8 mars

OA - Liste

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A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

L'observatoire européen Copernicus a annoncé vendredi que l'été 2024 avait été le plus chaud jamais enregistré sur la planète. De quoi augmenter la probabilité que l'année 2024 batte elle aussi un record de température.
L’été 2024 poursuit une interminable série de records de températures mondiales, avec son cortège de canicules, de sécheresses ou d’inondations meurtrières alimentées par un réchauffement climatique sans répit. De juin à août, les trois mois de l’été de l’hémisphère nord ont connu la température moyenne mondiale la plus élevée jamais mesurée, battant déjà le record de 2023, a annoncé vendredi l’observatoire européen Copernicus.
La précarité énergétique ne se limite pas à l'hiver: en 2023, plus de la moitié des Français ont eu trop chaud dans leur logement, révèle mercredi la Fondation Abbé Pierre (FAP), appelant à adapter d'urgence l'habitat aux vagues de chaleur.
Malgré les appels à cesser les nouveaux projets d’extraction d’énergies fossiles, les majors du pétrole, gaz et du charbon persistent à miser sur le chaos climatique. De leur côté, banques, investisseurs et assureurs continuent de leur fournir des moyens financiers vertigineux : en huit ans, les 60 plus grandes banques mondiales ont alloué près de 7 000 milliards de dollars à l’industrie fossile. L’utilisation de ce pactole menace les conditions de vie humaine sur Terre. Une situation symbolique du capitalisme fossile, de l’irresponsabilité des multinationales mais aussi de la lâcheté des pouvoirs publics.
Cette culture gourmande en eau, à l'empreinte carbone élevée est devenue victime de son succès, qui provoque localement de la déforestation et une augmentation des pesticides.
Non seulement on se détourne des avertissements provenant de scientifiques, mais encore on accuse les écologistes des malheurs climatiques qui seraient la cause des destructions qu’ils annoncent s’inquiètent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Dominique Bourg et le mathématicien Nicolas Bouleau.
Depuis quelques années, un catastrophisme renouvelé, centré sur la notion d’« effondrement », gagne du terrain parmi les discours consacrés à la question écologique. En nous appuyant essentiellement sur le volet numérique d’une enquête en cours sur les formes collectives hésitantes qui se constituent autour de la conviction catastrophiste, nous nuancerons les inquiétudes sur son caractère dépolitisant, en montrant qu’elle pousse à chercher des appuis collectifs pour surmonter l’impuissance et l’isolement, et pour soutenir des parcours d’autodidaxie astreignants.
Le réchauffement climatique et l’eutrophisation sont deux phénomènes qui affectent la biodiversité des milieux d’eau douce. Des scientifiques viennent de montrer que l’effet combiné de ces deux facteurs de stress entraîne une diminution de la présence des gros poissons, situés en haut de la chaîne alimentaire. L’eutrophisation se définit « comme un excès de substances nutritives dans les milieux aquatiques », selon l’INRAE. Elle résulte souvent de la pollution des milieux aquatiques par les engrais agricoles.
Réchauffement de l’air et de l’eau, fonte des glaces de mer et du Groenland, dégel du pergélisol, émissions de méthane, changements des paysages, incendies, couche d’ozone fragilisée, anticyclones persistants, rétroactions… Tous les signaux actuels venant de l’Arctique, point sensible du climat, glissent tranquillement vers l’emballement tandis que les prévisions globales continuent également de s’aggraver…
Les coprésidents du groupe de travail 2 du GIEC, l’Allemand Hans-Otto Pörtner et la Sud-Africaine Debra Roberts, préviennent que nous ne sommes pas préparés aux impacts extrêmes et aux « surprises » que nous réserve le dérèglement climatique.
En Autriche, des chercheurs ont entrepris une expérience inédite : cultiver la totalité de ce que mange un Européen moyen dans un champ de 4400 mètres carrés. Il est rapidement apparu que les cultures fourragères et les produits importés occupaient deux fois plus de surface que les produits végétaux et locaux. Un documentaire porteur d'espoir pour démontrer la nécessité de se nourrir autrement.
Under current emission trajectories, temporarily overshooting the Paris global warming limit of 1.5 °C is a distinct possibility. Permanently exceeding this limit would substantially increase the probability of triggering climate tipping elements. Here, we investigate the tipping risks associated with several policy-relevant future emission scenarios, using a stylised Earth system model of four interconnected climate tipping elements. We show that following current policies this century would commit to a 45% tipping risk by 2300 (median, 10–90% range: 23–71%), even if temperatures are brought back to below 1.5 °C. We find that tipping risk by 2300 increases with every additional 0.1 °C of overshoot above 1.5 °C and strongly accelerates for peak warming above 2.0 °C. Achieving and maintaining at least net zero greenhouse gas emissions by 2100 is paramount to minimise tipping risk in the long term. Our results underscore that stringent emission reductions in the current decade are critical for planetary stabili
À compter de ce 1er août, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut générer en une année. Ce « jour du dépassement » illustre l’immense pression que les humains infligent continuellement à la planète. Calculée tous les ans par l’ONG Global Footprint Network, la date de ce jour symbolique signifie qu’environ 1,75 Terre serait nécessaire pour couvrir le mode de vie actuel de l’humanité. En d’autres termes, lors des 5 prochains mois, les ressources naturelles consommées par l’activité humaine ne pourront être régénérées par la planète bleue, créant des tensions qui s’accumulent année après année. « Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, actuellement il est possible de consommer plus que ce que la nature régénère, dans la mesure où nous pouvons par exemple couper les arbres plus rapidement qu’ils ne repoussent, surexploiter les stocks existants de poissons, etc. De cette manière, comme en comptabilité financière, on peut dépenser plus que ce que l’on gagne », explique Mathis Wackern
No planet B. Chaque année, l'ONG Global Footprint Network vient nous rappeler que l'humanité vit un tiers de l'année à crédit.
Le saviez-vous ? 1/3 des aliments produits dans le monde n'est pas consommé. Le gaspillage alimentaire en France représente 10 millions de tonnes d’aliments jetés par an : une aberration