8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

L’augmentation du PIB n’amène plus le bien-être escompté dans les pays riches, mais au contraire davantage d'inégalités, de pauvreté et d'impacts écologiques. Dans Changer de boussole (Les liens qui libèrent), Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains et l’extrême pauvreté, plaide pour la sobriété au Nord – qui ne se confond ni avec le renoncement ni avec le sacrifice – et pour une croissance différente de celle d’aujourd’hui dans les pays pauvres, le tout devant générer plus de justice sociale et réduire la pauvreté.
La crise sanitaire met en lumière le cycle vicieux entre croissance mondialisée, changement climatique et épidémie, et invite à repenser un nouveau paradigme économique.
La consommation mondiale de pétrole a continué d'augmenter au deuxième trimestre 2024, mais à un rythme moindre que l'an passé, en raison essentiellement du ralentissement de la construction et de l'industrie en Chine, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel."La demande mondiale devrait croître de moins de 1 million de barils par jour en 2024 et en 2025", soit au dessous de la tendance de croissance d'avant la pandémie, prévoit l'AIE, qui a ainsi maintenu quasi inchangées ses prévisions de juillet.
Nos règles juridiques reflètent-elles l’emprise de l'imaginaire croissanciel ou autorisent-elles d’autres conceptions du progrès humain? Et les juristes? Ont-ils les moyens et la légitimité pour traduire dans les règles de droit les aspirations à une prospérité sans croissance? Ce sont ces questions difficiles que cet ouvrage aborde, couronnant trois années de travaux au sein du Séminaire interdisciplinaire d’études juridiques.
Nous vivons en excès de production, de consommation. Notre économie du contentement produit ce dont nous n'avons pas vraiment besoin. Or, les dommages sont nombreux pour la planète, pour le règne des vivants, pour l'humanité en tant que famille humaine et pour le bien de chacun.
La croissance est plus qu’une domination économique, sociale et culturelle. C’est aussi une aliénation politique. En osant affirmer que la question “qu’est-ce qu’une vie bonne ?” est politique, la décroissance repose la question du sens. Mais si la question du sens n’est plus une question politique, c’est parce qu’elle a été sortie du domaine politique pour se trouver enfermée dans le registre de la vie privée. Dans quel registre poser la question du sens pour qu’elle devienne une question politique ?
50 ans après le rapport Meadows, des chercheurs de l'équipe Steep à l'INRIA ont collaboré à un ouvrage collectif pour revenir sur ces travaux et s'interroger sur les enseignements que l'on peut en tirer. Ce livre, intitulé World3 et le rapport Meadows, les limites à la croissance. Questions raisonnées pour aujourd'hui, est paru aux Éditions Excès en 2023. Dans cet épisode, je reçois Sophie Wahnich et Pierre-Yves Longaretti, tous les deux contributeurs du livre, avec lesquels nous abordons une partie de ces réflexions pour tenter de comprendre le contexte du rapport Meadows, ses spécificités, sa réception et son utilité pour faire face aux enjeux de notre époque. Bonne écoute !
Olivier De Schutter lance un avertissement. Non, la croissance ne résoudra en rien la question des inégalités ni celle des multiples crises environnementales. Au contraire, elle ne fera que les aggraver. Chiffres à l'appui, il démontre l'urgence d'un changement de boussole pour bâtir collectivement la société post-croissance.
L’obsession de la croissance enrichit les élites et tue la planète. Nous avons besoin d’une économie fondée sur les droits de l’homme. La croissance économique permet à une minorité de s’enrichir toujours plus. Mettre fin à la pauvreté et à la catastrophe environnementale exige une nouvelle réflexion.
Economic growth allows the few to grow ever-wealthier. Ending poverty and environmental catastrophe demands fresh thinking
Il suffirait de taxer le patrimoine de 500 personnes à hauteur de 12 % pour financer l’intégralité du programme du Nouveau Front Populaire.
Si nous devions faire croître l’économie mondiale de 3 % par an, comme le prévoient la plupart des institutions et gouvernements, il faudrait donc 23 ans et des poussières pour que la taille du l’économie double. (70/3 = 23.33, je vous laisse vérifier). Dit comme ça, on ne voit pas le problème...
Ce matin une vingtaine de scientifiques ont bloqué les entrées de la Commission européenne afin de réclamer la décroissance vue comme “la seule option pour sortir de l’impasse sociale et environnementale”
Le texte est composé de 3 parties d’inégales longueurs : sur le capitalisme, sur la décroissance, sur une revendication de libre parole qui débouche sur un appel à l’unité avec les syndicats pour le 5 décembre 1 . En tant que décroissants, ces 3 parties nous interpellent : parce que nous pouvons nous définir comme anticapitalistes, mais pas seulement ; parce que la critique adressée à la décroissance nous semble manquer sa cible ; parce que depuis longtemps, quant à la stratégie générale pour sortir du capitalisme, nous sommes plus que sceptiques vis-à-vis de ces appels à l’unité qui feraient l’impasse sur une base idéologique préalable et minimale de convergence. Car il ne suffit pas d’être anticapitaliste pour légitimer une mobilisation : il faudrait aussi, au préalable, partager une vision même minimale mais au moins commune de ce nous pourrions entendre par « vie bonne dans une société juste ». Autrement dit, surtout quand on ne peut que constater l’incroyable capacité de résilience et de récupération du
Selon un document de travail publié par deux économistes de Harvard et Northwestern, un degré de réchauffement climatique aura un impact de 12 % sur le PIB mondial, au bout de six ans. C'est six fois plus que ce qui était estimé jusqu'à présent.