8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Les groupes locaux d’Alternatiba Paris, Lyon et Montpellier quittent leur organisation initiale pour créer Action Justice Climat. Avec pour idée de lier plus étroitement écologie, lutte sociale et combat contre l’extrême droite. C’est officiellement un divorce à l’amiable. Une scission politique qui témoigne de l’évolution du mouvement climat. Le 25 avril, Alternatiba Paris devient Action Justice Climat. Avec un acronyme, AJC, à prononcer « Agissez ! ». Un nouveau nom pour de nouvelles orientations (...)
Aucun recensement officiel ne donne le nombre exact de mégabassines en projet en France. Malgré l’opacité autour de la construction de ces ouvrages agricoles contestés, les associations d’opposants dénombrent environ 300 projets.
Les gendarmes empêchent depuis un mois le ravitaillement des militants perchés dans des arbres du Tarn pour s’opposer à l’A69. Afin de dénoncer cette « torture », des activistes ont manifesté à Bruxelles.
L’hiver serait-il déjà terminé ? Avec 25 °C au pied des Pyrénées, 23 °C sur le Pays basque, entre 17 et 20 °C dans la vallée du Rhône et 15 °C à Paris, les températures du mois de février sont particulièrement chaudes. Ceci à cause « d’un flux de sud-ouest à sud qui amène sur le pays des masses d’air très doux », selon Météo France.
Léna Lazare et Basile Dutertre, porte-parole des Soulèvements de la Terre, seront en procès en novembre prochain. Cela s’ancre dans un « continuum de répression du mouvement écologiste » assurent leurs soutiens.
Aéroports, fermes-usines, barrages, entrepôts, centres commerciaux… Les grands projets inutiles et dévastateurs prolifèrent en France. Face à eux, des collectifs citoyens se mobilisent pour défendre leur environnement. Reporterre publie une carte de toutes ces luttes locales. Elle servira d’outil pour celles et ceux qui veulent empêcher la destruction du monde.

2023

L’avion à fond, de la pêche dans les aires protégées et des JO plein de plastique… Alors que s’accentue l’urgence climatique, Reporterre distingue ceux qui se sont fait remarquer pour leurs positions anti-écologiques.
Deux militants anglais du collectif Just Stop Oil ont été condamnés jusqu’à trois ans de prison pour avoir participé au blocage du pont Elizabeth II, près de Londres.
Réforme des retraites, feux de forêt, dissolution avortée des Soulèvements de la Terre, COP28 aux émirats du pétrole... Reporterre revient sur tous les événements marquants de cette année 2023. Que retenir de 2023 ? Une année marquée par une vigoureuse contestation écologique, notamment contre les mégabassines, qui a été fortement réprimée. Une année où se sont multipliés les incendies, les sécheresses, les canicules. Une année où l’inaction des pouvoirs publics n’aura jamais été aussi insupportable. Reporterre rembobine les douze derniers mois.
Dernière rénovation s’arrête, pour mener bataille sur autre chose que la rénovation énergétique des bâtiments. Le collectif est connu pour avoir bloqué des axes routiers ou aspergé de peinture orange des façades. Des militants en gilet orange assis sur le bitume, bloquant le périph’ parisien. Des automobilistes excédés, qui les insultent, et tentent de rétablir la circulation. Tout ça, c’est terminé. Le collectif Dernière rénovation a annoncé le 18 décembre mettre fin à sa campagne de désobéissance civile en vue d’une rénovation énergétique des bâtiments. « Il est temps de voir plus grand et d’être plus ambitieux, car la réalité scientifique nous oblige à passer à la vitesse supérieure », a déclaré une porte-parole lors d’une conférence de presse. Leur prochaine cible ? Un mystère. « Nous voulons garder la main sur la communication, nous sommes dans un jeu médiatique. On ne veut pas juste un petit mot à la fin d’un article, mais une annonce forte », explique à Reporterre Simon, membre de Dernière rénovation.
C’est une victoire pour le mouvement écologiste et un camouflet pour le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Jeudi 9 novembre, le Conseil d’État a annulé la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre.
C’est un coup de pression du ministère de l’Agriculture après un article qui a déplu. Le 8 novembre, Reporterre rapportait les propos d’un conseiller du ministre Marc Fesneau prononcés lors d’une conférence de presse en ligne sur la déclinaison du plan eau au niveau agricole. Le conseiller avait assuré que les mégabassines illégales devaient être détruites. Ses propos étaient parfaitement clairs. « Les retenues illégales seront vidées et démontées. Les retenues autorisées seront mises en service » , avait-il assuré. Un échange qui serait en théorie facile à vérifier, le ministère ayant annoncé que la conférence serait enregistrée pour les journalistes qui ne peuvent pas y participer ou y rester jusqu’au bout.
Selon le cabinet du ministre de l’Agriculture, les mégabassines illégales vont être détruites, même celles déjà en fonctionnement. Une annonce inédite alors que les recours contre ces retenues d’eau agricoles se multiplient.
Le Conseil d’État examine le 27 octobre la légalité de la dissolution des Soulèvements de la Terre, voulue par le ministre de l’Intérieur. L’issue de cette audience hautement symbolique est incertaine.
Forte de plusieurs victoires, la coalition contre les entrepôts Amazon s’élargit à tous les entrepôts logistiques. Des collectifs partout en France vont lutter ensemble pour empêcher l’artificialisation de milliers d’hectares.