8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Si les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître au rythme actuel, la majeure partie de la France métropolitaine pourrait basculer sous un climat de type méditerranéen à la fin du siècle. Vagues de chaleur, sécheresses ou au contraire inondations et tensions sur l’eau, mise en difficulté de la biodiversité, voire propagation de maladies… Nombreux sont les impacts attendus du changement climatiques.
Une nouvelle étude sur le climat du futur et son incidence sur les ressources en eau de la France métropolitaine est dévoilée ce vendredi pour aider les territoires à s’adapter.

2023

Dans les Pyrénées-Orientales, il n'y a guère que les épithètes qui pleuvent. Le département le plus au sud de la France continentale est à sec depuis près de deux ans, un record.
La préfecture a annoncé mercredi une intensification des coupures d'eau dans l'archipel, en proie à une crise de l'eau depuis plusieurs mois.
Faible disponibilité de la ressource : quand le permis de construire tombe à l’eau 2022 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée en France d’après Météo-France. L’hiver 2023 figure parmi les dix hivers les moins pluvieux depuis 1959. Ce début d’année n’est pas épargné : la pluie n’est pas tombée en France durant 32 jours consécutifs, battant à nouveau un triste record. De nombreux territoires font état d’un manque d’eau et s’inquiètent quant à la délivrance d’autorisations d’urbanisme pour des projets de construction au regard de l’épuisement de la ressource. En ce sens, la Cour administrative d’appel de Toulouse a, récemment, rendu un arrêt qui peut s'appliquer en l'espèce.
En raison du manque d'eau, des départements refusent de délivrer des permis de construire. C'est par exemple le cas dans le Var ou en Ardèche, où le niveau des nappes phréatiques ne permet pas d'alimenter de nouvelles habitations en eau.
Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a indiqué mercredi sur CNews que deux tiers des nappes phréatiques en France métropolitaine sont sous les normales, faisant état "d'inquiétudes très vives" sur certaines zones comme le couloir rhodanien et la Méditerranée.
En période printanière, l’eau de pluie est captée par la végétation en pleine croissance et ne recharge pas les nappes phréatiques. Les niveaux de ces dernières étant trop bas, plusieurs départements restreignent déjà les usages de l’eau.
Confrontée à une sécheresse persistante et à une vague de chaleur précoce, l'Espagne manque d'eau. Alors que 80 % de l'eau disponible est utilisée pour alimenter ce "potager de l'Europe", plusieurs voix s'élèvent pour appeler à repenser la gestion de l'or bleu.
Les discours incitant à s'équiper en systèmes d'irrigation plus efficaces ou à privilégier des cultures moins gourmandes en eau se multiplient. Mais dans les champs, par souci financier, on hésite à prendre le risque de tels choix stratégiques.
Même si "le pire" a été évité en France en 2022, un rapport gouvernemental, dont la publication est prévue mardi, appelle à un "changement radical" dans la gestion des futures sécheresses, pour éviter des ruptures d’approvisionnement en eau potable.
Le réchauffement global est inéluctable, a rappelé le Giec lundi 20 mars. En France, cela pourrait se traduire par une hausse des température de 4° C. Sécheresse, eau rare... Voici à quoi s’attendre. On l’attend dans le courant du printemps. Le ministère de la Transition écologique a annoncé en février qu’il rendrait prochainement publique sa stratégie d’adaptation du pays, pour faire face à un réchauffement de 4 °C. Les détails manquent encore, mais cette réponse à une « trajectoire » jugée « pessimiste » (...)

2022

L'année 2022 en France a été marquée par plusieurs canicules et un sévère manque de pluie. Une sécheresse à laquelle il va falloir s'habituer et qu'il faut mieux anticiper, pour le vice-président de France Nature Environnement, Jean-David Abel, sur franceinfo ce jeudi 29 décembre.
En pleine sécheresse historique, plusieurs milliers de manifestants ont bravé samedi l'interdiction de la préfecture des Deux-Sèvres pour crier leur opposition aux "bassines" près du chantier d'une nouvelle réserve d'eau destinée à l'irrigation agricole. Des heurts ont éclaté entre les manifestants et les forces de l'ordre faisant des dizaines de blessés des deux côtés.
Rhône, Rhin, Elbe, Loire… le nombre de fleuves en souffrance en raison de la chaleur et de la sécheresse de cet été sont nombreux. D’où l’important d’embarquer le grand public dans la transition écologique.
L'Agence spatiale européenne a rendu publique une image satellitaire de la France acquise par Sentinel 3 qui montre un pays sous une chaleur écrasante, une végétation extrêmement sèche, des périmètres d'incendies, des zones en train de brûler et d'autres déjà brûlées, et des cours d'eau qui s'amenuisent. Clément Albergel, chercheur au bureau du climat à l'ESA, nous la décrypte et, partant de là, nous dresse un rapide bilan de cet été qui donne un aperçu très réaliste de notre climat futur.
Les températures mensuelles en juillet s’élevaient à 4,7 ° au-dessus de la moyenne, le niveau des nappes phréatiques est de bas à très bas, et plus de 50 % des départements subissent des déficits de pluie. Après des débuts de vols d’eau, des jacuzzis percés et des contestations face à la gestion parfois privilégiée de l’eau, les questions de la gestion de l’eau et d’une potentielle guerre de l’eau se posent.
L’ensemble de la France métropolitaine est en alerte sécheresse et le niveau des fleuves, plus particulièrement de la Loire, s’approche de ses plus bas historiques par endroits.
Une centaine de communes en France ont les robinets à sec. La sécheresse historique que connaît l’Hexagone cet été a conduit à mettre en place des restrictions d’eau sur la majorité du pays, sans que cela n’empêche les pénuries. Et la situation pourrait se reproduire à l’avenir, les épisodes de canicule et de faible pluie devenant plus fréquents en raison du changement climatique. Il devient de plus en plus urgent de s’adapter.
Les experts alertent sur l’état préoccupant des nappes phréatiques françaises. Depuis février, leur dégradation est rapide et au 1er mai 2022, leurs niveaux étaient déjà bas, voire très bas, selon les régions.
Plus d'eau au robinet dans une centaine de communes en France, des récoltes détruites faute d'arrosage, une biodiversité en danger: interpellé sur tous les fronts de cette sécheresse historique, le gouvernement ne cache plus sa préoccupation.
Dans l’ouest du bassin de la Loire, la Drôme, l’intérieur du Var ou le Lot, l’utilisation de l’eau à des fins agricoles est interdite. Pour Météo France, ce mois de juillet « sera très probablement le plus sec jamais depuis 1958 ».
Tous les mois, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publie un bulletin faisant le point sur l’état des nappes phréatiques françaises. Celui du mois de juin 2022 est « préoccupant », a prévenu Violaine Bault, hydrogéologue, lors d’une conférence de presse donnée le 14 juin 2022.
La sécheresse que connaît la France paraît s’éterniser. La ressource en eau n’est pas équitablement répartie sur le territoire, car elle dépend de la présence de réserves souterraines – les nappes phréatiques, qui fournissent 50% de l’eau douce utilisée chaque année, en dehors du refroidissement des centrales nucléaires et de l’approvisionnement des canaux. ..
À quel point va-t-on manquer d’eau ? Alors qu’en 1974 déjà, René Dumont, candidat à la présidentielle, nous alertait. La question est plus que jamais d’actualité. Les années se suivent et commencent dangereusement à se ressembler. Les températures atteignent des records historiques pour la saison et la sécheresse sévit en France depuis des mois. Début mai, 15 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau face à la sécheresse. Les spécialistes alertent sur le fait que nous allons commencer l’été avec des réserves d’eau très basses. Alors comment s’adapter face au manque d’eau ? Comment préparer l’été alors que les scientifiques et les agriculteurs craignent le pire ? Quelles solutions s’offrent à nous pour limiter les dégâts, préserver notre sécurité alimentaire et tenter d’inverser la tendance ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Emma Haziza, hydrologue.
L'ouest des États-Unis est en proie depuis plusieurs années à une sécheresse historique qui menace l'approvisionnement en eau d'une grande partie de la population et a fait chuter de manière spectaculaire le niveau des lacs et cours d'eau. Alimenté par le fleuve Colorado, le lac Mead, gigantesque réservoir accolé au barrage Hoover Dam, a ainsi atteint son niveau le plus bas depuis 1937. Selon une étude publiée en 2020 par l'agence géologique américaine (USGS), le débit du Colorado a baissé en moyenne de 20% depuis un siècle, et au moins la moitié de cette baisse peut être attribuée à l'élévation des températures dans la zone.
La France vit un « épisode de chaleur exceptionnel ». L’été sera sec : d’ici là, les nappes ne se rechargeront plus. L’Inde et le Pakistan, eux, suffoquent.
Des températures jusqu’à 10 °C supérieures aux normales de saison sont attendues cette semaine. Quinze départements touchés par la sécheresse sont d’ores et déjà en situation de « vigilance » ou d’« alerte » et soumis à des restrictions. Une situation amenée à se répéter fréquemment ?
Alors que l'Amérique du Nord subit une sécheresse sans précédent, le pire épisode enregistré depuis 1200 ans, au sud du continent, le Chili se prépare à un rationnement d'eau. Le centre du pays subit un déficit de pluviométrie record. En France, le pire est à craindre alors que plusieurs régions subissent elles aussi des sécheresses historiques. Pour l'hydrologue Emma Haziza, "si nous ne changeons pas de cap, nous allons droit dans le mur".
Sur franceinfo, Emma Haziza alerte sur le dérèglement climatique qui pourrait bouleverser nos habitudes alimentaires et énergétiques, alors que plusieurs régions françaises souffrent déjà de sécheresse.