8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Dans la nuit du 25 au 26 juillet, quatre actes de sabotages [1] [1] dont un a priori... visant les infrastructures de la SNCF viennent de paralyser le réseau TGV français. Si nous ne connaissons pour l’instant rien des motivations des auteurs, c’est à tout le moins un gigantesque camouflet pour les services de renseignement français et une excellente occasion de republier cet entretien de Greta Kaczynski avec Anaël Chataignier autrice de Ecosabotage. De la théorie à l’action. Elles reviennent sur l’histoire du sabotage, son influence sur le cours de certains mouvements politiques, et sa fécondité dans le cadre des luttes écolos.
La manifestation du 25 mars 2023 à Sainte-Soline contre les mégabassines fait déjà date dans l’histoire des luttes écologiques et sociales. En dépit du récit politique et médiatique dominant qui a présenté les manifestant·es comme de violent·es « écoterroristes », l’ampleur du nombre de personnes mobilisées, leur détermination et la convergence de leurs luttes confirment la montée en puissance d’une résistance politique à la destruction du vivant. Ce livre contribue à la production d’un contre-récit décrivant ce qu’il s’est réellement passé autour de ce village des Deux-Sèvres.
Les Soulèvements de la terre | Un extrait du livre "Premières secousses" qui rend compte de l'occupation du glacier de la Girose en 2023.
Comment agir à la hauteur du désastre écologique ? Où trouver les forces pour tirer le frein d’arrêt d’une civilisation qui œuvre à sa propre destruction ? Comment se donner les moyens d’une bifurcation hors du monde de l’économie ? Certains s’accrochent à capitaliser les petits gestes ou essaient de croire à une transition écologique gouvernementale, d’autres s’enterrent dans le cynisme ou s’abandonnent à la désolation. Depuis trois ans, les Soulèvements de la terre proposent une autre hypothèse : s’organiser pour déployer un mouvement d’action directe de masse, trouver les complicités et forger les alliances qui permettent de penser et d’agir.
Le collectif a appelé à manifester ce vendredi 25 mai contre l’implantation de Green Dock, un entrepôt logistique géant sur les bords de Seine.
Depuis des siècles, du nord au sud, des mouvements populaires se battent pour défendre une idée simple : la terre et l’eau appartiennent à tou·tes, ou peut-être à personne. Les Soulèvements de la terre n’inventent rien ou si peu. Ils renouent avec une conviction dont jamais nous n’aurions dû nous départir.
Le collectif Bassines non merci et les Soulèvements de la Terre organisent plusieurs actions autour de Sainte-Soline du 22 au 31 mars, un an après les violents affrontements entre gendarmes et opposants aux mégabassines.
Les vicissitudes des Soulèvements de la Terre interrogent sur la violence des mouvements écologistes. Violence qui a une fonction clé : celle d'un grand spectacle qui entend imaginer un nouveau monde.
Suite aux événements de Sainte Soline les 24 et 25 mars derniers, nous avions demandé à une série d'intellectuel·les ce qu'ils et elles pensaient de la répression visant les Soulèvements de la Terre et, plus généralement, les mouvements écologistes. Voici le troisième et dernier volet de ces réponses, avec Geneviève Pruvost, Thierry Paquot, Isabelle Cambourakis, Baptiste Morizot et un revenant : Guy Debord.
On se souvient que pour lancer leur 6e saison, les Soulèvements de la terre avaient pris de l’altitude en occupant un chantier sur le glacier de la Girose (le communiqué depuis tout là-haut ainsi qu’un reportage photos sont accessibles ici.) Alessandro Pignocchi, qui faisait manifestement parti de cette équipée montagnarde, nous la raconte avec humour, finesse et aquarelle.
Léna Lazare et Basile Dutertre, porte-parole des Soulèvements de la Terre, seront en procès en novembre prochain. Cela s’ancre dans un « continuum de répression du mouvement écologiste » assurent leurs soutiens.

2023

La liste des actions passées - Du 3 au 8 décembre ...
Plus d’un an après la première manifestation de Sainte-Soline, un rapport pointe les engagements «peu ambitieux» des agriculteurs tandis que les tentatives de dialogue n’ont entraîné que peu d’avancées concrètes.
Du 9 au 12 décembre, plus de 150 collectifs écologistes se mobilisent contre le cimentier Lafarge et le monde «tentaculaire et criminel» du béton. Des actions ont lieu partout en France, notamment ce dimanche.
La décision de dissoudre les Soulèvements de la Terre, même annulée par le Conseil d’État, interroge la définition de l’incitation à la violence. Et rappelle pourquoi l’atteinte aux biens provoque des réactions épidermiques.
La décision du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui voulait en finir avec les Soulèvements de la Terre via leur dissolution, n’était ni "nécessaire, ni adaptée, ni proportionnée". C’est l’avis du Conseil d’État qui a annulé la dissolution du collectif jeudi 9 novembre en application du droit français qui garantit constitutionnellement la liberté d’association. Cela remet clairement en cause les accusations "d’éco- terrorisme" sur lesquelles reposait la dissolution. Une victoire pour le mouvement et ses soutiens.
C’est une victoire pour le mouvement écologiste et un camouflet pour le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Jeudi 9 novembre, le Conseil d’État a annulé la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre.
Depuis deux ans, Les Soulèvements de la Terre sont devenus le fer de lance des contestations écologiques en France. En fédérant autour d’eux, ils ont déjà remporté plusieurs victoires et inauguré de nouvelles formes de luttes.
Le Conseil d’État examine le 27 octobre la légalité de la dissolution des Soulèvements de la Terre, voulue par le ministre de l’Intérieur. L’issue de cette audience hautement symbolique est incertaine.
Appel à la Saison 6 des Soulèvements de la terre
In the past two years Les Soulèvements de la Terre, a network of ecological activists and groups, has used direct confrontations with polluters and developers to threaten industrial agriculture’s monopoly on the French countryside.
Pour notre gouvernement, « les fermes usines n’existent pas », à nous donc de dévoiler leur atrocité et leurs conséquences:
Malgré la pluie et les interdictions préfectorales plus de 200 cyclistes se sont réunis ce samedi 16 septembre. Quatre communes nous étaient interdites dans le but très clair de protéger les plus gros golfs de la région. Deux escadrons de la BAC accompagnés de plusieurs véhicules de police ont suivi de près le cortège sans réussir à l’empêcher d'atteindre son but. En effet c'était sans compter notre inventivité ! Nous nous sommes élancés avec joie et détermination vers le golf de Saint Grégoire, petit mais très ambitieux.
Samedi dernier (16 septembre 2023), le Comité rennais des SDT a organisé une vélorution ponctuée d’actions surprises. Cet événement, dont l’idée a émergé dans une assemblée regroupant plus de 300 personnes, se revendiquait contre l’accaparement de l’eau. Or, à 200 cyclistes, nous avons été sur le golf de Saint-Grégoire, que nous critiquons principalement pour d’autres raisons que celles de son usage de l’eau.
Comment 150 activistes ont pu pénétrer dans l’usine du cimentier Lafarge, y faire 6 millions d’euros de dégâts en moins d’une demi heure, avant de disparaître dans la nature ? Voilà de quoi faire trembler les services de renseignements, de quoi mobiliser la sous direction anti terroriste, de quoi justifier la dissolution des Soulèvements de la Terre, voilà l’affaire de l’usine Lafarge de Bouc Bel Air. ❓ Reste la question de la légitimité de ce genre d’action : L’action de désarmement de l’usine Lafarge est-elle légitime, est-elle efficace ?
Suite à l'audience en référé du 8 août 2023 et après délibération, le Conseil d'État suspend le décret de dissolution des Soulèvements de la Terre pris par décret en conseil des ministres le 21 juin. Cette première décision du Conseil d'État confirme le caractère profondément inadapté, injustifiable et présomptueux de la procédure de dissolution à notre encontre. Le ministère de l’intérieur a bel et bien voulu tordre - une fois de plus ! - les droits et libertés fondamentales censées être garanties par la constitution et il n'a pas été suivi. Bien que cette décision soit de bonne augure, elle sera rejouée lors d'une audience pour le recours au fond, qui devrait survenir à l'automne selon le Conseil d'État.
Le 21 juin dernier, le gouvernement signait le décret de dissolution du mouvement des Soulèvements de la Terre. Tout l’intérêt de cette mesure d’exception est de permettre au gouvernement de s’affranchir de la « justice » et de son pendant théorique : le contradictoire. C’est parce que l’État sait qu’il n’a rien pour faire condamner pénalement les Soulèvements de la Terre qu’il a recourt à cette mesure administrative. Mais comme il ne lui est pas tout à fait loisible d’abandonner la fiction de l’État de droit, le décret en question peut-être contesté a posteriori devant le Conseil d’État. Selon nos informations, des centaines voire des milliers de recours déposés ces derniers jours satureraient les serveurs et les secrétariats de la plus haute juridiction.
Les Soulèvements de la Terre contestent leur dissolution par le gouvernement avec le soutien d’associations et partis politiques. Le Conseil d’État examinera le 8 août le référé suspension déposé par le mouvement.
Un mois après la liquidation du mouvement en Conseil des ministres, les avocats des Soulèvements de la terre ont déposé un recours en référé suspension.
Armes de guerre, volonté délibérée de ne pas aider les blessés... Dans un rapport accablant publié le 10 juillet, la Ligue des droits de l’Homme dénonce la version des autorités sur la manifestation à Sainte-Soline contre les mégabassines.