8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

De plus en plus d’intellectuels, politiques et journalistes occidentaux s’interrogent sur le possible retour de l’idéologie d’extrême droite mise en place en Italie entre 1922 et 1945. Des débats complexes, que le journal d’outre-Rhin “Der Spiegel” se propose de décortiquer, à quelques jours d’élections stratégiques en Allemagne.
Alors que l’extrême droite menace de gagner plusieurs élections régionales allemandes, 1 400 activistes se sont réunis dans un camp climat à Erfurt pour faire le lien entre antifascisme et écologie.
Le projet était ambitieux, l’objectif est atteint. Avec son ouvrage “La tentation écofasciste”, le philosophe et auteur Pierre Madelin relève avec brio son pari : aider le lecteur à décoder le mode opératoire de l’extrême droite par rapport à la Question environnementale et, surtout, l’armer intellectuellement pour combattre le moment venu la mouvance écofasciste.
Lyon est la cible d’une campagne écofasciste menée par des groupuscules d’extrême droite. Pour la désamorcer, des collectifs écologistes travaillent des contre-attaques intellectuelles et juridiques. Villeurbanne (Rhône), reportage « La campagne écofasciste prend de l’ampleur à Lyon, l’extrême droite y voit un potentiel pour recruter », observe Sam, membre du collectif antifasciste la Jeune garde Lyon. Face au jeune homme, la petite salle du centre culturel La Rayonne, à Villeurbanne, peine à contenir son (...)

2023

Après deux ouvrages consacrés à l’écologie politique (Après le capitalisme. Essai d’écologie politique) et à une de ses branches parmi les plus intrigantes ou questionnables (Faut-il en finir avec la civilisation ? Primitivisme et effondrement), le philosophe Pierre Madelin a choisi d’interroger l’écofascisme, mis sur le devant de la scène en 2019 par deux meurtres de masse, à Christchurch en Nouvelle-Zélande et Houston au Texas, justifiés par les discours écofascistes de leurs auteurs. Son ouvrage commence par une recherche de définition de ce qu’est l’écofascisme. Plus souvent insulte qu’argumentaire étayé, l’accusation d’écofascisme n’est pas plus claire que celle de fascisme. Les discours dominants assimilent l’écofascisme avec toute critique de la modernité et de l’industrialisme. Les écologistes, d’EELV aux sphères anti-indus et radicales, seraient donc des écofascistes en puissance, foulant aux pieds l’héritage monolithique des Lumières et son universalisme éclairé (pas si simple). Leur attachement aux
Als een kopstuk van het establishment verklaart dat het kapitalisme een zware crisis doormaakt, dan is het ernst en zit de schrik er goed in. Hieronder lees je een vlijmscherpe analyse van hoe de wereld er aan toe is. Deze longread is een must-read.
De plus en plus de militants d'extrême droite prônent désormais un retour à la terre et tiennent un discours écologiste pour renforcer leur base militante. Mais qui sont ces groupuscules et en quoi consiste cette écologie dite "identitaire"? Décryptage.
Entretien réalisé par Quentin Hardy. Terrestres : Depuis quelques années, l’usage du terme éco-fasciste se répand dans les sphères médiatique et militante. Quelle est l’origine de cette notion ?
On sait qu’une partie des extrêmes droites contemporaines, comme le FN/RN en France, tentent depuis quelques années de verdir leurs positions en affirmant que le nationalisme, en particulier la fermeture des frontières, seraient la solution enfin trouvée au basculement climatique. On sait moins que les sensibilités proprement écofascistes – qui se renforcent à mesure que s’approfondit la crise environnementale – ne sont pas nées dans un rapport d’extériorité radicale à l’écologie.
Que pourrait être une politique éco-fasciste ? À quoi pourrait ressembler une alliance entre le « vert » et le « brun »?
Relocalisation de la production, critique des nuisances provoquées par les éoliennes, défense du nucléaire comme énergie bas carbone… depuis peu, l’extrême droite se réapproprie à sa façon les enjeux écologiques. Cette tendance participe-t-elle d’un mouvement plus large, qu’on aurait tord de ne pas prendre au sérieux sur les plans intellectuel et politique ?
Lire hors-ligne : On sait qu’une partie des extrêmes droites contemporaines, comme le FN/RN en France, tentent depuis quelques années de verdir leurs positions en affirmant que le nationalisme, en particulier la fermeture des frontières, seraient la solution enfin trouvée
Eco-fascism, for the uninitiated, is best known as the ideology embraced by the mass shooter who killed 10 people in a Buffalo supermarket last year. The shooter, as E&E News reported at the time, was motivated by “the racist conspiracy theory that the ruling class is using immigration to politically and culturally ‘replace’ white people.” The Buffalo shooter called on others “to view immigration as ‘environmental warfare,’” and to “reclaim environmentalism in the name of white nationalism.” His calls echoed those of the mass shooter who killed 23 people in an El Paso, Texas Walmart in 2019, who was also a self-proclaimed eco-fascist.
L’hypothèse que je défends est celle du climato-fascisme ou climato-cynisme. La Russie de Poutine est le premier empire à prendre au sérieux l’état du monde qu’est en train de façonner le dérèglement climatique, celui que vient de rendre public le 6ème rapport du groupe 2 du GIEC sur l’état de vulnérabilité des sociétés et des écosystèmes. Non bien sûr pour accélérer la décarbonation des économies – sa puissance militaire ayant été financée par nos achats de fossiles – mais pour profiter sans attendre du désordre mondial à venir, quitte à l’anticiper quelque peu en provoquant notamment par cette guerre une pénurie de blé. Autrement dit, le dérèglement climatique et l’effondrement du vivant nous précipiteraient dans un nouvel état de nature où les rapports de force doivent l’emporter, à des fins vitales, sur tout autre considération.
Le journaliste Hugo Clément a accepté de participer à un raout organisé par une revue d’extrême droite. Il est le symbole d’une vision de l’écologie « dépolitisée et vue comme transpartisane », réagit Antoine Dubiau, spécialiste de l’écofascisme.