conscience de la fragilité du monde et des limites d'un système économique sérieusement mis à mal. Une enquête réalisée la semaine dernière auprès de 1.073 Belges (marge d'erreur de 3%) pour le compte de Fairtrade Belgium révèle qu'une part tangible de la population compte acheter davantage de produits locaux (42% des sondés), issus du commerce équitable (23%), en vrac (19%) et bio (14%).
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2019

C'est une première : plus de 2 500 scientifiques d'Europe et d'ailleurs adressent une lettre ouverte au Parlement européen, en demandant la réforme de la PAC. Car Ils établissent un lien direct entre intensification de l'agriculture et disparition croissante de la biodiversité.
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REC - Chaîne youtube de Frédéric Muhl
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2018

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