8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Entre 1991 et 2024, le trou gigantesque perdu en Russie a plus que triplé de taille.
Le nord de la Norvège, situé au-dessus du cercle polaire arctique, a enregistré en août des températures record, largement supérieures aux plus hauts enregistrés l'an dernier, a annoncé l'Institut météorologique norvégien.
Des débris et déchets marins menacent le littoral isolé de l'Antarctique et ses écosystèmes marins uniques. Car sur ces déchets peuvent se greffer des espèces étrangères à l'Antarctique.
Des images satellite montrent que deux méthaniers ont accosté, en août, au port d’Arctic LNG 2, un méga-projet russe de production de gaz naturel liquéfié (GNL) sanctionné par les États-Unis. Transmission de fausses coordonnées GPS, liens avec des sociétés opaques supposément basées à Dubaï : ces navires pourraient faire partie d’une “flotte fantôme” en développement pour exporter le GNL et contourner les sanctions. Le 23 août, les États-Unis ont ajouté les deux méthaniers à leur liste de sanctions. 
Le pergélisol fond, et rend l'océan Arctique moins apte à absorber du CO2, selon une étude. Résultat : ce surplus de gaz à effet de serre augmente davantage le réchauffement.
L’Antarctique, continent le plus froid de la planète, connaît lui aussi une vague de chaleur pendant son hiver, d’une durée exceptionnellement longue, selon l’institut britannique spécialisé dans l’étude des régions polaires.
Réchauffement de l’air et de l’eau, fonte des glaces de mer et du Groenland, dégel du pergélisol, émissions de méthane, changements des paysages, incendies, couche d’ozone fragilisée, anticyclones persistants, rétroactions… Tous les signaux actuels venant de l’Arctique, point sensible du climat, glissent tranquillement vers l’emballement tandis que les prévisions globales continuent également de s’aggraver…
Le continent blanc, qui se réchauffe le plus vite dans le monde, a enregistré des températures anormalement élevées en juillet et début août.
L'Antarctique a enregistré sur le mois de juillet des températures en moyenne de 10 °C au-dessus de la normale.
L’iceberg A23a est actuellement le plus grand iceberg au monde, mesurant environ 4000 kilomètres carrés, soit 38 fois la taille de Paris. Il s’est détaché de la plateforme de glace Filchner-Ronne en Antarctique en 1986 et est resté immobile pendant plus de 30 ans, coincé au fond de la mer de Weddell.
En plein hiver austral, le continent de glace est actuellement l’endroit le plus anormalement chaud de la Terre. Si ce phénomène n’est pas inédit, il est le signe que le réchauffement climatique commence à transformer réellement la planète.
There is increasing concern that the Atlantic Meridional Overturning Circulation (AMOC) may collapse this century with a disrupting societal impact on large parts of the world. Preliminary estimates of the probability of such an AMOC collapse have so far been based on conceptual models and statistical analyses of proxy data. Here, we provide observationally based estimates of such probabilities from reanalysis data. We first identify optimal observation regions of an AMOC collapse from a recent global climate model simulation. Salinity data near the southern boundary of the Atlantic turn out to be optimal to provide estimates of the time of the AMOC collapse in this model. Based on the reanalysis products, we next determine probability density functions of the AMOC collapse time. The collapse time is estimated between 2037-2064 (10-90% CI) with a mean of 2050 and the probability of an AMOC collapse before the year 2050 is estimated to be 59±17%.
L'Arctique est en proie à des incendies de forêt d'une ampleur sans précédent qui libèrent plusieurs mégatonnes de carbone dans l'atmosphère.
Au nord du cercle polaire, les incendies saisonniers frôlent les records. Dès le début du mois de juin, la toundra et les forêts boréales ont commencé à être ravagées par les flammes, libérant 6,8 mégatonnes de carbone enfoui dans les sols. Le 27 juin, l’observatoire européen Copernicus déclarait ainsi que « ces émissions mensuelles de gaz à effet de serre dues aux incendies se classent déjà en troisième position sur les deux dernières décennies ». Juste derrière les 13,8 mégatonnes de juin 2019 et les 16,3 (...)
La fonte des calottes glaciaires est probablement largement sous-estimée, affirme une étude publiée ce mardi 25 juin dans la revue Nature Geoscience. Car l’eau de mer s’infiltre sous les glaces terrestres, accélérant leur disparition.
Amsterdam, New York, Shanghai ou encore Le Caire sont gravement menacées. L'un des glaciers les plus célèbres de l'Antarctique occidental, surnommé «glacier de l'apocalypse» en raison de sa capacité à provoquer une énorme élévation du niveau de la mer, fond encore plus vite qu'on ne le pensait jusqu'ici. Thwaites, comme il est officiellement appelé, est aussi grand que la Grande-Bretagne, ce qui en fait le glacier le plus large du monde. Actuellement, sa fonte à elle seule est responsable d'environ 4% de l'élévation du niveau de la mer à l'échelle mondiale. Au cours des trente dernières années, la vitesse à laquelle il perd de la glace avait déjà doublé. Mais selon une étude récente menée par l'Université de Californie, le pire reste à venir.
Les chiffres montrent que l’Arctique se réchauffe plus vite que le reste de la planète. Et des chercheurs viennent de mettre le doigt sur un phénomène météo connu, mais encore peu étudié, qui semble étroitement lié à la fonte accélérée des glaces dans la région.
Le 20 mai 2024, l'Antarctique a observé la séparation de l'iceberg A-83, mesurant 380 km2, de la plate-forme de glace de Brunt. Les satellites Copernicus Sentinel-1 de l'ESA et Landsat 8 de la NASA ont joué un rôle crucial dans l'observation de cet événement, fournissant des images radar et des données thermiques. Cet événement souligne l'importance de la surveillance satellitaire pour comprendre l'impact du changement climatique sur les calottes glaciaires.
L'équivalent de 511 milliards de barils de pétrole auraient été découverts en Antarctique par la Russie, soit près du double des réserves connues de l'Arabie saoudite. Le Continent blanc est supposé intouchable, mais la crainte est forte que la trouvaille ne se transforme en bombe climatique et géopolitique.
Le glacier Thwaites, l’une des plus grosses et plus instables masses de glace terrestres, située dans la péninsule de l’Antarctique de l’Ouest, inquiète depuis de nombreuses années les chercheurs pour sa fonte accélérée : surnommé par les scientifiques le « glacier de l’Apocalypse », il est responsable à lui seul de 4 % de la hausse annuelle du niveau des mers. Mais il pourrait fondre encore plus vite qu’on ne le pensait jusque-là, d’après une étude publiée lundi 20 mai dans la revue Proceedings of the (...)
Des records de chaleur ont été enregistrés en Antarctique : -9,4°C au lieu des -40°C habituels. Un constat inquiétant quand on sait que le continent a assez de glace pour augmenter le niveau des océans de 58 mètres. De quoi faire disparaître 8000 hectares de côtes en France.
Au début du mois dernier, le vortex polaire arctique — une masse d’air froid circulant au-dessus du pôle — a complètement inversé sa trajectoire.
L’Antarctique est-il proche d’un point de bascule, ce seuil menant à terme à une fonte massive et rapide, en raison du réchauffement climatique ? Ce scénario s’est en tout cas produit il y a 8000 ans, selon une nouvelle étude. Celle-ci “met en lumière la rapidité avec laquelle la glace de l’Antarctique pourrait fondre si les températures continuent de monter en flèche”, avertissent ses auteurs.
La Norvège, qui administre l'archipel, ne veut pas gérer les cadavres enterrés dans le permafrost. Ce sol gelé en permanence empêche les corps de se décomposer et peut préserver des virus pendant des dizaines de milliers d'années. Avant de les voir réémerger avec le dégel…
Ce 19 mars, l’organisme dépendant des Nations unies publie son panorama annuel sur l’état du climat. Des données inédites révèlent que la température moyenne de la Terre s’est hissée 1,45°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle.
La plus faible présence de glace de mer dans l'Arctique favorise l’apparition d'arbres dans la toundra. Et ce n'est pas une bonne nouvelle...
Vladimir Poutine a entériné, lundi 11 mars, la dénonciation de l’accord permettant depuis 1956 aux pêcheurs du Royaume-Uni d’opérer dans les eaux russes de la mer de Barents. Or, comme le pointe la presse, plusieurs centaines de milliers de tonnes de cabillaud ont été puisées par les Britanniques dans la région arctique l’an dernier.
Pour empêcher l’effondrement du glacier de Thwaites, des chercheurs ont proposé d’y installer un gigantesque rideau de fer sous-marin de 38,5 kilomètres de long visant à l’isoler des courants marins chauds. Un projet de cette envergure pourrait coûter près de 50 milliards de dollars, sans compter la logistique nécessaire à son déploiement. Cependant, bien que cela semble a priori excessif, les conséquences de l’effondrement du glacier seraient telles que les pertes qui en résulteraient à l’échelle mondiale seraient beaucoup plus élevées (que la réalisation de ce projet).
L'Arctique pourrait devenir pour la première fois « libre de glace » en 2030, quel que soit le scénario d’émissions de gaz à effet de serre.
Le virus H5N1, qui a déjà fait des ravages en Amérique du Sud, a été détecté pour la première fois sur le Continent blanc vendredi 23 février. Une catastrophe pour les oiseaux sauvages qui risquent d’être décimés par le pathogène.
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Un arrêt brutal de l'AMOC, qui pourrait plonger une grande partie de l'Europe dans un gel profond, pourrait se produire plus tôt que prévu.
Des glaciologues proposent d’immerger des rideaux pour protéger les calottes glaciaires des remontées d’eau chaude. Leurs collègues crient au loup et à la manœuvre dilatoire. Alors qu’elle attire de plus en plus, la géoingéniérie fait toujours autant polémique.
A crucial system of ocean currents may already be on course to collapse, according to a new report, with alarming implications for sea level rise and global weather — leading temperatures to plunge dramatically in some regions and rise in others. Using exceptionally complex and expensive computing systems, scientists found a new way to detect an early warning signal for the collapse of these currents, according to the study published Friday in the journal Science Advances. And as the planet warms, there are already indications it is heading in this direction.
Plusieurs décès de manchots papous dus au virus H5N1 de l‘influenza aviaire hautement pathogène viennent d’être confirmés dans les îles. Les scientifiques craignent une propagation du virus chez les espèces du continent blanc.
Virus, pollution, dérèglement climatique, mais aussi désaccords diplomatiques… L’isolement du continent glacé ne le protège plus des menaces globales liées à l’homme.
Le président russe Vladimir Poutine a donné vendredi le feu vert pour la construction d'un nouveau brise-glace nucléaire, baptisé "Leningrad", crucial pour les ambitions polaires de Moscou qui veut faire des eaux de l'Arctique une route commerciale indispensable vers l'Asie.
L’une des régions les plus fragilisées par le réchauffement climatique souffre d’un manque de données scientifiques de plus en plus alarmant à cause du gel de la coopération internationale avec la Russie, pointe une étude lundi 22 janvier.
Des « virus zombies » emprisonnés depuis des millénaires dans le pergélisol arctique pourraient bientôt être libérés et provoquer de nouvelles pandémies.
Créé en 1999, ce territoire, qui fait près de quatre fois la superficie de la France, possède des gisements d’or, de pierres précieuses, de minéraux, ainsi que du pétrole et du gaz.

2023

L'été 2023 a été le plus chaud jamais enregistré dans l'Arctique, selon un rapport américain de référence, qui dresse un tableau alarmant de cette région du monde, particulièrement soumise aux effets du réchauffement climatique.
Le géant russe de l'énergie atomique Rosatom a dévoilé mardi un nouveau réacteur destiné à équiper son futur brise-glace à propulsion nucléaire, crucial pour les ambitions polaires de Moscou, qui veut faire des eaux de l'Arctique une route commerciale vers l'Asie.
Le géant russe de l'énergie atomique Rosatom a dévoilé mardi un nouveau réacteur destiné à équiper son futur brise-glace à propulsion nucléaire, crucial pour les ambitions polaires de Moscou, qui veut faire des eaux de l'Arctique une route commerciale vers l'Asie. Le réacteur RITM-200 "fera partie du système énergétique de tous les brise-glace modernes", a prédit Vladislav Païkov, directeur général adjoint de ZiO-Podolsk, qui fait partie de la branche ingénierie de Rosatom, lors d'une présentation à Podolsk, au sud de Moscou.
Cet iceberg, le plus imposant et le plus ancien au monde, est actuellement en mouvement et se dirige vers l'océan Austral.
L'iceberg A23a, ancré depuis 1986, entame son déplacement, révélant des informations précieuses sur les comportements glaciaires et les impacts du changement climatique.
Appelé A23a, un iceberg d’un milliard de tonnes a commencé à bouger en antarctique. Son trajet va être très surveillé car il pourrait gêner les voies maritimes ou la faune locale.
Nommé « A23a », il s’agit d’un des plus grands icebergs du monde. Bloqué pendant trente ans, il a commencé à dériver sans que les scientifiques en connaissent la raison.
Injecter des aérosols dans la stratosphère pourrait réduire la fonte des glaces en Antarctique et le risque d'élévation du niveau de la mer, selon des recherches de l'Université de l'Indiana.
Selon une étude parue dans la revue Nature Climate Change, rien n’empêchera la fonte glaciaire du pôle Sud. Un processus qui ne pourra plus être inversé, même en respectant la limite de 1,5 degré de l'Accord de Paris.
La fonte des glaces de l'Antarctique occidental devrait s'accélérer considérablement au cours des prochaines décennies et pourrait augmenter le niveau des mers, même si le monde respecte ses engagements pour limiter le réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi 23 octobre.
Un décor figé dans le temps: des scientifiques ont détecté un vaste paysage de collines et de vallées verdoyantes, caché depuis des millions d'années sous la glace de l'Antarctique, selon une étude publiée mardi.
La fonte qui glace. Le processus de fonte de l’Antarctique ne peut pas être inversé et contribuera à la hausse du niveau des océans, même en limitant le réchauffement climatique, alerte une nouvelle étude.
Avec le réchauffement climatique, des terres aujourd’hui inhospitalières pourraient devenir propices à l’agriculture. Cette ruée vers l’or vert détruirait à jamais des zones sauvages.
Trois chercheuses belges sont actuellement en Alaska pour étudier le permafrost. Cette couche, normalement gelée en permanence, l’est de moins en moins. La géologue, Sophie Opfergelt, professeure à la faculté des bioingénieurs de l’UCLouvain, coordonne cette expédition.
L’Antarctique n’en finit pas de s’amenuiser. Dans une étude publiée le 12 octobre dans la revue Science Advances, une équipe de chercheurs montre que plus de 40 % des plateformes de glace du continent blanc (c’est-à-dire les langues de glace situées à l’extrémité des glaciers et flottant sur l’océan) ont perdu en volume entre 1997 et 2021. 7 500 milliards de tonnes d’eau douce ont été relâchées dans l’océan via ce biais, selon les estimations des scientifiques.
Le trou de cette année dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique est l'un des plus grands jamais observés.
La banquise de l'Antarctique a atteint sa surface maximale pour l'année, soit 16,96 millions de km². Mais celle-ci n'a jamais été aussi petite depuis le début des relevés scientifiques en 1979, a annoncé lundi l'observatoire américain de référence.
L’étendue maximale atteinte cette année est de 1,03 million de kilomètres carrés inférieure à la plus faible précédemment enregistrée, soit près de deux fois la superficie de la France.
La banquise de l'Antarctique a atteint sa surface maximale pour l'année, et celle-ci n'a jamais été aussi petite depuis le début des relevés scientifiques, a annoncé lundi l'observatoire américain de référence.
Les glaces du continent austral sont parvenues à leur étendue maximale annuelle, le 10 septembre dernier, à 16,96 millions de km2. Cette surface n’a jamais été aussi petite depuis le début des relevés du NSIDC.