Bruno Colmant

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russie guerre mondiale

2023

Un an après son entrée en vigueur, cet accord crucial pour la sécurité alimentaire mondiale n’a pas été renouvelé. La décision de Moscou va obliger l’Ukraine à trouver des solutions alternatives pour exporter son blé et autres céréales.
L’Institut de l’économie allemande de Cologne estime que l’invasion de la Russie a amputé la production de richesses dans le monde de 1 600 milliards de dollars en 2022. Selon l’étude publiée le 21 février, elle coûtera encore 1 000 milliards de dollars en 2023.
A l'occasion du première anniversaire de la guerre en Ukraine, le chercheur Nicolas Gosset fait le point sur le conflit auprès de l'agence Belga.
Emmanuel TODD est anthropologue, démographe et historien. Il revient sur Élucid pour analyser les rouages méconnus de la guerre en Ukraine, qui s'étend de plus en plus, et menace de déstabiliser durablement le monde que l'on a connu. De l'étude des systèmes familiaux, en passant par la pratique diplomatique des États, leurs stratégies profondes, ou encore l'influence de la presse, Emmanuel Todd, connu pour avoir prédit l'effondrement de l'URSS à 25 ans, propose face à Olivier Berruyer, ses hypothèses sur l'avenir de ce terrible conflit.
Emmanuel Todd analyse les rouages méconnus de la guerre en Ukraine, qui s'étend de plus en plus vite au monde entier....

2022

La consommation mondiale de gaz devrait légèrement reculer en 2022 du fait de la guerre en Ukraine, qui devrait freiner la progression de la demande pour les années à venir, indique l'AIE mardi.
Depuis l’offensive russe sur son territoire, l’Ukraine, souvent qualifiée de « grenier à blé du monde », se voit dans l’incapacité d’exporter ses céréales. Résultat : les prix augmentent et mettent en difficulté les pays les plus dépendants du blé ukrainien, mais aussi russe. Explications en podcast avec Luc Bronner, grand reporter, et Mathilde Gérard, journaliste au service Planète du « Monde ».
Les Nations unies mènent d'intenses et discrètes négociations pour libérer des dizaines de millions de tonnes de céréales ukrainiennes et empêcher une crise alimentaire mondiale, a confirmé le coordinateur de l'ONU en Ukraine, faisant part d'un optimisme très prudent.
Les sanctions contre la Russie, le changement climatique et les restrictions sur les exportations engendrent une forte pénurie des engrais qui met les agriculteurs du monde entier en difficulté, et qui pourrait bien engendrer une grave crise alimentaire.
Moscou se défend de bloquer délibérément les exportations de blé ukrainien et assure que les pays les plus dépendants des importations de céréales, qui sont ses “amis”, ne manqueront de rien.
Selon les derniers chiffres de l’ONU, 276 millions de personnes dans le monde sont confrontées à une insécurité alimentaire grave. Un chiffre qui a doublé en seulement deux ans, soit depuis le début de la pandémie de Covid-19. Mais, aujourd’hui, avec l’impact du conflit en Ukraine, il est très probable que l’insécurité alimentaire grave touche un nombre encore plus important de personnes.
Depuis le début de la guerre, la Russie a mis en place un blocus maritime de l’Ukraine qui a un impact important sur les exportations mondiales de céréales. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky exhorte la communauté internationale à prendre des mesures pour y mettre fin.
Le secrétaire général de l'ONU a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine. "Il n'y a vraiment pas de vraie solution au problème de la sécurité alimentaire mondiale sans un retour de la production agricole ukrainienne et de la production alimentaire et d'engrais de la Russie et du Bélarus sur les marchés mondiaux en dépit de la guerre", a déclaré Antonio Guterres lors d'une visite à Abuja avec le président nigérian Muhammadu Buhari.
Moscou va poursuivre les négociations de paix avec Kiev, a assuré lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, tout en accusant l'Ukraine de "faire semblant" de discuter et mettant en garde contre le danger "réel" d'une troisième guerre mondiale.
Les prix alimentaires et de l'énergie, dont la hausse a été exacerbée par la guerre en Ukraine, pourraient rester élevés pendant plusieurs années, estime la Banque mondiale qui évoque la fin de l'année 2024.
La guerre en Ukraine a aggravé une situation déjà tendue. Le prix de plusieurs produits alimentaires de base a atteint un record en mars. Une crise mondiale se profile tandis que le bétail et les biocarburants continuent de détourner une part importante de la production céréalière.
Chamboulée par la guerre en Ukraine, la géopolitique mondiale pourrait aussi être profondément modifiée par le réchauffement climatique, estime Guillaume Bagnarosa, enseignant-chercheur à Rennes School of Business (RSB). Pour ce spécialiste, les frontières agricoles pourraient ne plus rien à voir avec celles d’aujourd’hui, laissant craindre, dans 10 ans, des risques d’affrontement pour l’accès à la nourriture.
Quelles pourraient être les conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour les Européens dans les mois à venir ? Une chronique de Maxim Manturov, responsable du conseil en investissement chez Freedom Finance Europe.
Les crises successives - covid, énergie, guerre en Ukraine... - entraînent une augmentation de la précarité dans la société. Céline Nieuwenhuys (Fédération des Services Sociaux) pointe la mauvaise réponse du monde politique.
Le Produit intérieur brut de l'Ukraine va plonger de 45,1% cette année, celui de la Russie de 11,2%, selon les dernières projections de l'institution de Washington. Pour l'Ukraine, c'est bien pire que les 10% à 35% projetés il y a un mois par le Fonds monétaire international (FMI), ou les 20% annoncés le 31 mars par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé "une réponse mondiale ferme" après le bombardement meurtrier d'une gare dans l'est de l'Ukraine, à Kramatorsk, où des civils étaient rassemblés pour fuir la région par crainte d'une offensive russe, un massacre qui suscité une vive indignation occidentale.
L'Occident rassemblé mais peinant à mobiliser au-delà de ses rangs, des pays qui ne s'alignent pas, des signaux faibles potentiellement révolutionnaires pour l'économie mondiale... La guerre en Ukraine porte en elle les germes d'une accélération de la refonte des relations internationales.
Le secteur agricole, comme beaucoup d'autres au Royaume-Uni, est confronté à une flambée mondiale des coûts de l'énergie, en raison notamment de la reprise économique post-pandémie.
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie a été accusée mardi d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale" voire de faire courir un risque de "famine" en ayant déclenché une guerre contre l'Ukraine, le "grenier à blé de l'Europe".
Sur des champs à perte de vue du sud-ouest de l'Ukraine, les moissonneuses viennent de débuter le semis du tournesol. Quelque 50 % du commerce mondial repose sur la production ukrainienne. Mais à cause de la guerre, le manque de carburant menace la saison agricole, et les dernières récoltes n’ont pas pu être exportées. Un coup dur pour les agriculteurs, mais également pour la sécurité alimentaire mondiale.
L’ONG Transport & Environment dénonce le recours aux biocarburants à base d’huiles végétales ou de céréales en Europe compte tenu de la menace qui pèse sur la sécurité alimentaire mondiale depuis le début de la guerre en Ukraine.
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a estimé jeudi que la flambée des prix va laisser des traces et que l'inflation ne reviendra pas à ses faibles niveaux d'avant la pandémie et la guerre en Ukraine. "Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l'inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie", quand l'indicateur restait durablement sous l'objectif de 2 % visé par la BCE, a déclaré Mme Lagarde lors d'un colloque à Francfort.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) craint un "choc" sur l'offre pétrolière mondiale, à la suite des sanctions contre la Russie prises après son invasion de l'Ukraine, estimant que les barils russes ne pourront pas être facilement remplacés dans l'immédiat. "La perspective de perturbations à grande échelle de la production russe menace de créer un choc mondial de l'offre pétrolière", écrit l'agence, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique, dans un rapport mensuel.
Le gouvernement ukrainien reste fonctionnel, le système bancaire stable et la dette viable à court terme, mais la guerre provoquée par la Russie plonge l'Ukraine dans une récession sans précédent. Le conflit met aussi en péril la sécurité alimentaire mondiale, met en garde lundi le FMI.
Alors que la guerre en Ukraine fait rage, le monde entier observe le rôle que la Chine va jouer dans ce conflit. La superpuissance asiatique espère profiter du conflit pour dépasser les États-Unis sur la scène mondiale. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Comme l’Amérique, la Chine est aux prises avec une série de problèmes économiques croissants (et profondément imbriqués).


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