8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

De nouvelles recherches montrent qu'il existe des limites à la vitesse à laquelle nous pouvons développer des technologies pour stocker des gigatonnes de dioxyde de carbone sous la surface de la Terre.
Les autorités allemandes ont annoncé vendredi avoir bloqué la délivrance de certificats climatiques à plusieurs entreprises impliquées dans un possible mécanisme de malversations sur des projets de réduction des émissions polluantes en Chine.
Le géant des hydrocarbures Eni et le fournisseur de gaz Snam ont lancé mardi le premier projet de captage et stockage du carbone (CSC) en Italie, visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) des industries polluantes.Dans le cadre de leur coentreprise, les deux sociétés ont annoncé qu'elles avaient commencé à injecter du CO2 dans un gisement de gaz épuisé en mer Adriatique, près de Ravenne, dans le nord-est de la péninsule italienne.
Dans son état actuel, le marché des compensations carbone ouvre la voie à l’écoblanchiment, que celui-ci soit volontaire ou induit.
Google a indiqué le 2 juillet 2024 dans un rapport que l'explosion des besoins en intelligence artificielle (IA), et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone. Un problème auquel sont aussi confrontés ses rivaux Amazon et Microsoft.
Le pergélisol fond, et rend l'océan Arctique moins apte à absorber du CO2, selon une étude. Résultat : ce surplus de gaz à effet de serre augmente davantage le réchauffement.
Plafonner les émissions, avec un prix mondial du carbone finançant un revenu de base mondial
Selon les méthodes utilisées, la mesure des stocks et flux de carbone des forêts peut passer du simple au double. À l'heure du dérèglement climatique, la guerre des chiffres bat son plein et la rigueur s'impose pour évaluer les potentiels poumons verts que sont les forêts.
L'absorption du CO2 par la végétation et les sols a été particulièrement peu efficaces l'an dernier. "Chaque année, en moyenne, à travers la planète, sols et végétation absorbent environ 2 milliards de tonnes de carbone. Mais en 2023, on parle de 0, 4 à 0,7 tonne. En gros, un quart à un tiers de l'absorption moyenne sur la décennie", alerte le climatologue français Philippe Ciais, qui vient de publier une étude sur ces "puits de carbone terrestres".
L'énergéticien britannique Drax est le plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni, alors qu'il reçoit des subventions massives pour son électricité qu'il présente comme verte, d'après une étude du centre de réflexion Ember, dont les conclusions sont réfutées par l'entreprise. Une nouvelle analyse du centre de réflexion Ember révèle que Drax est de loin le plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni bien qu'il reçoive un demi-milliard de livres de subventions publiques pour brûler du bois", écrit Ember dans un communiqué accompagnant son étude, publiée vendredi.
D'après une étude, les avions modernes volant à haute altitude créent des traînées de condensation qui durent plus longtemps que celles des modèles plus anciens (volant plus bas). Ainsi, ces traînées persistantes contribueraient davantage au changement climatique que le carbone produit par la combustion du carburéacteur.
Une détérioration rapide du puits de carbone terrestre dans un avenir proche pourrait avoir des conséquences vraiment terribles.
Si les gains de l’intelligence artificielle pour réduire les émissions restent hypothétiques, les coûts énergétiques, déjà importants, vont devenir, eux, colossaux.
Si l'année 2023 a été si mauvaise, c'est notamment à cause de la forte sécheresse dans les tropiques, explique l'un des auteurs de l'étude, Philippe Ciais à France Inter.
Le cadre mondial de référence pour la décarbonation du secteur privé reconnaît que les crédits carbone sont "inefficaces".
Serions-nous à l’orée d’une boucle de rétroaction positive qui va emballer les changements climatiques ? D’après une étude publiée lundi 17 juillet, les puits de carbone terrestres, composés de sols et de forêts, ont massivement perdu en efficacité en 2023. Avec les sécheresses et les incendies qui se sont multipliés, leur rôle d’absorbeur mondial de CO2 a tourné en sous-régime, à environ un tiers, voire un cinquième de ses capacités moyennes.
Agriculture "bas carbone", le grand défi de notre génération
Les forêts et les sols ont seulement absorbé entre 1,5 milliard et 2,6 milliards de tonnes de CO2 en 2023, loin derrière les 9,5 milliards de 2022, notamment en raison de la sécheresse en Amazonie et du fait des incendies au Canada et en Sibérie.
Adrien Couzinier Reprise d’un post FaceBook du 30/07/2024. Le puits carbone végétal en 2023, y compris les émissions liées au changement d’affectation des terres, a diminué pour atteindre une valeur faible de 0,44 ±0,21 GtC en 2023, contre une moyenne de 2,04 GtC/an au cours de la période 2010-2022.
In 2023, the CO2 growth rate was 3.37 ± 0.11 ppm at Mauna Loa, 86% above the previous year, and hitting a record high since observations began in 1958[1], while global fossil fuel CO2 emissions only increased by 0.6 ± 0.5%[2,3]....
L’entrepreneur Thomas Guyot alerte, dans une tribune au « Monde », sur la contradiction entre la hausse du trafic aérien et ce que l’on sait de son incidence sur le climat.
Le Danemark est parvenu à un accord inédit pour taxer les émissions liés à l'élevage. Une première au niveau mondial.
Flanquée de 13 grues, la "tour à cyclones" en béton domine d'une centaine de mètres la campagne du Poitou, élément-clé d'une cimenterie ultramoderne en construction à Airvault (Deux-Sèvres), censée produire un ciment moins carboné sur fond de réchauffement climatique.Quelque 500 ouvriers s'affairent sur ce chantier "pharaonique" du géant allemand Heidelberg Materials qui investit environ 350 millions d'euros pour réduire de moitié, d'ici 2030, les émissions de CO2 du site.
A carbon bomb is any fossil fuel extraction project that will generate more than one gigatonne of carbon dioxide (1GtCO2) over its remaining life.
Microsoft s'est engagé mardi à un achat record de crédits carbone auprès de 1PointFive, une filiale d'Occidental Petroleum, alors que les géants des technologies peinent à concilier leurs investissements massifs dans l'intelligence artificielle (IA) avec leurs objectifs environnementaux.L'accord porte sur 500.000 tonnes de crédits d'élimination du dioxyde de carbone (CDR) sur une période de six ans, d'après un communiqué de 1PointFive.
Pour réduire l'empreinte carbone de la France, le parti d'extrême droite veut restreindre les émissions importées en relocalisant une partie de la production dans l'Hexagone. Une solution qui ne répond que très partiellement au défi climatique.
Selon une étude britannique, bien que les déplacements internationaux ne représentent que 0,4 % des voyages, ils sont responsables de 59,1 % des émissions de CO2. Des résultats clairs qui donnent un aperçu des impacts positifs qui pourraient être obtenus par un simple changement de comportement.
Google a confirmé mardi dans un rapport que l’explosion des besoins en intelligence artificielle, et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone.
Le Japon, qui s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, souhaite fixer des objectifs de réduction des émissions de CO₂ à mettre en œuvre avant cette date. Pour l’instant, le bilan en la matière a tendance à s’améliorer, mais “la prochaine feuille de route montrera combien l’engagement du pays est sérieux”, estime la presse locale.
"On est venu expliquer comment protéger la mangrove, en arrêtant de jeter des déchets". Sérieuse comme un professeur, Aïnati joue les guides d'un jour au milieu des racines tentaculaires des palétuviers qui s'engouffrent dans le sol vaseux de Mayotte.
Sauver les herbiers de posidonie arriverait comme une solution supplémentaire pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le mot « climat » n’apparaît ni dans les 22 propositions de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2022, ni dans le programme de Jordan Bardella pour les législatives.En revanche, le terme « Empreinte carbone » a été introduit dans celui de Jordan Bardella Dans le débat public, il est abondamment utilisé par les candidats du RN pour rejeter toute contrainte, réglementaire ou budgétaire, introduite au nom de l’action climatique, et justifier une « écologie du bon sens » basée sur la systématisation de la préférence nationale.
Le gouvernement de Copenhague a annoncé la mise en place d’une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre produites par les élevages. Si ce projet était approuvé par le Parlement danois, il s’agirait du premier pays du monde à prendre une telle mesure.
Le marché multiplie les controverses, mais constitue aussi l'une des rares sources de financement pour les pays du Sud.
La France s’est fixé l’objectif ambitieux d’atteindre la neutralité carbone en 2050. La forêt et le bois sont des éléments clés dans cette stratégie du fait de leur capacité à séquestrer du carbone et à éviter, grâce à l’emploi du bois, des émissions de carbone fossile.
On considérait le continent africain comme un puits de carbone. Ce n’est plus le cas, indique une nouvelle étude. Certes, il n’émet que 4 % des émissions des gaz à effet de serre d’origine humaine, mais c’est plus qu’il n’en absorbe. L’hebdomadaire sud-africain “Mail & Guardian” fait le point.
La compensation des émissions de GES peut être un outil efficace pour limiter le réchauffement climatique. Mais plusieurs projets compensatoires ne réalisent pas leurs objectifs de réductions de GES.
Les inégalités ne sont pas seulement financières. Alors que les cinq plus grosses fortunes au monde ont doublé depuis 20 ans, un nouveau rapport pointe l’impact climatique des placements des plus riches. Résultat : les 10% les plus riches ont une empreinte carbone bien supérieure à ce qui avait été calculé jusqu’ici.
Stellantis, Renault, AirLiquide, TotalEnergies… La plupart des grandes entreprises ne seraient plus rentables si elles devaient payer le coût réel de leurs émissions de CO2. C’est ce que révèle l’indice Vérité 40, qui analyse le score carbone des grandes entreprises françaises.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Grâce à une nouvelle méthode d’analyse d’images satellitaires, une équipe internationale de recherche coordonnée par le CEA et INRAE a cartographié pour la première fois les évolutions annuelles de la biomasse forestière mondiale entre 2010 et 2019. Les scientifiques ont découvert que les forêts boréales et tempérées sont devenues les principaux puits de carbone au niveau mondial. Les forêts tropicales, plus anciennes mais dégradées, notamment par la déforestation, les feux et les sécheresses, sont désormais presque neutres en carbone. Leurs résultats, publiés dans Nature Geoscience, soulignent l’importance de mieux tenir compte des jeunes forêts et des dégradations forestières dans la mise au point des modèles de prédiction de puits de carbone pour mieux anticiper les politiques d’atténuation du changement climatique.
Cet outil de financiarisation avait été présenté comme un moyen de protéger l’environnement et de parer au changement climatique. Mais “The Guardian” a pu constater qu’au Zimbabwe les crédits carbone ont surtout enrichi des spéculateurs, au large détriment des populations locales.
La forêt française pourra-t-elle encore à l'avenir jouer son rôle de régulateur du climat ? Rien n'est moins sûr, alerte une étude estimant que la baisse amorcée de son rôle crucial dans le stockage du carbone "devrait se poursuivre dans les prochaines décennies".
La Commission européenne est catégorique : pour lutter contre le dérèglement climatique, la technique de capture et de stockage du dioxyde de carbone (CO₂) sera indispensable. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Où en est le déploiement de cette technologie ? Et quels freins l’entravent ? Décryptage.
Un « aspirateur de pollution » géant, baptisé Mammoth, a récemment été mis en service en Islande. Il s'agit de la plus grande centrale de captage de CO2 jamais construite.
2 pour 1. C’est la logique développée par Shell dans la vente de crédits carbone liés à un projet de captage et stockage de CO2 (CCS). Pour une tonne de CO2 capturée et séquestrée, les acheteurs, des producteurs de sables bitumineux, pouvaient compenser le double. De quoi les encourager à ne surtout rien changer.
Plusieurs coalitions d'entreprises et des chercheurs appellent le gouvernement à établir une stratégie sur l'élimination du carbone.
Le système d’échange de quotas d’émission de l’UE expliqué Avec la COP28 et son appel à la « transition vers une sortie des combustibles fossiles », nous devons maintenant accélérer la décarbonation de nos activités. Comment réussir à nous éloigner des combustibles fossiles, devenus omniprésents dans notre société ? La tarification du carbone représente l'un des outils à notre disposition. Dans cette Lettre, nous examinons son fonctionnement, en nous attardant spécifiquement sur le Système d’Échange de Quotas d’Émission (ETS) utilisé en Europe. Ce système, souvent méconnu du grand public, fixe une limite aux quantités maximales d’émissions de certains secteurs. Il est basé sur l’achat de quotas représentant des autorisations d’émissions et sur un marché d’échange de ces quotas.
En plus de cette annonce, les ministres de l’Environnement et de l’Energie des pays du G7 ont indiqué ce mardi 30 avril vouloir réduire la production mondiale de plastique.
Entretien avec Guillaume Meunier, qui est Consultant Bas Carbone à l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment le jour, et qui passe aussi ses courtes nuits à peupler les réseaux sociaux d’analyses précises et factuelles sur les enjeux écologiques de la fabrique de la ville.
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) planche depuis les années 1990 sur le stockage de CO2 en France mais il a redoublé d'efforts depuis que cette technique a intégré l'arsenal des solutions pour contenir le réchauffement climatique. Avant la publication en juin d'une cartographie des capacités françaises de stockage du CO2, Thomas Le Guenan, ingénieur de recherche au BRGM et expert de la gestion des risques pour le stockage géologique de CO2, explique à l'AFP le fonctionnement de ces potentiels réservoirs souhaités par le gouvernement.
La France prévoit de tester dès début 2025 "quatre ou cinq projets de stockage de CO2" dans d'anciens gisements pétroliers pour accélérer la décarbonation de certaines industries qui peuvent difficilement éliminer leurs émissions de gaz à effet de serre, a annoncé jeudi le ministère délégué à l'Industrie.
Selon une nouvelle étude de l’ONG Transport & Environment, les compagnies low-cost ont vu leurs émissions carbone s’envoler en 2023.
Les futures routes se présentent volontiers comme des projets « bons pour le climat ». Sauf que les porteurs de ces projets sous-estiment systématiquement les émissions de gaz à effet de serre liées à leur infrastructure.
Contrairement à la production d’électricité et à l’automobile, de nombreuses activités essentielles allant de l’industrie lourde au transport sur longue distance maritime, aérien et terrestre ne disposent aujourd’hui ni des technologies, ni des moyens financiers permettant de décarboner à l’horizon d’une ou deux décennies. Les technologies le permettant dans la production d’acier, de ciment, d’engrais, de verre ou le transport maritime et aérien ne sont souvent qu’à un stade expérimental. En outre, elles sont loin d’être toujours très performantes et ne sont pas compétitives économiquement sans subventions massives. Elles demanderont enfin de nombreuses années avant de pouvoir être diffusées à grande échelle. C’est ce que montre une étude récente du cabinet Deloitte.
Les pollueurs doivent payer : le message du Premier ministre canadien Justin Trudeau depuis des années passe de plus en plus mal dans le pays où la grogne monte contre la taxe sur le carbone, sa politique phare en matière d’environnement.
Si la nature venait leur présenter la facture, beaucoup d’entreprises apparemment florissantes sur le plan financier seraient bien en peine de rembourser leur dette. Un classement d’un autre genre porté par la coalition Kaya qui regroupe des entreprises « durables ».
Des projets censés compenser les rejets de CO2 reposent sur du vent.
La France, tirée par son électricité décarbonée, parvient à respecter son budget carbone, malgré des difficultés pour réduire les émissions des transports. Mais pas de quoi pavoiser au moment où le pays cherche comment doubler ses efforts pour s'aligner sur les objectifs européens renforcés. Le pays a émis 405 millions de tonnes d'équivalent e CO2 (Mt CO2e) en moyenne sur la période 2019-2023, selon la pré-estimation du Citepa, l'organisme indépendant chargé de l'inventaire de la pollution carbone française, qui a publié son rapport annuel jeudi.
Le pays a émis moins de CO2 sur la période 2019-2023 que son objectif, qui avait toutefois été allégé, estime ce jeudi 21 mars le Citepa, l’organisme indépendant chargé de l’inventaire de la pollution carbone française.
Les énormes ferries exhalant leurs fumées d'échappement lors des demi-tours entre deux traversées de la Manche ne seront bientôt plus qu'un souvenir: les compagnies se préparent à l'électrification totale de ce couloir maritime en mettant en service leurs premiers navires hybrides.Après le premier ferry à propulsion diesel-électrique, Pioneer, qui circule depuis juin 2023 entre Calais et Douvres, la compagnie britannique P&O a lancé mardi son jumeau, Liberté. La moitié de sa flotte est désormais hybride.
Pour respecter nos engagements climatiques, nous devons réduire nos émissions de CO2 à 2 tonnes par an et par personne. Mais que faut-il changer en priorité ? Les réponses du chercheur Mike Berners-Lee, qui y a consacré un livre.
Le retard pris par l'humanité pour réduire ses émissions gaz à effet de serre, qui ont battu un nouveau record en 2023, a propulsé sur le devant de la scène des technologies d'élimination et de stockage du CO2 de l'atmosphère pour tenter de limiter le réchauffement climatique.Deux familles de méthodes différentes et parfois confondues existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats à un projet de centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats pour un projet de construction d'une centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
La quantité d'électricité à produire pour atteindre les objectifs fixés par l’UE en matière d’électro-carburants est incompatible avec une hausse conséquente du trafic.
L’entourage du ministre de l’Industrie a annoncé lundi 4 mars la signature d’un accord de stockage de carbone liquéfié sous terre entre la France et le Danemark, visant à réduire la pollution générée par les industries.
Nous ne sommes pas condamnés aux crises climatique et sociale ! Nous pouvons utiliser des méthodes qui ont fait leur preuves pour régénérer notre démocratie. Ainsi nous prendrons les bonnes décisions, ensemble et en toute clarté : citoyennes et citoyens, expert-e-s, hauts fonctionnaires, associations, entreprises, parlementaires et gouvernement. Faisons nous confiance pour transformer notre société. Et comment réussir cela ? Embarque avec les Décarbonautes, pour amener le gouvernement à organiser une Assemblée de codécision : une méthode juste, aux résultats prouvés, pour décider ensemble de notre trajectoire climatique et sociale !
Le Service Copernicus pour la surveillance de l’atmosphère (CAMS) a suivi les émissions provenant des incendies de forêt en Amérique du Sud. L’intensité des feux de forêt dans le nord de la forêt amazonienne, en particulier dans l’État brésilien de Roraima, a entraîné les plus fortes émissions de carbone enregistrées pour un mois de février depuis au moins 2003, non seulement pour Roraima, mais aussi pour l’ensemble du Brésil. D’autres pays d’Amérique du Sud, comme le Venezuela et la Bolivie, enregistrent également les émissions les plus élevées depuis 2003 pour la même période.
Nouvel acte de rébellion contre la taxe carbone au Canada: la province de la Saskatchewan, dans le centre du pays, a annoncé jeudi arrêter de verser son dû au gouvernement fédéral, ce qui ouvre la voie à un nouveau conflit sur la politique climatique.La province, dirigée par des conservateurs, avait déjà annoncé en janvier qu'elle cessait de collecter la taxe auprès des consommateurs après qu'Ottawa a annoncé une exemption de celle-ci sur le mazout domestique, qui est principalement utilisé dans les provinces de l'Atlantique.
Le patron du géant pétrolier américain ExxonMobil estime que pour parvenir à la neutralité carbone en 2050, les particuliers émetteurs de gaz à effet de serre doivent accepter de "payer le prix" et les politiques de lutte contre le changement climatique doivent être plus "agressives"."Le secret embarrassant dont personne ne parle est le coût de tout cela et qui est prêt à payer", a déclaré Darren Woods, patron du numéro un américain du gaz et du pétrole, dans un podcast du magazine Fortune.
Le service de surveillance européen Copernicus fait état d’une augmentation du nombre de feux et de leurs émissions au cours du pic de la saison des incendies pour les régions tropicales d’Amérique du Sud.
Jean-Marc Jancovici est intervenu dans le cadre des Controverses de l'agriculture et de l'alimentation. L'occasion de présenter les enjeux pour le secteur agricole autour de la réduction des émissions de carbone, de leurs conséquences économiques, sociales et politiques et de quelques pistes de solutions pour une agriculture décarbonée et plus résiliente.
La Commission européenne a dévoilé mardi 6 février sa recommandation pour un objectif climatique à 2040. Elle propose de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de 90% par rapport à 1990. C’est une proposition ambitieuse face à la gronde qui monte autour du Green Deal, mais encore insuffisante pour se placer sur une trajectoire de décarbonation alignée avec la neutralité carbone.
Organisme indépendant chargé d'évaluer la mise en œuvre des politiques et mesures publiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France.
Noé nous revient dans une nouvelle vidéo sur la compensation carbone pour atteindre la neutralité en 2050, ah bon ? À Travers le monde 425 bombes aux conséquences dramatiques sont réparties et pourtant peu de personnes en parlent, ces bombes de carbones sont des projets d'extraction fossile qui vont émettre 1 milliard de tonnes de CO2 dans le restant de leur vie et elles peuvent faire exploser les accords de paris. Derrière ces bombes se cache la triforce interdite : pétrole, gaz, charbon mais aussi des banques, des assurances et des... entreprises qui se disent NET ZERO avant 2050 et comptent grandement sur... "la compensation carbone"
Selon un brouillon de la Commission qu’a pu lire le “Financial Times”, l’Union européenne fixe à 90 % en 2040 l’objectif de réduction des émissions de CO₂. Durant les deux prochaines décennies, les investissements pour la transition, même massifs, compenseraient largement le “coût de l’inaction”.
Charleroi, Mons et Tournai peuvent compter sur un coup de pouce européen pour viser la neutralité carbone en 2050. Jeudi, le gouvernement wallon a validé 62 projets dans ces trois arrondissements. Le Fonds pour une transition juste prévoit 197,4 millions d’euros à destination de projets publics sur ces territoires. La Wallonie dispose par ailleurs de 241,5 millions pour des projets privés à destination des grandes, moyennes et petites entreprises.
Financer le remplacement d'un foyer de cuisson traditionnel par un système moins émetteur de fumée toxique et de CO2 dans les pays en développement peut permettre d'obtenir des crédits carbone, mais les bénéfices environnementaux revendiqués par ces projets sont largement surestimés, révèle une nouvelle étude.
Cette pratique controversée consistant à ratisser les fonds marins libère deux fois plus de dioxyde de carbone que la consommation de carburant des bateaux, révèle une étude publiée ce jeudi 18 janvier. Cela renforce le réchauffement climatique et l’acidification des océans.
Quel est le point commun entre le casse du siècle de Marco Mouly et la compensation des émissions d'un vol en avion ? Le carbone. Mais pour le reste, les sulfureux quotas carbone et crédits carbone, souvent confondus, sont des mécanismes différents.
Depuis le 1er janvier 2024, il y a du changement en mer. L'Union européenne a décidé d'étendre progressivement son système d'échange de quotas d'émission (SEQE) au transport maritime. Il faut dire que ce secteur, longtemps resté hors des viseurs des décideurs politiques de par sa dimension transfrontalière et commerciale, représente, au même titre que l'aviation, une part importante des émissions. À lui seul, il comptabilisait environ 3 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde en 2022.

2023

Le mercantilisme de l’industrie et la volatilité du cours des combustibles fossiles ont une incidence bien plus grande sur le coût de la vie que la tarification du carbone.
L’Union européenne s’est fixé l’objectif d’atteindre une capacité de stockage annuelle de 50 millions de tonnes de CO₂ à l’horizon 2030. Or, à ce jour, la très grande majorité des sites de stockage de dioxyde de carbone – déjà réalisés ou en projet – se situent dans le nord du continent. Voilà qui risque de créer un problème de compétitivité pour les industries du Sud.
Séduisant en apparence, le terme abrite en pratique des technologies d’apprentis sorciers qui trouvent une oreille bienveillante auprès d’un nombre croissant de politiques.
Le Carbone est aujourd’hui au centre d’une interrogation existentielle sur l’évolution de notre environnement. Plutôt que répéter « décarbonez, décarbonez », ne faut-il pas « décarboxyder », c’est-à-dire dans un néologisme (que le lecteur voudra bien m’excuser) travailler à la diminution de l’émission dans l’atmosphère de gaz à effet de serre incorporant un atome de carbone (comme le CO2 et le CH4) ?
La COP28 récemment réunie à Dubaï a fait l’objet d’amples débats autour de la nécessité d’engagements des États de sortir des fossiles, en plus du respect des engagements de réduction des émissions de carbone pris après l’accord de Paris de 2015. Les militants du climat proposent de mettre en place des mécanismes contraignants ciblant les exploitations de charbon, de pétrole et de gaz dans tous les pays disposant de ressources, sans tenir compte des responsables des émissions directes de CO2 que sont les consommateurs de fossiles.
Cette taxe s’appliquera d’ici à 2027 aux produits à forte intensité de carbone, comme le fer, l’acier, l’aluminium, l’hydrogène, le verre, ou encore le ciment.
Le Royaume-Uni a annoncé lundi qu’il introduirait d’ici 2027 une nouvelle "taxe carbone" sur les bien importés à forte intensité carbone, de secteurs tels que la métallurgie, le verre ou le ciment, dans la foulée d’un mécanisme similaire prévu dans l’Union européenne (UE).
Christian Henderson | Le mirage de la transition des États pétroliers du Golfe entrave les mouvements sociaux et la justice écologique au Moyen-Orient.
Et si, en matière de tourisme on optait pour une une innovation audacieuse ? le passeport carbone, pourrait contribuer à réduire l'empreinte environnementale des voyages aériens et maritimes.
Les technologies d’élimination du carbone, biologiques ou technologiques, sont un outil climatique. Mais leur efficacité est sujette à caution et elles pourraient servir de prétexte à l’inaction.
À l’occasion la COP28, The Conversation France publie un extrait du livre de Christian de Perthuis, « Carbone fossile, carbone vivant » (Gallimard) consacré aux stratégies de sortie de la rente fossile.
Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Le marché volontaire du carbone représente plus de 2 milliards de dollars. Mais les résultats sont principalement réalisés sur papier et non dans la réalité physique du système climatique. Illusion que la lutte contre le changement climatique progresse... à cause d’une comptabilité carbone trompeuse.
Sortie planifiée des énergies fossiles, rénovation des bâtiments publics : la maire de Paris Anne Hidalgo (PS) a présenté mercredi le quatrième plan climat de la ville, visant à réduire de 80% son empreinte carbone d'ici à 2050. La trajectoire d'émissions présentée par la ville vise à réduire à zéro ses émissions directes de gaz à effet de serre à horizon 2050, et à diminuer de 80%, par rapport à 2004, son empreinte carbone (comprenant les émissions indirectes), en prenant des mesures de compensation pour les 20% restants.
Le Parlement européen a voté ce mardi 21 novembre des nouvelles mesures de réduction drastique des émissions de CO2 émises par les nouveaux véhicules lourds, y compris les autobus, les camions et les remorques.
Un élan inédit a gagné les entreprises au moment de l'adoption de l'Accord de Paris. Huit ans plus tard, c'est l'heure du bilan. Si la neutralité carbone est aujourd'hui revendiquée par beaucoup d'entre elles, elles sont en revanche peu nombreuses à prendre en compte l'ensemble de leurs émissions et à mettre en place des plans de transition crédibles. Le bilan de l'action climatique qui doit être adopté à la COP28 pourrait renforcer leurs obligations.
Les efforts des Etats pour limiter les émissions de gaz à effet de serre sont très insuffisants pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris, alerte le Programme des Nations unies pour l’environnement à quelques jours de la COP28.
Ce mercredi, un rapport du «Systems Change Lab» évalue les efforts dans tous les domaines pour s’aligner sur la trajectoire d’un réchauffement limité à 1,5°C. Malgré quelques bonnes surprises, comme la progression des voitures électriques,
Les forêts françaises, en piégeant le CO2 atmosphérique, contribuent de manière décisive à la lutte contre le réchauffement climatique. Mais ce rôle de puits de carbone naturel est aujourd’hui menacé, mettant en péril l'atteinte de nos objectifs climatiques.
CarbonBombs.org is a tool to follow the evolution of carbon bombs in the world.
De l’Ouganda au Kazakhstan, de l’Arctique russe à la Norvège ou au Brésil, le groupe français est lié à au moins vingt-trois sites géants d’extraction d’hydrocarbures.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau faisait face mardi à une vague de critiques pour sa décision d'exempter de taxe carbone les habitants de l'Est du Canada se chauffant au fioul.Dans le contexte actuel d'inflation, son gouvernement a annoncé la semaine dernière une exception pour trois ans de cette taxe pour les habitants concernés des régions atlantiques, suscitant la colère des régions de l'ouest du pays, où la majorité des habitants se chauffent au gaz naturel.
En 2022, l’étude de Kühne & al. 2022 révélait l’existence de 425 bombes carbone, où des projets pétroliers et gaziers gigantesques entraîneraient chacun au moins un milliard de tonnes d’émissions de CO2 au cours de leur durée de vie.
Après pas moins de onze heures de débat, la commission Climat du Parlement wallon a approuvé mardi au milieu de la nuit un projet de décret censé placer la Région sur la voie de la neutralité carbone à l'horizon de 2050.
La transition écologique s’appuie en partie sur les forêts françaises, mais leur capacité à absorber les émissions humaines de dioxyde de carbone s’effondre depuis une quinzaine d’années.
L'Arabie saoudite a dévoilé lundi un mécanisme qui doit permettre à ses entreprises de compenser leurs émissions de gaz à effet de serre et soutenir l'objectif affiché du royaume pétrolier d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2060.
Le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE (CBAM) vise à étendre le marché carbone européen aux importations pour prévenir les « fuites de carbone ». Cependant, il suscite des inquiétudes dans les pays en développement en raison de son impact sur leurs exportations. Pour répondre à ces craintes, il faut octroyer un traitement spécial et différencié aux pays les moins avancés et rétrocéder les recettes du CBAM aux pays en développement pour soutenir leurs politiques climatiques.
Les filières éolienne et solaire « sont les deux seules sources à avoir significativement augmenté leur part dans la production mondiale d'électricité » au 1er semestre 2023, indique le think tank Ember dans un rapport publié ce 5 octobre (accessible en fin d'article). Et pourtant...
La France poursuit un rythme de 4,3% de recul des émissions de gaz à effet de serre sur le premier semestre 2023, grâce aux réductions réalisées dans le secteur de l'industrie, de la production d'électricité et du bâtiment tandis que l'aérien poursuit son rebond post-Covid, a annoncé mardi le Citepa.
Depuis le 1er octobre, les entreprises européennes doivent déclarer leurs importations depuis l'étranger des matières premières les plus polluantes, notamment l'acier et l'aluminium, et évaluer les émissions de CO2 que leur production a générées. Des émissions qui, à partir de 2026, seront imposées au travers de la taxe carbone aux frontières.
L'AIE alerte contre un retard dans les ambitions climatiques qui pousserait le monde à recourir massivement aux technologies de captage de CO2.
Les pays riches comme les économies en développement vont devoir considérablement avancer leurs objectifs de neutralité carbone pourtant déjà ambitieux, a affirmé mardi l'agence internationale de l'énergie (AIE) en soulignant que l'essor des "énergies propres" constituait le principal levier pour maintenir à portée de main les objectifs climatiques.
Des chercheurs américains ont affirmé que de nombreux lacs de l’ouest du Groenland ne sont peut-être déjà plus des puits de carbone.
Un record qui devrait encore augmenter puisque des incendies sont toujours en cours dans plusieurs régions.
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Les crédits carbone forestiers sont désormais considérés par diverses études scientifiques comme sans effet positif pour le climat. Retour sur l'avènement de cet outil de compensation carbone et ses limites vite atteintes.
La séquestration du CO2 dans les sols agricoles est présentée comme une excellente stratégie pour atténuer le changement climatique. Mais est-ce réellement le cas ? Plusieurs pédologues ont exprimé leurs doutes lors de la Conférence sur les sols de Wageningen le 29 août.
Les États-Unis ont accordé plus d’un milliard de dollars de subvention pour la construction de deux usines de capture du CO2 dans l’air en Louisiane et au Texas. La compagnie pétrolière Occidental est aux manettes du site texan. Or des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour pointer du doigt ces subventions qui permettent aux industriels du pétrole et gaz de poursuivre leurs activités traditionnelles en développant une technologie de capture du carbone non éprouvée.
On savait déjà que les mécanismes de compensation carbone visant à alléger la conscience écologique des voyageurs aériens étaient très peu efficaces. Une récente étude enfonce le clou et généralise la critique sur les crédits carbone. Ce système permet de comptabiliser sous forme de crédits le carbone séquestré ou dont on évite l’émission, pour ensuite le vendre et permettre aux entreprises polluantes de « compenser » leurs propres émissions.
Les forêts françaises couvrent 31% du territoire métropolitain. Elles contribuent de multiples façons au bienêtre humain (production de bois, purification de l’air et de l’eau, maintien des sols, habitat pour la biodiversité, alimentation, santé, activités récréatives, etc.) et participent aux Objectifs de Développement Durable fixés par l’ONU. En particulier, la France s’étant engagée à atteindre la neutralité carbone dès 2050, le rôle de puits et de stockage de carbone des forêts est considéré comme un élément majeur de sa Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC). Depuis quelques années, les forêts françaises, dont la surface n’avait cessé de croître depuis plus d’un siècle, connaissent, de façon inquiétante, une diminution de productivité, des dépérissements massifs et un risque incendie accru. Le changement climatique en cours met ainsi en péril les ressources forestières et leur contribution attendue pour préserver la biodiversité, favoriser le développement rural et la bioéconomie, renforcer la production
Pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, "le nucléaire seul ne suffira pas", a estimé samedi le patron de RTE Xavier Piechaczyk, appelant à "faire des renouvelables le plus vite possible"."Nos prédécesseurs ont construit le parc nucléaire, profitons-en. Mais ce n'est pas parce qu'il est décarboné que c'est l'unique réponse à la sortie des fossiles", a déclaré M. Piechaczyk sur France Inter. "Nous avons démontré qu'il fallait de toutes façons faire des énergies renouvelables (...), car de toutes façons le seul nucléaire ne suffira pas", a-t-il ajouté.
Des projets censés limiter les émissions de gaz à effet de serre surestiment très fréquemment leur bénéfice réel sur l’environnement, selon une étude parue dans « Science ».
Selon une étude parue ce jeudi 24 août, les crédits carbone émis sur la base de projets de protection de la forêt ne sont pas fiables. Un autre article publié mercredi pointe le danger que représente la chaleur pour les feuilles des arbres.
Les émissions de carbone provoquées par les feux de forêts historiques au Canada ont déjà dépassé le record annuel national, selon l'observatoire européen Copernicus jeudi. Et le pic n'a peut être pas encore été franchi, le pays étant toujours en proie à plus de 990 incendies, dont 613 jugés hors de contrôle.
Dans une lettre adressée à la Commission européenne, Pretoria dénonce un « fardeau injuste » qui transfère le coût du changement climatique sur les pays les plus pauvres.
Fini la neutralité carbone ! Plusieurs entreprises à l'instar d'Easyjet, Gucci ou encore Nestlé renoncent à cette allégation. Alors que les recours se multiplient à leur encontre pour greenwashing et pratique commerciale trompeuse, les entreprises se détournent peu à peu de la très critique compensation carbone, seul moyen d'atteindre aujourd'hui la neutralité.
Longtemps marginales, les techniques pour réduire ou éliminer le CO2 dans l'atmosphère fleurissent face à l'incapacité de l'humanité à contenir ses émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de la planète.Deux méthodes très différentes, parfois confondues, existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
L’Union européenne (UE) émet 1,5 fois plus de gaz à effet de serre (GES) par habitant que la moyenne mondiale ; les États-Unis, près de trois fois plus. Cependant, rapportées à leur PIB, leurs émissions de GES sont inférieures à la moyenne mondiale. L’UE en particulier émet moins de GES que les autres zones géographiques pour produire un euro de biens et de services. Au sein de l’UE, la France se caractérise par un mix énergétique et, par ricochet, une production dans son ensemble moins carbonés que ses partenaires, notamment l’Allemagne.
Chaque année, près de 40 milliards de tonnes de CO₂, l'un des principaux gaz à effet de serre, sont rejetées dans l’atmosphère du fait de la combustion des énergies fossiles. Une part importante est capturée par les océans, la végétation et le sol. Découvrez dans ce documentaire comment les scientifiques du CNRS tentent de mieux comprendre ces puits naturels de carbone, de prédire leur évolution mais aussi d'augmenter leur capacité de stockage, voire d'imaginer des puits artificiels.
La neutralité carbone, tout le monde en parle, mais les Français sont-ils prêts ? Trop compliqué, trop cher... Autant de freins qui démotivent.
Deux sites norvégiens de capture et de stockage du CO2 dans les profondeurs géologiques sont souvent montrés en exemples comme solutions à la décarbonation. Mais une étude parue cette semaine questionne la viabilité technique du concept.
Alors que la loi climat s'apprête à être adoptée dimanche aux urnes, notre chroniqueuse Corinne Corminboeuf, avocate spécialiste du climat à Genève, rappelle l'enjeu. Il y a, non pas un mais TROIS écarts entre la trajectoire idéale actée par Berne à l'international et la réalité de la Suisse.
Un tiers environ de l’empreinte de l’UE correspond à des processus de production localisés en dehors de son territoire. Entre 2000 et 2018, les émissions mondiales de GES ont augmenté de moitié quand la population augmentait d’un quart. Les émissions produites par l’UE ont diminué mais elles ont triplé dans le même temps en Chine.
Près de la moitié des grandes entreprises ont promis d'effacer leur empreinte carbone ces prochaines décennies mais seules quelques unes ont des plans crédibles pour y parvenir, selon une étude publiée lundi par le consortium Net Zero Tracker.Près de 90% de l'économie mondiale est liée par des promesses de "neutralité carbone", contre 15% il y a quatre ans, en prenant en compte les engagements des nations, des régions et des entreprises. Parmi celles-ci, 929 entreprises sur la liste Forbes 2.000 se sont fixé de tels objectifs, en hausse de 15% par rapport à il y a quinze ans.
Le monde doit passer au zéro émission nette. C’est impératif. Le Canada fait son devoir pour contribuer au ralentissement des changements climatiques. En effet, dans son plus récent budget, le gouvernement fédéral prévoit 21 milliards de dollars en crédits d’impôt pour stimuler l’investissement dans des technologies à faibles émissions de carbone. Ce volet de la politique canadienne sur les changements climatiques est solide.
D'un côté, on a la crise climatique. Et de l'autre, on a un redécollage en trombe du secteur aérien après la pandémie.
Mercedes-Benz va collaborer avec le suédois H2 Green Steel (H2GS), un producteur d’acier décarboné et se faire livrer 50 000 tonnes par an.
La multinationale Coca-Cola est un mastodonte qui contribue grandement au réchauffement climatique. Cependant, la plus importante part de cette contribution ne provient pas du transport des boissons, ni même des usines ou des plantations.
Cette série de vidéo est consacrée à la vulgarisation des enjeux climatiques, éthiques et économiques de la taxation (ou tarification) du carbone. Dans la 1e vidéo, @LeReveilleur présente ce qu’est une tarification du carbone, quelles sont les émissions ciblées et quels sont ses avantages et ses insuffisances. Il se concentre sur les propriétés générales d'une tarification du carbone qui s'appliquerait au niveau mondial. Dans la 2e vidéo, @Philoxime détaille la question délicate de la justice sociale et de l’acceptabilité politique d’une tarification du carbone, qui dépend non seulement de la manière dont l’argent est récolté mais surtout de la façon dont les recettes sont utilisées Dans la 3e vidéo, @Heu7reka parle du concret. Quels sont les systèmes de tarification du carbone en place dans le monde ? Que peut-on faire quand tous les pays n’appliquent pas de tarification du carbone ? Et comment peut-on définir ce prix ?
L’atmosphère est un bien commun. Les pays ayant émis des gaz à effet de serre en quantités industrielles ont une dette carbone envers ceux qui n’en ont pas fait autant – faute d’avoir une économie industrialisée. Cette idée de pur bon sens fait son chemin dans la liste des priorités internationales : la justice climatique passe par un financement équitable de l’adaptation aux conditions météorologiques extrêmes. Le sujet est au cœur des négociations préparatoires à la COP28 de Dubaï en novembre prochain, qui ont débuté lundi 5 juin en Allemagne.
L’exploitation minière des grands fonds marins pourrait être autorisée dès cette année dans les eaux internationales. Or, cette industrie risque de mettre en danger des écosystèmes dont les scientifiques commencent à peine à entrevoir la richesse et l’importance, en affectant la capacité de l’océan à stocker du carbone. Explications à l'occasion de la Journée mondiale de l'océan, le 8 juin.
Selon ses promoteurs, la mise en place d’un quota individuel d’émissions de gaz à effet de serre permettrait de respecter les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, tout en laissant aux citoyen·nes la liberté de choisir comment adapter leur mode de vie. Décryptage.
La tarification du carbone est nécessaire pour financer la transition énergétique dans un contexte de forte inflation et d'endettement élevé, a alerté mercredi la numéro deux du FMI, Gita Gopinath, mettant également en garde contre une escalade des subventions "vertes"."Nous devons vraiment mettre la tarification du carbone sur la table, malgré tous les problèmes politiques qui l'entourent", a déclaré la directrice générale adjointe du Fonds monétaire international.
Sous pression croissante, la plupart des compagnies pétro-gazières du monde occidental investissent dans les énergies vertes mais sans abandonner les énergies fossiles, arguant qu'il faut répondre à la demande de pétrole et de gaz, au risque de rater l'objectif de la neutralité carbone en 2050. Au milieu d'un parterre d'actionnaires, des voix scandent "Allez en enfer !" La scène s'est déroulée mardi à l'assemblée générale de Shell à Londres prise pour cible par des dizaines de militants environnementaux. Et l'histoire se répète.
Transports, bâtiment, agriculture, industrie, chauffage... La France, qui peine à accélérer sa transition énergétique, dévoile lundi un plan rehaussé de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030, en ligne avec les nouveaux objectifs fixés par l'Union européenne vers la neutralité carbone.Ménages, entreprises, Etat et collectivités seront concernés, mais le gouvernement cherche une forme d'"équité" quant aux efforts immenses à fournir, souligne cependant une source à Matignon: "les petits font un peu, les gros font beaucoup et tout le monde fait sa part".
Le numérique, parce qu’il permet le développement de nouvelles façons de communiquer (visio-conférence...), une optimisation et une mise en relation plus facile des acteurs (optimisation des trajets...) ou encore une meilleure connaissance et capacité de pilotage des actifs (batterie, intégration des énergies renouvelables) est et sera un acteur majeur pour faciliter la transition écologique. Mais comme toutes les technologies, elles requièrent des ressources pour leur fabrication et leurs usages, ainsi que des infrastructures de réseau et de stockage pour fonctionner
L'étude montre que, sans action pour limiter la croissance de l’impact environnemental du numérique, l’empreinte carbone du numérique pourrait tripler entre 2020 et 2050.
Le NewClimate Institute a passé au crible les engagements de neutralité carbone de 25 grandes entreprises comme Carrefour, Apple ou encore Unilever. Il conclut que leurs engagements ne permettent de réduire que de 40 % leurs émissions au lieu de 100 %. Un décalage de taille entre leurs promesses et l'impact réel de leurs efforts. Les chercheurs appellent les gouvernements à encadrer ces engagements climatiques.
Chaque innovation technologique entraîne dans son sillage un coût environnemental élevé. ChatGPT ne fait pas exception à la règle. Une étude a mis en lumière l'empreinte carbone de cette...
La compensation carbone est devenue un vrai levier d’inaction
En décembre 2021, sur les données 2019, nous avons publié la première répartition précise de l’empreinte carbone par personne de la France, décomposée en postes et sous postes d’émissions. La méthodologie amenant à cette décomposition repose essentiellement sur les tableaux entrées-sorties du ministère de la Transition Écologique, complétée par quelques impacts non pris en compte dans le périmètre du Ministère : les trainées de condensation, la déforestation importée et trois gaz à effet de serre non pris en compte (HFC, PFC et SF6). Le détail de la méthodologie employée est disponible ici.
Sujet tabou en France depuis le mouvement des Gilets Jaunes, la taxe carbone a été un succès remarquable en Suède. Comment est-ce possible ? Peut-on tirer des leçons de la méthode suédoise ?
Dans la perspective d’une neutralité carbone en 2050, la captation du CO2 atmosphérique sera un enjeu majeur. Nous nous intéressons ici aux perspectives de coopération entre les Etats-Unis et la France ou l’Europe sur des puits de carbone en milieu agricole et forestier, présentant un important potentiel de stockage de carbone.
Quelle est la véritable empreinte carbone de TotalEnergies ? Greenpeace France, qui l’a estimée dans un rapport quatre fois plus lourde que ce que rapporte le géant pétrogazier français, va se retrouver au tribunal après une assignation en justice par TotalEnergies, ouvrant la voie à un débat inédit sur les méthodes de comptabilité carbone.
Taxe carbone aux frontières, fin des quotas gratuits, extension du marché carbone aux particuliers mais aussi aux secteurs maritime et aérien, création d’un fonds social pour le climat... Les députés européens ont adopté mardi 18 avril cinq textes clés pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.
Il régénère les sols épuisés par l'agriculture intensive, retient l'eau et piège le CO2 tel un "puits de carbone": le biochar, charbon produit à partir de résidus végétaux de haute qualité, suscite l'intérêt des scientifiques et l'appétit grandissant des industriels. Depuis quinze ans, Roger Chabot, vigneron dans la région de Cognac, enfouit au pied de ses arbres ces granulés noirâtres, issus de la transformation à très haute température de feuilles de maïs ou de troncs d'arbres.
Le 18 avril, à l’aube, le Parlement européen a donné son feu vert à l’instauration de la toute première taxe carbone aux frontières au monde. Instrument phare dans la lutte contre le réchauffement climatique, ce mécanisme consiste à taxer les émissions de CO2 des produits importés les plus polluants. Ceux-ci seront bientôt soumis à un prélèvement obligatoire s’ils n’ont pas été conçus dans les mêmes conditions environnementales que leurs concurrents européens. Autre objectif sous-jacent : rétablir une concurrence loyale.
Hautes par endroits de plusieurs dizaines de mètres, ces macroalgues brunes seraient un profond puits de carbone, selon une nouvelle étude.
Les députés européens ont voté cinq textes clefs ce mardi 18 avril pour réformer le marché carbone. Ainsi, les quotas pour le «droit à polluer» des industries devront diminuer plus rapidement.
Le Parlement européen a approuvé mardi une série de mesures visant à réduire les émissions de CO2 dans l’UE, dont une réforme du marché du carbone qui devrait faire grimper le coût du droit à polluer en Europe.
Contextualiser l'objectif de neutralité carbone par rapport aux connaissance scientifiques. Comment y contribuer pour une entreprise ?
Un collectif défend le principe d’un « compte carbone », mais cette idée se heurte à certaines limites pratiques.
Piéger plus de CO₂ qu’on en émet, voilà le principe du puits de carbone. Il en existe des naturels – comme les forêts – et d’autres artificiels, en cours de développement technologique.
Les puits de carbone, une solution pour atteindre la neutralité carbone en France ? Découvrez comment ces mécanismes naturels peuvent aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre et quels sont les enjeux à considérer.
Les habitudes alimentaires des éléphants de forêt d'Afrique (Loxodonta cyclotis) favorisent la survie des arbres géants à forte densité de bois, plus aptes à stocker le carbone. Tout en précisant qu'il est difficile de déterminer le rôle exact joué par les extinctions d'éléphants de la région dans la modification de la composition des forêts, les chercheurs affirment que les éléphants pourraient augmenter de 6 à 9 % le stockage de carbone à la surface dans les forêts d'Afrique centrale.
La loi demande depuis dix ans aux grandes entreprises de chiffrer leurs émissions de gaz à effet de serre, mais la majorité des acteurs concernés ne la respectent pas.
Face au poids environnemental majeur du numérique, la chasse aux objets inutilisés est lancée dans les entreprises. Augmenter leur durée de vie, adopter des appareils moins gourmands en ressources... toutes rivalisent de mesures pour réduire leur empreinte. Mais le seul chemin à suivre est celui de la sobriété, résume une nouvelle étude par l'Ademe-Arcep.
En Suède, la laine de chanvre Ekolution vient d'obtenir le label EPD qui certifie qu'elle est bien neutre en carbone et même positive. Elle absorbe plus de gaz qu'elle n'en rejette !
Si les constructeurs minimisent la part des usages dans le bilan carbone de leurs appareils, les chiffres communiqués par les pouvoirs publics sont eux aussi bien en deçà de la réalité.
Londres a annoncé vendredi un investissement de 20 milliards de livres sur 20 ans dans la capture de carbone et détaillé ses plans pour accélérer le développement du nucléaire, dans le cadre de son objectif de neutralité carbone en 2050.Le Chancelier de l'Echiquier Jeremy Hunt, qui doit présenter son budget mercredi au Parlement, annoncera à cette occasion "un investissement sans précédent dans le captage du carbone et les énergies à faible émission", a indiqué le ministère des Finances dans un communiqué.
Selon une étude commandée par le gouvernement, l'empreinte carbone du numérique pourrait tripler d'ici 2050. Cependant, des mesures d'efficacité et de sobriété pourraient permettre de ralentir cette fuite en avant technologique.
La numérisation de notre société est incompatible avec nos objectifs de neutralité carbone. Un rapport écrit par l’Ademe — l’Agence de la transition écologique — et l’Arcep — chargé des télécommunications — vient d’être rendu au gouvernement. Il détaille différents scénarios pour 2030 et 2050. Trois sur quatre montrent que l’empreinte du numérique va fortement augmenter. Pour l’instant, les émissions de CO2 générées par le secteur du numérique représentent 2,5 % de l’empreinte nationale. Soit 17,2 millions de (...)
A l’occasion du One Forest Summit au Gabon, une étude scientifique exceptionnelle recense les 10 millions d’arbres du Sahel et leurs stocks de carbone.
Le One Forest Summit s'achève ce jeudi 2 mars à Libreville au Gabon, au cœur du bassin du Congo, l'un des trois bassins forestiers tropicaux les plus importants du globe. L'enjeu est de trouver des solutions pour inciter financièrement les pays du Sud à préserver leurs forêts afin de maintenir leur rôle de puits de carbone. Ce sommet est le premier rendez-vous d'une longue série qui doit aboutir au lancement de nouveaux mécanismes de financements climatiques Nord-Sud.
United Nations Secretary-General António Guterres made clear Monday that securing a livable planet depends on stopping the "bottomless greed of the fossil fuel industry and its enablers."
Le texte proposé, qui sera désormais négocié entre les États membres de l'Union européenne et les eurodéputés, révise les normes d'émissions de CO₂ pour les véhicules utilitaires lourds.
Deux groupes de réflexion ont étudié vingt-quatre entreprises mondiales de l’industrie, des services et du commerce pour établir un palmarès de leurs stratégies de réduction des émissions de CO2.
Avec la création du Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) en juillet 2022, placé directement auprès de la Première ministre, le gouvernement français a voulu marquer son attachement à un pilotage plus coordonné et transversal de l’action publique en matière de transition écologique, afin d’en faire la « politique des politiques »Citation du discours d’Emmanuel Macron du 16 avril 2022. Voir France Info, 2 mai 2022 : C'est quoi la planification écologique, dont Emmanuel Macron veut charger son futur Premier ministre ? https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/c-est-quoi-la-planification-ecologique-dont-emmanuel-macron-veut-charger-son-futur-premier-ministre_5103736.html. Alors que débute une année 2023 particulièrement dense sur le volet des politiques de transition bas-carbone, ce billet de blog invite à une prise de recul sur les enjeux de coordination et de rationalisation des différents processus de gouvernance climat, autour de 5 constats et enjeux clés.
C’est une première : du CO2 produit par l’industrie belge va être stocké à 1800 mètres de profondeur, sous la mer. Ce gaz à effet de serre au lieu d’être relâché dans l’atmosphère sera injecté dans une ancienne nappe de pétrole épuisée, via une plate-forme de forage off-shore au large du Danemark. Ce projet pilote est destiné à éliminer du CO2 issu de l’usine Ineos de Zwijdrecht près d’Anvers.
Des études menées dans les écolieux du réseau Oasis ont mesuré le bilan des émissions de gaz à effet de serre et la qualité de vie de ceux qui ont choisi un mode de vie plus sobre.
Ça ne vous aura pas échappé si vous suivez l’actualité climat et énergie, nos activités humaines sont encore fortement dépendantes des énergies fossiles. Pour preuve, l’humanité n’a jamais autant émis de CO2 qu’en 2022. On installe encore aujourd’hui dans le monde des centrales à gaz et au charbon.
TotalEnergies a remporté au Danemark deux permis pour explorer le potentiel de stockage de CO2 de deux sites en mer du Nord, avec pour objectif d'y emprisonner 5 millions de tonnes par an à l'horizon 2030, a annoncé le groupe lundi.Ces permis portent sur une surface de plus de 2.000 km2, à environ 250 km de la côte occidentale danoise.La zone comporte les champs gaziers de Harald, opérés par TotalEnergies, ainsi qu'un aquifère salin susceptibles d'accueillir les volumes stockés, explique le groupe français.
De nouvelles enquêtes publiées ces derniers jours ont démontré une nouvelle fois le manque de fiabilité des crédits carbone, utilisés notamment par les grandes entreprises pour compenser leurs émissions de CO2 au lieu de les réduire. Un débat qui n'est pas nouveau et qui jette l'opprobre sur ce marché. Mais la polémique pourrait accoucher d'un marché des crédits carbone plus exigeant car tout n'est pas à jeter.
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Où en est la lutte contre le changement climatique et quels progrès restent à faire exactement ? À quelques semaines de la conférence climatique COP26, c’est la question qui oriente toutes les négociations. Le dernier rapport du GIEC y répond de manière exhaustive, mais un graphique du rapport d’octobre 2021 de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) permet d’évaluer la situation en un coup d’œil.
L’Allemagne est prête à séquestrer son carbone dans le sol, notamment en mer du Nord et à l’étranger. Une technique pourtant controversée : elle consomme beaucoup d’énergie. « Mieux vaut mettre le CO2 dans le sol que dans l’atmosphère » : par cette petite phrase, prononcée le 5 janvier, le vice-chancelier allemand Robert Habeck a ouvert la voie outre-Rhin à une technologie controversée de lutte contre le réchauffement climatique, le captage et stockage de carbone. Le procédé, baptisé CCS (de l’anglais Carbon (...)
Plus de deux milliards de tonnes de carbone sont capturées chaque année, dont seulement 0,1 % grâce aux nouvelles technologies. La revue scientifique “Nature” souligne que c’est loin d’être suffisant. Pour l’instant, seule la réduction drastique de nos émissions peut permettre d’atteindre les objectifs du Giec.
Le « prince du carbone », le « roi de l’ivoire »... Dans la série documentaire « Planet Killers », Martin Boudot part à la poursuite de criminels environnementaux. Sur France 5 à partir du 23 janvier. Trafic d’espèces sauvages ou de bois précieux, pollution criminelle, pêche et exploitation minière illégale… Selon Interpol, l’organisation internationale de coopération policière, les crimes contre l’environnement génèrent entre 100 milliards à 250 milliards d’euros par an de bénéfices. Ces écocides sont presque (...)
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Carbon credits and offsets do not have a great record but the funds they raise are a vital part in fight against deforestation
Une enquête du «Guardian» révèle que la méthode principale utilisée par les grandes entreprises pour se dire neutres en carbone serait peu efficace. Pointé du doigt, l’organisme de certification Verra dénonce des «erreurs»
Ce projet de recherche SISAE, pour Simulation prospective du système alimentaire et de son empreinte carbone, mobilisant différents centres d’expertise — CNRS (Centre national de la recherche scientifique), CIRED (Centre international de recherche sur l’environnement et le développement), INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), Solagro…
L’industrie a une lourde responsabilité dans le réchauffement climatique. Elle doit réduire drastiquement ses émissions de carbone. Y parviendra-t-elle et par quels moyens ?
Quand on tient compte des émissions importées, le bilan des trois régions du pays est plus lourd.
Dans les accords internationaux, les pays sont considérés comme responsables des émissions de gaz à effet de serre liées à leur production. En attribuant les émissions au pays où les biens et services sont consommés, l’empreinte carbone constitue une évaluation alternative de cette responsabilité. Cette étude présente les émissions de CO2 liées à la production et l’empreinte carbone des trois régions de la Belgique pour l’année 2015. Les émissions de CO2 liées à la production proviennent des comptes des émissions atmosphériques régionaux développés dans le cadre de cette étude, tandis que l’empreinte carbone des régions est calculée à partir d’un modèle et des données entrées-sorties qui incluent les émissions de CO2. D’après les résultats, l’empreinte carbone dépasse les émissions liées à la production pour les trois régions. Cela implique que leur contribution aux émissions mondiales est plus importante si elle est évaluée selon une perspective de consommation que selon une perspective de production.
Quand on tient compte des émissions importées, le bilan des trois régions du pays est plus lourd.
Des alternatives virtuelles ou en train sont privilégiées pour éviter les trajets en avion.
Le CO2 émis par l'Homme s'accumule dans l'atmosphère, et un quart se dissout dans les océans. Ceux-ci ont absorbé l'équivalent de 600 milliards tonnes de dioxyde de carbone entre 1750 et 2015 (NOAA). L'eau devient un peu plus acide, comme l'eau gazeuse. Ce changement a des conséquences sur la vie des océans, notamment sur la [...]
La coalition Climate Trace a dévoilé début novembre un nouvel outil permettant d'observer les emplacements exacts des sites les plus polluants. Une carte détaillée qui doit aider les pays et les entreprises à rechercher des moyens efficaces pour atteindre la décarbonisation. Cet outil indépendant, répertoriant les émissions de gaz à effet de serre à travers le monde, a été présenté par Al Gore, à l'occasion du sommet des Nations unies sur le climat (COP27) en Égypte.

2022

Energy watchdog’s Fatih Birol says shift away from coal in key regions needs to be made a global priority
Dans ce 22ème épisode, j’ai eu la chance de sortir de ma zone de confort et de parler macroéconomie avec Antoine Godin. Le sujet central de notre discussion était la soutenabilité forte. Nous avons approché ce sujet d’abord par l’angle de l’impact sur le PIB du changement climatique pour ensuite parler des vulnérabilités des différents pays à une transition bas carbone. Nous avons également parlé des COP et des fameux CDN (contribution déterminée au niveau national). Antoine Godin est Économiste et Modélisateur, son expertise se concentre sur les liens entre le climat et l’économie. Il est chargé du programme de développement et de suivi de l’outil de modélisation macroéconomique GEMMES. Mis au point par l’AFD, celui-ci intègre les risques économiques et financiers liés aux dérèglements climatiques et à la raréfaction des ressources. Antoine Godin a un diplôme d’ingénieur en mathématiques appliquées de l’Université catholique de Louvain et un doctorat en Sciences économiques de l’université de Pavie (Italie).
En utilisant une technique de scanner en trois dimensions, des chercheurs britanniques estiment que les forêts du Royaume-Uni stockeraient plus de carbone que ce que l’on pensait.
Ce week-end, un autre accord majeur a été finalisé au sein des instances européennes : celui qui concerne la réforme du marché carbone, véritable pilier de la politique climatique de l’Union européenne. Fin des "droits à polluer" gratuits des industriels, taxation des émissions liées au chauffage et aux voitures, fonds social pour la transition... À l'issue d'âpres pourparlers, les négociateurs du Parlement européen et des États membres de l'UE se sont entendus pour relever les ambitions et étendre le champ de son marché carbone.
Nous sommes aussi citoyens, participants à des organisations, investisseurs… Si les actions individuelles sont utiles, elles doivent s'adosser à des actions collectives indispensables pour transformer nos villes et nos territoires, nos infrastructures, nos modes de production, nos normes sociales, et construire l'accès pour tous aux solutions décarbonées. Réaliser ces transformations systémiques est une tâche immense.
Malgré les objectifs de neutralité carbone, la consommation de charbon ne cesse de croître. Pour quelles raisons ? Et pour combien de temps ?
Le biochar, constitué de résidus végétaux carbonisés par pyrolyse, est employé depuis de nombreuses années dans les terres d’Amérique du Sud et d’Afrique.
Le Parlement européen, la commission et les Etats membres sont parvenus à un accord pour mettre en place une « taxe carbone aux frontières ». Un mécanisme inédit destiné à verdir les importations industrielles en faisant payer les émissions carbon...
Greenly, spécialiste du bilan carbone, a enquêté sur l’empreinte carbone d’un tweet, et de la firme. Au-delà de l’analyse du réseau social à l’oiseau bleu, certains twittos, très actifs et suivis, pèsent plus que d’autres… dont le nouveau propriétaire, Elon Musk qui, malgré son image d’éco-responsable, figure dans le top 10 des actifs et, de facto, fait partie des plus pollueurs de la twittosphère.
Nous avons l'immense honneur de vous présenter notre premier reportage d'une série de plusieurs vidéos autour de l'Amazonie, ceci est un nouveau format et nous espérons beaucoup qu'il vous plaira autant que nous avons eu de plaisir de le développer. Cette vidéo aborde la situation en Amazonie à travers un résumé de la situation politique et de l'impact sur le vivant dont les peuples autochtones, gardiens et gardiennes de la forêt. Est-ce que l'occident qui importe énormément du Brésil peut participer à une économie respectueuse du vivant en soutenant le commerce équitable ?
A travers sa réforme du marché du carbone, 'l’Europe privilégie les industries et échoue à protéger la planète et...
Fin des « droits à polluer », taxation des émissions liées au chauffage et aux voitures, fonds social pour la transition… Quelles sont les principales dispositions de la vaste réforme du marché carbone de l’Union européenne approuvée dimanche ?
La consommation mondiale de charbon, première source d'émissions de CO2, devrait atteindre un nouveau record en 2022, sous l'effet notamment d'une demande accrue, bien que temporaire, venue d'Europe, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié vendredi. Cette consommation mondiale devrait croître d'1,2% par rapport à l'an dernier, à plus de 8 milliards de tonnes, battant un record de 2013, selon le rapport annuel sur le charbon élaboré par l'institution. Cette demande globale devrait ensuite se maintenir à peu près à ce niveau jusqu'à 2025, "en l'absence d'efforts supplémentaires pour accélérer la transition énergétique", estime l'AIE, qui entrevoit un recul dans les économies avancées mais une demande toujours "robuste" en Asie.
Le mécanisme vise plusieurs secteurs, comme l’acier, l’aluminium, le ciment, l’électricité ou encore l’hydrogène.
La Coupe du monde de football 2022 au Qatar : ses organisateurs ont promis la première Coupe « neutre en carbone » – comprendre qui ne générera pas plus d’émissions de gaz à effet de serre (GES ou « CO2e ») que ce qu’elle sera capable de retirer de l’atmosphère par d’autres biais. L’estimation des émissions de l’événement est le premier point qui fâche : évaluées à 3,6 millions de tonnes de CO₂e dans l’étude commandée par le Quatar, l’ONG Carbon Market Watch et la start-up Greenly estiment que ce chiffre est sous-estimé… de moitié !
Le projet Antwerp@C s'est vu accorder un financement européen de 144,6 millions d'euros.
Jugeant impératif de connaître la quantité d’énergie carbonée nécessaire à la fabrication des produits et services, le chercheur en océanographie Pascal Bailly du Bois propose, dans une tribune au « Monde », d’associer au prix de chaque produit acheté, son coût en énergie carbonée (Eca) pour avoir un moyen de comparaison et de compte.
Le marché carbone, basé sur le principe du pollueur-payeur, est une chimère, selon le WWF Europe. L'ONG publie un nouveau rapport qui montre les défaillances de ce système d'échange de quotas carbone mis en place depuis 2005 et censé participer à la décarbonation de l'industrie européenne. Sa réforme est justement en cours de discussion au sein du trilogue européen.
La Commission européenne propose des normes pour certifier le stockage de carbone, notamment celui absorbé dans les sols agricoles, mais ONG et experts jugent le texte trop vague et dénoncent les risques de greenwashing.
Alors que démarre la COP27, à Charm el-Cheikh, en Égypte, avec pour mission de rappeler les pays et les entreprises à leurs engagements en terme de neutralité carbone, cette dernière est devenue en quelques années l’une des solutions principales avancées face à la crise environnementale. Pourtant, ne nous enferme-t-elle pas dans des logiques dépassées ?
La coupe du monde de football organisée au Qatar pourrait générer
6 millions de tonnes équivalent co2. on est loin des 3,6 millions
de tonnes annoncées. Et encore, depuis 2010, le bond des émissions carbone du pays, avec la construction des nouvelles infrastructures, est six fois plus important ! Un bilan écologique et humain désastreux !
Jean-Marc Jancovici (The Shift Project): "Si votre entreprise ne parvient pas à décarboner, elle devra tôt ou tard fermer boutique"
Selon la dernière évaluation du Global Carbon Project, un organisme scientifique qui dresse chaque année un inventaire des sources et des puits de carbone à l’échelle mondiale, les émissions de carbone fossile ont poursuivi leur rebond post-Covid, rendant de plus en plus irréalistes les espoirs de limiter le réchauffement global à 1,5 °C. Le rapport est disponible en accès libre sur le site du projet.
On parle de plus en plus de , mais concrètement quelles sont les émissions nécessaires pour fabriquer et consommer les objets qui nous entourent ?
CO₂ emissions of the global economy
Toutes les compagnies aériennes doivent renoncer à cette pratique mensongère
États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France et Union européenne veulent stimuler la mise en place d’un plan de sortie du charbon en Afrique du Sud… Mais cette année, les exportations de charbon sud-africain vers l’Europe, et la France en particulier, explosent.
Alors que la COP27 vient de débuter en Égypte, des voix se font entendre pour dire que la France ne “pollue pas tant que ça”. Une mise au point s’impose sur les émissions carbone.
Many countries' pledges to get to net zero greenhouse gas emissions rely partly on removing carbon dioxide from the atmosphere, using methods such as planting trees and restoring degraded ecosystems. But a report out today has revealed they are relying too heavily on these carbon drawdown schemes to fulfil these promises. The Land Gap Report, which was released today by the University of Melbourne and includes input from more than 20 international researchers, has calculated countries would collectively need 1.2 billion hectares of land to meet their Paris Agreement goals.
National climate pledges would collectively require 1.2 billion hectares (about 3 billion acres) of land, researchers have found in a new study, The Land Gap Report. More than half of this land is already currently used for something else. This demand for land will put pressure on ecosystems, Indigenous lands, small farmers and food security. Protecting existing forests and securing Indigenous and community land rights are more effective than carbon capture plans requiring land-use change, including reforestation.
La ville de Lahti en Finlande a mis en place la première expérimentation de rationnement du carbone émis par les déplacements de ses habitants. Basé sur une application mobile permettant de mesurer les émissions de chaque déplacement quotidien et de gérer son budget carbone individuel, ce dispositif s’est voulu volontaire, incitatif et participatif. Cette initiative pionnière, financée par le fond européen Urban Innovative Action, ne pourrait-elle pas être reproduite dans d’autres villes européennes ?
Plutôt que de réduire leurs émissions à la source, un nombre croissant de grandes entreprises et d’États promettent de planter des quantités phénoménales d’arbres pour compenser leurs activités. Or, cette solution ne peut en aucun cas être la seule déployée. Si c’était le cas, il nous faudrait pas moins de quatre planètes Terre.
Selon un nouveau calcul publié mardi par l’ONG, la multinationale française aurait émis en 2019 quatre fois plus de gaz à effet de serre qu’annoncé.
Dans une étude publiée dans PNAS, la professeure Jessica Tierney de l’Université de l’Arizona et ses collègues ont produit des cartes complètes à l’échelle mondiale du réchauffement provoqué par le carbone qui s’est produit au Paléocène Eocène Thermal Maximum (PETM), il y a 56 millions d’années. Alors que le PETM a quelques parallèles avec le réchauffement actuel, le nouveau travail comprend des résultats inattendus – la réponse climatique au CO2 alors était environ deux fois plus forte que la meilleure estimation actuelle du GIEC.
BCO2 Ingénierie Bureau d'études habilité par l'ADEME et agréé par l'Association pour la transition Bas Carbone (ABC) Analyse de l'Impact Environnemental de Produits et de Projets consommation d'énergie, émissions de gaz à effet de serre et de polluants
L’empreinte carbone est un outil particulièrement efficace pour savoir si son mode de vie est compatible avec un monde soutenable. En cinq minutes et quelques clics, vous obtenez un résultat, traduisant votre participation plus ou moins grande au changement climatique. C’est ainsi que les résultats oscillent généralement entre 2 et 30 tonnes CO2eq/an, avec une moyenne française à environ 10 tonnes CO2/eq.
Comment s’acheter en même temps une bonne conscience et le droit de continuer à polluer ? Gouvernements et entreprises ont trouvé la solution : la « compensation carbone ». Voyage dans l’empire du capitalisme vert par la Revue Z.
Dans cette "ferme verticale" en intérieur, les arbres, dopés par des diodes LED violettes ou vertes, poussent six fois plus vite que s'ils étaient plantés en extérieur. Une telle avancée est susceptible de bouleverser le secteur et aider le Royaume-Uni d'atteindre ses objectifs, fixés à 2050, en terme de neutralité carbone, selon l'organisme Forestry and Land Scotland, qui gère la forêt écossaise.
Les eurodéputés ont adopté mercredi leurs positions pour décarboner le transport routier et maritime, avec un déploiement accéléré d'infrastructures de recharge et de carburants alternatifs, ne relevant qu'à la marge le niveau d'ambition proposé par Bruxelles. Ils devront désormais négocier avec les 27 Etats membres pour finaliser ces deux textes clés du plan climat élaboré par la Commission européenne pour réduire de 55% d'ici à 2030, par rapport à 1990, les émissions de gaz à effet de serre de l'UE.
Masse carbone. Quelles actions quotidiennes pèsent le plus lourd dans votre impact sur la planète ? Où vous situez-vous par rapport à la moyenne française ? Quels leviers actionner pour réduire vos émissions ? Calculez votre empreinte carbone pour le savoir.
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la sobriété n’est pas forcément la seule solution possible. L’Ademe a exploré également d’autres pistes.
Un mois après l'épisode caniculaire qui a touché le sud de l'Europe à la mi-juin, une nouvelle vague de chaleur frappe la région. Un phénomène appelé à devenir de plus en plus fréquent avec le réchauffement climatique. De quoi donner du fil à retordre au corps humain qui devra s'y habituer.
Retrouvez l'intervention de Céline GUIVARCH, Directrice de recherches de École des Ponts sur la grande scène du Bang à l'occasion de la 8e édition de Bpifrance Inno Generation.
Le conditionnement du vin du futur s’envisage à mille lieues de la traditionnelle bouteille en verre, gourmande en énergie et au lourd bilan carbone, analyse la journaliste Julie Reux.
La flambée des prix de l’énergie n’a pas accéléré la baisse, par la France, de ses émissions de gaz à effet de serre.
Le plus important producteur d'énergie australien AGL a annoncé jeudi la fermeture de ses centrales électriques à charbon, soit une décennie plus tôt que l'objectif qu'il s'était précédemment fixé. La centrale Loy Yang A, située au sud-est de l'Etat de Victoria (sud), cessera toute production d'énergie à partir du charbon d'ici mi-2035, a déclaré AGL, le plus important émetteur de carbone du pays. Cette fermeture achèverait le retrait d'AGL des centrales électriques au charbon, a déclaré la société.
La France est loin d’être une bonne élève en matière de CO2. D’après l’Observatoire climat-énergie, en 2021, notre pays n’a pas respecté ses objectifs en termes d’émissions nettes de gaz à effet de serre (l’intégralité des émissions, moins le CO2 absorbé par les sols et les forêts). Dans un rapport publié le 22 septembre, cette instance développée par le Réseau Action Climat (RAC) montre qu’en 2021, l’Hexagone a émis 404,4 mégatonnes (Mt) d’équivalent CO2, quand elle ne devait pas dépasser 384 Mt d’équivalent CO2. Soit 5 % d’émissions nettes en trop par rapport à l’objectif fixé par la stratégie nationale bas carbone.
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Peut-on sérieusement atteindre la neutralité carbone d'ici la fin du siècle ? Dans cet article retentissant, trois économistes du climat reviennent sur les principales étapes qui ont popularisé l'idée de compensation des émissions de CO2 comme moyen de limiter le réchauffement. Analysant les échecs successifs de cette approche pourtant hégémonique, ils montrent qu'elle repose sur des hypothèses technologiques de plus en plus extravagantes
Les choix que l'Indonésie « fait maintenant et dans les décennies à venir auront une incidence importante sur les marchés mondiaux de l'énergie et sur les efforts internationaux pour atteindre les objectifs climatiques collectifs », souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un nouveau rapport(1) consacré au 4e pays le plus peuplé du monde.
Près des trois quarts des projets de « capture du carbone » servent en réalité à l’extraction du pétrole. Telle est la conclusion d’un rapport publié le 1er septembre par le groupe de réflexion Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA). Alors que ces technologies visent à extraire le CO2 de l’atmosphère afin d’atténuer le changement climatique, leurs effets bénéfiques pourraient être annihilés par la combustion de l’énergie fossile extraite.
Les publications scientifiques sur le stockage du carbone par les forêts sont excessivement optimistes, selon une étude. Leur approche sous-estime la dégradation des forêts par le réchauffement climatique.
Carbon capture and storage schemes, a key plank of many governments’ net zero plans, “is not a climate solution”, the author of a major new report on the technology has said. Researchers for the Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA) found underperforming carbon capture projects considerably outnumbered successful ones by large margins.
Les statistiques ont un effet réducteur. Elles aplatissent une réalité complexe sur un chiffre, une courbe, une dimension. Les incendies de forêt de cet été en fournissent un bon exemple. Jour après jour, les médias ont fait l’angoissant décompte des milliers d’hectares de forêt partis en fumée à travers la France. Mais de quelle forêt parle-t-on ? Qu’ont en commun la forêt de Brocéliande, en Bretagne, berceau de la légende arthurienne, et la « forêt » des Landes, une plantation industrielle remontant au Second Empire ? La première abrite des milieux humides et une riche biodiversité, la seconde n’a de forêt que le nom.
Bloquer des achats dont l'empreinte carbone est trop élevée, c'est la fonctionnalité qui a fait connaître la carte bancaire suédoise Do Black. Si certains l'ont qualifiée de "pass climatique", elle permet en réalité de donner plus de pouvoir au consommateur. Les applications qui évaluent l'impact sur le changement climatique de nos achats se développent, motivées par des consommateurs voulant faire des choix plus écoresponsables.
Lucas Chancel, codirecteur du Laboratoire sur les inégalités mondiales, rappelle que lutte contre le réchauffement et lutte contre les inégalités doivent aller de pair. Les 1 % les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que les 50 % les plus pauvres de la planète… Tirée du dernier « Rapport sur les inégalités mondiales », un travail coordonné par un groupe d’économistes menés par Thomas Piketty, cette donnée conduit à s’interroger sur le ciblage de la transition, afin qu’elle ne génère pas plus d’inégalités qu’il n’en existe déjà et que les efforts portent bien sur ceux qui ont le plus mauvais bilan carbone.
Les multiples incendies de forêt qui sévissent en France depuis le début de l'été ont déjà libéré des quantités records de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, selon des données satellitaires. Favorisés par le réchauffement climatique, ces feux renforcent eux aussi l’effet de serre en relâchant notamment du CO2 tout en diminuant le nombre d’arbres disponibles pour absorber le carbone.
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Sur les réseaux sociaux, les comptes qui proposent à leurs abonnés de suivre en ligne les trajets des jets privés des milliardaires sont de plus en plus populaires. Une façon de mettre la pression sur ces grands patrons ou stars de la pop, sommés de revoir à la baisse leur train de vie et le bilan carbone qui l'accompagne.
Il doit permettre de taxer les importations polluantes, pour protéger les industriels européens et limiter les délocalisations.
Depuis le début des années 1990, il existe un marché de la compensation carbone. Pour compenser leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), des entreprises achètent ainsi sans contrainte réglementaire des crédits carbone à des opérateurs (entreprises ou ONG) qui mettent en oeuvre des projets de réduction d’émissions dans les pays du Sud. Des journalistes, des ONG environnementales et même des scientifiques considèrent que ce marché ne réduit pas efficacement les émissions de GES, notamment parce qu’il permet aux entreprises de s’acheter une image verte à peu de frais. Les opposants au marché estiment également que les populations du Sud encourent en retour de potentiels dangers, comme celui de voir leurs terres accaparées au profit de tels projets de compensation.
La vente de 90 millions de crédits carbone sur le marché des compensations devrait permettre au pays d’Afrique centrale, dont le territoire est couvert à 88 % par la forêt tropicale humide, d’engranger 291 millions de dollars.
Alors qu’il les avait rejetés il y a deux semaines, le Parlement européen a finalement adopté trois textes clés du plan de lutte de l’Union européenne (UE) contre le changement climatique le 22 juin.
Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, et pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, les 195 pays signataires de l’Accord de Paris se sont fixé comme objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Nous n’allons pas revenir ici sur l’aberration qui consiste à « lutter contre le changement climatique », ce qui revient à s’attaquer aux symptômes et non à la racine du mal – la société industrielle et l’extraction démentielle de matières premières et d’énergie qui sous-tend son existence. Le concept de neutralité carbone a été d’une aide précieuse pour détourner le mouvement écologiste – historiquement décroissant, en faveur de la paysannerie et s’opposant aux industriels autant qu’à l’État – afin de limiter le cadre des débats au changement climatique, à la question énergétique et à la décarbonation de l’économie.
Les entreprises impliquées dans l’extraction de combustibles fossiles, dont les plus importantes étaient en 2013 à l’origine d’environ les deux tiers des émissions mondiales de dioxyde de carbone, font aujourd’hui face à un mouvement grandissant de désinvestissement dans leurs activités. Les promoteurs de cette initiative mondiale, née en 2010 sur les campus américains ont pour objectif de lutter contre le réchauffement climatique en compressant les flux financiers en direction de l’industrie des énergies fossiles.
Les eurodéputés ont adopté mercredi leur position sur la réforme du marché du carbone, deux semaines après avoir rejeté par surprise une première version de ce texte-clé du plan climat de l’UE, avant l’ouverture de négociations avec les Etats membres. Le Parlement européen, réuni à Bruxelles, a adopté par 439 voix (157 contre, 32 abstentions) un compromis prévoyant l’élargissement du marché du CO2 et la suppression graduelle entre 2027 et 2032 des quotas d’émissions gratuits alloués aux entreprises, à mesure qu’entrera en vigueur aux frontières de l’UE une taxe carbone sur les importations venant de pays tiers.
L’enjeu crucial de la décennie à venir est de réduire nos émissions de gaz à effet de serre en mobilisant, d’une part, des énergies décarbonées et en améliorant, d’autre part, l’efficacité énergétique de nos économies dans le but de « faire autant avec moins ».
Cette infographie du journal Le Monde est reprise par de nombreux comptes qui militent en faveur de la sobriété énergétique sur les réseaux sociaux. L’occasion de s’interroger sur sa consommation et son empreinte carbone.
Le "Vérité40" dévoile sa composition. Cet outil pédagogique est construit à partir du CAC40, mais avec des critères de sélection différents puisque les émissions de CO2 des entreprises priment. Résultat, de nombreux fleurons français qui composent l’indicateur phare de la place de Paris, comme TotalEnergies, Airbus, ArcelorMittal, Michelin ou encore Engie, en sont exclus.
Face au défi climatique, on évoque de plus en plus la mise en place d’une comptabilité carbone de l’entreprise, entendue comme le décompte physique du carbone que sa production occasionne (sa trace carbone). Certaines entreprises françaises ont commencé à le faire et en publient les résultats. On soumet à discussion dans cette note une méthode généralisée, homogène et peu coûteuse à terme, pour mettre en place une telle comptabilité carbone. Elle est à ma connaissance originale. Une première partie expose la logique d’une comptabilité carbone, la seconde présente la méthode de façon plus technique ; la dernière aborde certains développements qui peuvent être faits sur base d’une estimation fiable et universelle des contenus carbone des biens et services.
Pourquoi est-il si dur de décarboner l’économie ? Freins institutionnels, cynisme des élites, syndrome du Titanic ou encore bombe démographique, Gaël Giraud livre à présages ses clefs de lecture pour comprendre cette inertie et éventuellement la dépasser.
La guerre en Ukraine nous rappelle que notre dépendance aux énergies fossiles, principale source du changement climatique, est en outre une grave faiblesse géopolitique et stratégique. Il faut tout faire pour en sortir vite, à commencer par la réduction de notre consommation d’énergie mais le recours aux sources décarbonées, dont le solaire, est incontournable. Dans les quinze prochaines années, en France, les seules technologies capables de produire de manière opérationnelle de l’électricité bas-carbone sont les énergies renouvelables.
Comment remplacer la chaudière au gaz de la boulangerie par une chaudière biomasse ? Ou récupérer et valoriser la chaleur du four de la fonderie ? Une plateforme de mise en relation entre entreprises, sorte de "tinder du carbone", est lancée jeudi en France. Baptisée "je décarbone", la plateforme a pour but de permettre aux entreprises de trouver des solutions pour réduire leurs émissions de CO2 ou leur consommation d'énergie, et à celles qui apportent des solutions techniques, de trouver des clientes.
Cet argument revient quotidiennement sur les réseaux sociaux, relayé par des personnes qui semblent vouloir dire que le problème est ailleurs. C’est problématique lorsque cela vient de personnes sans audience, mais c’est clairement irresponsable lorsque cela vient d’éditorialistes avec une forte exposition ou pire, un ex-candidat à l’élection présidentielle.
Le Royaume-Uni a lancé mardi un appel d'offres pour attribuer 13 licences de stockage de CO2 dans de la roche sous-marine au large de la mer du Nord, une première, et pourrait accorder à terme jusqu'à 100 permis. "Ces permis, en plus de six autres déjà émis, pourraient (...) contribuer de manière importante à l'objectif de stocker 20 à 30 millions de tonnes de CO2 d'ici 2030", selon un communiqué de l'Autorité britannique de la transition de la mer du Nord (NSTA), qui réglemente les industries énergétiques.
La séquestration de carbone est-elle menacée en République démocratique du Congo (RDC). On peut tenter de répondre par l’affirmative. En effet, la RDC prévoit d’ouvrir au marché 16 blocs d’exploration pétrolière à partir du mois prochain. On estime que ceux-ci contiennent 16 milliards de barils de réserves de pétrole brut. D’après Bloomberg qui donne l’information et repris par comprendre.media, cette décision menace certains des puits de carbone les plus importants au monde. Elle pourrait également compromettre l’accord de préservation des forêts de 500 millions $, adopté lors de la COP26 à Glasgow en Ecosse.
Investir massivement dans les énergies propres, diminuer drastiquement l'investissement dans les énergies fossiles... Le constat présenté par l'Agence internationale de l'énergie est sans appel à deux semaines de la COP26 : les États doivent cravacher pour réussir à limiter le réchauffement climatique à 1,5°.
Fin des voitures à essence en 2035, réforme du marché carbone... Ces mesures pourraient être votées par les eurodéputés, selon Neil Makaroff, du RAC. Mais l’« offensive » intense des lobbys industriels pourrait renverser la donne.
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La prise en compte de l’empreinte carbone globale des véhicules, de leur fabrication jusqu’à leur recyclage final, met en question la pertinence des politiques de renouvellement du parc automobile du fossile vers l’électrique.
Les pays du G7 s’engagent à décarboner majoritairement le secteur de l’électricité d’ici 2035. Ils promettent aussi d’arrêter de financer des projets liés aux énergies fossiles dès la fin de l’année 2022. Cet accord marque-t-il un tournant dans la lutte contre le réchauffement climatique ?
Les recettes de la tarification du carbone ont augmenté en 2021 de près de 60 % par rapport à l’année 2020, pour atteindre environ 84 milliards de dollars, selon le rapport annuel de la Banque mondiale consacré aux tendances du marché du carbone dans le monde et publié aujourd’hui.
La transition écologique engendrera une hausse de l'activité économique dans tous les scénarios de neutralité carbone à 2050, souligne mardi un rapport de l'Ademe, qui relève que "la sobriété n'est pas synonyme de décroissance".
Alors que resurgit le spectre des bombes nucléaires, on oublie qu’il en existe d’autres, moins expéditives mais tout aussi meurtrières. On les appelle les « bombes carbone » et elles se révèlent particulièrement pernicieuses. Cerise sur le gâteau, elles agissent en toute impunité si l’on en croit une enquête menée durant 5 mois et publiée le 11 mai dernier dans la revue Energy policy et la très sérieuse rédaction britannique du Guardian.
C’est la première fois que les sept puissances industrielles (États-Unis, Japon, Canada, France, Italie, Royaume-Uni, Allemagne) se fixent ensemble un tel objectif. Les pays du G7 se sont engagés vendredi 27 mai à décarboner la majorité de leur secteur électrique ainsi qu’à mettre fin à tout financement international des projets liés aux énergies fossiles dès cette année.
Les législateurs de la commission de l’environnement (ENVI) du Parlement européen ont voté sur une révision majeure du marché du carbone de l’Union européenne la semaine dernière, mais la route sera longue et pourrait bien être semée d’embûches avant que les législateurs européens ne finalisent un accord.
Le géant pétrolier français a été jugé le 23 mai dans un procès fictif. Objectif, à deux jours de son assemblée générale : rappeler sa contribution au « chaos climatique », et faire témoigner des victimes du monde entier.
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, la province Sud, le gestionnaire du système électrique Enercal, ainsi que les métallurgistes SLN-Eramet et Prony Resources, ont signé mardi à Nouméa une feuille de route pour amener l'industrie du nickel vers la décarbonation. L'ambition consiste en une inversion des proportions dans le mix énergétique du territoire: la part des énergies renouvelables, versus celle des sources carbonées, doit passer respectivement de 20/80% aujourd'hui à 70/30% à l'horizon 2030, selon l'accord. Cet accord-cadre pour une "évolution du paradigme énergétique de la métallurgie du nickel: décarbonation" constitue une avancée "historique", a indiqué Christopher Gygès, membre de l'exécutif calédonien chargé notamment de la transition énergétique, lors d'une conférence de presse.
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l y a mille ans, l’Europe était couverte d’une immense forêt. Peu à peu, elle a été défrichée pour faire place aux champs et aux pâturages. Le carbone s’accumulait alors dans le sol par les racines des arbres, les organismes vivants du sol, et les feuilles qui tombent. J’ai l’impression que notre agriculture a consommé au cours des siècles ce carbone accumulé par les arbres. Le sol est pourtant la meilleure solution pour de le stocker, car il y augmente la fertilité et la rétention d’eau.
Autrefois taboue, la sobriété fait de plus en plus partie du débat public quand il s'agit d'évoquer les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La notion a ainsi émergé dans tous les grands rapports publiés depuis un an et commence même à être reprise par certains politiques. Mais d'importants obstacles restent à lever pour qu'elle puisse pleinement être actionnée.
Le gouvernement américain a lancé jeudi un plan prévoyant 3,5 milliards de dollars pour des projets de captage de dioxyde de carbone (CO2) directement dans l'air, une technologie récente considérée comme une possible solution dans la lutte contre le changement climatique. L'argent est destiné à financer quatre grands programmes chapeautant eux-mêmes divers projets ayant la spécificité de chercher à capter le CO2 dans l'air ambiant et non pas seulement à la sortie de cheminées d'usines ou de centrales électriques, puis à le stocker, a précisé le ministère de l'Energie dans un communiqué.
Ce débat nucléaire VS renouvelables devient lassant (en fait il me gonfle prodigieusement). Ce n’est pas comme si on avait l’embarras du choix. Les industries fossiles se frottent les mains devant nos querelles improductives, ainsi que les pays dont la France est sous domination énergétique. Le sujet occupe un espace complètement disproportionné par rapport à la place de l’électricité dans le sujet énergétique et écologique. Et même en ce qui concerne l’électricité, il n’est pas à la hauteur de l’enjeu fondamental qu’est la sécurité de plus en plus compromise de notre approvisionnement, et ce que cela implique pour notre quotidien et notre cohésion sociale.
Si tous les humains émettaient autant de gaz à effet de serre que le Québécois moyen, la planète se dirigerait vers un véritable naufrage climatique. C’est ce que démontre une estimation de l’empreinte carbone effectuée par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) et publiée vendredi, à l’occasion du Jour de la Terre.
Réduire les émissions de CO2 dans l'industrie lourde représente une tâche difficile mais essentielle, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui propose jeudi aux pays du G7 de financer des démonstrateurs technologiques ou encore de soutenir la demande pour des pratiques plus vertueuses.
Le groupe pétrolier français TotalEnergies a annoncé mardi qu'il démarrerait en 2025 l'exploitation du champ de Ballymore situé au large du Golfe du Mexique, tablant sur 75.000 barils de pétrole par jour, dans un communiqué. La compagnie française s'est engagée vers la neutralité carbone, pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais elle ne cesse de dire qu'elle veut continuer à répondre à la demande en gaz et en pétrole tant qu'il y en a, et qu'elle ne compte pas renoncer à développer de nouveaux gisements.
Un investisseur institutionnel a critiqué le plan de transition climat de Shell, estimant qu'il ne diminuait pas assez la consommation de pétrole, avant l'assemblée générale du géant de l'énergie la semaine prochaine, dans le viseur des militants écologistes.
Des chercheurs ont identifié des projets d’extraction de charbon, pétrole et gaz, déjà en opération ou encore en construction, dont les émissions de CO₂ cumulées feraient exploser le budget carbone mondial.
Les estuaires marins bordés de hautes herbes et de fleurs sauvages sont plus efficaces que les jeunes forêts côtières pour capter et stocker le dioxyde de carbone, selon une nouvelle étude réalisée dans la zone canadienne du Nord-Ouest Pacifique.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.
Alliées indispensables dans la lutte contre le réchauffement climatique, les zones humides sont fortement menacées et dégradées partout dans le monde. Les Nations unies estiment que 35 % des zones humides ont disparu depuis 1970 alors qu'elles présentent de nombreux bénéfices méconnus, comme l'atténuation des catastrophes, la séquestration du carbone et la santé humaine.
La situation de l’UE s’applique également à la France. La production de gaz en France (gaz de mine et biogaz) était de 2,4 TWh PCS (milliards de kWh en pouvoir calorifique supérieur) en 2020, ce qui ne représente qu’environ 1 % de sa consommation. La majeure partie du gaz consommé par la France est donc importé, et provient de Norvège (36 %), de Russie (17 %), d’Algérie (8 %), du reste de l’UE (8 %), du Nigeria (7 %), du Qatar (2 %) mais également de sources dont l’état français ne précise pas la provenance (22 %).
Dans son document intitulé « Les Avis de l’Ademe, le captage et stockage géologique de CO2 (CSC) en France : un potentiel limité pour réduire les émissions industrielles », l’Agence de la transition écologique (Ademe) avance que cette solution « semble incontournable pour certains secteurs industriels fortement émetteurs et n’ayant pas d’autres solutions de décarbonation ». Et le temps presse car, à eux-seuls, les industriels tricolores émettent, chaque année, 80 millions de tonnes d’équivalent CO2.
Créateur du bilan carbone au sein de l’Ademe, personnalité influente sur les enjeux climatiques et énergétiques, Jean-Marc Jancovici a été reçu mercredi 4 mai par Emmanuel Macron avec d'autres experts du climat. L’association The Shift Project, un think tank qui œuvre en faveur d’une économie décarbonée, a publié un « plan de transformation de l’économie française », un programme qui doit permettre d’atteindre la neutralité carbone et qui concerne tous les secteurs de l’économie, dont l’agriculture.
Créateur du bilan carbone au sein de l’Ademe, personnalité influente sur les enjeux climatiques et énergétiques, Jean-Marc Jancovici a été reçu mercredi 4 mai par Emmanuel Macron avec d'autres experts du climat. L’association The Shift Project, un think tank qui œuvre en faveur d’une économie décarbonée, a publié un « plan de transformation de l’économie française », un programme qui doit permettre d’atteindre la neutralité carbone et qui concerne tous les secteurs de l’économie, dont l’agriculture.
Depuis le début du vingtième siècle, les écosystèmes terrestres essuient une baisse accélérée de la disponibilité en azote. Dans une nouvelle étude, un groupe de chercheurs a démontré l’existence de cette évolution tout en détaillant ses causes et conséquences. Les résultats ont été publiés dans la revue Science ce 15 avril.
La Chine a annoncé jeudi la suppression des droits de douane sur ses importations de charbon, un geste de nature à accroître encore les émissions de CO2 du premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le pays le plus peuplé de la planète a promis en 2020 de commencer à réduire ses émissions de carbone avant 2030 mais son bilan énergétique repose encore à 56% sur le charbon, une source d'énergie particulièrement nocive pour le climat.
Les maisons-mère de Google ou encore de Facebook accélèrent sur les technologies d'élimination du CO2. Au lendemain de la publication du dernier rapport du Giec, qui met notamment en avant ces solutions, elles ont lancé une initiative pour soutenir financièrement les entreprises du secteur. Le marché des équipements de captage et stockage du CO2 pourrait ainsi quadrupler d'ici 2025. Mais attention, ces technologies ne pourront pas fonctionner dans un monde qui continue à émettre toujours plus de gaz à effet de serre.
Supposée contrebalancer les dégradations infligées à la biosphère, la pratique de la « compensation » se généralise et gagne tous les secteurs d’activité. Nombre de voix en dénoncent les abus, mais c’est en réalité son principe même qui est fallacieux. Des scientifiques de l’Atécopol expliquent pourquoi et demandent son interdiction pour libérer la politique écologique de l’emprise néolibérale.
Le monde devra recourir au captage et stockage du CO2 de l'air et des océans, quel que soit le rythme auquel il parvient à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, estime l'ONU dans son dernier rapport de référence. Longtemps perçues comme marginales ou comme un stratagème de l'industrie pour éviter de réduire ses émissions, les mesures d'élimination du dioxyde de carbone (EDC) sont désormais un outil nécessaire, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). "C'est le premier rapport du Giec à affirmer clairement que l'élimination du CO2 est nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques", a souligné Steve Smith, à la tête de l'initiative Oxford Net Zero, à l'Université d'Oxford.
Jusque là écartée par les experts du climat, la captation du carbone dans l'air apparait maintenant comme l'une des solutions pour limiter nos émissions de CO2.
La réduction des émissions des gaz à effet de serre ne peut à elle seule sauver le monde des pires ravages du changement climatique, devrait souligner un rapport des experts de l'ONU publié lundi. Il faudra en plus recourir à des techniques d'"élimination" du CO2. Faute d'effort jusqu'à présent, il faut réduire les émissions mondiales de 5 ou 6% par an pour espérer respecter l'objectif de l'accord de Paris de limiter le réchauffement de la planète "bien en dessous" de 2°C par rapport au niveau pré-industriel, encore plus pour 1,5°C. Pour se faire un ordre d'idée, pendant l'arrêt de l'économie mondiale lié au Covid-19 en 2020, la baisse des émissions de CO2 a atteint "seulement" 5,6%, avant de repartir à la hausse. D'où le besoin de recourir à des techniques d'élimination du dioxyde de carbone (EDC), ou "émissions négatives". "Pour que l'EDC fonctionne, il faut (déjà) réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 ou 90%", estime Glen Peters, du Centre international de recherche sur
Décarboner l’économie française : analyse des transports et de la voiture !
Plutôt que de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, les secteurs de l’énergie, des transports et de la finance misent sur la séquestration du carbone. Une solution qui soulève pourtant de nombreuses controverses.
Le nouveau rapport du Groupe international d’experts sur le climat (Giec) alerte avec force sur les conséquences du dérèglement climatique si rien n’est fait. Le silence des élites inquiète le climatologue français Jean Jouzel. Entretien.
Pour assurer notre sécurité énergétique, l'Union européenne se tourne vers le gaz naturel liquéfié (GNL). La Commission européenne vient de signer un accord avec les États-Unis pour assurer un approvisionnement stable jusqu'en 2030. De nouvelles infrastructures vont ainsi voir le jour sur le continent. Mais le GNL a un impact carbone plus important que le gaz transporté par gazoduc. Cette stratégie pourrait donc mettre à mal nos objectifs climatiques.
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone ont largement augmenté en 2021, après la baisse record de 2020 due aux confinements. Un rebond en partie dû à l’électricité, l’industrie et les transports terrestres.
Le marché mondial des équipements industriels de captage et de stockage du dioxyde de carbone (CO2) devrait exploser d'ici 2025 pour tenter de freiner le réchauffement climatique, selon le cabinet norvégien de recherche énergétique Rystad Energy. Ce marché des équipements de captage et stockage du CO2 (CCS) devrait "quadrupler" entre 2022 et 2025, pour atteindre en cumulé plus de 50 milliards de dollars en 2025, indique Rystad Energy dans une étude publiée jeudi.
Jaunes et rutilants, les tuyaux courent le long des boyaux de métal qui ont aspiré les fumées du haut fourneau. A Dunkerque, dans la plus grande usine d'acier d'Europe, ArcelorMittal teste le captage du CO2 émis par sa propre activité industrielle, responsable du réchauffement climatique. Au lieu d'être relâché dans l'atmosphère ou récupéré pour chauffer des bâtiments, le gaz sidérurgique est acheminé dans les tuyaux jaunes jusqu'à une tour métallique toute neuve, une "colonne d'absorption et de régénération" d'une vingtaine de mètres de haut.
Publiée dans la revue Nature ce mercredi, une étude à laquelle ont pris part des chercheurs de l'ULB remet en cause le calcul des "inventaires carbone" nationaux. Elle va permettre d’ajuster les outils de modélisation qui servent à simuler l’évolution du climat futur.
La Commission européenne avait proposé en juillet d'établir un "mécanisme d'ajustement carbone aux frontières" de l'UE, pour taxer dès 2023 certaines importations (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) au prix du marché carbone européen, en fonction des émissions liées à leur production.
Où en sera-t-on en 2050 ? Que fera-t-on ? Aurons-nous atteint la neutralité carbone visée et su composer avec l’incertitude et les enjeux systémiques auxquels nous sommes confronté·e·s ?
Comment partager équitablement et de façon socialement juste les bénéfices de la transition. Une chronique de Pierre André, philosophe et chargé de recherches FNRS à l'UCLouvain (Chaire Hoover).
C'est désormais un risque réputationnel et juridique. Les allégations de "neutralité carbone" qui foisonnent dans les publicités et engagements des entreprises pourraient bien se retourner contre elles. Cibles de collectifs citoyens luttant contre le greenwashing et bientôt de la loi, ces mentions provoquent l'effet inverse, décrédibilisant l'ensemble des démarches, parfois sincères, des entreprises.
Les banques européennes continuent d'injecter des milliards de dollars dans des compagnies qui développent la production de pétrole et de gaz, en dépit de leurs engagements en faveur du climat, pointe lundi l'ONG britannique ShareAction. "Vingt-cinq banques européennes, affichant toutes des objectifs de neutralité carbone, ont fourni l'an dernier 55 milliards de dollars de financement à des entreprises qui développent leur production de pétrole et de gaz", a affirmé l'ONG dans un communiqué.
Le verdissement des voitures et des modes de chauffage, conjugué à la décarbonation de l'industrie via l'hydrogène, vont conduire à un boom de la consommation d'électricité d'ici 2050, en France comme à l'étranger, selon les projections. Si le monde veut juguler le réchauffement climatique, il devra renoncer aux énergies fossiles - pétrole, charbon, ou même gaz - responsables aujourd'hui de l'essentiel des émissions de dioxyde de carbone (CO2), et "électrifier" largement ses consommations énergétiques.
Le deuxième sidérurgiste mondial ArcelorMittal a prévenu ce jeudi que la décarbonation de ses activités, surtout en Europe, constituait un "risque" financier, après un bénéfice net record en 2021.
De plus en plus contesté, même par les économistes classiques, l’indicateur de croissance phare, le PIB, utilisé notamment pour construire la loi de finance, pourrait être détrôné. Outre-Rhin, le ministre de l'Économie et du climat veut ajouter une trentaine de nouveaux indicateurs pour apprécier plus finement l’état du pays et ainsi optimiser les investissements pour atteindre bien-être et neutralité carbone. D’autres pays ont déjà franchi ce pas.
Le français Engie et l'américain Infinium ont dévoilé lundi un partenariat pour produire à partir de 2026 des carburants synthétiques neutres en carbone pour l'aviation ou le transport maritime, à partir du CO2 émis par les hauts fourneaux du sidérurgiste ArcelorMittal à Dunkerque.
La géo-ingénierie désigne « un vaste ensemble de méthodes et de techniques visant à modifier délibérément le système climatique pour lutter contre les effets du changement climatique », selon la définition du GIEC. Dans le « briefing » ci-après publié le 4 février par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Gwenolé Moal(1) dresse un état des lieux de ces techniques (qu'il préfère englober sous le terme « interventions climatiques ») qui visent pour la plupart d'entre elles à capturer du CO2. L'auteur juge ces techniques « encore extraordinairement chères et peu efficaces », en particulier le captage de CO2 diffus dans l'air, rendu plus complexe encore (par rapport au captage de CO2 « concentré » sur des sites industriels) en raison de sa faible concentration.
Leurs engagements face à l’urgence climatique ont été passés au crible d’une enquête indépendante : 25 multinationales, dont Unilever, Nestlé, Ikea, Google, Amazon ou BMW, ne prévoient de réduire leurs émissions de CO2 que de 40 % en moyenne, alors qu’elles annoncent des objectifs zéro carbone.
Le gouvernement assouplit les règles d’émission de carbone des centrales à charbon pour fournir la France en électricité cet hiver en raison d’un parc nucléaire diminué par les maintenances et les soucis techniques.
l’initiative « 4 pour 1 000 : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat » propose d’augmenter chaque année d’un quatre millième le stock de carbone présent dans tous les sols du monde. Une étude, centrée sur la France métropolitaine, estime le potentiel de stockage de carbone des sols agricoles et forestiers. Les résultats obtenus ont montré une forte variabilité du stockage additionnel de carbone., L’étude a également permis d’estimer le coût supplémentaire, pour les agriculteurs, de mise en œuvre de ces pratiques ..
La carboneutralité est sur toutes les lèvres. Les entreprises, les organisations, les pays, annoncent tour à tour leur objectif de carboneutralité. Mais l’atteindre dépend du mode de comptabilité. Le Détecteur de rumeurs a vérifié ce qu’incluent (ou non) les calculs.
Le marché européen du carbone (EU ETS) bat des records. Après dix années de faiblesse structurelle entre 2008 et 2018, où le prix du CO2 oscillait entre 5 et 10 euros la tonne en Europe, le prix des quotas d’émission flirte aujourd’hui avec la barre des 90 euros par tonne. À un tel niveau, le prix du carbone renchérit fortement les technologies très émettrices et pénalise beaucoup d’entreprises qui n’ont pas modifié leurs processus de production.
Nous avons le plaisir de vous présenter le rapport « Décarboner l’industrie sans la saborder », septième publication du vaste Plan de transformation de l’économie française (PTEF).
Attribuer un "label vert" européen au gaz naturel et au nucléaire, pour aider à flécher les investissements : cette perspective fait tiquer bien des défenseurs du climat et de l'environnement. Alors quelle place pour ces énergies sur le chemin d'un monde sans carbone?
Selon l’autorité de surveillance financière des États-Unis (GAO – Government Accountability Office), le département de l’Énergie a investi environ 1,1 milliard de dollars entre 2009 et 2015 dans neuf projets de capture et séquestration du carbone (CCS).
Au XXIe siècle, est-ce vraiment possible de vivre dans un pays développé en émettant moins de 2 tonnes de CO2e par an ? Petit rappel : cette étape est indispensable pour pouvoir atteindre la neutralité carbone, respecter les engagements de notre pays et conserver une planète habitable. Pour être franc : oui et non.
La méthode utilisée est basée sur des calculs « input-output », issus des tableaux entrées-sorties symétriques de la comptabilité nationale, et prend en compte les 3 principaux gaz à effet de serre (GES) : le dioxyde de carbone (CO2) fossile, le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O).
Un nouveau rapport du World Inequality Lab (WIR 2022) montre que les personnes les plus riches libèrent de plus grandes quantités de dioxyde de carbone que les personnes à moyens et faibles revenus
Bonne nouvelle pour la planète : les rejets de dioxyde de carbone dans l'atmosphère ont été divisés par deux l'année dernière dans le ciel européen. La raison ? Un nombre de vols drastiquement en baisse sous l'effet de la crise sanitaire, qui a imposé une fermeture des frontières et a engagé moins de voyageurs à plier bagages.
Selon une nouvelle étude publiée dans Nature, le changement climatique est si avancé que même une réduction radicale des niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ne suffira pas pour que les systèmes météorologiques du monde retrouvent leurs caractéristiques antérieures. Mais cette étude suggère également que nous pouvons encore avoir un impact considérable sur la gravité de ce changement.
Trente ans après le début du processus d’intégration de la République est allemande, l’Allemagne se lance dans un nouveau chantier titanesque : atteindre la neutralité climatique en 2045 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici à 2030 (par rapport à 1990) !
Pour l’économiste Christian Gollier, l’instauration d’un prix unique et universel du carbone reste le seul moyen efficace pour lutter contre le réchauffement climatique.....Recension de Le climat après la fin du mois, Christian Gollier , PUF, 2019

2021

Au nom de la biodiversité et du climat, l’Union européenne a de nouveaux objectifs en matière de plantation d’arbres. Un outil de suivi permet de voir où en est l’UE dans ce domaine.
La question de l’empreinte carbone des centrales au gaz fait débat aujourd’hui. En effet, la production d’électricité via ce type de centrales produit bel et bien du CO2, alors que sa production via les centrales nucléaires n’engendre aucune émission.
La fonte de ces immenses terres gelées pourrait non seulement rejeter d’énormes quantités de carbone mais aussi du protoxyde d’azote, un gaz 300 fois plus réchauffant que le CO2, selon de nouvelles observations.
Plusieurs études publiées récemment s’accordent sur le fait que, s’il est impossible de prédire précisément combien nous consommerons d’énergie en 2050, atteindre la neutralité exigera de réduire drastiquement nos besoins.
Le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) proposé par l’UE est un instrument qu’il est « légitime » d’envisager, et les États-Unis « explorent » eux aussi cette voie. « Il se peut que ce soit un instrument que nous n’ayons pas d’autres choix que d’employer si d’autres États ne se montrent pas assez sérieux en matière de réduction des émissions de carbone », a expliqué John Kerry lors d’une interview accordée à EURACTIV.
les scientifiques et les ONG s’inquiètent de plus en plus du déferlement de promesses vagues de neutralité carbone qui privilégient les compensations et d’hypothétiques avancées technologiques pour absorber le carbone, à la place de la réduction des émissions de CO2. Les projets de neutralité carbone « ne sont pas adaptés, aucun d’entre eux », estime Myles Allen, directeur du projet « Oxford Net Zero » à l’université du même nom.
Les 10 % les plus riches de la planète sont responsables de près de la moitié des émissions de carbone. Ce constat saisissant est dressé par le Laboratoire sur les inégalités mondiales, dans son rapport 2022, publié mardi 7 décembre. « Les inégalités de revenus et de patrimoine mondiales sont étroitement liées aux inégalités écologiques et à l’inégalité des contributions au changement climatique », y déclare Lucas Chancel, économiste français et principal auteur de l’étude.
A l’échelle mondiale, les émissions de CO2 s’élèvent actuellement à 4,9 tonnes par an et par habitant. Ce qui signifie que pour contenir le réchauffement à 2 °C, le budget carbone d’une personne née aujourd’hui serait épuisé en vingt-cinq ans au rythme des émissions actuelles, et en neuf ans dans une optique de 1,5 °C.
Le géant suisse du négoce des matières Glencore a affiné ses objectifs environnementaux, disant jeudi vouloir réduire ses émissions de carbone de 15% d'ici 2026, mais maintenir le cap sur le charbon malgré les critiques d'un fonds activiste.
La Commission européenne récompensera les pratiques agricoles écologiques comme le boisement et la conservation des sols, tout en mettant en place des règles pour identifier les activités qui « éliminent incontestablement le carbone de l’atmosphère ». C’est ce qu’il ressort d’un projet de proposition consulté par Euractiv.
After almost six years of negotiations over the tangle of convoluted rules required to integrate the world’s burgeoning carbon markets – which were first put forward in article 6 of the 2015 Paris climate agreement – negotiators announced they had agreed a common set of tools. These would allow carbon markets to operate globally, and unleash trillions of dollars of green investments through so-called carbon offset programmes.
Les débats autour la compensation carbone divisent États et associations de défense de la nature. Ces dernières dénoncent un recul face à la lutte climatique ainsi qu’une marchandisation de la nature.
En Suisse, une équipe de chercheurs a mis au point un carburant inédit produit avec du dioxyde de carbone présent dans l’air et de l’énergie solaire. Pour l’heure, le procédé est encore très expérimental. Cependant, les scientifiques espèrent l’améliorer pour en faire une alternative « carburant neutre » viable.
Cornelia Rumpel, chercheuse du CNRS à l'Institut d'écologie et des sciences de l'environnement de Paris, étudie les mécanismes qui permettent de stabiliser le carbone dans les sols.
Les activités humaines ont émis 2 500 milliards de tonnes de dioxyde de carbone depuis l’ère industrielle, selon les données du média spécialisé Carbon Brief.
Une nouvelle étude, publiée ce jeudi 4 novembre 2021, montre que les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) ont rebondi après une baisse liée au Covid-19.La reprise rapide des émissions de CO2, après la forte baisse de l’année dernière imputable au contexte pandémique, n’est pas une surprise.Le plus inquiétant concerne la tendance à la hausse des émissions de CO2 imputable au pétrole et du gaz sur le long terme
Chercheurs et associations mettent en garde contre le détournement du concept clé examiné à la COP26. Les projets de «compensation» ont fait long feu et l’attention revient au but initial: la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
D’après une nouvelle étude (1) publiée le 5 novembre, l’empreinte carbone des 1 % les plus riches de la planète sera 30 fois supérieure en 2030 à celle compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, objectif inscrit dans l’Accord de Paris. Ces chiffres sont publiés alors que les délégués du monde entier tentent de maintenir en vie cet objectif à la COP26 de Glasgow.
Fin des subventions aux centrales électriques au charbon à l’étranger et poursuite des efforts pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C. Mais les dirigeants des vingt économies les plus puissantes du monde n’ont fixé aucune date limite pour parvenir à la neutralité carbone.
Depuis la nuit des temps, la forêt joue un rôle important dans l’environnement en luttant contre le réchauffement climatique en stockant le carbone atmosphérique. Derrière les océans, les forêts sont considérées comme d’importants puits de carbone. 190 millions de tonnes de dioxyde de carbone ont été absorbées cette année.
Total savait et Total n'a rien fait, sinon fabriquer du doute. En écho au récent coup de tonnerre scientifique et médiatique sur l'attitude délétère de la multinationale face au changement climatique, nous publions la traduction intégrale en français de l'étude de Global Environmental Change, enrichie de précisions et de nouveaux documents.
En France, la moyenne des émissions d’équivalent CO2 par habitant est évaluée entre 10 et 11 tonnes. Très loin de l’objectif de 2 tonnes pour 2050.
Les systèmes de tarification explicite du carbone – qu’il s’agisse de taxe ou de marché carbone – continuent à se développer dans le monde. Dans l’édition 2021 de ses Comptes mondiaux du carbone, I4CE présente les principales tendances et vous propose un tour d’horizon de ces politiques publiques : les pays qui les ont adoptées, les secteurs couverts, les niveaux de prix, les recettes générées et ce qui en est fait. Retrouvez toutes ces informations en infographies et sur notre carte interactive.
L'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole brut au monde, vise la neutralité carbone d'ici 2060, a annoncé samedi le prince héritier Mohammed ben Salmane, quelques jours avant le début de la COP 26 en Ecosse. "J'annonce aujourd'hui l'objectif zéro émission de l'Arabie saoudite d'ici 2060 grâce à une stratégie d'économie circulaire du carbone", a déclaré Mohammed ben Salmane dans une déclaration enregistrée au forum "Saudi Green Initiative" à Ryad.
Le changement climatique est l'une des préoccupations majeures auxquelles le monde moderne est confronté aujourd'hui. Des émissions de carbone à la hausse des températures et à la fonte des calottes glaciaires, le changement climatique affecte notre planète de plusieurs manières. Et il existe également un grand nombre d'effets secondaires qui vont beaucoup plus loin que nous ne le pensons. L'un de ces effets secondaires est l'impact sur le cycle de l'eau.
Si le béton utilisé sur la planète était un pays, il serait le troisième émetteur mondial de gaz à effet de serre, juste derrière la Chine et les États-Unis. Comment émet-il du carbone ? Et surtout, comment remédier à cette production nocive pour l'environnement?
Pour atteindre cette neutralité climatique, des efforts conjoints des gouvernements, des entreprises et des institutions sont nécessaires. Actuellement, outre la limitation des émissions, il existe deux stratégies pour faire face à l’augmentation constante de la teneur en CO2 dans la biosphère : le captage et le stockage du carbone (en anglais, Carbon Capture and Storage, CCS) et le captage et l’utilisation du carbone (en anglais, Carbon Capture and Utilisation, CCU).
Une étude des niveaux historiques de dioxyde de carbone terrestres souligne qu’une action urgente est nécessaire pour que nos petits-enfants ne connaissent pas des niveaux de CO2 « qui n’ont pas été observés sur Terre depuis 50 millions d’années ».
L'impact social de la flambée des prix de l'énergie inquiète l'Union européenne. La Commission a incité, mercredi, les États membres à réduire les taxes sur l'énergie en puisant dans les recettes du marché carbone. L'Europe recommande également de soutenir les ménages précaires.
Le président Vladimir Poutine a annoncé mercredi que la Russie, un des plus gros pollueurs au monde, visait la neutralité carbone d'ici 2060, une stratégie plus ambitieuse que celle affichée jusqu'à présent, annoncée peu avant la Cop-26.
Cash Investigation révèle les dessous d'un étrange marché, celui des «quotas carbone». Créé par l'Union européenne il y a dix ans, il était censé inciter les industries lourdes à réduire leurs émissions de CO2, ce gaz qui dérègle le climat. Mais ce système est aujourd'hui dévoyé au profit des plus gros émetteurs de CO2, pour lesquels polluer peut même s'avérer rentable. Total n'hésite pas à investir des milliards de dollars au Canada pour exploiter le pétrole le plus sale de la terre....
La ville couvrira 50% de ses besoins avec des aliments produits localement, dans les meilleures conditions écologiques et sociales
Mais bien que 50% plus importante que pour un vélo classique, l’empreinte carbone d’un vélo électrique reste largement plus faible que pour celle d’une voiture : fabriquer une berline électrique de taille moyenne engendre davantage de CO2 que 50 vélos, tandis que sortir un SUV des usines équivaut à la fabrication de 78 deux-roues.
C’est une question importante puisque nous allons y avoir régulièrement droit dans les années à venir. En effet, s’annoncer “neutre en carbone” fait partie de la grande valse du greenwashing des entreprises et des Etats.
Les années 2020 et 2021 sont des années charnières pour les technologies de captage, stockage (CCS) et/ou réutilisation du carbone (Carbon Capture, Utilization and Storage – CCUS) en Europe. Une deuxième vague de projets, bien différente de celle des années 2000, est en cours de développement.
Grâce aux sources d’énergie renouvelables, au stockage de carbone, à l’hydrogène, « nous pensons que nous pouvons parvenir à une production d’énergie totalement propre d’ici à 2035 », a déclaré aux télévisions britanniques le premier ministre, qui accueillera dans un mois la COP 26 à Glasgow (Ecosse).
L'hydrogène bas carbone bénéficie d'un élan inédit des Etats et des entreprises, mais il faut plus d'efforts, et plus vite, pour baisser ses coûts et permettre l'essor de cette énergie à même de verdir industrie et transports lourds, prévient lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Inéquitable dans la mesure où elle pèse plus fortement sur le budget des ménages les plus pauvres, la taxe carbone s'avère aussi inefficace parce qu'elle a peu d'effets sur les modes de vie des plus riches pourtant les plus émetteurs de pollution. En effet, plus les ménages sont aisés, plus ils sont équipés en véhicules et plus leurs logements sont spacieux, donc plus leurs factures énergétiques sont élevées.
Dans le scénario de neutralité climatique à l'horizon 2050 (Net Zero Emissions) présenté par l'Agence internationale de l'énergie en mai 2021, « les besoins en CCUS sont colossaux et de plus en plus de pays intègrent cette technologie dans leur politique de décarbonation »(1) : l'AIE y envisage le captage de 1,6 milliard de CO2 par an (Gt CO2/an) dans le monde en 2030 et de 7,6 Gt CO2/an à l'horizon 2050, contre seulement près de 40 millions de tonnes de CO2 par an à l'heure actuelle.
En France, toutes les tentatives récentes d’accroître la fiscalité sur l’énergie se sont cassé les dents sur la misère sociale. Pourtant, la Suède l’a fait, et bien fait. La recette du succès est donc connue. Jadot, y’a plus qu’à, mon gars.
Une équipe de chercheurs de l'université de Lancaster, au Royaume-Uni, et de Small World Consulting Ltd, une société de conseil en développement durable, a estimé que l'informatique mondiale - comportant les téléphones, ordinateurs, télévisions et autres centres de données - génère entre 2,1 et 3,9 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), contre 2,5 % pour l'aviation civile. Les chercheurs estiment qu'au regard de la façon dont le monde est de plus en plus connecté, ces émissions continueront d'augmenter de manière significative si aucune mesure n'est prise.
Instaurer un "ETS" pour le chauffage, qu’est-ce que ça voudrait dire ? "ETS", c’est un acronyme anglophone pour dire "Emission Trading System". C’est un système déjà imposé à plusieurs secteurs industriels fortement polluants, pour les pousser à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre ou bien à payer, selon un prix du carbone fixé.
En mobilisant à leurs propres fins la notion de neutralité carbone, certaines entreprises laissent entendre qu’il leur suffit d’investir dans des projets dits de « compensation » pour effacer l’empreinte de leurs propres émissions de gaz à effet de serre. Un raisonnement trompeur, qui pose la question de l’adéquation entre la fin et les moyens de l’action climatique.
la plantation d’arbres a été présentée comme l’un des principaux moyens de lutter contre la crise climatique, mais la superficie nécessaire à la création de telles forêts serait énorme, et la plantation d’une fraction seulement de la superficie nécessaire pour compenser les émissions mondiales de gaz à effet de serre empiéterait sur les terres nécessaires aux cultures pour nourrir une population croissante,
les crédits carbone ne constitueraient qu’un moyen pour se donner bonne conscience sans avoir à véritablement changer nos pratiques. Certain.e.s vont même jusqu’à comparer le système des crédits carbone volontaires aux indulgences distribuées par l’Église catholique il y a de cela plusieurs siècles. Mais méritent-ils vraiment cette comparaison peu avantageuse?
Les engagements déposés par les Etats signataires de l’Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement « catastrophique » de +2,7°C, très loin de l’objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s’est alarmée l’ONU à six semaines de la COP26.
Devenu célèbre pour son rapport publié en 2006 sur les conséquences dramatiques, mais prévisibles, des changements climatiques, l’économiste Nicholas Stern est interrogé sur les récents développements de la transition de l’économie mondiale à l’heure du réchauffement climatique.
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Une usine capable d'aspirer le dioxyde de carbone (CO2) dans l'air et de le pétrifier dans la roche, a été démarrée mercredi près de Reykjavik en Islande, a annoncé la start-up suisse Climeworks.
La part des "émissions importées" ne cesse de croitre et atteint désormais 53% de notre empreinte carbone totale.
Ce 18 août 2021, la très sérieuse revue Energy Science & Engineering a publié une étude sur l’impact carbone de l’hydrogène « bleu », c’est à dire produit avec du gaz naturel et une captation du CO2. Selon les chercheurs, le bilan carbone de cette technologie n’est pas suffisamment différente de l’hydrogène « gris » pour qu’elle présente un intérêt dans une transition énergétique.
Le terme « découplage » est habituellement utilisé pour désigner la possibilité d’une croissance économique, mesurée par une hausse du PIB, qui a lieu de manière simultanée à une baisse des consommations de ressources et des impacts environnementaux.
Malgré la baisse des émissions de dioxyde de carbone et de soufre, le secteur doit encore réduire drastiquement son empreinte écologique afin que l’UE atteigne la neutralité carbone en 2050.
Le rapport du GIEC est alarmant sur le changement climatique. Il est de plus en plus rapide et de plus en plus violent. Mais personne n’est vraiment surpris de ces nouvelles conclusions. Tant que le monde ne prendra pas le chemin de la sobriété en matière de carbone, la situation ne fera que se dégrader. De nombreux experts déplorent l’incapacité du monde à écouter les alertes lancées.
Les forêts tropicales intactes des montagnes d’Afrique contiennent environ 150 tonnes de carbone par hectare, selon une étude internationale, publiée mercredi dans Nature. Les forêts de montagne africaines stockent plus de carbone par unité de surface que la forêt amazonienne. Le rôle de ces forêts dans la régulation du climat mondial est donc fortement sous-estimé.
La tarification du carbone et les taxes sur le carbone sont désormais proposées par les institutions internationales et l’économie dominante comme les principales solutions pour mettre fin au réchauffement climatique et au changement climatique destructeur.
La végétation absorbe près du tiers du carbone émis par l’Homme lors de la consommation des énergies fossiles. Le reste se retrouve dans les océans et dans l’atmosphère. Le réchauffement diminuera probablement la solubilité du CO2 dans les océans. La végétation aussi pourrait en pâtir. Le gaz carbonique, molécule à la base des structures de plantes, favorise leur croissance, mais l’effet de la température est plus incertain.
En tant que plus grand consommateur institutionnel de pétrole et, par conséquent, plus grand émetteur étatsunien de gaz à effet de serre (GES), le Pentagone doit réduire son empreinte carbone – guerres, production d’armes – ainsi que son empreinte physique – des dizaines de milliers de soldats déployés dans le monde, 800 bases militaires à l’étranger et une en construction à Okinawa.
L'Association suisse des banquiers et le cabinet d'études Boston Consulting Group ont chiffré le coût des investissements nécessaires pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 en Suisse. Selon eux, il faudrait dépenser 387,2 milliards de francs, soit 2% du PIB helvétique des 30 prochaines années
Des changements irréversibles pour le climat entraîneraient un coût social du carbone environ 25 % fois supérieur aux projections précédentes, alertent des chercheurs. D’après leurs calculs, ces pertes pourraient concerner 180 pays dans le monde. La fonte du pergélisol et l’augmentation de la température des océans sont les « points de bascule » qui auraient le plus d’impact économique.
Le projet de « taxonomie » européenne pourrait s’avérer être un bon instrument pour atteindre la neutralité carbone mais il cache des enjeux économiques et politiques de taille qui servent avant tout les industries. Rétrospective 2021 - Publié initialement le 12 avril 2021
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Hier, à la veille de l’ouverture du forum de Davos qui, cette année, a fait de la lutte contre le dérèglement climatique une priorité, la Banque des Règlements Internationaux (BRI) a mis en garde contre un « cygne vert » qui pourrait provoquer la prochaine crise financière systémique.
On estime qu’en 25 ans (1990-2015), nous avons émis autant de CO2 qu’en 139 ans (1850-1989) ! Dans le même temps, les inégalités en matière d’émissions de CO2 se sont renforcées. Le dernier rapport d’Oxfam révèle ainsi que les 1% les plus riches émettent deux fois plus de CO2 que la moitié la plus pauvre de l’humanité.
C’est la face cachée de notre dépendance à l’énergie : « l’énergie grise », soit la quantité d’énergie nécessaire pour fabriquer les objets qui nous entourent, est encore très mal prise en compte dans la comptabilisation de notre empreinte énergétique, alors qu’elle est largement supérieure à notre utilisation directe d’énergie. D
Les effets des parcs éoliens belges offshores sont sous haute surveillance. Chaque année, les rapports du suivi des effets écologiques de ces parcs ont montré que de grandes quantités d’invertébrés colonisent les piliers des turbines. À leur tour, ils attirent certaines espèces de poissons...Des études complémentaires viennent de montrer dans quelles mesures ces espèces colonisatrices participaient à l’enrichissement organique des fonds marins.
La Confédération européenne des syndicats (CES) a averti que la pauvreté énergétique pourrait être exacerbée par l’augmentation des prix dans le cadre du nouveau système d’échange de quotas d’émission proposé par la Commission européenne, tandis que d’autres parties prenantes ont exprimé des doutes similaires.
ces programmes « zéro émission nette » peuvent se révéler beaucoup moins verts qu’ils n’y paraissent. Gourmands en terres, ces derniers pourraient entraîner une hausse de 80 % du prix des denrées alimentaires et une aggravation de la faim dans le monde, tout en permettant aux pays riches et aux entreprises d’entretenir un statu quo néfaste pour l’environnement. L’ONG Oxfam tire la sonnette d’alarme avec son dernier rapport « Pas si net »
Nous avons le plaisir de vous présenter le rapport intermédiaire « Habiter dans une société bas carbone », quatrième publication sectorielle approfondie réalisée dans le cadre du vaste Plan de transformation de l’économie française (PTEF).
L'analyse s'appuie sur plusieurs rapports de santé publique et conclut que pour 4.434 tonnes de CO2 rejetées dans l'atmosphère, une personne mourra prématurément dans le monde, en raison de la hausse des températures. Cette quantité de CO2 équivaut aux émissions que produisent actuellement 3,5 Américains dans leur vie.
Tous les êtres vivants sont construits à partir d’atomes de carbone. La respiration et la décomposition des êtres vivants restituent ce CO2 à l’atmosphère. A côté d'un cycle biologique court, il existe un cycle géologique lent stockant le carbone sous forme de calcaire et d’hydrocarbures fossiles. Le calcaire provient des coquilles d’organismes marins tandis que les hydrocarbures sont formés par enfouissement de sédiments organiques. La combustion de ressources fossiles représente actuellement un court-circuit de ce cycle lent vers le cycle court...
dans un contexte où l’économie sobre en carbone s’imposera comme une norme d’efficacité, les entreprises n’ont pas d’autre choix que d’adapter dès à présent leurs stratégies énergétiques.
A just-published study coins a new metric: the "mortality cost of carbon." That is, how many future lives will be lost—or saved—depending on whether we increase or decrease our current carbon emissions. If the numbers hold up, they are quite high. The study was published today in the journal Nature Communications.
Si le prix du carbone s’appliquait à l’ensemble des pays, sans frontières, les règles du jeu seraient identiques pour tous. À l’inverse, un prix du carbone appliqué à une seule zone peut impacter les échanges commerciaux. Il risquerait d’inciter les entreprises à délocaliser les émissions vers les régions sans tarification carbone plutôt qu’à les réduire. C’est le risque dit de « fuites de carbone », qui soulève la question du lien entre la politique climatique de l’Union européenne (UE) et sa politique commerciale.
La compensation carbone a commencé sur une base réglementaire avec le protocole de Kyoto qui a permis des mécanismes de compensation entre pays. Avec le développement du marché de la compensation volontaire pour les entreprises dans un cadre beaucoup moins strict, plusieurs acteurs s’organisent.
Sur le marché carbone, la fixation du plafond est la décision la plus cruciale : elle conditionne le degré de contrainte qui pèse sur les acteurs, et, partant, la plus ou moins grande rareté qui fera monter ou baisser le prix. Pour mieux comprendre son fonctionnement, il convient d’examiner comment a été prise cette décision depuis son lancement.
Absence de consentement, de retombées économiques ou modification de force de l'usage des terres... les populations autochtones bénéficient difficilement des retombées des crédits carbone issus des forêts qu'elles protègent. Une étude de l'ONG Rights and Resources Initiative (RRI) estime que seuls 3 pays sur 31 reconnaissent les droits des populations autochtones à ce sujet. Les projets les plus vertueux, dont REDD+ de l'ONU, sont aussi concernés par ces dérives.
The Bootleg Fire is raging through a project in southern Oregon, where 400,000 acres of forest owned by Green Diamond Resource Co. are being preserved to compensate for greenhouse gas emissions elsewhere. Microsoft in February paid Green Diamond to offset a quarter million tons of the tech giant’s 2021 carbon emissions.Two other wildfires are active within a Colville Indian Reservation carbon project in eastern Washington.
Une nouvelle étude montre qu’en ciblant les centrales électriques « hyperémettrices », il serait possible d’entraîner des réductions drastiques et jusqu’ici inespérées des émissions de carbone résultant de la production mondiale d’électricité. Limiter leur production ou pollution en attendant de les remplacer entièrement pourrait donc s’avérer être une stratégie ultra-efficace et rapide pour réduire considérablement les émissions de CO2 du secteur.
Les meilleures connaissances disponibles montrent qu’au contraire, le réchauffement devrait plus ou moins s’arrêter lorsque les émissions de dioxyde de carbone (CO2) seront nulles, ce qui signifie que l’Homme a le pouvoir de choisir son avenir climatique.
Les pays industrialisés envisagent aussi d’introduire des mécanismes d’ajustement carbone aux frontières (MACF). Cette nouvelle dynamique doit déclencher un débat de fond sur la cohérence entre politiques commerciales et agenda climatique. L’Union européenne reste le seul bloc régional déterminé à exploiter tout le potentiel de son système d’échange de quotas d’émissions (SEQE). Ailleurs, l’absence de consensus politique a jusqu’ici empêché le déploiement d’initiatives suffisamment solides pour déclencher des baisses d’émissions significatives.
Près de la moitié de l’empreinte carbone des Français apparaît aujourd’hui liée aux « émissions importées », c’est-à-dire aux émissions liées à la fabrication de biens produits à l’étranger mais consommés sur le territoire national.Une lutte pour l’hégémonie culturelle semble en cours opposant la culture de la matérialité et la culture de la sobriété.
La Commission européenne a présenté le 14 juillet une douzaine de propositions dans le cadre de son plan climat, ayant pour objectif de réduire les émissions de CO2 en Europe de 55% d’ici à 2030. Le renforcement du marché carbone européen est l’un des piliers de ce projet, malgré les réserves des Etats membres et des ONG.
Symbole fort des sujets relatifs à l’environnement et au climat, l’Amazonie émet désormais plus de carbone vers l’atmosphère qu’elle n’en absorbe. C’est en tout cas ce que révèle une nouvelle étude publiée dans la prestigieuse revue Nature ce 14 juillet.
La Chine a lancé vendredi 16 juillet le plus grand marché du carbone au monde afin d’aider à réduire les émissions polluantes du géant asiatique, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le pays est aussi celui qui investit le plus dans les énergies nouvelles et Pékin a promis de parvenir à la neutralité carbone en 2060.
La Commission européenne dévoile mercredi son plan de bataille pour le climat, un colossal ensemble de textes baptisé "Fit for 55" ("Paré pour 55") en référence à l'objectif de l'UE de réduire ses émissions carbone de 55% d'ici 2030.
l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de dévoiler les trajectoires qui permettraient d’atteindre, ou non, l'objectif de neutralité carbone au niveau mondial, d’ici 2050.La lutte contre le réchauffement climatique repose sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre GES (CO2 en tête) via une baisse massive de la consommation des énergies carbonées; elle repose aussi sur le développement des puits de carbone, avec l’augmentation des capacités de stockage des forêts et des sols, ainsi que sur le déploiement de technologies de captage et stockage du CO2...
Réduire les émissions de CO2 de 50 % ne règlera, hélas, pas notre problème de moitié. La métaphore de la baignoire permet de comprendre très facilement pourquoi la neutralité carbone est indispensable pour contenir la crise climatique.
L’océan est un important puits de carbone, capable de capturer le CO2 atmosphérique grâce au couplage de deux phénomènes, physique et biologique. Il séquestre ainsi près de 30 % du CO2 émis par les humains. De nombreux aspects du processus biologique, très complexe, restent méconnus et les scientifiques tentent d’en percer les secrets grâce à des campagnes océanographies et le déploiement d’instruments autonomes.
Début juin 2021, le GIEC a publié de nouveaux résultats sur le climat, plus alarmants encore que les précédents. Or les partisans de la croissance verte caressent toujours l’espoir, malheureusement illusoire, que la croissance économique et le respect de l’environnement s’avéreraient compatibles.
Le dioxyde de carbone a atteint sur la dernière semaine d’avril 2021 une concentration record de 420 ppm, selon la NOAA. La concentration est maintenant 50% plus élevée qu’avant la révolution industrielle.
Mathilde Szuba, membre de l'Institut Momentum et maître de conférence à Sciences Po Lille, voit dans la carte carbone une piste pour une alternative à la taxe carbone qui soit socialement plus juste et plus efficace, à même de respecter l'engagement de la France de réduire de 75% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.
Des chercheurs ont mis au point des systèmes de captation et de séquestration du carbone pour réduire les taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ils souhaitent ainsi infléchir la courbe du réchauffement climatique. Mais en raison de leur faible rentabilité économique et énergétique, ces technologies peinent à convaincre.
Les médias affirment souvent que le monde est confronté à un “réchauffement déjà acté pour l’avenir” en raison des émissions passées, ce qui signifie que des températures plus élevées sont “verrouillées”, “sur les rails” ou “inévitables”, quels que soient les choix de société pris aujourd’hui.
Après une décennie d’échec, les quotas carbone semblent commencer à remplir leur rôle : pousser à la baisse des émissions de CO2. Le marché carbone pourrait s’élargir à de nouveaux secteurs, selon une réforme qui sera proposée le 14 juillet par la Commission européenne.
le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’énergie (AIE), paru en mai dernier, estime que pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il est nécessaire de renoncer à tout nouveau projet d’exploitation pétrolière ou gazière. Comment croire que nous pourrions, dans les sociétés occidentales, sinon poursuivre la quête effrénée vers la croissance infinie, au moins maintenir notre niveau de production et de consommation de biens matériels sans pétrole, gaz ou charbon ? Sans décroissance, c’est une illusion.
Face à l’urgence climatique, une partie des écologistes appelle à une transformation radicale de notre civilisation moderne. À l’occasion d’un cycle de conférences E.CO2 sur l’économie neutre en carbone, nous avons identifié et questionné les fondements de cette nouvelle civilisation écologique.
Alors que l’humanité cherche encore des moyens de capter le CO2, une start-up américaine ambitionne d’améliorer le processus de photosynthèse des arbres. L’objectif serait ainsi d’augmenter leur capacité à recycler le dioxyde de carbone indésirable.
L’agence américaine NOAA estime que la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote, halocarbures) a atteint l’an passé 500 parties par million en équivalent CO2. Les chances de limiter le réchauffement à +1,5°C fondent en dessous de 30%. Et au rythme actuel, celles de le limiter à + 2°C passeront inévitablement sous la barre des 50% dans quelques années, à 530 ppm équivalent CO2.
Entre 2001 et 2009, huit billets pour embarquer en compagnie d’astronautes à bord du vaisseau russe Soyouz ont été vendus. Direction la Station spatiale internationale, la fameuse « ISS ». Un aller-retour entre 20 et 35 millions de dollars par personne – ce qui représente le budget quotidien d’une quinzaine de millions d’humains vivant au seuil de pauvreté international.ces excursions ancrent l’idée que l’espace est une marchandise. Elles consomment aussi matière et énergie, et ont des conséquences environnementales
Les tourbières boisées des zones tropicales, d'importants puits de carbone, sont menacées par le changement climatique qui, en changeant les précipitations pourrait les assécher, contribuant à accélérer le réchauffement de la planète, selon une étude publiée lundi.
On Sunday this week Zakaria ended his program with a concise description of an effective approach to address climate change – in just a few minutes he described how carbon fee-and-dividend could be made near-global. I won’t try to summarize his take – it’s impossible to match his clarity and brevity, which includes great illustrations.
La quantité de dioxyde de carbone (CO2 que nous pouvons émettre tout en limitant le réchauffement planétaire à une cible déterminée représente le « budget carbone restant ». le budget carbone restant varie considérablement. En effet, bien des études recourent à des approches différentes ou confèrent des définitions diverses à la notion de budget carbone.
l’agriculture est responsable de 26 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre. Les tracteurs qui fonctionnent au diesel rejettent du dioxyde de carbone (CO2) dans leurs gaz d’échappement. Les engrais épandus dans les champs produisent de l’oxyde nitreux. Et les microbes présents dans les intestins du bétail génèrent du méthane...
La neutralité climatique introduite à l’article 4 de l’accord de Paris s’applique à l’échelle de la planète. Elle vise à équilibrer les rejets anthropiques de gaz à effet de serre et leur élimination par les puits. Autrement dit, à atteindre une situation « ZEN » (« Zéro Emissions Nettes ») dans laquelle le flux des émissions entrant dans l’atmosphère s’équilibre avec celui qui s’en échappe.
Il existe « un consensus politique croissant » pour réduire à zéro les émissions nettes de CO2 dans le monde à l’horizon 2050 mais les énormes changements nécessaires à l’atteinte de cette ambition sont « mal compris », souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport « Net Zero by 2050 » publié le 18 mai(1). Elle y esquisse un « chemin étroit » pour emprunter cette voie.
Avec la loi Climat et Résilience, il ne sera bientôt plus possible, dans une publicité, d’affirmer qu’un produit ou un service est « neutre en carbone ». Cette disposition rejoint un ensemble de nouvelles interdictions et démontre le souci croissant du législateur de prévenir l’écoblanchiment (ou greenwashing, pour ceux qui préfère le franglais).
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Comme tous les ans depuis plus de 60 ans, la concentration de CO2 dans l’atmosphère bat en 2021 un nouveau record en franchissant certaines journées la barre de 420 parties par million (ppm). Selon l’agence américaine NOAA, il faut remonter à il y a 3,6 millions d’années pour trouver une concentration comparable.
Si elle est déployée, la 5G fera croître les émissions de gaz carbonique de la France : telle est la conclusion du rapport du Haut Conseil pour le climat, publié vendredi 18 décembre. Le Haut conseil stime qu’en l’absence de mesures compensatoires, le coût carbone du déploiement de la 5G pourrait s’élever entre 2,7 millions de tonnes équivalent CO2 et 6,7 millions de tonnes équivalent CO2 en 2030,
En termes de CO2, la production d’électricité est l’activité humaine qui a le pire impact sur l’environnement en Europe. Si les émissions de gaz à effet de serre dans l’UE tendent à diminuer, elles restent des obstacles majeurs pour atteindre la neutralité carbone. Pendant ce temps, à l’Est, des dizaines de centrales à charbon sont amenées à être construites très prochainement.
L’Europe s’est par exemple fixé cette cible pour 2050. Alors qu’aujourd’hui elle émet encore 3,3 milliards de tonnes de CO2 (2019), ses émissions futures devront être intégralement compensées par le stockage naturel ou artificiel. Il ne s’agit plus de diviser par 4 nos émissions mais de les diviser par un facteur 6 à 8. C’est dire l’ampleur de la tâche...
Comme tous les ans depuis plus de 60 ans, la concentration de CO2 dans l’atmosphère bat en 2021 un nouveau record en franchissant certaines journées la barre de 420 parties par million (ppm). Selon l’agence américaine NOAA, il faut remonter à il y a 3,6 millions d’années pour trouver une concentration comparable. La température moyenne du globe était alors de 2 degrés plus chaude, le niveau de la mer était plus haut de 24 m, des forêts recouvraient l’Arctique,
La Commission européenne va mettre en place un fonds destiné à aider les ménages vulnérables si leur facture de carburant augmente, et ce, à la suite d’un projet d’extension de la tarification du carbone aux transports et aux systèmes de chauffage des bâtiments. Le mois prochain, la Commission proposera un ensemble de mesures visant à réduire plus rapidement les émissions de gaz à effet de serre au cours de la présente décennie, notamment en modifiant les taxes sur les carburants et en renforçant les objectifs en matière d’énergies renouvelables.
Le Système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne (SEQE-UE), le principal levier de l’UE pour lutter contre les émissions de CO2, semble ne pas avoir obtenu les résultats escomptés. Des groupes industriels de premier plan, souvent avec l’accord de leurs propres gouvernements, profitent des faiblesses du système et continuent à produire de l’énergie fossile. L’une des solutions pour réduire les émissions de CO2 - les gaz à effet de serre étant l’une des principales causes du réchauffement climatique - est de les taxer...
Dans le cadre des débats internationaux sur les réponses à apporter au réchauffement climatique, l’attribution de la responsabilité des émissions de gaz à effet de serre (GES) est une question difficile, délicate et politiquement très sensible. C’est le cas quand on s’interroge sur la différence de responsabilité individuelle entre hauts et bas revenus. Hormis les difficultés techniques, la manière de comptabiliser les émissions d’un individu ou d’un territoire permet tout aussi bien de masquer que de dévoiler des injustices, présentes et passées. Quand il s’agit de différencier les responsabilités individuelles en fonction du revenu, la méthode habituellement utilisée est intitulée « comptabilité à la consommation ».
Atteindre la neutralité carbone d’ici 2030 est une tâche ambitieuse qui exige des mesures drastiques dans le monde entier. Les normes ISO sont depuis longtemps considérées comme des outils puissants permettant aux organisations et aux pays de mettre en œuvre des changements efficaces en vue de réaliser cet objectif, et servent de catalyseur pour de nouvelles technologies révolutionnaires. En définissant de manière précise les meilleures pratiques internationales et des terminologies claires, elles fournissent le terreau sur lequel l’innovation et l’excellence peuvent prospérer.
Pour que les océans continuent à capter le carbone, nous avons besoin de tout cet écosystème , des algues, ainsi que des champignons marins. Les interactions sont innombrables. Des bactéries spécifiques protègent les poissons d’infections par des champignons, et certains de ceux-ci produisent des substances antibiotiques. Il est essentiel de sauver la vie des océans, d’éviter la pollution des eaux, et de limiter le réchauffement et l’acidification, ainsi que l’utilisation de fongicides dans l’aquaculture.
Les énergies, bien que nécessaires dans notre quotidien moderne, sont toutes émettrices de CO2 (directes ou indirectes). Les énergies fossiles étant largement en tête. Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone que la France s’est fixée d’ici 2050, il est crucial de mesurer les émissions de CO2 produites pour chacune de ces énergies afin de mettre en place des plans de suivis et d’actions. Retrouvez les données récentes sur les émissions de Co2 par énergie, et notamment de nos énergies de chauffage.
le géomimétisme cherche à réguler le climat – c’est-à-dire absorber un maximum de CO2 atmosphérique pour en faire baisser la concentration – en s’appuyant sur les puits naturels de carbone. Il s’agit de les protéger, renforcer et reproduire à grande échelle. Ces puits naturels, comme les forêts, les zones humides, les sols agricoles lorsqu’ils ne sont pas labourés, la vie marine, etc. sont inscrits dans des cycles naturels. C’est-à-dire qu’ils sont durables, car basés sur la biodiversité
L’étude a découvert qu’en se dirigeant vers une semaine de quatre jours d’ici 2025, les émissions du Royaume-Uni seraient réduites de 127 millions de tonnes, soit de plus de 20%, ce qui équivaut à retirer des routes l’intégralité des voitures de particuliers. L’organisation actuelle, en ne laissant que peu de temps libre, favorise « l’alimentation rapide », la consommation de jouets technologiques et de voyages expéditifs...
Deux études récentes sur la forêt amazonienne montre qu’elle est en grand danger de disparaître et que d’ores et déjà, elle ne remplit plus son rôle de « poumon vert », à même d’épurer l’air et de stocker le carbone atmosphérique grâce à la photosynthèse. Selon la première, parue dans Nature Communications, la forêt amazonienne approcherait d’un point de non-retour, tout comme les coraux de certains océans. Détruite à la fois par la déforestation, les feux de forêt et le changement climatique, elle pourrait même disparaître dans 50 ans.
Les industries émettrices de gaz à effet de serre sont moins densément présentes en France que dans les pays voisins. En raison, principalement, de sa production d’électricité largement plus décarbonée.
C’est mathématique, l’avion émet entre 30 et 50 fois plus de CO2 que le train. Mais ce calcul ne tient pas compte des émissions de CO2 liées aux infrastructures ferroviaires ni à la maintenance. Donc si nous souhaitions remplacer toutes les lignes aériennes par des trains à grande vitesse, est-ce que finalement ce serait bénéfique en termes d’émissions ? Autrement dit, avec les émissions de CO2 des vols intérieurs en France, combien pourrait-on construire de km de lignes TGV ?
Depuis quelques décennies, nombre d’économistes s’entêtent à proposer cette taxe carbone, impopulaire et profondément inégalitaire, dans la mesure où cette taxe s’apparente à la TVA. Elle touche tous les budgets de manière aveugle. Les plus riches et les activités à haute valeur ajoutée – celles qui « tirent » la croissance – la paieront sans même s’en apercevoir, continuant d’alimenter la machine à consommer plus ; tandis que les plus bas revenus, ou ceux dont le combustible représente une part significative de leur budget, seront touchés de manière importante,
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Plus de 90 aéroports européens se sont engagés à atteindre la « neutralité carbone » dès 2030, un objectif en avance de 20 ans sur les promesses du secteur mais qui n’inclut pas les émissions de gaz à effet de serre des avions eux-mêmes, a annoncé jeudi l’instance les fédérant.
Un rapport historique de l’Agence internationale de l’énergie appelle toutes les nations à agir plus rapidement et de manière plus agressive pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
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C’est peu dire que la situation climatique est sérieuse. Non seulement parce que les conséquences du réchauffement climatique sont de plus en plus tangibles, mais aussi parce que le thème est devenu central dans l'agenda politique. Qui aurait pu s'attendre à ce que la Chine  fixe l'année dernière des objectifs ambitieux? Et que les États-Unis lui emboîteraient le pas lors d'un sommet international sur le climat qu’ils avaient eux-mêmes organisé?