Bruno Latour

OA - Liste

« Comment prendre pour « réaliste » un projet de modernisation qui aurait « oublié » depuis deux siècles de prévoir les réactions du globe terraqué aux actions humaines ?

Comment accepter que soient « objectives » des théories économiques incapables d’intégrer dans leurs calculs la rareté de ressources dont elles avaient pourtant pour but de prévoir l’épuisement ?

Comment parler d’ »efficacité » à propos de systèmes techniques qui n’ont pas su intégrer dans leurs plans de quoi durer plus de quelques décennies ?

Comment appeler « rationaliste » un idéal de civilisation coupable d’une erreur de prévision si magistrale qu’elle interdit à des parents de céder un monde habité à leurs enfants ?  » Bruno Latour

2021

Les changements climatiques pèsent lourdement sur les paysan·nes et les habitant·es. Quand un·e paysan·ne ne peut plus vivre de la terre qu’iel cultive parce que les conditions climatiques ont changé : sécheresses récurrentes, saisons des pluies raccourcies, déplacées, voire diluviennes avec inondations, que la montée de la mer noie les terres comme au Bangladesh, ou que les températures déjà élevées dans la région du Sahel sont devenues excessives, que fera-t-il ou elle ?....

2016

2015

La course effrénée aux ressources naturelles conduit à une surexploitation de la planète. Elle la menace aussi puisque, pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius à la fin du siècle, il faut s’empêcher d’exploiter 80 % des ressources en énergie fossile de la planète. Dans l’ouvrage collectif Creuser jusqu’où ? Extractivisme et limites à la croissance, Nicolas Sersiron revient sur les risques que l’extractivisme, c’est-à-dire la trop grande exploitation des ressources naturelles, fait peser.