Cédric Chevalier

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Le blog : Limite et transgression

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Giec

2024

L'agronome Jean-François Soussana, spécialiste de la santé des sols et du changement climatique qui a participé pendant plus de 20 ans aux rapports du Giec, prend la tête du Haut conseil pour le climat (HCC), l'organisme indépendant chargé d'évaluer l'action climatique de la France, selon un décret publié jeudi au Journal officiel.
Le secrétaire-général de l’ONU appelle à une action immédiate pour le climat. Selon lui, la décennie actuelle est décisive. Le GIEC a publié leurs calculs détaillés concernant l’année 2023. Cette s…
Avec la COP28 et son appel à la « transition vers une sortie des combustibles fossiles », nous devons maintenant accélérer la décarbonation de nos activités. Comment réussir à nous éloigner des combustibles fossiles, devenus omniprésents dans notre société ? La tarification du carbone représente l'un des outils à notre disposition. Dans cette Lettre, nous examinons son fonctionnement, en nous attardant spécifiquement sur le Système d’Échange de Quotas d’Émission (ETS) utilisé en Europe. Ce système, souvent méconnu du grand public, fixe une limite aux quantités maximales d’émissions de certains secteurs. Il est basé sur l’achat de quotas représentant des autorisations d’émissions et sur un marché d’échange de ces quotas.
Fabrice NICOLINO est journaliste d'investigation. Il est le créateur du mouvement « Nous voulons des coquelicots », et l'auteur de « Le grand sabotage climatique, révélations sur un système corrompu : ONU, multinationale, gouvernements » (Les liens qui libèrent) dans lequel il raconte une histoire de la pseudo-lutte contre le réchauffement climatique, bien différente du récit officiel. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Fabrice Nicolino lève le voile sur l'hypocrisie des institutions qui prétendent agir pour climat, mais qui en réalité ne font qu'agiter de belles paroles, une novlangue qui rassure sans jamais ne permettre de prendre le problème à la racine. Ce système est en partie conduit par des individus complices des grands groupes industriels polluants. Aucun changement ne pourra advenir tant que ceux qui sont au pouvoir refuseront de remettre en cause l'ordre du monde.
Les prévisions sont claires. Pour le climatologue de l’ULiège Xavier Fettweis, malgré les efforts qui seraient consentis, on file tout droit vers une augmentation de trois degrés de la température moyenne d’ici la fin du siècle. Avec de très nombreuses conséquences pour la province de Liège également.
The Guardian a mené un sondage pour connaître le ressenti de centaines de chercheurs en lien avec le GIEC sur le réchauffement climatique.
Alors que la COP 28 vient de conclure ses travaux et que le GIEC entame un nouveau cycle, les émissions de gaz à effet de serre demeurent au centre des débats sur les changements climatiques. Diverses zones riches en carbone organique, telles que le pergélisol ou les tourbières, sont affectées par les changements climatiques et contribuent à des émissions qui s'ajoutent à celles des combustibles fossiles. Afin de mieux appréhender les enjeux mondiaux liés à ces phénomènes, nous avons interviewé la Pre Sophie Opfergelt, géologue et maître de recherches FNRS à l'UCLouvain (Institut ELI), à propos de ses travaux sur le pergélisol en Alaska. Nous avons ensuite abordé le thème des tourbières tropicales avec le Pr Suspense Averti Ifo, enseignant-chercheur à ’Université Marien N'Gouab (Brazzaville, République du Congo). En fin de Lettre, l’agenda reprend des événements liés aux changements climatiques et aux activités du GIEC.
Le système d’échange de quotas d’émission de l’UE expliqué Avec la COP28 et son appel à la « transition vers une sortie des combustibles fossiles », nous devons maintenant accélérer la décarbonation de nos activités. Comment réussir à nous éloigner des combustibles fossiles, devenus omniprésents dans notre société ? La tarification du carbone représente l'un des outils à notre disposition. Dans cette Lettre, nous examinons son fonctionnement, en nous attardant spécifiquement sur le Système d’Échange de Quotas d’Émission (ETS) utilisé en Europe. Ce système, souvent méconnu du grand public, fixe une limite aux quantités maximales d’émissions de certains secteurs. Il est basé sur l’achat de quotas représentant des autorisations d’émissions et sur un marché d’échange de ces quotas.
Certaines choses sont inéluctables. La principale concerne la lutte contre le changement climatique et la baisse de la biodiversité. Pour y arriver, nous savons qu’il va falloir impérativement décarboner la société mondiale. Cela sera moins facile que la mondialisation à marche forcée des trente dernières années.
Experte au sein du GIEC, la chercheuse Yamina Saheb vient de créer le Laboratoire mondial de la sobriété à Paris.
Les Nations-Unies travaillent depuis 2022 à la création d'un panel d'experts sur la pollution chimique et les déchets semblable au Giec sur le climat.
Une tribune appelle à la création d'une structure indépendante inspirée du GIEC en lien avec les dangers des polluants chimiques.
Pas de changement en vue. Le Giec ne devrait publier la synthèse de son septième cycle d'évaluation qu'en 2029, soit après le prochain bilan de l'Accord de Paris prévu pour 2028. Un trio de pays s'est vivement opposé à une accélération du rythme. De même, un changement de formats, avec des publications plus spécifiques, a été écarté.
Mémorandum pour une énergie démocratique & décarbonée
Le 17 janvier 2024, le procès de 4 militants luttant contre l’autoroute A69 s’est tenu au palais de justice de Toulouse. Voici les faits pour lesquels ils sont accusés : Le 27 mars 2023, à Verfeil, Elouan Hardy, Maël Tortel, Stéphane Fillion et Lison Wanegue se sont enchaînés, à 6 heures du matin, à des machines de chantier présentes sur la propriété privée « d’un particulier qui a donné son accord aux travaux », précise la présidente lors de l’audience au palais de justice de Toulouse. « Trois personnes sont montées sur une grue d’abattage et une personne, sur un tractopelle, empêchant l’utilisation de ces engins », rappelle la magistrate. Ils ont été délogés à 9h30 par la gendarmerie, « sans résistance et sans incident ». Les quatre militants ont insisté sur le caractère non-violent de leur démarche qui répond à “l’urgence climatique et environnementale“. Beaucoup a déjà été dit sur le projet de l’autoroute A69. Pour comprendre les conséquences néfastes du projet et lire ce qu’en disent les scientifiques, v
Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) a approuvé samedi à Istanbul un programme de travail qui mettra "l'accent sur l'adaptation au changement climatique" et se conclura par la publication en 2029 de son 7e rapport de synthèse, a-t-il annoncé dans un communiqué.

2023

Quelle différence entre l'empreinte carbone et la comptabilité carbone du GIEC ? La comptabilité carbone du GIEC ne prend pas en compte les émissions importées. (émissions de consommation.) Quels arguments permettent d'affirmer que l'UE doit être neutre en carbone en 2033 ? Pour respecter les accords de Paris, on nous annonce qu'il faut être neutre en carbone en 2050, mais les émissions passées n'ont pas été prise en compte. Si on les prend en compte, il faut alors être neutre en 2033. Pourquoi le changement de comportement ne fait pas partie de la sobriété selon Saheb ? Car le changement de comportement ne se produit que grâce aux normes sociales que les politiques inventent. Si vous n'avez pas de politique de sobriété, vous n'aurez pas de normes sociales, et donc vous n'aurez pas de changement de comportement.
Cet été nous avons vu des événements climatiques inouïs, la vague de chaleur du Canada, de nombreuses inondations et en Europe Centrale, de nombreux forts orages avec grosses grêles et tornades. J’ai demandé encore une fois à un climatologue si ces catastrophes indiquaient que le réchauffement climatique se produisait plus vite que prévu, et qu’il dépassait les prévisions du GIEC. Ce n’est pas certain. Comme d’autres l’ont dit avant lui, Il relève que de tels événements extrêmes sont présents dans les modèles officiels, mais si j’ai bien compris, ils apparaissent parfois, leur probabilité est jugée assez faible et ils ne sont donc pas inclus dans l’évolution la plus probable du climat terrestre. Les modèles qui calculent l’évolution du climat sont des versions simplifiées de la réalité, qui incluent la compréhension et la description humaine, arbitraire, de la réalité. Ils varient un peu, les scientifiques sélectionnent les événements les plus vraisemblables. Les conclusions du rapport du GIEC portent sur l’é
Alors que s’ouvre jeudi à Dubaï la COP28, le nouveau coprésident du Giec, Robert Vautard, plaide pour l’utilité de ces rendez-vous annuels sur le climat.,
Alors que la COP28 débute à Dubaï, le climatologue Robert Vautard en décrypte les enjeux et revient sur son nouveau mandat en tant que coprésident du groupe I du Giec, en charge de l’évaluation des aspects physiques du changement climatique.
Chaque année, la COP (ou Conférence des Parties) sur le climat réunit pendant deux semaines des délégués venus du monde entier. Pour les représentants des États, c’est l’occasion de négocier les accords climatiques, comme le protocole de Kyoto (1997) ou l’accord de Paris (2015). De multiples évènements parallèles réunissent experts, représentants de la société civile et acteurs du monde économique. À l’extérieur de l’enceinte officielle, les militants battent le pavé, avec leurs pancartes dénonçant l’inertie des dirigeants face à l’urgence climatique.
De la prise de conscience à la multiplication des alertes, voici dix grandes dates de la mobilisation internationale sur le climat, à l'occasion de la COP28 qui démarre jeudi à Dubaï.- 1988: création du Giec -Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, le Giec, voit le jour sous l'égide de l'ONU. Ce groupe d'experts bénévoles est chargé d'analyser le changement climatique et de fournir des bases pour les négociations lors de conférences sur le climat.- 1992: sommet de la Terre à Rio -
Dans ce deuxième épisode de la saison 2 on a pu échanger quant à l'avenir de notre planète avec Sophie Szopa et Jean-Marc Jancovici.
GIEC rapport - Changements climatique 2021 - rapport technique du 6ème rapport du GIEC du groupe 1 - en français
La paléoclimatologue a passé le relai en juillet dernier pour la co-présidence du groupe 1 du GIEC. Visite dans son laboratoire à l’université de Paris Saclay pour parler de son retour à la recherche fondamentale, de la situation climatique et de la « tiédeur » de l’action politique selon elle.
Le réchauffement de la planète provoquera immanquablement des mouvements de populations, prévient François Gemenne, spécialiste des migrations environnementales dans un entretien au « Monde ». Un phénomène qui pourrait même entraîner une reconfiguration sociale et politique des régions françaises.
Mégafeux, canicules toute l’année ou inondations dantesques : les catastrophes naturelles se multiplient alors que le réchauffement climatique n’est que de 1,1°C au-dessus des températures préindustrielles. D’où cette question : à partir de 2°c, le climat risque-t-il de s'emballer ? Pour y répondre nous recevons Valérie Masson Delmotte, paléoclimatologue, chercheuse au CEA et à l’IPSL, co-présidente du groupe de travail 1 du GIEC consacré aux bases physiques du changement climatique entre 2015 et 2023 et membre du Haut Conseil pour le Climat
En mars 2023, le GIEC publie son Rapport de synthèse. Ce rapport est le dernier volet du sixième Rapport d'évaluation du GIEC, dont il intègre les principales conclusions dans tous les domaines (cfr. Lettre n°23 à propos de la manière dont il a été élaboré). Cette Lettre reprend différents extraits représentatifs du Rapport de synthèse et en explicite les termes en vue de les rendre plus accessibles. Ces extraits sont mis en regard de figures et d'exemples issus du rapport.
Les organisations internationales – COP, Giec, Pnue – ont échoué à préserver le climat, laissant les grosses entreprises orienter les négociations. Une mascarade détaillée par Fabrice Nicolino dans « Le grand sabotage climatique ».
Voilà des années que les scientifiques alertent le grand public sur les dangers du dérèglement climatique. Pourtant, nos entourages sont toujours peuplés d’oncles climatosceptiques, de cousines un peu complotistes ou d’amis qui pensent que la technologie règlera tout. Voici nos sept conseils pour embarquer vos proches à qui les rapports du Giec donnent de l’urticaire.
Climatologues, biologistes et océanographes ont fait leur part. Il est temps de faire entrer psychologues et neuroscientifiques dans la danse, défend en substance le « Giec du comportement », dont le premier rapport est dans les cartons. Mais l’approche de cet organisme, qui évalue les leviers de transformation de nos faits et gestes au nom de l’urgence écologique, pose question. Un article issu du dernier numéro d’Usbek & Rica.
Geert Buelens est écrivain, professeur de littérature néerlandaise moderne à l’université d’Utrecht et lauréat du prix Boon pour son ouvrage Wat we toen al wisten. De vergeten groene geschiedenis van 1972. (Ce que nous savions déjà. L’histoire écologique oubliée de 1972). Fort de ses recherches historico-culturelles sur l’activisme environnemental, l’auteur flamand jette un regard sur la tragédie moderne des Cassandres de l’an 2023.
A l'occasion de la semaine inaugurale du Diplôme d'Université de l' @UniversiteParisSaclay "Agir pour le climat" organisée par l'Objet Interdisciplinaire AllCAN, Valérie Masson-Delmotte, chercheur au laboratoire LSCE (CEA) en paléoclimat, est venue expliquer les résultats les plus récents du GIEC ainsi que les perspectives qu'ils ouvrent.
Dans un rapport publié lundi 4 septembre, le « Giec de la biodiversité » alerte sur la gravité des impacts créés par les espèces invasives. Ces invasions sont favorisées par l’érosion de la biodiversité.
À l’université d’été du Medef, le climatologue a appelé à stopper l’investissement dans les énergies fossiles. « Il y a la vie réelle » lui a répondu Patrick Pouyanné.
Dans un entretien fin juillet au magazine allemand «Spiegel», le professeur avait répondu qu’un tel réchauffement de la planète ne conduirait pas à une extinction de l’humanité. Une phrase pas toujours reprise dans son contexte.
Interviewé sur France Inter, le député RN Thomas Ménagé a pointé la «tendance à exagérer» du groupe d’experts sur le climat. Des propos qui méconnaissent la réalité des travaux de l’institution.
"Il est plus qu’urgent de changer de regard sur la jeunesse : la solidarité intergénérationnelle est indispensable pour faire face aux bouleversements qui nous menacent tous". Ces mots, ce sont ceux de Salomé Saqué. Journaliste pour le média en ligne Blast, pour France 5 et FranceInfo, est également l’autrice du livre Sois jeune et tais-toi – Réponses à ceux qui critiquent la jeunesse, aux éditions Payot.
Comme beaucoup d’autres, le climatologue Christophe Cassou, qui a récemment été la cible d’attaques en ligne de la part de climatosceptique, a suspendu son compte X, anciennement Twitter. Pour comprendre ce qu’il a subi et...
La France salue l'élection par l’assemblée plénière du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de Robert Vautard, scientifique français au poste de co-président du groupe de travail 1 lors du 7ème cycle qui se tient du 25 au 28 juillet à Nairobi (Kenya). Il succède à cette fonction à Mme Valérie Masson-Delmotte.
L’Écossais Jim Skea (57 %) a devancé la Brésilienne Thelma Krug (43 %) lors du 2e tour des élections.
Ce spécialiste en énergies durables va prendre la présidence du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat. Pas une sinécure alors sue le réchauffement fait sentir brutalement ses effets tous les jours.
Ce mercredi, l’élection à la Présidence du GIEC (Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) aura lieu à Nairobi, au Kenya. 195 délégations éliront le scientifique qui présidera les travaux du GIEC pour les années qui viennent.
Dans un tweet, la députée EELV Sandrine Rousseau a assuré qu’il faisait « 60 degrés en Espagne » , de quoi faire réagir plusieurs experts du climat.
A novel tool for flexible spatial and temporal analyses of much of the observed and projected climate change information underpinning the Working Group I contribution to the Sixth Assessment Report, including regional synthesis for Climatic Impact-Drivers (CIDs).
L'élection du Bureau du GIEC en vue du 7e cycle de rédactions de rapport a lieu fin juillet 2023. Le bureau comporte 34 membres. Il est responsable de gérer le processus de rédaction de rapports et de conseiller l’assemblée des États membres dans la prise de décision, tout en supervisant la qualité des travaux scientifiques et de la communication. Jean-Pascal van Ypersele est candidat à la Présidence, avec le soutien de la Belgique. Nous lui avons demandé d’exposer ses motivations et sa vision pour le GIEC. L'interview a été réalisée par Alain Tondeur (Plateforme wallone pour le GIEC) et Soumaya Majdoub (Centre climat belge, membre de l’équipe de campagne de Jean-Pascal van Ypersele).
Peut-on être militant quand on est scientifique ? Dans cet entretien, le climatologue Jean Jouzel, ancien vice-président du GIEC, débat de la place que prend le militantisme dans la vie d'un scientifique et du rôle qu'il joue dans la lutte contre la crise climatique.
Summary for Policymakers. A Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change
Plateforme Wallonne / GIEC - Juin 2023 - n°29 - L’année 2022 marquait le 50e anniversaire du « rapport Meadows » sur les limites de la croissance. Commandité par le Club de Rome, il alertait sur les risques associés à la poursuite de la croissance de la population et de l’économie. Ces risques ont déjà commencé à se matérialiser, notamment en matière d’impacts des changements climatiques, comme le rappelle le récent Rapport de synthèse du GIEC. Comment le GIEC, qui s’appuie sur la littérature scientifique, évalue-t-il le rôle de la croissance ? Nous avons posé un même ensemble de questions à ce sujet à deux auteures principales du 6e rapport d’évaluation du GIEC, Céline Guivarch et Julia Steinberger. En complément, il nous a semblé intéressant de recueillir la réaction d’un économiste «  hors GIEC  », et notre choix s’est porté sur Bruno Colmant, économiste, auteur et membre de l’Académie royale de Belgique. Au sommaire : Les « limites » dans l’AR6, avec Céline Guivarch et Julia Steinberger Entretien avec Bru
Le climatologue Jean Jouzel est un ancien vice-président du "Groupe 1" du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec). Alors que plus de 5 millions d'hectares de forêts ont brûlé au Canada en quelques semaines, les autorités parlent d'une "situation sans précédent". Jean Jouzel analyse le lien entre ces méga-feux et les conditions climatiques extrêmes. Il revient également sur le 6e rapport du Giec et l'urgence de maîtriser le réchauffement climatique.
ENGAGÉ A DÉFENDRE Le GIEC, la voix mondiale du climat Le meilleur lien entre la science et les décideurs politiques du monde entier Un GIEC plus inclusif, plus dynamique et plus pertinent
Des scientifiques basés en Corée, au Canada et en Allemagne ont utilisé des données des années 1979 – 2019 pour effectuer des simulations. Le premier mois de septembre sans glace de mer en Arctique interviendrait dès les années 2030-2050.
Conférence animée par Yamina Saheb, docteure en ingéniérie énergétique et co-autrice principale du volet 3 (dédié aux solutions d’atténuation du changement climatique) du 6ème rapport du GIEC. Spécialiste de l’analyse des politiques énergétiques, elle s’intéresse aux questions d’efficacité et de sobriété, notamment du secteur du bâtiment. Conférence-débat Quelle sobriété pour la Bretagne ? Le HCBC a le plaisir d’accueillir une des co-auteurs du GIEC Yamina Saheb pour une conférence-débat dédiée à la question de la sobriété. En quoi ce concept, récemment repris par les plus hautes instances de l’Etat, se distingue-t-il d’autres termes comme l’austérité ou l’efficacité ? Qu’implique-t-il réellement pour notre quotidien ? Pourquoi est-il maintenant mis en avant par le GIEC comme un outil essentiel de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre ?
Experte du Giec, la chercheuse Yamina Saheb défend la sobriété comme impératif pour contenir le dérèglement climatique. Elle est l’invitée de la première édition du forum « Climat et territoire », organisé le 2 juin à Lorient (Morbihan) par le Haut conseil breton pour le climat.
Les deux conférences prendront appui sur les rapports du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), en particulier les volets pertinents du dernier rapport, pour tenter d'identifier et discuter d'éventuelles valeurs, préférences et modèles implicites ou sous-jacents présidant au passage des diagnostics aux préconisations suggérées par le GIEC.
Des élus occidentaux demandent le retrait de la nomination de Sultan al-Jaber, patron de l'industrie pétrolière d'Abu Dhabi, pour présider la COP 28.
Cycle de lectures pédagogiques du rapport 2021-2022 du GIECConférence du 15 mai 2023 : Les valeurs et modèles implicites dans les rapports du GIEC (1)Présent...
Les deux conférences prendront appui sur les rapports du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), en particulier les volets pertinents du dernier rapport, pour tenter d'identifier et discuter d'éventuelles valeurs, préférences et modèles implicites ou sous-jacents présidant au passage des diagnostics aux préconisations suggérées par le GIEC.
Climatologue, Hervé Douville explique en quoi consiste le travail du GIEC, quelles sont ses certitudes - le réchauffement climatique et ses causes anthropiques - mais aussi la difficulté à travailler sur des modèles prévisionnels en vue de préparer l'avenir. Loin d'être un frein, ces incertitudes doivent servir de leviers pour l'action. Cet entretien s'inscrit dans le cadre du cycle de conférences organisé par Dario Mantovani au Collège de France, Lire les rapports du GIEC pour comprendre le monde qui (...)
Jean-Pascal van Ypersele est candidat à la présidence du Giec. Le climatologue belge souhaite y inclure plus de chercheurs issus des pays en voie de développement, pour rendre la voix du climat « plus forte ».
Le rapport du groupe d'experts intergouvernemental des Nations unies sur l'évolution du climat démontre en quoi le capitalisme est responsable de la crise climatique. Le groupe d’experts intergouvernemental des Nations unies sur l’évolution du climat (GIEC) a publié un nouveau rapport sur le climat, ce dernier met à jour et synthétise les conclusions de tous les rapports antérieurs et de la sixième évaluation du GIEC. Il appelle à une action immédiate pour freiner le réchauffement climatique et garantir un avenir vivable pour tous. Dans cet entretien exclusif pour Truthout, Noam Chomsky et Robert Pollin apportent un éclairage remarquable sur les implications du nouveau rapport du GIEC et sur les mesures à prendre, tant sur le plan politique que financier, qui découlent de ses conclusions.
Mitigation of Climate Change - Working Group III contribution to the Sixth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change
Besoin en investissement, en travailleurs, conséquences sur la croissance et l’inflation : une équipe pluridisciplinaire a modélisé les conséquences sur l’économie réelle de la transition énergétique.
Des chercheurs ont analysé la manière dont les chaînes de télévision ont couvert la sortie du rapport du GIEC. Ils constatent un fort taux de climatoscepticisme sur les chaînes de droite.
Informer le grand public sur le changement climatique en quelques clics, voilà l’ambition portée par Climate Q&A. La crise climatique peut-elle être enrayée ? Quel est le coût de l’inaction ? Qu'est-ce que le jet stream ? Lancé au début du mois d’avril, ce chatbot gratuit et open source s’appuie sur une quinzaine de rapports scientifiques pour répondre de manière fiable et sourcée à toutes les interrogations des utilisateurs.
Depuis 1990, date de son premier rapport, le GIEC fournit régulièrement des évaluations aussi complètes et objectives que possible des informations scientifiques concernant les bases physiques du changement climatique (WG1)Ce rapport est rédigé en plusieurs étapes comprenant deux étapes de relecture par les pairs et les représentants des gouvernements, donnant lieu à de très nombreux commentaires. Ce processus transparent se clôt par une session d'approbation visant à obtenir l'assentiment de l'ensemble des délégations gouvernementales avant la publication du rapport final.
Aujourd'hui je vous livre une sélection de phrases exactes du résumé pour décideurs du rapport du GIEC avec le numéro de paragraphe. Si cela vous est utile, vous pouvez donc les citer ainsi. Ce document montre que le réchauffement causé par l'Homme contribue déjà à de nombreux événements extrêmes partout dans le monde. Pour chaque [...]
La synthèse des travaux du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui vient d’être publiée pose clairement le diagnostic de notre addiction aux énergies fossiles. Parmi les nombreuses ruptures que nous observons aujourd’hui, la plus fondamentale est sans aucun doute est celle du passage d’une économie d’abondance à une économie de rareté (rareté du travail, des matières premières et d’énergie),... Le passage d’une économie très carbonée à une économie décarbonée.
Les ministres de l'Energie, du Climat et de l'Environnement du G7 se réunissent samedi à Sapporo, au nord du Japon, pour d'ultimes et "difficiles" négociations jusqu'à dimanche, à l'issue desquelles leurs annonces face à l'urgence climatique seront particulièrement scrutées.
La sortie d’un rapport, mercredi 12 avril, a mis en lumière l’existence d’un groupe qui, s’il n’est nullement une émanation du Giec «international», s’inspire de son mode de fonctionnement.
La nouvelle IA, développée par une société française, a été conçue pour répondre à toutes les questions sur le climat en se basant sur les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
La candidature du climatologue et professeur à l’UCLouvain n’attendait plus qu’à être formellement appuyée par le gouvernement fédéral. C’est chose faite depuis ce week-end : Jean-Pascal van Ypersele rejoint officiellement la course à la future présidence du GIEC. Une candidature tournée vers l’inclusivité et la collaboration internationales.
Om de ergste gevolgen van de klimaatverandering tegen te gaan, moet er het komende decennium een ingrijpende economische transformatie plaatsvinden, schrijft Owen Gaffney (Earth4all). Dat is zowel mogelijk als betaalbaar – als we ervoor zorgen dat de rijksten in de wereld hun deel betalen.
Il l'a fait savoir via Linkedin
Alors que le Giec a rendu en mars la synthèse de son dernier rapport qui dresse un constat sans ambiguïté sur la crise climatique, le journal 20 Minutes revient en vidéos sur 5 des avertissements les plus marques faits ces dernières années par António Guterre, l’actuel secrétaire général de l’ONU.
Sur un ton de plus en plus insistant, la voix du GIEC se fait entendre partout. La légitimité de cette voix s’est construite dans le temps et au prix d’une forte institutionnalisation. Loin de la vision originale de ses fondateurs, qui l’avaient conçu en 1988 comme une structure informelle au service des décideurs, le GIEC réunit aujourd’hui des milliers de personnes, fait dialoguer scientifiques et diplomates au niveau international. Dans cette intervention, nous ouvrirons la boîte noire du GIEC et reviendrons sur la rigueur du processus d’évaluation et la lourdeur bureaucratique que cela induit. Nous aborderons également le travail de négociation des experts avec les États sur les principales conclusions.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui publie ce lundi la synthèse de huit ans de travaux, entretient l’espoir ténu qu’il reste une chance de limiter le réchauffement à 1,5 °C, à condition d’un sursaut international.
Le groupe international d'experts sur le climat n'est pas mandaté pour émettre des recommandations. Il se contente d'évaluer les solutions possibles pour lutter contre le réchauffement climatique, rappellent ses membres. Pour les "méga-bassines", son constat semble mitigé.
Le lundi 20 mars 2023, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)[1] a publié un rapport de synthèse clôturant 8 années de travaux menés par plus de 1000 scientifiques ayant examiné plus de 85 000 publications. Ce rapport résume l'état des connaissances sur le changement climatique, ses impacts sur les sociétés humaines et les écosystèmes. Il repose d’une part sur les trois volets du 6ème rapport d’évaluation du GIEC parus en 2021 et 2022[2] et consacrés aux bases physiques du réchauffement, aux impacts et aux solutions.
Le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) présente les solutions les plus intéressantes pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre et enrayer la crise climatique. Et nous avons mis tout ça dans un poster gratuit pour vous.
Le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) présente les solutions les plus intéressantes pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre et enrayer la crise climatique.
Le rapport de synthèse du GIEC est sorti lundi 20 mars 2023 et est, comme les trois derniers, passé à la trappe médiatique. Plutôt que de revenir sur ce manque de couverture comme ce fut le cas pour les précédents rapports, revenons ici sur un autre phénomène particulièrement préoccupant : la récupération politique des travaux de synthèse du GIEC par certains acteurs.
Le GIEC nous alerte cette semaine sur l’urgence de juguler le réchauffement climatique. Nous savons déjà que les catastrophes s’amplifieront dans les années à venir. Les réductions d’émissions porteront leurs fruits autour de 2050. Si elles restent incontrôlées, les catastrophes s'aggraveront encore. Les auteurs du GIEC expliquent que les années le plus chaudes vécues jusqu’à [...]
Le 20 mars 2023, les États membres du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) ont approuvé le Rapport de synthèse afférent au sixième Rapport d’évaluation. Sa conclusion principale : un avenir résilient et vivable est encore à notre portée, mais seulement si nous réduisons fortement, rapidement et durablement les émissions de gaz à effet de serre au cours de cette « décennie critique » afin de limiter le réchauffement à 1,5 °C avec un dépassement minimal ou nul. Ce billet de blog met en lumière 6 points clés du rapport, ainsi que les principales réactions politiques, notamment les propositions du secrétaire général des Nations unies concernant un programme d'accélération de l'action climatique mondiale et un pacte de solidarité climatique du G20.
The new report evokes a mild sense of urgency, calling on governments to mobilise finance to accelerate the uptake of green technology. But its conclusions are far removed from a direct interpretation of the IPCC’s own carbon budgets (the total amount of CO₂ scientists estimate can be put into the atmosphere for a given temperature rise).
La synthèse du 6e rapport d’évaluation du Giec, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, ne laisse planer aucun doute sur l’urgence climatique face à laquelle nous nous trouvons. Il est temps d’agir, nous n’avons pas d’autre choix. Voici les cinq graphiques à retenir de ce dernier opus qui clôt huit ans de travail.
Rapport du GIEC : résumé complet, explication simple, synthèse !
Humanity received a “final warning” Monday from the UN Intergovernmental Panel on Climate Change. The bottom line of the Synthesis Report of the IPCC’s Sixth Assessment Report is to “act now, or it’s too late,” the Guardian wrote. The scale of the emergency screams out from almost every page — climate change is already displacing and killing millions of people globally — but the report also provides what UN Secretary-General António Guterres called a roadmap for defusing the “climate time bomb.”
Dans son dernier rapport, le GIEC propose des mesures pour faire face à la crise climatique. Sobriété, justice sociale, technologies vertes, techniques de géo-ingénierie… Un résumé a été publié pour servir de base aux prochaines négociations internationales. Comment lutter contre le changement climatique ? On en débat avec Timothée Parrique, Ferghane Azihari et Irène Inchauspé.
La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat, publiée lundi, est venue rappeler la nécessité d'agir rapidement contre le dérèglement climatique. Alors que la possibilité de maintenir le réchauffement sous la barre des 1,5 °C semble s'éloigner, les experts rappellent que "chaque dixième de degré compte".
Rapport après rapport, le Giec a établi un état des lieux alarmant de l'évolution du climat ainsi que des pistes pour contenir le réchauffement et maintenir une planète vivable. Comment réagissez-vous à la lecture de ses conclusions ? Témoignages.
François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège, membre du Giec, et Emm...
Un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rendu public lundi 20 mars, qui souligne que les conditions sont réunies pour que le réchauffement de la planète excède la limite fixée à 1,5°C d’ici la fin du siècle, à moins d’introduire des réductions draconiennes et immédiates des émissions de gaz à effet de serre, doit stimuler l’élimination des combustibles fossiles, a déclaré Amnesty International.
Vous voulez savoir ce qu'il y a à l'intérieur de la synthèse des rapports AR6 du GIEC ? Voici un résumé en 10 points clés !
Le sixième rapport d’évaluation du Giec, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, vient d’être publié. Un évènement phare qui, au-delà du symbole, pose questions. Les rapports du Giec sont-ils trop larges et dépolitisés ? Si la nécessité d'un consensus scientifique est saluée, certains experts appellent à repenser les rapports du Giec avec un temps moins long et des sujets plus controversés. Et la critique émane même des rangs des auteurs du Giec.
Valérie Masson-Delmotte est scientifique du climat. Depuis 2015, elle est co-présidente du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Alors que le Giec vient de clore ce cycle avec la synthèse de tous les rapports publiés depuis 2018, la scientifique raconte à Vert les principales leçons de ce document majeur pour comprendre les bouleversements passés et futurs, et les moyens d’agir.
La synthèse du 6e rapport du GIEC est parue hier, avec pratiquement 4 mois de retard sur le calendrier initialement prévu. Un retard d’autant plus regrettable que l’urgence climatique transparaît pratiquement à toutes les pages du fameux Résumé pour décideurs(1).
Après huit années de travaux, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a publié hier son sixième rapport de synthèse. Directeur de recherche au CNRS, Gerhard Krinner, qui en a coordonné une partie, nous en dit plus sur ce rapport approuvé par les 195 États siégeant à l’ONU, et qui constitue désormais la référence scientifique pour les négociations climatiques à venir.
La paléoclimatologue, coprésidente du groupe I du Giec, revient pour « 20 Minutes » sur la synthèse du sixième rapport d’évaluation du Giec et sur la fin du cycle que ce rapport achève pour le groupe d’experts
Le réchauffement global est inéluctable, a rappelé le Giec lundi 20 mars. En France, cela pourrait se traduire par une hausse des température de 4° C. Sécheresse, eau rare... Voici à quoi s’attendre. On l’attend dans le courant du printemps. Le ministère de la Transition écologique a annoncé en février qu’il rendrait prochainement publique sa stratégie d’adaptation du pays, pour faire face à un réchauffement de 4 °C. Les détails manquent encore, mais cette réponse à une « trajectoire » jugée « pessimiste » (...)
- Changements climatiques 2023 - Messages clés du résumé à l’intention des décideurs. Notes des traducteurs : ce document est une traduction informelle qui n’engage pas le GIEC. La longueur et la complexité de certaines phrases viennent généralement du texte d’origine, notre objectif prioritaire étant d’en conserver la signification précise. Si vous constatez une erreur, merci de contacter les traducteurs (voir en fin de document).
Since 1992, the IPCC has highlighted rising greenhouse gases, marking their ‘widespread and unprecedented’ impacts by 2014
Cette synthèse, qui succède à celle de 2014 et n’aura pas d’équivalent dans la décennie en cours, est «un guide de survie pour l’humanité».
Des impacts de pire en pire mais des solutions sous notre nez: près de neuf ans après leur dernière synthèse, les experts climats de l'ONU réunis en Suisse livrent lundi le dernier consensus scientifique sur le réchauffement climatique et sur la réponse urgente de l'humanité à ce défi existentiel.
La lenteur du monde à agir pour s’attaquer à la crise climatique est en train de miner nos chances de limiter le réchauffement à un seuil viable, ont mis en garde lundi les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dans un nouveau rapport, relevant que seule « une action climatique urgente peut garantir un avenir vivable pour tous ».
The IPCC is currently in its Sixth Assessment cycle, during which the IPCC will produce the Assessment reports of its three Working Groups, three Special Reports, a refinement to the methodology report and the Synthesis Report. The Synthesis Report will be the last of the AR6 products, due for release in March 2023.
Le Giec rend son sixième rapport de synthèse lundi 20 mars. Malgré le consensus scientifique, certains climatosceptiques ne seront jamais convaincus, explique le mathématicien David Chavalarias. Mathématicien, David Chavalarias est directeur de l’Institut des systèmes complexes de Paris Île-de-France. En 2016, il y a lancé le projet Politoscope, dédié à l’analyse des réseaux sociaux et du militantisme en ligne. De ce travail, le chercheur a tiré l’ouvrage Toxic Data : comment les réseaux manipulent nos (...)
Le résumé du sixième rapport du GIEC a été approuvé dimanche par les délégués des pays des 195 États membres. Le texte offre aux décideurs une synthèse de l'état de la science et le panorama des solutions possibles pour une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre.
Le rapport de synthèse (SYR) du sixième rapport d’évaluation du GIEC est enfin sorti ! Il résume l’état des connaissances du changement climatique, de ses impacts et risques généralisés, ainsi que de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à celui-ci. Ce rapport met l’accent sur l’interdépendance du climat, des écosystèmes et de la biodiversité, ainsi que des sociétés humaines ; la valeur des diverses formes de connaissances ; et les liens étroits entre l’adaptation au changement climatique, l’atténuation de ses effets, et la gestion des risques.
Aujourd’hui je vais te parler de la synthèse du rapport du GIEC de 2023 avec Valérie Masson-Delmotte présidente du rapport 1 du GIEC et Jean-Pascal van Ypersele, physicien et climatologue ancien Vice-président du GIEC.
INTERLAKEN, Switzerland, March 20, 2023 -- There are multiple, feasible and effective options to reduce greenhouse gas emissions and adapt to human-caused climate change, and they are available now, said scientists in the latest Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) report released today. ...
IPCC Press Conference - Climate Change 2023: Synthesis Report
Ce lundi, les experts climat de l’ONU dévoilent une synthèse des connaissances sur le changement climatique très axée sur les actions urgentes à prendre. Un accouchement dans la douleur qui a pris deux jours de plus que prévu.
Pour le climatologue liégeois Xavier Fettweis, ce n’est malheureusement pas ce nouveau rapport du Giec “qui fera bouger les choses mais le changement climatique lui-même et ses catastrophes…”
Le dernier consensus scientifique sur les changements climatiques a été publié ce lundi après-midi par les experts des Nations unies. Que dit ce nouveau rapport du Giec ? Le point en quatre chiffres.
Le Giec vient de mettre un point final à un cycle entamé en 2015, à travers un ultime rapport de synthèse qui résume l’ensemble des connaissances actuelles sur le climat, ses impacts sur les sociétés humaines et les écosystèmes, et sur les solutions pour nous en sortir. Tour d’horizon.
Toutes les réactions suite au nouveau rapport dévoilé par le Giec.
Le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, IPPC en anglais) est un organisme qui publie tous les six ou sept ans une évaluation scientifique approfondie sur l'évolution du climat, en y évaluant et synthétisant les informations scientifiques, techniques et socio-économiques sur ce sujet.<
Summary for Policymakers
Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a publié, lundi, sa très attendue synthèse du sixième rapport d'évaluation sur les changements climatiques. Un document d'une trentaine de pages qui souligne les dégâts déjà causés par le réchauffement de la planète et la difficulté d'atteindre l'objectif de limiter la hausse des températures. Mais les travaux des scientifiques démontrent aussi que l'effort en vaut la peine, y compris économiquement.
Le sixième rapport de synthèse du GIEC, publié aujourd’hui, est sans appel. Il est indispensable d’agir maintenant. La Coalition Climat appelle à la mobilisation générale. Les scientifiques nous rappellent ce que l’on sait déjà: le dérèglement climatique est en cours, il est dû à l’être humain, il a déjà des conséquences graves et en aura encore pour les centaines d’années à venir. Et les premiers touchés sont les plus vulnérables, partout dans le monde. Mais nous pouvons encore le limiter et en atténuer les effets! Les conséquences, même en Belgique, d’un réchauffement global de 4, 3 ou même 2 degrés n’ont rien à voir avec celui visé d’1.5 degré. Nous n’avons plus le temps. Il faut agir. Chaque dixième de degré compte.
Het zesde IPCC syntheserapport is helder: we moeten en beter en sneller handelen. De Klimaatcoalitie roept op tot een algemene mobilisatie.De wetenschappers herhalen: de klimaatcrisis gebeurt nu, de mens is er de oorzaak van, de zware gevolgen voor de planeet zijn nu al voelbaar en zullen dit nog honderden jaren blijven. Ze herhalen ook dat de meest kwetsbaren het hardst getroffen worden, zowel bij ons als in de rest van de wereld. De gevolgen van de opwarming van de aarde met 4, 3 of zelfs 2 graden zijn veel groter dan de beoogde 1,5 graden. Indien we nu handelen, kunnen we die gevolgen nog inperken, want elke tiende graad telt. Het zesde rapport van de wetenschappers van het IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) is vandaag voorgesteld. Dit is een samenvatting van de verschillende rapporten die tussen 2018 en 2023 zijn gepubliceerd.
Le GIEC finalise un nouveau rapport. Ils ont apparemment décidé de débattre sans se séparer jusqu'à atteindre un accord. Ce procédé rappelle le conclave, qui élit le pape, à croire qu'ils attendaient une intervention divine. Dans la conférence de presse, il fut répété plusieurs fois qu'une action rapide peut encore limiter les températures à 1,5°C [...]
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies publie aujourd’hui la...
AR6 Synthesis Report
IPCC report says only swift and drastic action can avert irrevocable damage to world
Huit ans de travail pour publier son rapport de synthèse, fruit de 8 ans de travail: le GIEC a dévoilé lundi 20 mars, selon les termes du secrétaire général de l’ONU un « guide de survie pour l’humanité ». Ce travail entamé en 2015 sur l'état des…
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies a publié son sixième rapport. Franceinfo a épluché son "résumé pour les décideurs" et vous en détaille les informations à retenir.
Dans sa nouvelle synthèse, ce graphique du Giec montre bien comment les dernières années qui ont été les plus chaudes, pourraient devenir les plus froides d’ici quelques décennies.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), réuni sous l’égide de l’Onu, a présenté ce lundi 20 mars 2023 le rapport de synthèse de son dernier cycle de travaux, initié en 2015. Un document décisif qui résume les six derniers rapports publiés par l’institution et qui présente donc une version actualisée de ce que les scientifiques et gouvernants du monde entier s’accordent à dire sur le réchauffement climatique.
Adoptés à l’unanimité, le rapport du Giec et son résumé pour les décideurs font entrer dans leur vocable la sobriété et la lutte contre les inégalités. Les solutions technologiques sont en revanche reléguées en arrière-plan. Un consensus a été trouvé. Comme ses prédécesseurs, le sixième rapport de synthèse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été adopté à l’unanimité dimanche 19 mars à Interlaken, en Suisse. Six fois renouvelé depuis 1990, l’exercice de synthèse en une (...)
La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat sonne lundi comme un rappel brutal de la nécessité pour l'humanité d'enfin agir radicalement au cours de cette décennie cruciale pour s'assurer "un futur vivable".
Après la publication des trois volets de son 6e rapport consacré au réchauffement climatique en 2021 et 2022, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) dévoile, ce lundi 20 mars 2023, la synthèse de son travail. Il vient d’être approuvé après avoir été examiné et discuté durant une semaine par les scientifiques et les représentants des gouvernements réunis à Interlaken en Suisse. Découvrez dès à présent les grandes lignes de la synthèse du 6e rapport d’évaluation du Giec. 
Alors qu’un nouveau rapport des experts de l’ONU sur le climat est attendu ce lundi, le climatologue et ancien membre du Giec nous livre sa propre synthèse des six textes rendus publics ces dernières années.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade.
Lundi, la publication d’une synthèse sur le changement climatique viendra clôturer le sixième cycle des rapports du Giec. «Libération» récapitule ce qu’il fallait retenir des précédents travaux.
Malgré les modèles déjà pessimistes du Giec, l’océan se réchauffe plus rapidement que les scientifiques ne le pensaient, selon deux études parues ce mardi. Les conséquences pourraient être terribles pour la planète, selon la climatologue Céline Heuzé.
Giec pas tout compris. Depuis lundi et jusqu’à la fin de la semaine, le Giec se réunit en Suisse pour mettre un point final à son sixième cycle d’évaluation des connaissances sur le climat avec un ultime rapport de synthèse. De quoi s’agit-il ?
Du 13 au 17 mars, les scientifiques du Giec, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, sont réunis en Suisse afin d’adopter la synthèse de leur 6e rapport d’évaluation, et ainsi clore ce cycle débuté en 2015. Cette synthèse sera ensuite publiée le 20 mars et constituera le dernier consensus scientifique sur le climat à date.
Plus de 200 organisations demandent au GIEC de préciser, dans le résumé de ses derniers travaux qu'il publiera le 20 mars, les "risques, implications et dangers" de la géo-ingénierie, de plus en plus en vue dans le monde économique et politique. Et militent pour "les solutions réelles et le changement de système".
Depuis lundi matin, à Interlaken en Suisse, se tient la réunion plénière du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Le GIEC doit y adopter son 6ème rapport de synthèse qui sera publié lundi 20 mars. Un rapport très attendu. Les rapports de synthèse du GIEC, parus en 1990, 1995, 2001, 2007 et …
La paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte définit son engagement par une diffusion des connaissances scientifiques. Raison pour laquelle elle s’investit depuis 2015, sans compter ses heures, au sein du Giec. [Série 2/4] [Série 2/4] Vous lisez l’enquête « Crise écologique : la révolte des scientifiques ». Pour ne pas rater le prochain épisode, abonnez-vous à notre lettre d’info. Si la patience avait un visage, ce serait sans doute le sien. La paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte semble dotée d’un (...)
Réchauffement, extinction des espèces, adaptation nécessaire des pays… À partir du lundi 13 mars, le Giec travaille sur une synthèse de ses conclusions depuis 2018. Voici à quoi s’attendre. Le compte à rebours est lancé. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) s’est donné jusqu’au 20 mars pour négocier un ultime rapport. Le contenu de ce document — état des lieux des dernières connaissances scientifiques sur le réchauffement climatique — s’appuiera sur les six rapports mis au (...)
Les experts climatiques des Nations unies ont jusqu’au 17 mars pour approuver la synthèse de leur travail débuté en 2015. Un résumé de plus de 10 000 pages sur le réchauffement climatique et la nécessité d’y répondre au plus vite.
Invité à Perpignan ce samedi par l'Association pour la fabrique d'action politique (AFAP) dans le cadre d'une journée de conférence sur la gestion de l'eau, Christophe Cassou, climatologue et corédacteur du sixième rapport du GIEC, alerte sur le phénomène de sécheresse dans les Pyrénées-Orientales.
Depuis les années 1990, la pensée d’Isabelle Stengers a bouleversé la philosophie des sciences en la croisant avec l’écologie. Dans la droite ligne de son œuvre, la philosophe belge appelle les scientifiques à se politiser. Selon elle, ils ont trop longtemps véhiculé un optimisme de progrès technoscientifique en refusant de voir comment leurs recherches pouvaient nourrir la catastrophe écologique en cours. Devant ce constat, Isabelle Stengers invite les scientifiques inquiets à sortir du mythe confortable de leur neutralité, qui les conduit à s’aveugler sur la soumission de leur discipline aux lois du marché, et à s’engager, à la façon dont une jeune génération de chercheurs et d’activistes se met à lutter. Autrement dit, à « désigner les ennemis ».
Zonne-energiecentrales in de ruimte, met constante zonneschijn en zonder verstorende wolken of lucht, lijken voor veel overheidsinstanties dé wonderoplossing om groene en goedkope energie te produceren. Maar schijn bedriegt, schrijven enkele Franse astrofysici.
Pour la première fois, plusieurs institutions, dont le GIEC, considèrent les modes de vie et les usages de l’énergie comme un paramètre important pour endiguer le réchauffement.
Trop, c’est trop. Une dizaine de scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) ont dénoncé, mercredi 8 février, l’instrumentalisation de leurs rapports par TotalÉnergies pour justifier la poursuite de ses investissements dans les énergies fossiles. Le géant pétrolier « est très loin de prendre en compte les conclusions du Giec », ont alerté les chercheurs dans une tribune publiée sur Franceinfo. La climatologue Valérie Masson-Delmotte, le géophysicien Christophe (...)
Derrière l’écran de la fumée de l’(in)action climatique Yamina Saheb est Docteure en ingénierie énergétique et économiste, spécialiste des politiques énergétiques, et co-rédactrice du 6e rapport du GIEC sur le réchauffement climatique. Yamina est ce qu’on appelle une hackeuse, elle cherche à comprendre comment fonctionne vraiment les choses au-delà des apparences et à influencer la manière dont le système peut-être mis à jour. Dans cet épisode j’ai cherché à savoir pourquoi malgré les efforts...
Dans une tribune publiée sur franceinfo, une dizaine d'auteurs du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) critiquent la stratégie du groupe pétrolier, qui a récemment utilisé leurs travaux pour justifier la poursuite de ses investissements dans les énergies fossiles.
De gevreesde comeback van steenkoolcentrales in Europa is op een sisser geëindigd. Vooral wind en zon hebben vleugels gekregen door de energiecrisis, en halen aardgas in als belangrijkste bron van elektriciteit.
Door de focus op de oorlog in Oekraïne en de energiecrisis kregen heel wat andere humanitaire rampen nauwelijks aandacht, zegt de ngo Care International. Ze speelden zich allemaal in Afrika af.
Ce matin, sort en librairie Giec, urgence climat le rapport incontestable expliqué à tous. Fondé sur les rapports complets des trois groupes de travail du GIEC, parus en 2021 et 2022, il en restitue l’essentiel. Son coeur est en effet constitué par trois chapîtres qui suivent au plus près le texte des experts, mais avec des choix drastiques de réduction. Une obligation incontournable puisque les rapports complets titillent les dix mille pages.
Réalisé par des milliers d’experts de toutes nationalités et adopté par les gouvernements à l’ONU, le rapport du Giec fait consensus. Sylvestre Huet, journaliste spécialiste des questions climatiques, le synthétise et le décrypte afin que chacun puisse y avoir accès.

2022

Cette étude est d’une importance majeure. Elle réévalue l’ampleur du réchauffement climatique à venir, réchauffement qui pourra aller, selon les auteurs, jusqu’à 10 ° C. Une valeur bien supérieure à celles estimées dans les pires scénarios du GIEC, et sur la seule base des quantités actuelles de GES émis jusqu’à ce jour… Makiko Sato, Leon Simons, Larissa S. Nazarenko, Karina von Schuckmann, Norman G. Loeb, Matthew B. Osman, Pushker Kharecha, Qinjian Jin, George Tselioudis, Andrew Lacis, Reto Ruedy, Gary Russell, Junji Cao, Jing Li ___ : ___ source : https://transitionecologique.org/2022/12/20/rechauffement-climatique-en-vue/
Les résumés pour décideurs des rapports des trois groupes du Giec énoncent un certain nombre d’assertions organisées par sections. Chaque assertion est (...)
Vier maanden na hun afspraak om het gas- en stroomverbruik flink te drukken, hebben amper twaalf lidstaten al bindende maatregelen genomen. Veel landen doen enkel vrijblijvende inspanningen, en acht lidstaten hebben zelfs nog helemaal niets gedaan.
Si vous suivez l’actualité du changement climatique, il est possible que vous ayez déjà vu passer une figure de ce style : sur une courbe montrant l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, ont été placées différentes étapes de la gouvernance climatique telles que la signature de la convention climat, le protocole de Kyoto ou encore, l’accord de Paris. La plupart du temps, pour des raisons diverses et variées, cette représentation a pour but de démontrer l’inutilité, ou l’échec, de la tentative de gestion du changement climatique par les institutions internationales et les gouvernements. 
Mitigation of Climate Change - Working Group III contribution to the Sixth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change
Avec une solide expérience de 30 années dans le secteur de l’énergie renouvelable et démocratique, notre association vous accompagne à travers différents services: des outils, des statistiques, de la documentation, des campagnes d’éducation permanente, de l’étude de projets et de rédaction de plans d’action.
In de volgende vijf jaren wordt evenveel geïnvesteerd in hernieuwbare energie als in de voorbije twintig jaar. Het Internationaal Energieagentschap noemt de wereldwijde energiecrisis hét kantelpunt in de transitie.
L'alerte de Céline Guivarch, coautrice du dernier rapport du GIEC
Contribution du Groupe de travail I au sixième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat - traduction officielle
Météo, climat et GIEC Quel que soit l’endroit où nous habitons, nous vivons tous avec la météo : comment les conditions de notre atmosphère évoluent au fil des minutes, des heures, des jours et des semaines. Nous vivons également tous avec le climat, c’est-à-dire, en un lieu donné, l’ensemble des caractéristiques météorologiques moyennes sur plusieurs décennies. On parle de changement climatique lorsque ces conditions moyennes commencent à se modifier, du fait de causes naturelles ou du fait des activités humaines. La hausse des températures, les variations des précipitations, l’intensification de phénomènes météorologiques extrêmes sont autant d’exemples de changements climatiques, parmi bien d’autres caractéristiques
Inondations, vagues de chaleur, sécheresses et incendies : les événements météorologiques et climatiques ont déjà de graves conséquences pour les écosystèmes et pour les humains. Ces situations sont appelées à se répéter dans un monde plus chaud. Il est maintenant évident que nos régions sont touchées. D’autres parties du monde, particulièrement les plus chaudes, sont souvent encore plus affectées. Quelles sont les mesures d’adaptation potentielles et leurs limites ? Cette Lettre s’appuie principalement sur les chapitres consacrés à l’Europe et à l’Afrique dans le 6e rapport d’évaluation du GIEC, d’une manière que nous espérons accessible. Des compléments relatifs à nos régions sont apportés plus spécifiquement en ce qui concerne la biodiversité et les forêts. 
L'ingénieur spécialiste de l'énergie Jean-Marc Jancovici, créateur de la notion de "bilan carbone" et auteur de plusieurs livres dont la bande dessinée "Un monde sans fin" est l'invité de Matin Première ce mardi. Depuis plus de 20 ans, il s'interroge sur la façon de reconstruire une économie sur des bases sans carbone et de faire face au défi climatique.
De projecten voor de productie van vloeibaar aardgas (LNG) die al gepland zijn tot 2050, kunnen volgens een nieuw rapport de uitstoot tegen 2030 met 1,9 gigaton CO2-equivalent per jaar doen toenemen. Dat is ver boven de emissieniveaus die het Internationaal Energie-agentschap (IEA) voorschrijft om de opwarming van de aarde binnen de perken te houden.
Après plusieurs décennies d’étude du climat et de participation au Giec, Jean-Pascal van Ypersele, malgré “ la très grande inertie ” qu’il observe chez les décideurs dans la lutte contre le changement climatique, se dit “ très frustré, pas désespéré ”. “ On n’avance plus si on est désespéré ! Or ce qu’il faut justement faire par rapport à ce problème du climat, c’est avancer plus vite !”
Les climats de demain se décident aujourd’hui. Et ceux nous que connaîtrons après 2050 dépendront de nos émissions des deux prochaines décennies. C’est l’un des enseignements majeurs du sixième rapport d’évaluation(1) publié par le Groupement intergouvernemental des experts sur le climat (GIEC) à partir de 2021.
François Gemenne plaide pour que la 27e conférence de l'ONU sur le climat fixe comme objectif de limiter la hausse générale des températures à deux degrés d'ici la fin du siècle, soit l'engagement signé à Paris en 2015.
Quel est le but d’une COP ? Qu’ont apporté ces sommets mondiaux sur le climat, qui se tiennent depuis 1995 ? Pourquoi sont-ils considérés comme décisifs, mais aussi insuffisants ? Précisions en graphiques.
L'unité de travail du Groupe I du GIEC/@IPCC_CH a produit un "Résumé tout public" clair et concis 🙏, je me suis permis d'en faire une traduction citoyenne. Pour les profs, les gnomes, les décideurs, les élus, chefs d'entreprise, le voisin, etc. Enjoy!😉 Yann Webb
Ce dimanche s’ouvre la COP27, le plus grand rassemblement annuel sur l’action climatique. Cette année, la grande messe du climat a lieu à Charm el Cheikh, en Egypte. Alors qu’il y a urgence, quels sont les enjeux de cette COP ? Qu’en attendre concrètement ? Quel sera le poids de la Belgique ? Réponse avec Jean-Pascal Van Ypersele, professeur à l’UCLouvain et peut-être futur président du GIEC.
Climate change is landing blow after blow upon humanity and the planet, an onslaught that will only intensify in the coming years even if the world begins to bring down greenhouse gas emissions. UNEP’s Adaptation Gap Report 2022: Too Little, Too Slow – Climate adaptation failure puts world at risk finds that the world must urgently increase efforts to adapt to these impacts of climate change.
Le conseil des ministres a décidé vendredi de soutenir la candidature du climatologue belge Jean-Pascal Van Ypersele à la présidence du Giec, le groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat créé en 1988 sur l'impulsion des Nations unies.
De energiecrisis is een complex weefwerk van oorlog, politieke keuzes en economische dynamieken. De meeste aandacht gaat – terecht – naar de ontploffende prijzen en de sociale gevolgen daarvan. Opvallend minder aandacht gaat naar het eigenaarschap van de energiebedrijven. Nochtans geloven sommigen dat de prijzen pas onder controle gebracht kunnen worden als de aandeelhouders van gedaante en dus ook van logica veranderen. Een gesprek tussen Nick Meynen en, zoals altijd, onze host Tjhoi Ng Sauw.
This report synthesizes information from the 166 latest available nationally determined contributions communicated by 193 Parties to the Paris Agreement and recorded in the registry of nationally determined contributions as at 23 September 2022.
Energiecrisis, klimaatcrisis, biodiversiteitscrisis... Plant snelgroeiende bomen op een akker en je slaat drie vliegen in één klap: het hout kan worden omgezet in benzine, de bomen vangen broeikasgassen en de bosjes vormen een thuis voor fauna en flora. Te mooi om duurzaam te zijn?
La grande distribution avance progressivement dans sa transformation RSE. Le changement climatique, ça vous parle mais les rapports du GIEC beaucoup moins ? Pas de panique, on vous dit ce qu’il faut en retenir pour le secteur !
De klimaatmars belooft groot te worden op zondag 23 oktober. Dit jaar staat de mars in teken van het recht op voedsel en de energiecrisis. De klimaatbeweging eist een transitie die ecologisch én sociaalrechtvaardig is, en wel nu. Wij spraken met Zanna Vanrenterghem, woordvoerder van de klimaatcoalitie aan Nederlandstalige kant.
De klimaatmars op zondag 23 oktober belooft groot te worden. Dit jaar staat de mars in teken van het recht op voedsel en de energiecrisis, want de klimaatbeweging eist een transitie die ecologisch én klimaatrechtvaardig is. En wel nu. Wij spraken met Simon Sterck (17), lid van de Vlaamse Jeugdraad als VN-jongerenvertegenwoordiger Duurzame Ontwikkeling en actief bij Youth for Climate.
Le réchauffement climatique catastrophique et meurtrier fabriqué par la civilisation industrielle s’accélère, tandis que le système en place continue - forcément il ne peut pas faire autrement - d’aggraver les choses et d’accentuer ses moyens de répression contre toute forme de contestation. Au vu des possibles effets de seuil (boucles de rétroaction positive), les scénarios terrifiants du GIEC pourraient bien être encore trop « optimistes ».
En adaptant à la France la méthode utilisée par le Giec pour estimer le réchauffement planétaire, des scientifiques viennent de revoir à la hausse les températures qui attendent l'Hexagone. D'ici 2100, cette augmentation serait de 3,8°C par rapport au début du XXe siècle, et ce dans un scénario d'émissions modérées de gaz à effet de serre.
Op Werelddag van Verzet tegen Armoede, 17 oktober, voeren de armoedenetwerken samen met mensen in armoede actie over heel het land om het onrecht dat armoede is aan te kaarten. Dat is dit jaar, meer dan ooit tevoren, van cruciaal belang. De huidige energiecrisis en stijgende levenskosten storten onze samenleving in een ongeziene verarming.
België doet het al niet goed op het vlak van politiek vertrouwen en de energiecrisis dreigt dat vertrouwen nog verder te kelderen, aldus politicoloog Silke Goubin. Dat is op termijn gevaarlijk. "Mensen trekken zich terug uit de politiek." Wim Vermeersch, hoofdredacteur van SamPol, sprak met politicoloog Silke Goubin.
Als we de maatregelen overschouwen die de regeringen nemen tegen de energiecrisis, dan zie je duidelijk een rode draad: de vrije markt blijft onaantastbaar. Men blijft erin geloven alsof het een natuurwet is. Maar bij de huidige werking van de energiemarkt is die logica ver te zoeken. Het kan en moet anders.
Le rôle des humains dans le changement climatique ne fait aujourd’hui plus aucun doute. Dans son dernier rapport paru en août 2021, le Giec pointe cette responsabilité « sans équivoque ». Ce changement radical, sans précédent sur des milliers d’années, plonge la planète dans l’inconnu climatique.
In een opmerkelijk interview pleit een topman van de Europese Centrale Bank voor een rijkentaks om de energiecrisis aan te pakken. Dat zelfs al zo’n gevestigd instituut oproept om de rijken te belasten toon aan hoe ernstig de crisis is waar we voor staan.
Gants bonnets et bonnets gants ? La sobriété est sur toutes les lèvres, mais la définition du gouvernement diffère sensiblement de celle des scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).
Op 22 augustus lag de marktprijs voor aardgas bij de Duitse gasnetbeheerder THB (Trading Hub Europe) meer dan 1000% hoger dan een jaar geleden. De meeste Duitsers krijgen van de regering Scholz te horen dat de schuld ligt bij Poetin en diens oorlog in Oekraïne. Maar dat is ver bezijden de waarheid. EU-politici en belangrijke financiële belangen gebruiken Rusland als dekmantel voor wat eigenlijk een energiecrisis van Duitse en Brusselse makelij is. De gevolgen zijn dan ook geen toeval.
Hoe bestrijden we de huidige klimaat- en energiecrisis? Reset.Vlaanderen, het netwerk rond de sociaal-ecologische transitie, ging daarvoor op zoek naar suggesties bij zijn leden — vakbonden, klimaat- en milieubewegingen en het sociale middenveld. Coördinator Vanya Verschoore: ‘Nu niet investeren in de toekomst, dat is schuldig verzuim.’
Sollicitée pour entrer au gouvernement, la coprésidente du groupe 1 du GIEC est devenue incontournable, alertant tant sur le dérèglement du climat que sur l’urgence à agir.
Selon le « Giec Pays de la Loire », face aux lourds effets du changement climatique, la région va devoir revoir l’aménagement du territoire et ses modèles agricoles et industriels. L’eau, en particulier, manquera.
Si les collapsologues n’ont pas gagné leurs lettres de noblesse scientifique, des chercheurs leur donnent du grain à moudre en envisageant désormais une extinction de l’humanité sous les assauts du dérèglement climatique. Ils estiment que le Giec s’est focalisé sur des hypothèses trop optimistes pour favoriser le consensus de l’accord de Paris. La diplomatie adoucit les mœurs pas les canicules.
Sommité mondiale de sa discipline, la climatologue Valérie Masson-Delmotte a depuis plusieurs années intégré l'équipe du GIEC, qui ne cesse d'informer dirigeants et grand public sur la réalité du dérèglement climatique. Dans une interview accordée à Yahoo, la lanceuse d'alerte fait le point sur la situation actuelle et esquisse des pistes d'actions pour s'adapter aux évolutions en cours.
Onze afhankelijkheid van Russisch gas, de energiecrisis of de klimaatverstoring: MO*ontwikkelaar Jonas van der Slycken ziet ontelbare redenen om ons gebruik van fossiele brandstoffen aan banden te leggen. Maar hoe zou een doortastend beleid dat ook nog eens sociaal en rechtvaardig is er kunnen uitzien? ‘De gebruikelijke politiek, die veelal bestaat uit het blussen van brandjes, kunnen we ons steeds minder veroorloven.’
Alors que la pandémie a largement bouleversé l’agenda international de ces dernières années, le retard accumulé est en train d’être rattrapé. La COP15 Biodiversité finalement organisée à la fin de l’année avec deux ans de retard est l’un des événements les plus attendus, après la COP27 sur le climat ou encore la publication du rapport de synthèse du 6e cycle d’évaluation du GIEC. Novethic fait le point sur les évènements à ne pas manquer en cette rentrée.
La sensibilité climatique représente l’augmentation de la température de surface de la Terre pour un doublement de la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre. Une équipe de scientifiques du laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS / OMP /CNRS / IRD / CNES) et du centre national de recherches météorologiques (CNRM / CNRS / Météo France) a estimé cette sensibilité, les résultats montrent que le climat est plus sensible que prévu aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Cela suggère que les réductions d’émissions de GES devront être encore plus importantes pour tenir les engagements des accords de Paris, ainsi que les recommandations du dernier rapport du GIEC1 .
Dans son rapport de synthèse des 3 groupes de travail, le GIEC fait des préconisations pour baisser la demande en énergie dans le cadre du concept de développement durable - comme un mantra à la mode, l’acronyme SDG’s (Sustainable Development Goals) revient d’innombrables fois -, mais il écarte l’hypothèse d’une vraie décroissance, qui entraînerait une baisse du PIB par habitant, baisse apparemment jugée non acceptable politiquement.
Le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele n'a cessé de mettre en garde ces dernières années contre le réchauffement climatique. L'ancien vice-président du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) était l'invité du RTL INFO 19 heures. L'occasion de réagir sur les images qui du monde entier traversé par une des vagues de chaleur successives : "C'est une certaine lassitude d'une part et une grande frustration de voir que les alertes lancées depuis des dizaines d'années ont été ignorées. On commence à les prendre en compte, on commence à avoir des plans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s'adapter d'autre part, mais dans les deux cas, c'est beaucoup trop peu." Pour Jean-Pascal Van Ypersele, "tout le monde devrait être conscient" que nous sommes à un tournant. "Il est grand temps de prendre les décisions qu'il faudrait pour maintenir l'habitabilité de la seule planète habitable du système solaire."
Alors que nous venons de passer le pic d’une troisième canicule cette année dans l’Hexagone, des scientifiques alertent dans une nouvelle étude sur la mauvaise prise en compte des pires scénarios climatiques. Si le Giec a évalué les impacts d’un monde à +1,5°C et +2°C, il ne l’a pas fait pour un monde à +3°C de réchauffement. Les experts appellent à ce que les changements climatiques extrêmes ou catastrophiques soient évalués dans le prochain cycle de travail de l’ONU.
Le monde politique doit sortir d’urgence du déni et de l’irresponsabilité climatique. S’il met en doute les conclusions du Giec, qu’il l’assume publiquement ; sinon, qu’il œuvre sans relâche ! Aucun groupe politique n’a le monopole de l’urgence écologique.
Avec le 6ème rapport d’évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), une nouvelle génération de scénarios climatiques permet de mieux appréhender les futurs possibles en termes de dérive climatique. Les scénarios dits SSP (Shared Socio-economic Pathways) viennent remplacer les scénarios dits RCP (Representative Concentration Pathways).
Canicules, incendies, inondations… La crise climatique touche toujours plus durement la France, comme le reste du monde, illustrant les derniers rapports du GIEC, qui a appelé à des mesures immédiates, radicales pour « garantir un avenir vivable ».
Au Média, la scientifique Yamina Saheb, analyste à l'OpenExp, prévient : si la France fait le choix de rester dans le traité sur la Charte de l'énergie (TCE), les conséquences seront dramatiques pour le climat. L'enjeu est immense et concerne l'ensemble de l'humanité.
Ensemble, dénonçons le déni climatique
Virginie Duvat-Magnan, professeure de géographie à Rochelle Université et chercheuse au LIENSs, a mené une étude de terrain sur les Antilles et participé à la rédaction du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Elle dirige actuellement une étude de terrain avec une équipe aux Antilles, et ses résultats ont dévoilé un constat alarmant à propos de ces îles : Des zones pourraient devenir inhabitables d’ici 2040, en raison de la montée des eaux.
Climat, limites planétaires, perte de biodiversité… Les rapports scientifiques se multiplient pour nous pousser à agir face à l’urgence écologique, mais peinent à toucher le grand public. Pour changer d’échelle, la culture populaire a un rôle à jouer. Dans une nouvelle étude, l’Ademe et Place to B explore l’influence des films et des séries télévisées sur notre engagement. Spoiler alert : loin des dystopies, ce sont les récits alternatifs qui nous mobilisent.
Dans un rapport publié le 4 avril 2022, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a une nouvelle fois appelé à une baisse radicale de la consommation et de la production des énergies fossiles, pour atteindre l’objectif fixé par l’accord de Paris sur le climat adopté en 2015 (1). Wolfgang Cramer est directeur de recherche au CNRS, à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale. Il a coordonné l’un des chapitres du second volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC (2), et il a répondu aux questions de Monaco Hebdo.
Canicule, anyone? Si l'on veut sortir du bourbier climatique, il faut transformer notre société. Radicalement. Et maintenant. On en parle avec Céline Guivarch, coauteure du dernier volet du rapport du GIEC.
En 2019, environ 15% des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine provenaient du secteur des transports. La croissance moyenne de ces émissions dues aux transports a été constante entre 2010 et 2019, d’environ 2% par an. En France, le poids des transports est de 30%
Ce soir sur QG, Aude Lancelin reçoit François Gemenne, membre du GIEC, spécialiste en géopolitique du réchauffement climatique, pour un grand entretien choc. Alors qu’un fort épisode de canicule frappe la métropole, les prévisions pessimistes des derniers rapports du GIEC semblent de plus en plus concrètes.
« Il n’y a eu aucune avancée concrète » pour le climat, a déploré Aurore Mathieu, responsable des politiques internationales du Réseau Action Climat, le 16 juin, à l’issue deux semaines de négociations en Allemagne.
Il y a deux mois, c’est dans un assourdissant mutisme médiatique que le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) a publié le dernier volet de son sixième cycle d’évaluation, intitulé « Atténuation du changement climatique ». Pour rappel, le GIEC a été créé en 1988 par les Nations unies dans le but de rassembler et synthétiser les travaux pluridisciplinaires sur le changement climatique1. Sans équivoque et sans surprise, ses membres réaffirment la nécessité d’agir radicalement dans les années à venir afin d’inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre pour demeurer sous la barre des 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. Près de 3000 pages sont ainsi consacrées aux solutions qui s’offrent à l’humanité pour atteindre cet objectif.
Les délégués à la Conférence de Bonn sur les changements climatiques ont conclu hier le premier dialogue technique sur le bilan mondial, un processus essentiel à la fois pour la mise en œuvre de l'Accord de Paris et pour aider à fixer le cap d'une action climatique ambitieuse.
Les effets du changement climatique sont déjà palpables, et ils vont selon toute vraisemblance s'accélérer dans les prochaines décennies. Pour Gonnéri Le Cozannet, chercheur au BRGM, il est déjà nécessaire de s'adapter à de nouvelles conditions.
Dans le cadre du deuxième volet du sixième rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) publié le 28 février 2022, les experts de la science climatique estiment que les conséquences du changement climatique s’accélèrent, conduisant à une menace pour le bien-être humain et la santé de la planète. Le premier volet du sixième rapport du GIEC, en date d’août 2021, concluait que le changement climatique était plus rapide que prévu. Selon ce rapport, la température de la planète devrait augmenter de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle dès 2030, soit dix ans plus tôt que dans la précédente prévision du GIEC. Le deuxième volet du sixième rapport du GIEC dresse un tableau très alarmant des conséquences du réchauffement climatique, notamment la multiplication des événements climatiques extrêmes. Le GIEC, estime que l’humanité s’expose à de multiples aléas climatiques inévitables dans les deux décennies à venir même si elle parvient à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °
Conférence à deux voix, juin 2022. Écologie, progrès et décroissance.
Les auteurs du dernier rapport du GIEC cèdent à la tentation de croire que les énergies « vertes » peuvent se substituer rapidement à leurs homologues fossiles, estime Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique au « Monde ».
Début avril est paru le rapport du troisième groupe de travail du GIEC portant sur les scénarios de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour limiter le changement climatique, autrement dit, les moyens d’action. Hélène Chauviré et Louise Badoche de Carbone 4 en ont proposé récemment une synthèse des points clés [1].
Que comprenons-nous réellement de la crise climatique? Que signifie l'état d'urgence climatique qui a été déclaré par nos gouvernements? Qu'avons-nous réalisé lorsqu'on nous dit que nous sommes en train de déclencher toutes les conditions qui ont le potentiel de précipiter le monde des vivants dans un scénario de "terre étuve"? Qu'avons-nous compris de l'importance vitale d'un plan d'urgence climatique?
La communauté scientifique s’accorde-t-elle aujourd’hui pour dire que, sans sobriété, la neutralité carbone est impossible à atteindre ? Malheureusement, il n’y a pas d’accord au niveau de la communauté scientifique sur la nécessité de considérer la sobriété pour faire de la neutralité carbone une réalité.
Le changement climatique et les enjeux associés de limitation du réchauffement climatique et d’adaptation des activités humaines ne sont pas indépendants de la crise que connaît la biodiversité. Comme le précisent le GIEC et l’IPBES dans leur rapport commun, les crises climatiques et de perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement ; aucune des deux ne pourra être résolue avec succès si les deux ne sont pas abordées ensemble[1].
En 2015 à Paris, les Etats se sont engagés à contenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C et à poursuivre les actions pour le limiter à 1,5 °C. Mais comme l’a noté le GIEC, un dépassement—au moins temporaire—de cet objectif est probable. Chaque dixième de degré compte et accroît les graves effets négatifs sur les écosystèmes et les populations, en particulier les plus vulnérables. La poursuite du réchauffement augmente également le risque de franchir des limites planétaires de façon irrémédiables. Les risques d’un dépassement de l’objectif de 1,5 °C auront des effets négatifs sur tous les Objectifs de Développement Durable des Nation-Unies, entraînant des conséquences environnementales et politiques profondes.
Comment en est-on arrivé là ? Les négociations climatiques devaient permettre d'aboutir à des objectifs contraignants de réduction d'émissions, basées dans un juste partage des efforts pour le climat entre pays ? Alors qu'est-ce qui a foiré ? Pour y voir plus clair, on va remonter dans le temps, et refaire l'histoire des négociations climatiques, de Rio à Paris, en passant par Kyoto et Copenhague.
Professeure à l'Université de Lausanne, Julia Steinberger est aussi co-autrice du dernier rapport du Giec. Elle revient sur une journée d'enseignement qui l'a marquée: la jeunesse vit mal son impuissance face au climat. Les adultes ont une lourde part responsabilité. Avec son accord, nous reproduisons son texte, déjà publié sur son blog.
Le dernier rapport du groupe de travail du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous donne jusqu’en 2030 pour arrêter le réchauffement climatique à 1,5°C. Le rapport propose plusieurs étapes essentielles pour atteindre cet objectif. Les étapes sont :
Dans son classement annuel, le magazine américain intègre la scientifique Valérie Masson-Delmotte, membre du Giec, et salue sa contribution à l’étude du «plus grand péril que la Terre ait jamais connu: le changement climatique».
Elle fait partie des experts du GIEC. Coautrice du volet 3 sur les solutions contre le réchauffement climatique, économiste et ingénieure, Yamina Saheb a répondu aux questions de WE DEMAIN.
Les rapports du Giec ont encore alerté au mois d’avril 2022 sur les défis et l’urgence de la lutte contre le changement climatique, enjoignant les gouvernements à agir au plus vite. Et si la solution passait par des approches territorialisées ? Le groupe de réflexion « The Shift Project » propose de sensibiliser les échelons décisionnels locaux pour faire bouger les choses et inciter l’État à spécifier son action selon les territoires. Explications.
Ben Santer est un scientifique américain. Ce climatologue, aujourd’hui retraité, a vécu au début de sa carrière une histoire incroyable : une tentative de discréditer son travail et sa personne. Ben Santer était l’auteur principal du Chapitre 8 du deuxième rapport du GIEC (Le groupe international d’experts sur l’évolution du climat).
Le réchauffement climatique se fait sentir et les événements extrêmes deviendront plus fréquents. Dans l'émission Tout un monde de la RTS, l'ex-vice-président du GIEC Jean Jouzel appelle à prendre au sérieux les prévisions des scientifiques.
Cet ouvrage ouvre pour la première fois la boîte noire du GIEC. Il raconte la rigueur du processus d'évaluation et la lourdeur bureaucratique que cela induit. Il décrit le travail de négociation des experts avec les États sur les principales conclusions et pointe le risque de dépolitisation des enjeux climatiques.
Comment les contentieux climatiques renforcent-ils l’atténuation du changement climatique ? Le dernier volet du 6ᵉ rapport du GIEC, publié le 4 avril 2022, souligne l’importance des contentieux dans la reconfiguration de la gouvernance climatique mondiale.
"Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport. Le monde pourrait compter 4 000 milliards de dollars de ces actifs, précisent les experts. Sans surprise, le Giec indique que le secteur du charbon sera touché en premier, avant 2030.
Les températures moyennes d’avril 2022 à la surface de la planète sont d’accord avec le dernier rapport du GIEC. Bon, ok, c’est un peu trop anthropomorphiste comme vision des choses naturelles. Alors disons que ces températures, qui n’ont pas d’idées ni d’intentions et ne lisent pas les rapports du GIEC, correspondent tout à fait avec ce que les experts y écrivent.
Aujourd’hui, j‘ai donné une conférence sur le climat dans mon ancienne école secondaire à Genève — et j’ai reçu un cours magistral sur nos défaillances. Ceci est l’histoire d’une journée qui m’a bouleversée.
Le dernier rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié le 4 avril, a suscité de grandes inquiétudes, comme le précédent publié au début de l’année 2022. Le premier porte sur les impacts des changements climatiques. Le deuxième présente un portrait des solutions possibles en réponse à la crise du climat. Cet article vise à créer un lien entre ces deux rapports majeurs et revient sur les points essentiels qu’il faut retenir.
En prenant certaines mesures proposées à l’unisson par le GIEC et l’AIE (l’Agence Internationale de l’Energie), nous pourrions, à l’échelle européenne, réduire notre consommation de pétrole de 2.7 millions de barils par jour, ce qui équivaut à notre importation russe. Alors pourquoi le GIEC comme l’AIE ne sont-ils pas entendus ? Et pourquoi les gouvernements prennent des mesures comme celle de baisser la TVA sur l’électricité, sans discernement, alors qu’il a une urgence absolue ? Il est plus que temps de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles et nous devons également réduire notre dépendance à la Russie. Et si donc nous pouvions faire d’une pierre deux coups ?
La 3ème partie du 6ème Rapport du GIEC (AR6WG3) est sortie ce 4 avril. Elle pose sur la table les solutions possibles pour stabiliser le réchauffement du climat à +1.5°C par rapport à 1850 et ce, d’ici la fin du siècle. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis l’époque pré-industriel (1850) n’ont fait qu’augmenter pour atteindre un nième record annuel de 59 000 000 000 tonnes de CO2-eq en 2019. Il nous reste 3 ans pour inverser cette courbe mondiale et atteindre zéro GTCO2-eq/an d’ici 2050. Si nous n’y parvenons pas, nous serons dans une trajectoire de réchauffement qui mettra en péril notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et rendra invivables certaines régions du globe. Les scientifiques de ce rapport restent optimistes, nous avons tous les outils nécessaires pour y arriver !
"La sobriété ce sont toutes les mesures politiques qui permettent d'éviter au départ la demande en énergie, en matériaux, en eau, en sols, tout en offrant à tout à chacun un niveau de vie décent dans le cadre des limites planétaires."
Peut-on croître sans polluer ? C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle. Quoi de mieux que le rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique pour éclairer la question du « découplage », cette hypothèse d’une dissociation entre croissance du PIB et émissions de gaz à effet de serre. Direction le Chapitre 2 où une partie est dédiée au sujet (voir : Le découplage dans le rapport AR6 du GIEC). Cette partie mobilise 21 études scientifiques et la grande majorité d’entre elles sont sceptiques. Le découplage y est décrit comme « insuffisant » avec des taux de réduction « bien trop faibles », et la croissance verte comme une stratégie « trompeuse » et « malavisée » qui « repose en partie sur la foi ».
Le climatologue François Gemenne est devenu très pessimiste quand aux possibilités de l’humanité à ralentir le réchauffement climatique ou face à l’avenir de l’écologie politique.
Extrait
Pour l’économiste, contrairement à certaines interprétations rapides, le GIEC n’annonce pas la possibilité d’une « croissance verte », mais donne au contraire des arguments supplémentaires aux partisans de la décroissance.
Corporations and politicians edited the Policy Summary to omit the scientists’ most powerful conclusions
Je partage et retranscris en français la vidéo d’une interview récente de Michael Mann et de Kiya Riverman. Michael Mann est un des grands climatologues américains qui a établi que le réchauffement actuel était sans précédent au cours de l’histoire. Il est un scientifique exceptionnel, un des auteurs des rapports du GIEC, a été vilipendé et honni pour son travail et a écrit des livres entiers sur ses “guerres climatiques” avec ses détracteurs à la solde de l’industrie pétrolière. Les deux chercheurs déclarent que nous avons sous-estimé la fonte des glaces du Groenland et d’Antarctique.
+44°C en Inde, +50°C au Pakistan... l'Asie du Sud connait une vague de chaleur extrême alors que l'Inde a enregistré son mois de mars le plus chaud depuis 122 ans. Ces températures sont un signe manifeste des impacts du changement climatique. Selon la NASA, cette zone pourrait devenir inhabitable dès 2050 en raison de la chaleur mêlée à l'humidité qui empêche au corps de suer et donc de se refroidir. Un risque que les experts du climat, le GIEC, avaient déjà identifié dans l'un de leurs rapports, et qui commence à se matérialiser.
Interpeller à tout prix. Voici sans doute le mot d’ordre des actions de désobéissance civile d’Extinction Rebellion pendant ce week-end de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle 2022. La radicalité de leur militantisme écologiste est symptomatique de la manière dont le dérèglement climatique n’est plus seulement une question politique, mais existentielle, intime. L’angoisse parsème les conclusions apocalyptiques du dernier rapport du GIEC.
Quel est l’impact des rapports du Giec ? La société, les médias et les politiques s’en saisissent-ils assez ? La voix des climatosceptiques porte-t-elle toujours autant ? Analyse avec Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail I du Giec, centré sur les constats physiques de l’évolution du climat.
Les maisons-mère de Google ou encore de Facebook accélèrent sur les technologies d'élimination du CO2. Au lendemain de la publication du dernier rapport du Giec, qui met notamment en avant ces solutions, elles ont lancé une initiative pour soutenir financièrement les entreprises du secteur. Le marché des équipements de captage et stockage du CO2 pourrait ainsi quadrupler d'ici 2025. Mais attention, ces technologies ne pourront pas fonctionner dans un monde qui continue à émettre toujours plus de gaz à effet de serre.
Voici, pour les francophones, un long fil qui présente les points clés que j’ai retenus du rapport du groupe III du GIEC d’avril 2022 sur l’état des connaissances scientifiques vis-à-vis de l’atténuation du changement climatique...
"Le GIEC nous dit qu'il faut absolument que le pic d'émissions de gaz à effet de serre baisse, au plus tard en 2025. En fait si on continue comme ça jusqu'en 2025, entre 2025 et 2030 il faudrait réduire de 43% nos émissions ce qui est impossible on n'y arrivera jamais."
Bienvenue dans ce "TALK" avec un homme qui a plusieurs casquettes à son arc ou alors plusieurs cordes sur sa tête : François Gemenne. Auteur principal pour le #GIEC Il est professeur à l'Institut d'études politiques de Paris. Directeur de l'Observatoire Hugo dédié aux #migrations environnementales à l'Université de Liège en Belgique.
For the first time the world is in a position to limit global heating to under 2C, according to the first in-depth analysis of the net zero pledges made by nations at the UN Cop26 climate summit in December.
Trois ans pour agir : le slogan a été repris partout lors de la publication du dernier rapport du Giec, portant cette fois sur les solutions au changement climatique. Si les experts appellent en effet à une action immédiate pour assurer "un avenir vivable", il n'est pas question pour autant de se dire que tout sera fini dans trois ans et que plus rien ne pourra être entrepris. Au contraire, au point où nous en sommes, chaque dixième de degré compte. Plus on agira vite, mieux ce sera, mais chaque action compte.
Renaud Duterme, co-animateur du blog Géographies en mouvement et auteur notamment de « Nos mythologies écologiques » (Les Liens qui libèrent, mars 2022), réagit au dernier rapport du Giec. Pour lui, il est temps de passer à la vitesse supérieure et proposer de vraies mesures politiques afin d'enrayer le réchauffement climatique.
“Nous savons quoi faire, nous savons comment le faire, et maintenant il faut décider de le faire." Hoesung Lee, président du GIEC. ... Mais nous n’en prenons pas du tout le chemin et sans politiques climatiques plus ambitieuses, le monde se dirige vers un réchauffement planétaire moyen de 3,2 °C à la fin du siècle. En bref, un monde invivable et ingérable. Le 4 avril, Julia Steinberger, co-autrice du GIEC déclarait "Nous implorons les citoyens d'écouter les scientifiques, de lire le rapport du GIEC, de prendre le message à cœur et de faire partie des personnes qui vont provoquer le changement. Autrement, on n’y arrivera jamais.". Pour vous permettre de comprendre ce rapport et les solutions qu’ils proposent, entretien avec Céline Guivarch, autrice du groupe III du GIEC. ...
Dans ce troisième volet du 6e rapport d’évaluation dédié à l’atténuation du changement climatique, les experts du GIEC plaident pour une réduction immédiate des émissions dans tous les secteurs et proposent des solutions et actions pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C... ou au moins à 2,0 degrés par rapport à l'ère préindustrielle (1850).
A l’instar du réchauffement climatique, la fonte du pergélisol reste souvent perçue comme un vieux serpent de mer agité par des écologistes en colère, et l’objet fréquent d’articles alarmistes, sans doute à raison. Car le pergélisol est une véritable bombe à retardement dont le décompte a commencé depuis plus de 20 ans. Si l’incertitude plane sur la progression du phénomène, les dégâts qu’il provoque sont bien réels. Dans le Grand Nord, 4 millions de personnes, leurs villes, leurs économies et leurs territoires font désormais les frais de cette bombe souterraine. Alors que GIEC (Groupe des experts Intergouvernemental sur l’Evolution du climat) a rendu une partie de son rapport sur l’impact du changement climatique, il est grand temps d’envisager des solutions au niveau local et individuel pour freiner le thermostat. Le point sur un phénomène urgent trop souvent survolé.
C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle : la croissance économique des pays développés s’est-elle découplée des pressions environnementales ? Au cours de la dernière décennie, la réponse dominante (même si non prouvée) était : oui, les pays riches ont verdi leur croissance, ce qui signifie qu’elles peuvent désormais continuer d’augmenter leur PIB tout en réduisant leurs émissions. Cette illusion d’un consensus scientifique a servi d’épine dorsale à la plupart des politiques environnementales à travers le monde. Mais cette affirmation est-elle bien solide? Je défends que non depuis Decoupling debunked (2019) et je ne me suis jamais senti aussi confiant qu’après avoir lu le dernier rapport du GIEC sur l’« Atténuation du changement climatique. » Ce que j’ai l’intention de montrer dans cet article, c’est que l’affirmation rassurante selon laquelle le découplage est faisable, comme on peut le lire dans le résumé pour les décideurs et l’entendre en boucle dans les médias, est scientifiquement sans fondement.
Dans un entretien au « Monde », le physicien, coauteur il y a cinquante ans du rapport du Club de Rome « Les Limites à la croissance », estime que l’impératif est aujourd’hui de changer « les valeurs et les objectifs » des sociétés contemporaines, qui courent à leur perte.
GIEC : rapport du groupe 3, bilan, résumé, explication ! C'est quoi le GIEC et l'AR6WG3 ? Comment réduire les émissions ? Analyse en moins de 12 minutes !
Dix-sept scientifiques suisses se sont rendus mercredi sur la Place fédérale à Berne et ont collé des parties du rapport des experts climatiques de l'ONU (GIEC), ainsi que d'autres extraits de recherches, sur les murs du Palais fédéral. La police veillait au grain.
Tirer la sonnette d'alarme ne suffit plus, il faut plus que jamais des actes. Au lendemain de la publication du dernier rapport du Giec, le philosophe Dominique Bourg livre son analyse sur l'état des connaissances actuelles et la manière dont la société réagit face à l'urgence climatique.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique »(1) suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation »(2) –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) a rendu public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation »(3). Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
4 avril. Le GIEC publie aujourd’hui la troisième partie de son 6ème rapport de synthèse. Après avoir souligné les conséquences désastreuses du dérèglement climatique, ce nouveau chapitre montre comment nous pouvons éviter le pire et changer le cours des choses. Aujourd'hui, nous disposons des connaissances, des ressources et du soutien nécessaires pour inverser la tendance.
Pour garantir un avenir vivable, la consommation d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), particulièrement polluantes, doit être drastiquement réduite. C’est ce qu’a rappelé le dernier rapport du Giec publié lundi. Quelques jours plus tard, alors qu’il faudrait couper le robinet, le Canada annonce qu’il donne son aval pour la construction d’un grand projet pétrolier controversé dans l’océan Atlantique.
L’élévation du niveau de la mer tient une place toute particulière dans le second volet du 6e rapport d’évaluation du GIEC publié en février 2022. Contrairement à d’autres variables climatiques telles que les températures et les précipitations, le niveau de la mer continuera à s’élever bien après la stabilisation des températures globales, puisque les glaciers de montagne et les calottes de glace en Antarctique et au Groenland mettront des siècles à s’ajuster aux nouvelles températures.
Réduire de près de moitié les émissions de gaz à effet de serre en huit ans: ce scénario nécessaire pour limiter le réchauffement à +1,5C° est possible avec des outils déjà disponibles et abordables dans de nombreux secteurs, selon les experts climat de l'ONU. Le dernier rapport des experts du Giec publié lundi est sans appel. Pour ne pas dépasser le seuil de +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, il faut que les émissions atteignent leur pic avant 2025 et diminuent de 43% d'ici 2030 par rapport à 2019. Si le délai semble très court, les calculs des options disponibles par secteur montrent que "le potentiel total de réduction d'émissions d'ici 2030" est "suffisant" pour les réduire à la moitié du niveau actuel "ou moins", assure le texte.
Le monde devra recourir au captage et stockage du CO2 de l'air et des océans, quel que soit le rythme auquel il parvient à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, estime l'ONU dans son dernier rapport de référence. Longtemps perçues comme marginales ou comme un stratagème de l'industrie pour éviter de réduire ses émissions, les mesures d'élimination du dioxyde de carbone (EDC) sont désormais un outil nécessaire, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). "C'est le premier rapport du Giec à affirmer clairement que l'élimination du CO2 est nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques", a souligné Steve Smith, à la tête de l'initiative Oxford Net Zero, à l'Université d'Oxford.
That same day, oil giant ExxonMobil made an announcement of its own: a $10 billion final investment decision for an oil and gas development project in the South American nation of Guyana that the company said would allow it to add a quarter of a million barrels of oil a day to its production in 2025.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a été plus que clair le jour de l'ouverture des discussions des 195 Etats membres du Giec il y a deux semaines : la dépendance au pétrole, au charbon et au gaz est une "folie". "Nous marchons les yeux fermés vers la catastrophe climatique" et "si nous continuons comme ça, nous pouvons dire adieu à l'objectif de 1,5°C. Celui de 2°C pourrait aussi être hors d'atteinte", a-t-il insisté, en référence aux objectifs de l'accord de Paris.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). À cette fin, L'ASBL propose un plan en dix point pour aiguiller les décideurs belges.
Que nous raconte le dernier volet du rapport du GIEC du groupe 3 ? Nous te résumons ici l'essentiel de 3000 pages avec des invités de luxe et le tout comme d'habitude rendu à la sauce LIMIT !
Un appel de la dernière chance, rien de moins. C’est ainsi que se présente le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié ce lundi 4 avril. Les spécialistes y évoquent les pistes pour atténuer le réchauffement — après avoir traité ses bases scientifiques en août 2021, puis l’adaptation à ce monde plus chaud en février.
Synthèse vulgarisée du résumé aux décideurs du groupe de travail III de l’AR6
Le dernier rapport du Giec sur les solutions au changement climatique consacre aussi une partie au coût que représenterait une action ambitieuse. Les experts sont formels : agir pour le climat, en restant sous la barre des 2°C de réchauffement, aurait des bénéfices économiques supérieurs au coût engendré. Depuis de nombreuses années, de nombreuses études démontrent l'intérêt économique à respecter l'Accord de Paris.
C’est l’autre actualité dramatique, celle dont-on parle peut-être moins fréquemment ces dernières semaines, bien qu’elle touche toutes les générations vivantes et à venir. Le dernier rapport du GIEC a été rendu public hier, il n’est pas réconfortant, mais permet un peu d’optimisme. Nous avons atteint un point de non-retour, mais nous pouvons encore nous adapter, pour limiter les dégâts, et les victimes.
La révolution climatique n’aura pas lieu en laboratoire... c’est ce qu’expliquent les scientifiques en rébellion à Camille Crosnier !
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Qualifiant "d'accablant" le nouveau rapport du Giec, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a dénoncé lundi les mensonges de "certains gouvernements et responsables d'entreprises" en matière de lutte contre le changement climatique. "La science nous explique que ce sera le résultat de nos politiques énergétiques actuelles", a-t-il poursuivi, accusant " des pays et entreprises gros émetteurs (de gaz à effet de serre) de ne pas seulement détourner les yeux, mais de mettre de l'huile sur le feu". "Ils étouffent notre planète, au nom de leurs intérêts acquis et de leurs investissements historiques dans les énergies fossiles, alors que des solutions renouvelables moins chères offrent des emplois verts, la sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix."
Des actifs dans les hydrocarbures équivalant aujourd'hui à des fortunes risquent de perdre rapidement toute valeur en raison de la lutte contre le réchauffement climatique, selon des spécialistes qui appellent entreprises et pays producteurs à accélérer leur transition énergétique. "Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport paru lundi. L'impact économique pourrait se chiffrer en "milliers de milliards de dollars", soulignent-ils.
Très attendu, le dernier rapport du Giec a été approuvé dans la soirée du dimanche 3 avril, avec deux jours de retard. Portant sur les solutions, il met à la fois l'accent sur les technologies propres et sur la baisse de la demande, autrement dit sur la sobriété, en y consacrant pour la première fois tout un chapitre. Les émissions peuvent encore être réduites de moitié d'ici 2030, mais cela nécessite la mise en place d'actions au plus tard d'ici 2025.
Valérie Masson-Delmotte est paléoclimatologue. Elle est directrice de recherche au CEA et coprésidente du groupe N°1 du GIEC depuis 2015. Elle nous fait l'honneur d'échanger avec nous sur le changement climatique dans le cadre de la sortie du Rapport du Groupe 3 du GIEC.
Au lendemain de la publication du troisième volet du rapport du Giec, l'une des autrices répond aux questions de franceinfo sur les principales conclusions de ce document.
Le troisième volet du dernier rapport du GIEC sur le climat a été dévoilé lundi. Interrogé sur La Première, le climatologue Jean-Pascal van Ypersele pointe l’importance des changements de comportements que les citoyens peuvent décider d’adopter, surtout si ces changements sont accompagnés par les politiques, qui doivent mettre à la disposition des citoyens les moyens de le faire.
Les rapports s’enchaînent et les conclusions confirment toujours les précédents travaux scientifiques. La décennie 2020-2030 était présentée comme une décennie cruciale pour atténuer le réchauffement climatique, le dernier rapport du GIEC vient de le souligner. Il liste toutes les solutions à mettre en œuvre pour atténuer le réchauffement climatique avec un message fort : nous vivons les derniers instants possibles pour limiter les dégâts. Nous avons déjà tous les outils nécessaires, ne manque plus que la volonté politique.
L’industrie pétrolière consomme de plus en plus d’énergie pour son propre fonctionnement. Un signe qu’il faut accélérer la transition vers des énergies bas carbone et mettre l’accent sur la sobriété, expliquent les auteurs de cette tribune.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a publié, lundi, un rapport détaillant l’éventail des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les chercheurs Céline Guivarch et Franck Lecocq, coauteurs du rapport, ont répondu à vos questions.
Le Giec a présenté officiellement son résumé du troisième volet de son sixième rapport d'évaluation ce lundi 4 avril 2022. Quels sont les points forts ?
Alors que le GIEC sonne encore l'alarme, certains scientifiques, voyant que les rapports ne suffisent pas pour inverser la tendance, vont encore plus loin, en s'engageant dans la désobéissance civile. Le mouvement "scientist rebellion" prévoit des actions dans 27 pays.
Cinq entreprises des énergies fossiles, parmi lesquelles RWE, Uniper ou Rockhopper, attaquent des États européens pour leurs engagements climatiques. Une aberration alors que les rapports du Giec se multiplient pour alerter sur l'accélération et les impacts du changement climatique. Cela représente aussi une lourde facture. Dans ces quatre affaires, ce sont près de quatre milliards d'euros qui sont réclamés à titre de compensation par les entreprises.
Comment freiner la surchauffe de la planète et enrayer les dégâts et souffrances qu’elle inflige, tant aux humains qu’à la nature ? C’est à cette épineuse question, éminemment politique, que doit répondre le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dans un nouveau rapport qui devrait être publié lundi 4 avril, à 17 heures.
Habemus pas l’time. Attendue ce dimanche, l’approbation du dernier tome du nouveau rapport du Giec – consacré à l’atténuation de la crise climatique – a été retardée par certains désaccords au sujet, notamment, de l’indispensable sortie des énergies fossiles.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique » suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation » –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) rend public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation ».
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Le dernier volet du rapport du GIEC vient de paraître. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il incite à une action urgente. Car il reste trois ans maximum pour inverser la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre si l’on veut espérer limiter le changement climatique sous la barre des 1,5°C, mais aussi des 2°C.
Visio
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Les promesses "creuses" entrainent la planète vers un réchauffement désastreux de 3°C mais le monde a encore une chance d'éviter le pire: transformer radicalement l'économie et faire plafonner les émissions d'ici moins de trois ans, en commençant par se désintoxiquer des énergies fossiles. Le troisième volet de la trilogie scientifique des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi ne laisse pas de place au doute: "C'est maintenant ou jamais", résume Jim Skea, coprésident du groupe ayant produit cet opus de près de 3.000 pages.
Le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec), publié lundi, se penche sur la réduction des émissions responsables du réchauffement climatique dont les effets catastrophiques se font déjà sentir à travers le monde. Le réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle a déjà atteint 1,1°C, alors que l'Accord de Paris de 2015 fixe comme objectif de le contenir nettement en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Voici les points clés de ce rapport long de quelque 2 800 pages, qui représente le consensus scientifique mondial le plus à jour sur ces questions.
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) et le 2e sorti en février 2022, le 3e et dernier rapport est enfin sorti !
Dans un nouveau rapport, le Giec dresse un sombre état des lieux de nos efforts pour atténuer nos émissions de gaz à effet de serre. Il dévoile toutefois un itinéraire clair pour y parvenir, notamment avec les renouvelables.
Julia Steinberger, auteure principale du rapport GIEC, commente les enjeux climatiques mis en avant dans son rapport
Jusque là écartée par les experts du climat, la captation du carbone dans l'air apparait maintenant comme l'une des solutions pour limiter nos émissions de CO2.
Ce dernier volet du sixième rapport du Giec, publié lundi, s'intéresse aux moyens de limiter nos émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.
Tirer la sonnette d'alarme ne leur suffit plus. À partir de cette semaine, des scientifiques d'une vingtaine de pays réunis au sein de Scientist Rebellion prévoient des actions de désobéissance civile pour souligner l'urgence à agir pour le climat, inspirés par les militants d'Extinction Rebellion.
Le 28 février dernier, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) publiait la suite de son rapport annuel, alarmant sur la progression plus rapide que prévue des effets du dérèglement climatique. Quelles solutions pour lutter contre l’inévitable ?
Les 3 points essentiels à retenir sur le dernier volet du rapport d’évaluation du GIEC. Entretien avec Prof. Julia Steinberger.
Inspirés des militants d’Extinction Rebellion, les membres de Scientist Rebellion vont s’essayer à la désobéissance civile à l’occasion d’un nouveau rapport du Giec. Leurs actions vont durer toute la semaine dans vingt pays.
Comment lutter efficacement contre le changement climatique ? Des chercheurs du monde entier, après avoir exploré la littérature scientifique, proposent une palette de réponses qui sera publiée lundi 4 avril.
Crise médiatique. Depuis plusieurs semaines, alors que les alertes du Giec passent toujours à la trappe des télévisions, radios et autres titres de presse écrite, des centaines de citoyen·es se mobilisent pour interpeller les médias sur leur manque de traitement du climat et du vivant. Voici un panorama de leurs revendications.
Quelques jours avant un nouveau rapport du Giec, une étude très alarmante indique que nous pourrions dépasser la barre symbolique des 1,5°C de réchauffement planétaire dans moins de dix ans. En 2021, après un repli des émissions dû à la pandémie de Covid-19, celles-ci sont nettement reparties à la hausse. Une tendance qui semble se poursuivre en ce début d'année, si bien qu'à ce rythme, nous aurons consommé notre budget carbone dans un scénario 1,5°C d'ici 2031.
Est-il possible de faire croître l'économie tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre ? Certains économistes remettent en question la possibilité d'un tel découplage et prônent la décroissance pour préserver la planète.
Depuis trois semaines, des évènements dans l’actualité climatique ont été totalement effacés. Le rapport du GIEC n’a même pas fait 24h dans l’actualité. Les catastrophes aux 4 coins du monde n’ont parfois même pas eu droit à un bandeau sur les chaines d’info en continu. Mais est-ce vraiment le moment d’en parler ? Est-ce vraiment le bon moment pour apporter d’autres mauvaises nouvelles ?
the IPCC’s latest report on climate change impacts, adaptation and vulnerability (we helped write the chapter on cities) made it explicit that people living in informal settlements in areas such as Bwaise are the most vulnerable urban populations to climate change.
Dans cette conférence donnée le 22 mars 2022, Gerhard Krinner, directeur de recherche au CNRS et contributeur au dernier rapport du GIEC, explique les grandes lignes de ce rapport afin de vous donner toutes les clés en main pour comprendre la grande crise du 21ème siècle.
Il y a 32 ans, les scientifiques du Giec l'avaient déjà dit, dans l'indifférence générale: face aux "conséquences très importantes" annoncées du réchauffement de la planète, il faut se pencher "dès maintenant" sur la façon de le combattre. PDF : https://obsant.eu/entrees/20220318giec.pdf
Le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) estime qu'avec une augmentation de la température globale du globe de 1,5 °C d'ici la fin du siècle par rapport au niveau préindustriel, la fréquence des épisodes de chaleur extrême sera multipliée par quatre ! Aux États-Unis, la chaleur est déjà le phénomène météo qui tue le plus depuis une trentaine d'années : de 1991 à 2020, la chaleur a causé la mort directe de 143 personnes par an en moyenne, suivie par les inondations, puis les tornades, les ouragans, la foudre, et enfin le froid et la neige. Dans ce pays, les épisodes de chaleur extrême ont d'ailleurs plus que doublé au cours des 40 dernières années.
Environmentalists once saw abstraction as the biggest obstacle to climate action. How, they wondered, could one focus the public on the distant future? Today, we confront the opposite problem, with the very immediacy of the crisis generating a strange paralysis. When the Intergovernmental Panel on Climate Change warned that global heating made extreme flooding more common, its new report at the end of February spurred relatively little discussion – in part because of the water covering swathes of Queensland and New South Wales. As tinnies plucked desperate residents from the deluge, who could give due weight to the warning from Prof Brendan Mackey, one of the IPPC authors, that the science clearly projected “an increase of heavy rainfall events?”
Le dernier rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), publié le 27 février dernier, démontre l’importance des connaissances et solutions des peuples autochtones dans la résolution des problèmes climatiques notamment dans l’Arctique.
la probabilité que nous atteignions une augmentation de 1,5 degré Celsius est supérieure à 50 %. Ce constat du GIEC vient trancher avec l’optimisme affiché par certains représentants qui, à la fin de COP26 sur le climat, ont affirmé que l’objectif de maintien de l’élévation de la température sous 1,5 degré Celsius était encore vivant.
C’est l’un des rapports scientifiques les plus importants de notre histoire. Le nouveau volet du dernier rapport du GIEC est vertigineux. Même le secrétaire général de l’ONU, qui en a lu, des rapports, le dit : "rien n’est comparable à celui-ci". Pourtant, ce document nous parle de nous, de notre avenir, et même de solutions. C’est la raison pour laquelle cette semaine, je vous propose un format un peu différent avec l’activiste Camille Etienne, pour décrypter ce sixième rapport du GIEC.
À l'occasion de l'élection présidentielle, Novethic se penche sur ces débats oubliés, ceux qui n'occupent pas le terrain médiatique mais qui sont pourtant vitaux. Zoom aujourd'hui sur la proposition de Jean Jouzel de sensibiliser et former à la transition écologique dans l’enseignement supérieur d’ici à 5 ans. Une manière selon le climatologue de répondre aussi à l'urgence de s'adapter au réchauffement climatique préconisé par le Giec dans son dernier rapport publié ce 28 février.
Les chercheurs se plaignent de ne pas être écoutés. Mais veulent-ils vraiment se faire entendre? La posture neutre du GIEC n’est plus tenable au regard des enjeux.
Le climatologue, ancien vice-président du conseil scientifique du GIEC, invite à redonner une place aux écosystèmes, notamment aux océans, pour s’adapter aux dérèglements du climat et à la perte de biodiversité.
February 28, 2022. Human-induced climate change is causing dangerous and widespread disruption in nature and affecting the lives of billions of people around the world, despite efforts to reduce the risks. People and ecosystems least able to cope are being hardest hit, said scientists in the latest Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) report, released today.
Il y a 50 ans jour pour jour paraissait Les limites à la croissance, un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Cette étude du Massachusetts institute of technology (MIT), supervisée par le professeur Dennis Meadows, concluait que la poursuite de la croissance économique nous mènerait inévitablement à dépasser les limites planétaires, provoquant un effondrement de la population humaine. Devenu une référence, ce document a pourtant été ignoré pendant plusieurs décennies. Alors qu’une nouvelle édition paraît aujourd’hui chez Rue de l’échiquier – quelques jours seulement après la sortie à bas-bruit du dernier rapport du Giec – Dennis Meadows s’exprime au sujet de l’actualité brûlante de son étude et confie son espoir pour le futur.
GIEC : résumé, explication simple du 2e rapport ! C'est quoi le GIEC ? C'est quoi l'AR6WG2 ? Analyse en 12 minutes !
Le silence. Voici quatre jours que le rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été publié, et, malgré ses conclusions alarmantes, il n’a suscité que très peu de réactions.
Coautrice du volet “Montagne” du dernier rapport du Giec, la climatologue Carolina Adler explique au quotidien suisse Le Temps les menaces qui pèsent sur les écosystèmes et la population.
Plateforme wallonne pour le GIEC - Lettre n°24 - Édition spéciale - Février 2022 - Aperçu du Résumé pour les décideurs
Le message était clair: en souhaitant la bonne année à ses compatriotes depuis une région minière, le président Xi Jinping a indiqué que la Chine n'était pas prête à se passer du charbon, en dépit de ses promesses climatiques.
Le monde doit s’adapter urgemment au changement climatique, alerte le Giec dans un rapport publié le 28 février. Vagues de chaleur, perte des rendements agricoles, pénurie d’eau, inondations : les conséquences seront nombreuses, estime-t-il.
Dans le deuxième volet de leur sixième rapport, les experts du Giec se penchent sur les effets du changement climatique sur l’humanité et le fait de s’y adapter.
Les effets du réchauffement sont désormais généralisés et souvent irréversibles, alertent les chercheurs. S’adapter aux nouvelles conditions de vie est essentiel, mais le monde sera de plus en plus confronté à des dégâts auxquels il est impossible de remédier.
Rapports d’évaluation - Rapports spéciaux du GIEC - Rapports méthodologiques - Documents techniques - Glossary
Le sixième rapport d'évaluation (RE6) du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies s'inscrit dans une série de rapports destinés à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique. Il conclura le « sixième cycle d’évaluation du climat » effectué par le GIEC1, décidé à sa 41e session (février 2015)2.
Les experts climat de l'ONU tirent de nouveau la sonnette d'alarme dans un nouveau rapport dévoilé ce lundi 28 février 2022.
Dans le deuxième volet de son dernier rapport, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat exhorte les dirigeants et citoyens à agir de toute urgence pour ralentir le changement climatique. Après cette publication, la presse occidentale est unanime face au danger, mais observe que “le Giec semble prêcher dans le désert”.
Le Giec a dévoilé ce lundi le deuxième volet de son sixième rapport de synthèse dans lequel il pointe notre impréparation à faire face aux dérèglements climatiques.
"L'inaction n'est plus une option", a déclaré lundi le président de la Coalition Climat, Nicolas Van Nuffel, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Le Giec a dévoilé ce lundi le deuxième volet de son sixième rapport de synthèse. Un exercice qui dresse l’état des connaissances actuelles sur les impacts déjà perceptibles des dérèglements du climat, les risques encourus et les mesures d’adaptation qui ont commencé à voir le jour pour faire face à cette nouvelle réalité. Conclusion : une dangereuse impréparation.
Les scientifiques du Giec publient, lundi, le deuxième volet de leur sixième rapport. Dans ce nouvel opus, ils abordent les effets du changement climatique sur les sociétés humaines et les écosystèmes et rappellent la nécessité de renforcer les moyens de s'y adapter, en multipliant les mesures de réduction des émissions de CO2.
Ce lundi, le Giec a publié le deuxième volet de son dernier rapport. Une vaste somme des connaissances sur les impacts passés et à venir de la crise climatique, ainsi que sur les possibilités d'adaptation à un monde en plein chamboulement. Tour d'horizon des principaux enseignements.
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) en août 2021, le 2ème rapport est enfin sorti ! Alors que le premier rapport traitait de la compréhension physique du système climatique et du changement climatique, ce nouveau rapport (le 2eme sur 3) porte sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité des sociétés humaines et des écosystèmes au changement climatique. Comparé aux précédentes versions, ce rapport intègre davantage l’économie et les sciences sociales, et souligne plus clairement le rôle important de la justice sociale dans l’adaptation au changement climatique.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé lundi l'"abdication criminelle" des dirigeants mondiaux dans la lutte contre le réchauffement, en réponse à un rapport scientifique décrivant la "souffrance" de l'humanité frappée par les catastrophes climatiques.
Les impacts de la hausse de la température de la planète sont déjà très visibles sur les écosystèmes et les activités humaines. S’y adapter devient une urgence absolue, affirment les auteurs du rapport du Giec sur l’adaptation publié ce 28 février 2022.
Le second volet du sixième rapport d’évaluation du Giec a été dévoilé ce 28 février. Traitant du thème «  impacts, adaptation et vulnérabilité  », il confirme les prédictions des précédents travaux du groupe d’experts sur l’évolution du climat. Explications avec Wolfgang Cramer, qui en a coordonné l’un des chapitres.
T’as la flemme de lire le rapport du GIEC ? (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat) Installe toi confortablement et on t’explique. Le rapport du groupe 2 vient de sortir. Le GIEC est séparé en 3 groupes de travail et ce groupe travaille sur les questions des conséquences, l'adaptation et la vulnérabilité.
Le second volet du sixième rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) vient d’être publié ce lundi. Après un premier rapport sur les bases physiques du climat, celui-ci s’intéresse aux impacts du dérèglement climatique ainsi qu’aux adaptations. Et plus que jamais, les nouvelles ne sont pas bonnes. Il s'agit même de l'avertissement le plus sévère jamais lancé sur les effets du changement climatique sur l'humain et la nature.
Penser que « le changement climatique, c’est pour les autres » est un biais d’optimisme classique, mais malheureusement aussi une erreur grossière. Il est certes probable que la France souffre moins que le Madagascar ou le Cambodge. Mais nous ne serons pas épargnés, et nous n’y sommes pas préparés. Ou en tous cas, très mal.
La Normandie est particulièrement vulnérable au changement climatique, et notamment à la montée du niveau de la mer. Le « Giec normand » propose un état des lieux complet à l’horizon 2100.
Un nouveau rapport du Giec portant sur les stratégies d’adaptation au changement climatique va être publié lundi 28 février. Quels enseignements en tirer ? Comment ces rapports sont-ils fabriqués ?
Le second volet du dernier rapport du Giec, qui en comportera trois au final, sortira le 28 février prochain et s'annonce différent des précédents. Il devrait principalement se concentrer sur les solutions immédiates d'adaptation aux catastrophes liées au réchauffement climatique et reconnaître les savoirs des populations autrefois méprisées.
Toen er in 2015 in het klimaatakkoord van Parijs werd overeengekomen om een maximale temperatuurstijging van 1,5° ten opzichte van het pre-industriële niveau toe te laten had dat zeer grondige redenen. Vanaf een bepaald niveau is elke fractie extra opwarming verwoestend. Reeds bij 1,5° opwarming zijn er verwoestende effecten: stijging van minimum 0,4 meter van de zeespiegel, 8 % van het plantenareaal dat verloren gaat, toegenomen extreme hitte etc. Bij elke kleine toename daarboven nemen deze effecten drastisch toe. Bij 2° opwarming worden extreme hittes 2,6 x zo frequent of zal de afname in zeevisserij 10 x zo groot zijn. Kortom, er zijn heel sterke redenen waarom klimaatwetenschappers 1,5° opwarming cruciaal vinden als maximum.
3,7 miljard euro. Zoveel winst maakte het Franse Engie vorig jaar. Met dank aan — onder meer — de hoge stroom- en gasprijzen. En de Belgische kerncentrales. Ook andere grote energieconcerns maken miljardenwinsten. En dat terwijl de consument kreunt onder hoge facturen en dito prijzen aan de pomp. Hoe kan dat? En valt daar niets aan te doen?
La péninsule ibérique est en proie à des périodes d’aridité qui, selon le GIEC, devraient se multiplier en raison du réchauffement climatique. Cet hiver, particulièrement sec, a fait réapparaître le village d’Aceredo, submergé par un lac depuis 1992.
Le défi de la lutte contre le changement climatique est plus important que jamais, a estimé lundi le chef d’un groupe d’experts des Nations Unies sur le climat, qui va examiner pendant deux semaines un rapport sur les conséquences du réchauffement de la planète.
Alors que le réchauffement de la planète s'accélère, 195 pays commencent lundi l'adoption d'un rapport scientifique de référence sur ses impacts dévastateurs, qui peindra sans aucun doute une image sombre de l'avenir auquel l'humanité doit se préparer.
Les enjeux en matière de lutte contre le changement climatique "n'ont jamais été aussi élevés", a insisté lundi Hoesung Lee, président des experts climat de l'ONU, avant le début du processus d'approbation d'un nouveau rapport sur les impacts du réchauffement.
Afin qu’elles ne soient pas perdues dans les méandres des réseaux sociaux, vous pourrez désormais retrouver toutes les infographies du GIEC dans cet article !
Face à la litanie des catastrophes et à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’ONU a lancé, lundi, le processus d'adoption d'un nouveau rapport de référence sur les impacts dévastateurs du changement climatique. "Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés" a averti le patron des experts climat.
Depuis ce lundi 14 février et pendant deux semaines, les 195 États membres du Giec sont réunis pour adopter un nouveau rapport de référence sur les impacts dévastateurs du changement climatique. "Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés", estime son président. Sur presque tous les continents, le monde voit déjà de ses propres yeux les catastrophes à l'œuvre, que ce soit en Californie où sévit une "canicule hivernale" ou en Europe où la sécheresse actuelle est exceptionnelle et inquiétante.
Le sixième rapport du Giec sur la physique du climat a été dévoilé au mois d’août 2021 après plusieurs années d’élaboration [1]. On rappelle que le rapport complet repose sur le travail de trois groupes :
La géo-ingénierie désigne « un vaste ensemble de méthodes et de techniques visant à modifier délibérément le système climatique pour lutter contre les effets du changement climatique », selon la définition du GIEC. Dans le « briefing » ci-après publié le 4 février par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Gwenolé Moal(1) dresse un état des lieux de ces techniques (qu'il préfère englober sous le terme « interventions climatiques ») qui visent pour la plupart d'entre elles à capturer du CO2. L'auteur juge ces techniques « encore extraordinairement chères et peu efficaces », en particulier le captage de CO2 diffus dans l'air, rendu plus complexe encore (par rapport au captage de CO2 « concentré » sur des sites industriels) en raison de sa faible concentration.
Prochaine étape importante des discussions internationales : le rapport du 2e groupe de travail du GIEC : impacts, l’adaptation et la vulnérabilité Nouveau rapport du GIEC sur le climat pour renforcer la pression en faveur de l’action et de la justice
Dans le petit milieu universitaire de la recherche environnementale, exercer son métier est devenu un défi psychologique à part entière. Face aux vagues de « mauvaises nouvelles » scientifiques, à l’inaction générale et à la désinvolture des politiques, de plus en plus de chercheurs ne cachent plus leur anxiété. Bien souvent, celle-ci prend la forme d’un stress diffus mais permanent, encore mal compris par les hiérarchies concernées. Enquête.
Encore plus inquiétantes que par le passé, les conclusions du Groupe 1 du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) ont été rendues publiques le 9 août 2021.
« Je vous rejoindrais bien sur l’urgence climatique, mais pas sur l’intersectionnalité et autres délires ». C’est en ces termes affirmés qu’un internaute répondait en août 2021 à un tweet du compte officiel d’Europe Écologie Les Verts présentant l’une des conclusions du rapport du groupe I du GIEC, qui venait d’être publié [1][2].
Approval of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) Working Group II report on Impacts, Adaptation and Vulnerability in a virtual session (14-25 Feb). Press conference (virtual) at 10:00 a.m. CET (Berlin) on Monday, 28 February 2022 – 04.00 EDT (New York), 09:00 GMT (London), 12:00 EAT (Nairobi), 16:00 ICT (Bangkok) Information about media registration is available here. The deadline for registration is Friday, 18 February 2022.
Est-ce qu’il est trop tard pour agir sur le climat ? Emmanuel Guérin, directeur des affaires internationales à la Fondation européenne pour le climat raconte qu’il est «tombé» sur une archive de 1968 qui déjà parle «déjà» des effets néfastes du charbon, du pétrole et du gaz et qu’il «part de là pour montrer qu’on a déjà perdu beaucoup de temps» pour réduire les émissions jusqu’en 2050, date fixée par les travaux du Giec pour limiter la hausse des températures à 1,5 degré.
Middenin de complexiteit van een geliberaliseerd-energielandschap-in-crisis en de drama’s voor (veel) mensen en de planeet, schrijf ik over een andere belangenlogica. Mijn stiekeme hoop om energiecoöperaties te betrappen op ambitieuze groeistrategieën en wie weet zelfs gekruid met wat sociale strijd.
Selon les Nations Unies, les engagements pris par les parties lors de la COP26 à Glasgow aboutiraient à une hausse de températures de 2,9 à 3,1 degrés d'ici à 2100. Des nouveaux engagements en 2022 seront essentiels pour garder en vie l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C et les pays sont encouragés à accroître l'ambition de leurs engagements avant la COP27 qui se tiendra en Égypte du 7 au 18 novembre.
Comme le Docteur Randall Mindy dans Don’t Look Up, Jean Jouzel a lui aussi dû se battre contre les sceptiques. Non pas ceux qui refusaient de croire à l’arrivée d’une comète sur Terre, comme dans l’intrigue du film de Netflix, mais ceux qui doutent du réchauffement climatique.
Les responsables du mouvement demandent aux autorités de respecter la déclaration de politique générale du gouvernement, qui pointe l'importance de la transition écologique, ainsi que les recommandations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) en matière d'émissions de CO2.
Plusieurs milliers de pages en tout, un résumé en à peu près 30 pages, un atlas interactif… Le rapport présenté par le GIEC en août 2021 contient une grande quantité d’informations. Dans cette Lettre, nous nous appuyons sur ce rapport pour répondre à 11 questions sur les aspects physiques du climat. L’ensemble forme un tout et peut être lu dans l’ordre proposé, mais si vous le préférez, cette présentation vous permet aussi de choisir ce que vous souhaitez lire.

2021

l’innovation sociale comme réponse au dernier rapport du Giec sur le changement climatique
D’ici 2100 au moins, l’humanité devra faire face au phénomène inéluctable de la montée du niveau de la mer. Ce phénomène va affecter de manière croissante le littoral et les zones côtières où se concentrent de nombreuses populations et activités économiques. La prévention des risques constitue ainsi un enjeu majeur des politiques publiques comme des acteurs privés. À l’aide des méthodes de l’analyse prospective, et en partant des principales projections du GIEC, les auteurs explorent les enjeux et les conséquences de plusieurs scénarios de montée du niveau de la mer à l’horizon 2100.
Combien on pollue ? Empreinte carbone, bilan carbone, analyse et résumé des ordres de grandeur de nos émissions de CO2e
La climatologue franco-canadienne Corinne Le Quéré, également coauteure pour le GIEC, préside le Haut-Conseil pour le Climat français. Elle revient dans cette interview sur le bilan de la COP26 de Glasgow. Corinne le Quéré estime que bien qu’imparfait, le Pacte Glasgow s’inscrit dans une dynamique d’avancée dans l’action climatique.
Les négociations climatiques de la COP26 ont abouti au Pacte de Glasgow, une déclaration jugée décevante par de nombreux observateurs. Le climatologue Jean Jouzel dresse un premier bilan de la COP26 de Glasgow plus nuancé. Lisez notre entretien avec l’ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel pour faire le point sur les négociations climatiques.
La 26e Conférence climat (COP26) qui se tient à Glasgow ferme officiellement ses portes ce vendredi 12 novembre, mais une prolongation du sommet durant le week-end est largement probable. Hier, près de 200 climatologues ont publié une lettre ouverte. Ils dénoncent en substance le peu de considération accordée au dernier rapport du Giec, au regard des conclusions politiques qui se dessinent. Le climatologue français Jean Jouzel, ancien vice-président du Giec et signataire de la lettre, ne cache pas son énervement.
Le dernier rapport du GIEC réaffirme que nous n’avons plus qu’une dizaine d’années avant de dépasser le quota d’émissions de gaz à effet de serre (GES) menant à une élévation des températures globales à 1,5°C. Face à l’urgence de la situation, les jeunes s’engagent pour le climat et font entendre leur voix en demandant une justice tant climatique que sociale. Dans ce contexte, la communication est clé pour mobiliser autour de ces enjeux.
D’un rapport à l’autre, le GIEC, en faisant la synthèse des connaissances scientifiques, montre l’urgence de l’action. Ce qui n’est pas fait maintenant coûtera beaucoup plus cher demain. Pourtant, malgré les évidences et l’urgence, certains tentent de retarder les décisions nécessaires.
"Après des années de manifestations, de pétitions, de campagnes d'absentéisme climatique, etc. L'heure est maintenant à la colère", a déclaré Xavier De Wannemaeker, porte-parole d'Extinction Rébellion. "Les inondations en Wallonie et le dernier rapport du GIEC montrent clairement que la crise écologique est inévitable.
Cette anticipation tout à fait correcte de l'évolution du climat à l'échelle des dernières décennies vient d'être confirmée par le premier volet du 6e rapport du GIEC adopté en août dernier. Y est affirmée la certitude que le réchauffement de l'atmosphère, des océans et des continents est dû à nos activités ; qui plus est l'ensemble du réchauffement observé depuis le début du XXe siècle peut leur être attribué.
Que dit ce rapport du GIEC et pourquoi est-il si important? Que faut-il en retenir? On vous explique tout, en quelques minutes! Les rapports du GIEC sont au coeur des négociations internationales sur le climat telles que la COP1 à Paris en 2015 et la COP26 à Glasgow en 2021.
Atteindre la neutralité carbone, améliorer l'adaptation au changement climatique… Que signifient ces expressions utilisées à foison par les institutions et les médias ? France 24 décrypte plusieurs d'entre elles, primordiales pour comprendre les enjeux de la COP26 sur le réchauffement de la planète.
Notre Planète se réchauffe et les activités humaines en sont responsables. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) le confirmait en août dernier. C'est « sans équivoque ». Une étude publiée très récemment montre même que quelque 99,9 % des plus de 88.000 articles scientifiques liés à l'étude du climat s'accordent à le dire.
Deux jours après l’ouverture de la COP26, les climatologues ne sont guère optimistes quant aux engagements qui seront pris par les États, à en croire un sondage publié le 1er novembre par la revue Nature.
Depuis, certains de ces engagements climatiques ont été revus, et serviront de base aux négociations entre les 196 pays présents à cette COP. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces nouvelles promesses sont loin d’être suffisantes pour rester sous la barre des 1,5°C, et même des 2°C, laissant présager d’âpres négociations afin d’élever les ambitions climatiques.
A l’occasion de la 26e conférence des Nations unies sur le climat, qui se tient du 31 octobre au 12 novembre 2021 à Glasgow (Ecosse), France 3 Hauts-de-France a proposé au chercheur François Gemenne de répondre à dix questions sur le réchauffement climatique.
"Aucun pays ne prend véritablement le chemin" de la neutralité carbone à l'horizon 2050, a estimé ce dimanche sur franceinfo le climatologue et ancien vice-président du Giec Jean Jouzel.
Les grand-messes climatiques, qui se déroulent depuis 1995, rassemblent autour de 30 000 participants chaque année depuis 1995. Décryptage de leur origine, de leur organisation et de leur rôle dans la lutte contre le réchauffement.
C’est l’enjeu de la COP26 qui démarre dimache à Glasgow : les 196 pays participants doivent fortement réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement à une augmentation de +1,5° C à l’horizon 2100 par rapport à la période 1850-1900.


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