8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2023

Haber-Bosch - Au début du XXᵉ siècle, deux chimistes réussissent à fixer l'azote de l'air. Leur invention a permis l'industrialisation de l'agriculture et le dérèglement du cycle de l'azote.
En Amazonie bolivienne, les incendies sévissent depuis des mois. Trop longtemps laissés seuls face au drame, les locaux se sont organisés avec les moyens du bord, dérisoires.
« L’agriculture est la pire chose que l’humanité ait faite pour la planète ». Voilà ce qu’écrit George Monbiot, journaliste et éditorialiste pour le quotidien The Guardian dans son dernier livre “Nourrir le monde”. Une affirmation qui peut paraître choquante puisqu’à priori l’agriculture existe pour nous nourrir. Et pourtant c’est l’une des activités qui a l’impact le plus néfaste sur la planète et ses ressources. Un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont produites par le système alimentaire et l’agriculture est la première cause de déforestation. Les études montrent que l’agriculture intensive menace la santé humaine et met en danger le monde vivant. Et ça ne s’arrête pas là. Après des années d’enquête, George Monbiot fait ce constat effrayant : le système alimentaire mondial ressemble de plus en plus au système financier juste avant 2008, en clair, il menace de s’effondrer. Le secteur alimentaire est de plus en plus concentré, aux mains d’une poignée de multinationales. Les prix des
Changement climatique et perte de la biodiversité résultent des activités humaines et les deux phénomènes se renforcent mutuellement. Ce qui oblige à une action globale pour sauver la nature, explique le Suisse Bruno Oberle, directeur général de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
A l’occasion du grand raout du Salon de l’Agriculture, le collectif « Nourrir » lance l’alerte. Avec 50% des agriculteurs en âge de partir à la retraite dans les 10 prochaines années, la France traverse un défi agricole sans précédent. Face à la crise climatique qui s’aggrave et aux écueils de la mondialisation, le pays doit former et installer 1 million de paysan.ne.s pour que l’objectif de souveraineté alimentaire de la France ne devienne pas un conte illusoire.

2022

Les insectes pollinisateurs tels que les abeilles domestiques jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’environnement naturel et des cultures. Le déclin des populations d’abeilles mellifères est un problème mondial avec des répercussions importantes sur la pollinisation des plantes et notre survie à long terme dans le contexte du changement climatique. Que se passerait-il si les animaux pollinisateurs disparaissaient ?
Dans un rapport publié le 30 juin, l’organe de contrôle des comptes publics de la rue Cambon pointe la faiblesse des moyens accordés à l’agriculture bio, malgré ses avantages environnementaux et économiques. Laure Verdeau, directrice de l’Agence bio, loue l’objectivité de ce travail.
La production alimentaire mondiale est monopolisée par une poignée d'énormes firmes agroalimentaires. La présence invasive de l'agriculture intensive menace la biodiversité et les écosystèmes de la planète entière. Pour pouvoir maintenir ce système intenable, les sociétés dépendent d'une armée de pesticides et engrais chimiques très néfastes. Le chercheur et biologiste Josef Settele nous explique dans cette interview (en Anglais) qu'il ne tient qu'à nous d'inverser le cours des choses et d'enfin protéger la nature en changeant drastiquement d'habitudes alimentaires, et de politique agricole.
To prevent crop damage, over the last 30 years farmers have increased the altitude at which they plant potatoes by more than 1,000 metres, said Mamani. The curator of the CIP germplasm bank, Rene Gómez, predicts that at this rate of prolonged drought and high temperatures for much of the year, followed by severe frost and plunging temperatures that freeze up the fields, potatoes are “absolutely at risk” in Peru’s highlands. “I estimate that in 40 years there will be nowhere left to plant potatoes [in Peru’s highlands],” ...
La diminution des stocks de poissons constitue un problème mondial. Au cours des cinq dernières décennies environ, certains stocks de poissons se sont effondrés : la morue au large de Terre-Neuve, la sardine d’Europe le long de la côte namibienne, le hareng de printemps au large de la Norvège et la sardine de la Californie. À l’échelle mondiale, plus de 100 millions de tonnes de poissons sont retirées de l’océan chaque année
D'après un nouveau rapport de la Cour des comptes européenne, la politique agricole commune (PAC) n'est pas parvenue à inverser la tendance à la baisse que connaît la biodiversité depuis des décennies, et l'agriculture intensive reste l'une des principales causes de la perte de biodiversité. Les auditeurs ont relevé des lacunes dans la stratégie de l'UE en faveur de la biodiversité à l'horizon 2020, ainsi que dans la coordination de cette stratégie avec la PAC. En outre, le suivi, par la Commission, des dépenses de la PAC consacrées à la biodiversité n'est pas fiable, et la majeure partie des fonds de cette politique a un impact positif limité dans ce domaine. Certains régimes de la PAC offrent un plus grand potentiel d'amélioration de la biodiversité, mais la Commission et les États membres ont privilégié les options à faible impact.
For the past few years, scientists have been frantically sounding an alarm that governments refuse to hear: the global food system is beginning to look like the global financial system in the run-up to 2008.
Au drame humain, la guerre en Ukraine a ajouté une certaine confusion dans le chef de nos décideurs. La Commission vient d’annoncer une dérogation pour la culture des jachères, au nom de la sécurité alimentaire. Un seul mot d’ordre : « produire plus ». Selon certains, il faudrait « libérer la production agricole » et exploiter intensivement chaque recoin de terre. Or, s’il s’agit véritablement de répondre aux besoins urgents de populations en souffrance, il serait plus sage de s’interroger sur l’utilisation qui est faite de nos terres. En Wallonie comme en Europe, les deux tiers des cultures servent à nourrir nos voitures, ou des animaux d’élevage que nous consommons actuellement en quantités excessives. En sacrifiant la biodiversité sur l’autel de la production, nous commettons une erreur stratégique qui pourrait être irréparable, celle de compromettre notre capacité future à nourrir nos populations.
La grippe aviaire s'apparente aux Shadocks. On a beau abattre la volaille, encore, encore et encore, elle se rappelle régulièrement à notre bon souvenir. Dans cette triste affaire, les élevages concentrationnaires ne seraient-ils pas plus coupables que les oiseaux migrateurs ?
La stratégie nationale 2021-2030 en faveur des pollinisateurs vient d'être publiée. En se concentrant sur trois axes, elle a pour but d'augmenter la population d’insectes pollinisateurs de 50% et de réduire de moitié le nombre d’espèces sur le déclin d’ici à 2030.