8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Alors que depuis les temps modernes, l’horizon était clair, évident, la crise écologique bouscule notre capacité à imaginer l’avenir. Le futur, prédisant une Terre inhabitable, nous saute au visage. Le futur est-il en train de disparaître ?
Alors que les enquêtes soulignent régulièrement les préoccupations des Français·es pour les crises du climat et de la biodiversité, une réelle prise en compte de ces enjeux tarde toujours du côté politique. «Jusqu’à quand ?», s’interroge l’écologue Philippe Grandcolas.
Le projet était ambitieux, l’objectif est atteint. Avec son ouvrage “La tentation écofasciste”, le philosophe et auteur Pierre Madelin relève avec brio son pari : aider le lecteur à décoder le mode opératoire de l’extrême droite par rapport à la Question environnementale et, surtout, l’armer intellectuellement pour combattre le moment venu la mouvance écofasciste.
C’est l’un des plus grands paradoxes de notre époque, pour limiter le réchauffement climatique et décarboner nos économies, une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Pourtant l’industrie minière est l’une des industries les plus toxiques et les plus énergivores que l’on connaisse. Et son activité explose pour fournir entre autres les matières premières des technologies bas carbone : les batteries des voitures électriques, les métaux pour les smartphones, les ordinateurs…
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.

2023

En état de cierge. En 2023, les indicateurs utilisés pour mesurer les crises écologiques s’affolent et l’humanité n’en fait toujours pas assez pour combattre le réchauffement climatique, alerte un groupe de scientifiques.
"Des solutions techniques ? Et puis quoi encore! " avec Aurélien Barrau et Pablo Servigne autour de Julien Devaureix.
L’État, le gouvernement et les parlementaires ne doivent plus avoir à arbitrer entre leur avenir politique et celui des jeunes générations, écrit dans cette tribune la géopolitologue et prospectiviste Virginie Raisson-Victor, co-fondatrice du Grand Défi des entreprises pour la planète .
Le réalisateur Cyril Dion partage sa vision face à l'urgence climatique: "La gravité de la situation, c’est l’équivalent d’une Guerre mondiale. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut agir." Quant il s’agit d'éveiller les consciences sur l’urgence climatique, l’auteur et réalisateur Cyril Dion ne manque ni de franc parler, ni de pédagogie, ni d’enthousiasme.
La relation humanité-nature est la cause de la crise présente qui, en plus de détruire d’innombrables richesses naturelles, expose l’humanité à des menaces existentielles. La petite musique sur « les-pauvres-qui-font-trop-d’enfants » sert très clairement à détourner l’attention du fait que ce sont les riches (du Nord et du Sud) qui créent la catastrophe climatique. Le travail prend des formes particulières selon les modes sociaux de production. Face à la crise climato-écologique, on ne peut mener la bataille qu’en rendant au travail son caractère d’activité sociale productrice de valeurs d’usage pour satisfaire des besoins humains réels (par opposition aux besoins humains aliénés par le capital productiviste/consumériste).
Avec le message "Vous avez toutes les cartes en main" inscrit sur le tee-shirt de l'animateur, les futurs initiés comprennent d'emblée: si la "fresque du climat" donne des clés pour comprendre le dérèglement climatique, elle invite aussi à agir.Signe du succès grandissant de cet atelier ludique gratuit de sensibilisation à la crise environnementale, plus de 400 personnes y ont consacré samedi trois heures de leur temps à Toulouse, lors d'une "fresque géante" comme il s'en organise de plus en plus en France.
Les discours littéraires apocalyptiques ignorent la violence de la situation actuelle. Ils sont souvent conformes aux idéologies du capitalisme telles que la modernisation écologique et l’économie néolibérale. Ils alimentent des approches déterministes mettant l’accent sur l’adaptation des individus et non sur la modification des systèmes. De même, les narrations catastrophiques dépolitisent des questions qui sont, par essence, politiques. Ils s’abstiennent d’identifier le véritable responsable pour évoquer des pistes ambigües et non identifiables comme le consumérisme, le matérialisme, les modes de vie, etc.
Nous vivons une polycrise de nature planétaire : crise de la biosphère, crise de la mondialisation, crise des civilisations, crise de la démocratie. (Edgar Morin 2023), avec des perturbations financières et une inflation qui pourraient se généraliser en crise de l’économie mondiale. Le modèle économique mondiale est en train de basculer. Des fissures apparaissent partout et l’espoir d’un modèle alternatif contraint et forcé pour toute l’humanité est encore possible mais pas certain. L'épuisement des ressources naturelles et celui des biens communs que cons
Pour certain·e·s, la crise climatique crée une véritable angoisse. Impuissance, colère, agacement... Comment aller bien dans un monde qui va mal ? Pour rester optimiste ou simplement mieux vivre cette urgence écologique, trois expertes nous livrent leurs précieux conseils.
La philosophe politique Chantal Mouffe, notamment co-autrice d’Hégémonie et stratégie socialiste (avec Ernesto Laclau, initialement paru en anglais en 1985), a joué le rôle de théoricienne et de source d’inspiration pour la gauche radicale, du mouvement Podemos à la France insoumise. Dans son dernier ouvrage, La Révolution démocratique verte (Albin Michel, 2023), elle constate que la question écologique est encore vue comme un problème trop rationaliste et doit, pour mobiliser les masses, rencontrer des affects.