8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Les nouvelles normes automobiles européennes vont encore alourdir les véhicules, les rendant plus polluants, autant à la construction qu’à l’usage, pour une efficacité incertaine en termes de sécurité routière, relève dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
François Jarrige est historien des techniques et de l’environnement, spécialiste de la révolution industrielle. Dans cette conférence il parle : de l'arrivée des machines et de l'idée de "progrès technique" au 19e siècle, des nombreux débats que cela a engendré tout au long du 20e siècle, et de la nouvelle forme que prend ce débat depuis les dernières décennies.
Vincent Mignerot est essayiste. Explorant une "théorie écologique de l'esprit", il envisage que la transition énergétique relève de la pensée magique. Une fable qui nous expose à de nombreuses désillusions. Interview.
Les profondeurs océaniques, bien en-dessous des 4 000 mètres, cachent un phénomène inquiétant lié aux changements climatiques. À ces profondeurs extrêmes, la pression élevée et les basses températures font que le carbonate de calcium, essentiel pour la formation des coquilles des animaux marins, se dissout. Un processus méconnu mais pourtant en expansion, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour la biodiversité marine.
Quand il se penche sur la planète et son histoire, Jean-Baptiste Fressoz interroge non seulement les éblouissements du progrès technique et les ruses déployées pour en masquer les dangers, mais aussi les ruptures épistémologiques trop brillantes, qui veulent opposer une modernité insouciante des dégâts qu’elle causait à la Terre à une post-modernité qui en aurait pleinement conscience.
C’est une idée courte, et même une idée stupide, quadruplement stupide. Il n’est jamais inutile de redire pourquoi.
Les émissions de CO2 attribuées à l'utilisation des technologies numériques comptent pour « environ 2,5% de l'empreinte carbone de la France », indique France Stratégie dans une note publiée fin juillet. Mais le numérique peut-il également contribuer aux trajectoires de décarbonation ?Quelle contribution du numérique à la décarbonation ? (France Stratégie, juillet 2024).
Cisco, leader mondial de l'IT et des réseaux, a récemment annoncé une série de licenciements massifs touchant environ 7 % de sa main-d'œuvre mondiale. Cette décision choquante s'inscrit dans une stratégie plus vaste visant à rediriger les ressources vers des domaines de croissance rapide tels que l'intelligence artificielle.
La société dans laquelle nous vivons semble de plus en plus hors de contrôle. Mais il ne s’agit pas d’une simple impression, nous explique Theodore Kaczynski, histoire et sciences dures à l’appui. En effet, plus un système se complexifie, plus son instabilité augmente. Toute gestion rationnelle de son développement devient alors impossible ; de même qu’en matière de prédictions économiques ou météorologiques, dès que l’on dépasse le très court terme, « l’échec est la norme ». D’où l’importance de mettre fin au développement technologique qui ravage actuellement les systèmes sociaux et biologiques mondiaux et menace de détruire l’essentiel de la vie sur Terre.
ce célèbre examen, par Langdon Winner, des implications politiques, sociales et philosophiques de la technologie s’avère plus actuel que jamais. Il démontre que les choix technologiques, loin d’être neutres, déterminent le genre de monde dans lequel nous vivons et le type d’être humain qui y vit, qu’en adoptant une technologie, on adopte une politique – autrement dit, que les décisions techniques sont des décisions politiques, aux conséquences majeures en matière de pouvoir, de liberté et de justice. La Baleine et le Réacteur nous encourage donc à nous défaire d’importants préjugés et lieux communs, en vue de nous permettre de reconstruire un rapport humain et politique à la technologie.
À l’heure de la crise écologique, le dogme révolutionnaire de la « réappropriation des moyens de production » ne peut plus être affirmé innocemment. Moteur humain, moteur mécanique : ce sont là les bases de l’invention capitaliste du « travail ». La croyance en la substituabilité indéfinie d’une dépense d’énergie abstraite nourrit le développement technologique et entretient une relation ambivalente avec la thermodynamique. Une conception substantialiste de la valeur, telle que développée par Karl Marx et relue par Robert Kurz, permet de réinscrire le paradigme énergétique à l’intérieur de la forme sociale capitaliste et d’en expliciter la dynamique propre. Le rapport de composition organique du capital articule en effet étroitement le « travail mort » des machines et le « travail vivant » des humains. La crise énergétique et ses retombées écologiques constituent en ce sens le mur externe du métabolisme capitaliste, l’autre mur étant la création d’une humanité superflue. L’abolition du travail abstrait ne pou
Cet article a pour objectif de montrer que le développement technologique et l’évolution naturelle sont deux forces antagonistes qui s’affrontent depuis l’essor des premières cités-États, de la civilisation. Alors que la technologie s’apprête à porter le coup de grâce à la nature, il devient urgent de prendre position.
Pour comprendre la recharge des nappes d’eau souterraine, on se fie généralement à leur seul niveau. Pourtant, d’autres instruments, les lysimètres, sont également utiles.
In Virginia, a small conservation group is leading the fight against the powerful and secretive data center industry.
Au sein du capitalisme contemporain, la technologie a une place absolument centrale. Elle contribue à formater nos vies selon les besoins du capital. Dans cette dynamique, les ingénieurs ont une place essentielle. Mais alors, les ingénieurs peuvent-ils être autre chose que les serviteurs du patronat ? Les agents serviles de la destruction de la planète ? Feraient-ils mieux de “déserter” ?