8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2022

Des scientifiques ont enfin expliqué la mystérieuse augmentation du méthane - un puissant gaz à effet de serre - dans l’atmosphère en 2020, malgré les confinements associés à la pandémie de Covid-19. Le ralentissement de l’activité économique s’était alors traduit par une baisse des émissions de méthane liées à l’industrie des énergies fossiles.
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L'ONU a dévoilé vendredi un nouveau système de détection et d'alerte depuis l'espace pour tenter d'endiguer les émissions de méthane, un gaz au pouvoir réchauffant très puissant. Ce nouveau programme par satellite, baptisé "Methane alert and response system" (MARS), a été annoncé par l'ONU-Environnement à l'occasion de la grande conférence sur le climat en Egypte.
Selon les experts de l’OMM, des stratégies doivent être mises en place pour réduire les émissions de façon drastique.
Le niveau de ce puissant gaz à effet de serre a fait un bond sans précédent dans l’atmosphère l’an dernier. Le CO2 et le protoxyde d’azote continuant également à battre des records, a révélé mercredi l’ONU.
La fuite de méthane la plus importante jamais enregistrée a été observée dans une mine de charbon russe par les satellites d’une entreprise montréalaise. La découverte confirme que le monde entier reprend goût au charbon, ce qui cause une hausse des émissions de gaz naturel dans les mines.
La concentration atmosphérique de méthane a atteint un nouveau record, selon la NOAA. En 2021, l’augmentation des niveaux de méthane dans l’atmosphère a été de 17 ppb (parties par milliard), soit la plus grosse augmentation annuelle enregistrée depuis le début des mesures en 1983. En 2020, l’augmentation était de 15 ppb, et constituait déjà un record.
Il s’est avéré que l’île perdait des gaz à effet de serre à un rythme alarmant. En fait, l’air s’échappant du sol contenait 100 fois plus de méthane et 25 fois plus de dioxyde de carbone, les deux gaz à effet de serre de loin les plus dévastateurs pour l’environnement.
Une analyse comprenant plusieurs milliers d’échantillons d’air prélevés dans le monde en 2021 montre que la concentration en méthane a connu une hausse sans précédent. De son côté, le dioxyde de carbone enregistre sa cinquième plus forte hausse depuis le début des mesures systématiques.
Températures et précipitations record, sécheresses, incendies… 2021 a été l’année des extrêmes en Europe, selon le nouvel "État du climat" du programme Copernicus. Qui souligne que les émissions de gaz à effet de serre montent toujours.
Les fuites de méthane lors de pannes ou d’opérations de maintenance dans les infrastructures gazières et pétrolières viennent d’être évaluées par un laboratoire français. Elles représentent jusqu’à 12 % des émissions de cette industrie.
Des chercheurs ont identifié plus de 1 800 fuites de méthane entre 2019 et 2020 dans le monde, dont 1 200 attribuées à l’exploitation de pétrole et de gaz.
Le gaz émet 30% de CO2 en moins que le pétrole et moitié moins que le charbon; il pollue moins l'air ambiant (moins de soufre et d'oxydes d'azote). Mais il reste une énergie fossile, responsable d'environ 22% des émissions mondiales de CO2 en 2021, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Sa production génère aussi d'importantes fuites de méthane, gaz ultra-réchauffant.

2021

La COP26 a ouvert dimanche 31 octobre à Glasgow, en Écosse. Avant ce grand événement mondial sur le climat, l’Australie a envoyé un signal négatif. Le pays refuse de signer le pacte méthane proposé par l’Union européenne et les États-Unis.
Dans son bulletin annuel, l’Organisation météorologique mondiale révèle que les rejets de CO2, de méthane et de protoxyde d’azote ont été à des niveaux inégalés en 2020. Le taux d’augmentation annuel des gaz responsables du réchauffement de l’atmosphère dépasse désormais la moyenne de la dernière décennie.
Scientists have warned that hydrogen could be a significant “indirect” contributor to the greenhouse effect when it leaks through infrastructure and interacts with methane in the atmosphere.
Le Canada, important exportateur d’énergie, ainsi que plus de vingt autres pays ont rejoint lundi un engagement américano-européen à réduire fortement les émissions de méthane, censé déboucher sur un accord mondial à la COP26 de Glasgow le mois prochain.
Le Canada, important exportateur d'énergie, ainsi que plus de vingt autres pays ont rejoint lundi un engagement américano-européen à réduire fortement les émissions de méthane, censé déboucher sur un accord mondial à la COP26 de Glasgow le mois prochain. Le méthane est un gaz très nocif pour le climat, pour bonne partie lié à des activités humaines (agriculture, énergie, déchets) sur lesquelles il est possible d'agir.
L'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la planète. La banquise et le pergélisol fondent vite, très vite. Cela aiguise les appétits des pays limitrophes qui explorent ces sous-sols jusqu’ici inaccessibles. Il y aurait de gigantesques réserves de pétrole, de gaz, de minerais... pas étonnant que le secteur financier s’y intéresse. Mais que dirons-nous à nos enfants pour justifier tout cela ?
On les appelle les "tipping points" ; les points de rupture. A partir d'eux, le climat change de manière radicale et irréversible. Des événements considérés comme des points de rupture sont la fonte des glace rapide au Groenland, qui fait monter le niveau des eaux, le fait que la forêt amazonienne rejette plus de CO2 qu'elle n'en absorbe, et les canicules en Sibérie qui ont fait fondre le sol gelé (pergélisol), ce qui a fait relâcher d'énormes quantités de méthane dans l'air. Un effondrement du Gulf Stream serait également un point de rupture absolument catastrophique.
Washington – Une étude publiée récemment dans la revue « Science » révèle que l’industrie pétrolière et gazière américaine émet 13 millions de tonnes métriques de méthane par an, soit près de 60% de plus que ce qui est actuellement estimé par l’Agence de protection de l’environnement des Etats-Unis (EPA).
Des millions de puits de pétrole et de gaz inexploités continuent d’émettre un gaz à effet de serre plus puissant que le dioxyde de carbone : le méthane. Il y a urgence de mieux s’en occuper.
Tous les scénarios envisagés par la communauté scientifique sont alarmistes et une augmentation de +5 °C se profile à l’horizon 2100 si rien n’est fait pour l’empêcher. Problème, non seulement ce scénario est, tel quel, catastrophique, mais il pourrait être décuplé par un autre phénomène : la fonte du permafrost.
D’après un rapport scientifique, une réduction de 45 % des émissions mondiales de méthane serait possible d’ici 2030, et permettrait d’atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris. En outre, cette réduction aurait des effets bénéfiques sur la santé humaine et les rendements agricoles.
Des chercheurs ont étudié la stabilité du permafrost dans le passé. 400.000 ans que son dégel est limité. Et ce n'est pas une bonne nouvelle. Car le carbone prisonnier de ce sol gelé en permanence est considéré comme un amplificateur potentiellement puissant du réchauffement climatique. Un carbone qui pourrait être libéré brutalement lorsque le permafrost connaîtra un dégel.
Des réductions importantes des émissions de méthane, y compris de l’industrie des combustibles fossiles, sont nécessaires de toute urgence pour ralentir le rythme du réchauffement climatique et le maintenir en dessous d’un seuil convenu par les dirigeants mondiaux, selon un rapport de l’ONU qui doit être publié début mai. Les gouvernements se penchent de plus en plus sur les émissions de méthane alors qu’ils cherchent des solutions pour plafonner le réchauffement à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, l’objectif de près de 200 pays convenu dans le cadre de l’Accord de Paris de 2015 sur le changement climatique.
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L’industrie du gaz et du pétrole a émis 70 millions de tonnes de méthane dans l’atmosphère en 2020. Les fuites provenant de la production et du transport d’hydrocarbures sont équivalentes aux émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie dans l’Union européenne. Ces émissions sont en baisse de 10 % grâce au Covid, selon les conclusions du dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie. « Ces émissions ne sont pas nécessaires et sont inacceptables », a déclaré Fatih Birol, le directeur exécutif de l’Agence.