Cédric Chevalier

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Le blog : Limite et transgression

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2024

La consommation finale d'énergie a atteint en Belgique l'an dernier 36,4 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), soit une diminution de 1,2% en un an, indique mercredi le SPF Economie. Il s'agit du niveau le plus bas depuis 1995. Cette tendance à la baisse de la consommation finale d'énergie s'affirme depuis 2022, à la suite de la crise des prix de l'énergie déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine.
Plusieurs régions du Koweït devraient faire face à des coupures de courant jeudi en raison de la chaleur qui fait exploser la consommation d'électricité, ont annoncé les autorités de ce riche Etat pétrolier du Golfe.
Plusieurs régions du Koweït ont subi jeudi des coupures de courant imposées en raison de la chaleur qui fait exploser la consommation d'électricité dans ce riche Etat pétrolier du Golfe. Un rationnement d'une à deux heures par jour a été mis en place dans certaines localités, pour le deuxième jour, en raison de "l'incapacité des centrales électriques à répondre à la hausse de la demande", dans un contexte de "hausse des températures par rapport aux mêmes périodes des années précédentes", a indiqué le ministère koweïtien de l'Electricité dans un communiqué.
La raréfaction de l’or bleu à cause du réchauffement conduit les autorités à mieux estimer la consommation réelle d’eau. Une note dévoile ce 18 avril l’ampleur de l’augmentation de l’irrigation, en particulier dans le nord de la France.
Libre Eco week-end | Le principe : lutter contre la surconsommation en expliquant en vidéo quels sont les produits à ne pas acheter.
La centrale thermique de Trypilska, à la périphérie de la capitale ukrainienne, a été totalement détruite, a annoncé son exploitant. Cette centrale fournirait 50% de l’électricité consommée dans la capitale ukrainienne. Les combats s’intensifient en ce 777e jour de guerre en Ukraine. Les forces russes ont effectué au moins une quarantaine de frappes contre l’Ukraine, touchant notamment des "infrastructures essentielles" de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine entièrement en état d’alerte aérienne.
L'appétit pour les transports, notamment aériens, devrait continuer à soutenir la demande mondiale d'or noir en 2024, indique jeudi l'Opep dans son rapport mensuel sur le pétrole qui maintient inchangées ses projections communiquées en mars.
La consommation de gaz chez les 10,7 millions de clients raccordés au réseau GRDF (qui n'inclut pas les grandes industries) a représenté en 2023 12% du bilan carbone de la France, selon des données communiquées jeudi par le principal distributeur gazier français. En 2023, la consommation de gaz chez les ménages et les entreprises (hors grands industriels) a généré 47,3 millions de tonnes d'équivalent CO2, selon le gestionnaire de distribution de gaz, qui a publié pour la première fois son bilan carbone et son plan de décarbonation.
Une récente étude publiée par la Commission européenne montre que les voitures hybrides rechargeables sont en réalité beaucoup plus polluantes que ce qu'annoncent les constructeurs automobiles. En moyenne, elles consomment et polluent 3,5 fois plus que ce qu'elles devraient théoriquement.
Le gouvernement révèle ce vendredi 22 mars le nom des 51 sites industriels qui devront engager une gestion plus sobre de la ressource en eau. Le but est de réduire la consommation d’or bleu en France «de plus de 10 %» avant 2030.
Le Plan eau du gouvernement s'attaque-t-il vraiment au bon secteur ?
C’est un des objectifs de l’accord de Paris sur le Climat : limiter l’impact du réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2°, de préférence à 1,5 degré, par rapport au niveau préindustriel. Pour y parvenir, chaque citoyen devra, d’ici 2050, émettre au maximum 2 tonnes d’équivalent CO2 par an.
L'Ademe publie le résultat d'une enquête sur nos habitudes de consommation, et tout ce qui fait notre quotidien y passe : déplacements, logement, achats, alimentation, etc, avec 256 pages de résultats détaillés
Pétrole, gaz, exploitation des forêts, extraction de métaux rares, agriculture… nos usages des ressources naturelles de la planète ont explosé en un demi siècle.
Énergies fossiles, biomasse, métaux et autres matériaux : en cinquante ans, la consommation mondiale de ressources naturelles a triplé. C’est ce qui ressort du Global Resources Outlook 2024, un rapport publié le 1er mars par un groupe international d’experts des Nations unies. Et cette consommation continue de croître, en moyenne de 2,3 % par an.
Les Français n'avaient jamais consommé en 2023 aussi peu de gaz, un record depuis les années 1990 qui s'explique par les effets cumulés d'un climat plus doux, d'efforts de sobriété et d'un moindre recours au gaz pour produire de l'électricité, selon le bilan de GRTgaz publié mardi."La consommation française de gaz baisse de 11,4% en 2023 et passe sous la barre des 400 TWh, reflétant de nouveaux comportements en matière de sobriété et d'usages", indique le gestionnaire du réseau de transport de gaz français dans un communiqué.
Réduire de moitié la consommation actuelle de viande en France, pour tomber à 450 grammes maximum par semaine, permettrait d'atteindre les objectifs climatiques fixés pour le pays, affirme une étude du réseau Action Climat et de la Société française de nutrition publiée mardi.
La France a réduit de nouveau sa consommation d'électricité en 2023, retombée au niveau du début des années 2000, résultat d'un effort de sobriété mais aussi en réaction aux tarifs, selon un bilan dévoilé mercredi par RTE, le gestionnaire du réseau.
De plus en plus nombreux, les centres de données, piliers du numérique, sont gourmands en électricité et en foncier, mais aussi en eau. Une consommation amenée à exploser avec le développement de l’intelligence artificielle.
La consommation d'électricité, corrigée de la météo, a été de 7 à 8% plus basse en novembre et décembre que la moyenne sur ces deux mois entre 2014 et 2019, a indiqué lundi le gestionnaire du réseau électrique RTE.Une baisse "dans la tendance observée depuis l'automne 2022" qui "résulte à la fois de la poursuite des économies d'énergie, des effets du contexte économique marqué par l'inflation et des prix élevés de l'énergie", estime RTE.
Les eurodéputés ont entériné ce mercredi 17 janvier un accord visant à mieux protéger les consommateurs en interdisant les expressions vantant la vertu environnementale de produit si elles ne sont pas accompagnées de preuves détaillées.
Les mégaprojets reposant sur la consommation massive de bois se multiplient en France. Une demande industrielle inconciliable avec la préservation de forêts vivantes, qui s’opère avec le concours des pouvoirs publics.
La vague musicale K-pop, ou pop coréenne, s’accompagne d’un flot de déchets plastiques. Des fans pointent du doigt les limites de cette industrie caractérisée par son hyperconsommation et des labels commencent à agir.
L’Eco-Score, lancé par Colruyt en Belgique, est un label destiné à éclairer ses clients sur l’incidence...

2023

Selon l'Agence internationale de l'énergie, la demande mondiale de charbon a atteint 8,53 milliards de tonnes en 2023, un record historique.
L’humanité n’a jamais utilisé autant de charbon, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ce vendredi 15 décembre. Mais le recours à cette énergie fossile devrait décroître à partir de 2024.
La Régie de l’Eau de Bordeaux Métropole déconseille, dans un communiqué publié ce jeudi 14 décembre, de consommer de l’eau du robinet dans la capitale girondine et plusieurs villes de l’agglomération.
Des jouets pour enfants aux articles de sport, en passant par des bijoux ou chargeurs, une proportion non négligeable des produits analysés par l’Agence européenne des produits chimiques présente des taux excessifs de substances nocives.
Moins de viande, moins de poisson… les Français seraient-ils devenus plus attentifs à l’impact carbone de leur alimentation ? Pas vraiment, ils subissent. Ils subissent l’inflation alimentaire au point de devoir réduire la qualité et la quantité de leur panier alimentaire. Une situation d’autant plus inquiétante qu’elle semble s’inscrire dans la durée.
Les derniers contrôles de la qualité de l’eau dans l’archipel montrent des traces de métaux lourds « au-delà des seuils d’alerte », a fait savoir la préfecture, ajoutant que « l’eau n’est pas potable ».
Comment les entreprises peuvent réagir face à la déconsommation ? Interview Laurent Testot Laurent Testot est un journaliste spécialisé en histoire globale et prospective, connu pour son approche qui relie ces deux domaines. Il explique que l'histoire globale permet de comprendre l'histoire des civilisations et leurs interactions avec l'environnement, ainsi que l'émergence de la société thermo-industrielle actuelle. Dans cette interview, Laurent Testot présente son parcours et ses ouvrages, notamment son livre Cataclysme : Une histoire environnementale de l'humanité, publié en 2017, qui est une synthèse de l'histoire environnementale globale. Il mentionne également un ouvrage collectif intitulé Collapsus, co-dirigé avec Laurent Ayet en 2020, qui aborde la question de l'effondrement en donnant la parole à des spécialistes du sujet.
Depuis quelques jours, une campagne publicitaire portée par l’Agence de la transition écologique (Ademe) autour de la sobriété provoque l’ire des acteurs du commerce, entraînant des désaccords jusqu’au sein du gouvernement.
Un dispositif de refroidissement innovant pourrait remplacer les systèmes de climatisation, promettant une efficacité énergétique supérieure et un impact écologique réduit.
Pour l’ingénieur et essayiste Laurent Castaignède, le développement actuel de la voiture électrique est un désastre annoncé. Il provoquera des pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles.
Omniprésente, la technique nous a été imposée par des choix politiques, explique l’historien François Jarrige. Pour lui, c’est à nous de construire une autre société. Car aucune technique n’est « miraculeuse ».
Réduire pour le deuxième hiver de suite la consommation de gaz, d'électricité et de carburants en France s'annonce difficile faute d'avoir anticipé les investissements, soulignent responsables et observateurs de l'approvisionnement énergétique, avant un colloque organisé jeudi par le gouvernement pour que l'effort ne se relâche pas.
- C'est quoi la décroissance et la déconsommation, et pourquoi cela va arriver ? - Est ce que le marketing est responsable de la société de consommation et de la surconsommation où nous sommes ? - Qu'est ce que la résilience, et comment rendre une entreprise résiliente (former les gens, autonomie, apprendre de ses erreurs, oser...) ? - Comment inspirer / inciter / convaincre un chef d'entreprise à changer son organisation de manière radicale, et pas juste faire de la "RSE de surface" ?
L’écart entre la volonté de s’engager sur le plan écologique et le véritable passage à l’acte reste colossal, selon une nouvelle étude. En cause ? Le prix, encore perçu comme le frein principal pour franchir le cap. Mais d’autres facteurs entrent également en ligne de compte, comme le manque d’information ou l’absence de transparence des entreprises. Décryptage avec Pierre Gomy, Head of Sustainability, Central & Southern Europe chez Kantar Insights.
Dans leurs derniers rapports de responsabilité environnementale, Microsoft et Google ont fait état de pics de consommation d'eau l'année passée, pointe un article de l'agence Associated Press. En cause : la technologie de l'intelligence artificielle (IA) générative.
Jean-Marc Jancovici : Ingénieur - Président de The Shift Project
Dans la foulée de la précédente note de l'IDD « Le pouvoir d'achat énergétique : évolutions 1990-2023 » (version définitive – 9 juillet 2023), cette note complémentaire exploite les données les plus récentes disponibles pour comprendre les tendances en matière de consommation énergétique des ménages. La source de ces données est EUROSTAT1 (qui reçoit les données du SPF Économie). Les données exploitables portent sur la seule période 2004-20222 alors que des bilans énergétiques des ménages sont disponibles depuis 1990. La raison est simple : les données de la consommation ont été révisées avec de nouvelles méthodologies à partir de 2004 mais n'ont pas été revues pour les années 1990-2003 par manque de données sources ; c'est en particulier le cas pour l'électricité pour lequel il y a une rupture de série manifeste entre 2003 et 2004 (voir graphique en annexe).
La commune fait face à de nombreuses restrictions.
Bahreïn a enregistré la plus forte consommation d'électricité "de son histoire" avec des records de chaleur de 46 degrés Celsius prévus vendredi, selon les autorités.La région du Golfe, déjà l'une des plus chaude du monde, n'échappe pas à la vague chaleur mondiale, en partie liée au changement climatique selon les experts, Bahreïn et ses un million et demi d'habitants subissant des températures et une humidité particulièrement fortes.
Ce 2 août, l’humanité a consommé depuis le début de l’année toutes les ressources qu’elle peut (ré) générer en douze mois. Depuis une dizaine d’années, cette date symbolique stagne, signe que nos efforts ne sont pas suffisants.
Selon l’Agence Internationale de l’Energie, l’appétit pour le charbon était à son plus haut historique en 2022 et la tendance se poursuivra en 2023. Une mauvaise nouvelle à l’heure où les émissions de gaz à effet de serre doivent baisser.
Le charbon a encore de beaux jours devant lui. Selon un nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), sa consommation a augmenté de 3,3 % en 2022, pour atteindre 8,3 milliards de tonnes. Un record.
Google consomme un peu plus d'un million de m3 d'eau pour son centre de données de Saint-Ghislain, près de Mons, soit l'équivalent de la consommation annuelle d'environ 10.700 ménages wallons, lit-on mardi dans Le Soir.
Les prix des énergies consommées par les ménages sont, comme le montre le graphique suivant, en recul depuis la fin 2022. Pour ce qui est de l’électricité, et plus encore du gaz, on peut même parler de chute des prix. Pour les carburants routiers le recul est moindre.
Fanny Parise est anthropologue, spécialiste des mondes contemporains et de l’évolution des modes de vie. Elle a consacré la dernière décennie à étudier les phénomènes de renouveau de la consommation. Bonjour Fanny, merci d’avoir accepté cette interview. Pour commencer, pourriez-vous nous expliquer en quoi consiste le métier d’anthropologue, et en quoi il est indispensable pour comprendre la société dans laquelle nous sommes aujourd’hui ?
La Fabrique des Consom'Acteurs: vers une déconsommation des productions industrielles, pour un consommation active, citoyenne, raisonnable et respectueuse de notre environnement.
Y-aura-t-il assez d'électricité pour tout le monde ? En France, la consommation d'électrons va augmenter bien plus rapidement que prévu jusqu'à présent pour répondre aux objectifs climatiques européens et aux enjeux de la réindustrialisation, estime mercredi le gestionnaire du réseau de haute tension RTE dans un rapport prévisionnel.
Le bio représente 6 % du panier de courses des Français en 2022, contre 6,44 % l’an dernier. Dans son «panorama du bio 2022» dévoilé ce jeudi 1er juin, l’Agence bio tente de rassurer un secteur mal en point.
La consommation mondiale de gaz a connu une baisse historique de 1,6% en 2022, dans le sillage de la guerre en Ukraine et des ruptures d'approvisionnement du gaz russe vers l'Europe, selon des données préliminaires de Cedigaz, l'association internationale pour l'information sur le gaz.D'origine essentiellement fossile, la consommation mondiale de gaz a reculé à 4.000 milliards de m3 "dans un contexte de crise énergétique sans précédent et de forte inflation", a souligné Cedigaz dans un communiqué du 15 mai.
La consommation de pesticides a explosé depuis les années 90, et seulement quatre grands groupes - Syngenta, Bayer, Corteva et BASF - se partagent 70 % du marché. C'est le constat alarmant que dresse l'Atlas des pesticides.
Trois États de l’Ouest américain, l’Arizona, la Californie et le Nevada, ont accepté de réduire leur consommation d’eau en provenance du fleuve de 13 %.
La croissance exponentielle de la consommation de métaux va épuiser les ressources minières en 50 à 70 ans. Les politiques actuelles...-Entretiens de référence
Au printemps 1972, un groupe de chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology), conduit par le physicien Dennis Meadows, rendait public un rapport explosif commandé par le Club de Rome, groupe de réflexion et d’influence fondé par un industriel italien, Aurelio Peccei. Paru en France chez Fayard dans une collection créée par les Amis de la Terre sous le titre trompeur « Halte à la croissance », ce rapport révélait les conséquences dramatiques d’une croissance illimitée dans un monde fini, pointant un probable épuisement des ressources naturelles, et en particulier des combustibles fossiles, à l’horizon des années 2000.
Ces produits polluants sont toujours autant vendus en Europe bien qu’ils sapent la biodiversité, et favorisent le développement de maladies chez l’homme.
La consommation moyenne de gaz dans l'UE a fléchi de 17,7 % entre août et mars, en comparaison avec la même période ces cinq dernières années.
Les IA génératives comme ChatGPT sont particulièrement gourmandes en eau, concluent des chercheurs américains, qui craignent les répercussions sur l’approvisionnement des populations.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste de l'épuisement des ressources minérale auteur de "L'Âge des low-tech", "Le bonheur était pour demain" et "Quel futur pour les métaux ?" Cette discussion est issue de la conférence "Sobriété : contrainte ou opportunité ?" LIMIT s’associe avec l’Université libre de Bruxelles pour une conférence lors de la semaine de la transition sur la crise énergétique, les technologies, l'efficacité et nouveaux modes de consommation.
Le gouvernement souhaite inciter les salariés à lever le pied en se rendant sur leur lieu de travail ou lors de déplacements professionnels, en ne dépassant pas 110 km/h sur autoroute, pour faire baisser les émissions de CO2 et la consommation d'énergie globale.
En janvier déjà, la préfecture avait indiqué que des premiers prélèvements avaient révélé des taux de PFAS, dits « polluants éternels », présentant des niveaux huit à seize fois supérieurs aux valeurs réglementaires.
Production d'énergie, agriculture, tourisme, industrie et consommation domestique: la concertation traditionnelle autour du partage de l'eau du lac artificiel de Serre-Ponçon s'est avérée cruciale pendant la sécheresse historique de l'été 2022, lorsque la ressource s'est raréfiée dans ce département montagneux.Les plages arides du lac de barrage créé dans les années 60 sur la Durance étaient devenues un des symboles du risque de pénurie, au plus fort de la saison touristique.
Les États membres et le Parlement européen ont conclu un accord provisoire en ce sens, jeudi. De près de 22 % actuellement, la consommation de renouvelables passera à 42,5 % à l’orée de la prochaine décennie. Pour y parvenir, l’UE facilite l’obtention des permis pour construire les infrastructures et fixe des objectifs spécifiques à différents secteurs dont le bâtiment, les transports et l’industrie.
Avec la grève, les éboueurs rappellent combien ils ont l’habitude de briller par leur invisibilité. Les déchets sont ainsi l’angle mort de notre humanité, selon l’anthropologue Delphine Corteel, maître de conférences à l’Université de Reims et auteur du livre Les travailleurs des déchets (Erès, 2011).
Refroidissement de data centers, extraction de métaux critiques, gravure et nettoyage de semi-conducteurs : la dépendance croissante à l’eau de l’industrie du numérique est un phénomène mé-connu, mais pourtant bien documenté. Le poids environnemental de cette empreinte hydrique, exacerbé par un contexte de raréfaction, oc-casionne ainsi de multiples controverses locales et des tensions géopolitiques.
La consommation des produits pétroliers en France reste trop importante au regard des objectifs climatiques, selon des chiffres divulgués jeudi par le syndicat professionnel des entreprises pétrolières.La somme de la consommation des produits pétroliers (carburants, fioul domestique, lubrifiants, bitume, matières premières pour la pétrochimie) a atteint 69 millions de tonnes en 2022 (contre 67 millions de tonnes en 2021 et 62 millions en 2020, l'année du Covid), selon les chiffres de l'Ufip.
Depuis quelques semaines, le ton a changé sur TikTok. Cosmétiques, fast-fashion, accessoires… Fini les codes promo et les partenariats, les influenceurs présentent aujourd’hui à leur communauté les produits à ne pas acheter. Une tendance qui prend de l’ampleur mais qui ne relève pas toujours de la prise de conscience écologique.
L'UE envisage de reconduire pour l'hiver 2023 son mécanisme fixant un objectif commun de réduction de la consommation de gaz pour les 27 Etats membres, ont annoncé mardi les ministres européens de l'Energie réunis à Stockholm.Les Vingt-Sept "ont discuté la prolongation d'un certain nombre de mesures d'urgence pour pouvoir remplir rapidement nos stocks de gaz et être capables de faire face à de possibles tensions", dont "une mise sous contrôle de la consommation", a déclaré la ministre française Agnès Pannier-Runacher.
La Belgique a dû importer de l'énergie renouvelable qu'elle a consommé en 2022.
En 2022, les subventions mondiales soutenant la consommation d'énergies fossiles « ont grimpé en flèche à plus de 1 000 milliards de dollars », selon les dernières estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) présentées ce 16 février(1). Une envolée des subventions à la consommation en 2022
Le secteur de l'aviation et la Chine devraient être les principaux moteurs de cette augmentation.
La consommation de gaz a fortement reculé en janvier dans plusieurs régions du monde, en particulier dans l'Union européenne (-19%) et au Royaume-Uni (-16%), a souligné mercredi un rapport du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF).Ce rapport qui s'inspire dans sa forme de celui que diffuse l'Opep, le cartel des pays exportateurs de pétrole, est le premier du genre pour ce groupe de pays producteurs de gaz formé autour du Qatar.Dans cette première livraison mensuelle, il rappelle que "les conditions météo ont un impact significatif sur la consommation de gaz".
L’organisation sur l’énergie a publié ce mercredi un rapport sur la consommation du pétrole qui va probablement augmenter cette année dû en partie au déconfinement de la Chine et une reprise du trafic aérien.
Une soif inextinguible: la demande de pétrole dans le monde devrait augmenter en 2023 à un niveau record à la faveur du...
Les ménages hollandais ont réduit leur consommation en raison des prix mais également de températures plus chaudes.
Dans le livre de Lewis Carrol De l’autre côté du miroir (la suite des Aventures d’Alice au pays des merveilles), on voit la Reine rouge prendre Alice par la main pour courir. Mais plus elles courent, moins le paysage bouge aux alentours ! Face à l’étonnement d’Alice, la Reine lui explique qu’il faut courir sans cesse pour rester sur place. C’est une excellente image de ce qui se passe dans notre société, où les gains d’efficacité sont sans cesse rattrapés, annulés, dépassés par l’envolée des consommations.
À l'heure des pénuries, certains préconisent la régulation de notre consommation par le biais de tickets de rationnement. Une fausse bonne idée ?
D'après une étude récente, les pays d'Europe de l'Est subissent de façon croissante les conséquences des habitudes de (sur)consommation des pays de l'Union Européenne.
Commercialisé dans un nombre croissant de stations-service, le bioéthanol ou E85, a battu un nouveau record de ventes en 2022 en France, plébiscité par de plus en plus d'automobilistes pour son prix, toujours 30% à 40% moins cher que les autres carburants.La consommation de bioéthanol, fabriqué à base d'alcool agricole, s'est envolée de 83% l'an dernier, soit plus de 854 millions de litres sur douze mois, a annoncé mardi lors d'une conférence de presse la Collective du bioéthanol qui a qualifié l'année d'"exceptionnelle".
Nous arrêter et réfléchir à ce qui importe vraiment semble plus que jamais nécessaire.
Ce principe, théorisé par l’économiste britannique William Stanley Jevons en 1865, se concrétise aujourd’hui dans des secteurs comme le transport aérien ou le numérique.
La consommation française de produits pétroliers énergétiques (transports et chauffage) a poursuivi son redressement en 2022, mais elle demeure inférieure aux niveaux de 2019, avant la pandémie, en particulier dans le secteur aérien, ont indiqué mardi les professionnels du secteur."L'année 2022 a été marquée par la poursuite de la reprise amorcée en 2021", a noté Olivier Gantois, président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP), dans un communiqué.
Des activistes ont détourné plus de 400 panneaux publicitaires et abribus en Angleterre, aux Pays-Bas, en Espagne, en Italie, au Portugal, en Belgique et en France lors du Salon de l’Auto à Bruxelles en janvier, afin de dénoncer le lobbying contre la politique climatique et la publicité mensongère des multinationales Toyota et BMW.
Suite à plus de trente projets de recherche menés en sociologie du climat et de l’énergie dans différents secteurs, nous présentons dans cet article quelques éléments majeurs de compréhension des interactions entre les individus et l’énergie, afin de mieux expliquer ce que représente « faire des efforts de sobriété au quotidien ». La sobriété est beaucoup plus complexe que ce que les représentations communes laissent à penser et elle est aussi plus difficile à mettre en œuvre. Elle doit être distinguée de l’efficacité et de la gestion de l’énergie, car ces deux aspects ne renvoient pas aux mêmes facteurs de changements et de non- changements comportementaux et cognitifs que la sobriété. Nous présentons en fin de cet article quelques profils socioénergétiques.
Quelque 163 navires de transport de gaz naturel liquéfié ont été commandés aux chantiers asiatiques en 2022
Une étude pointe l'écart entre l’énergie utilisée par une habitation et son DPE, à peine plus prédictif que s’il avait été attribué au hasard. Cette évaluation a pourtant une grande importance en termes immobiliers et environnementaux.
La consommation de gaz en Allemagne a diminué de 14% l'an dernier, par rapport à la moyenne des quatre années précédentes, contribuant, grâce à une météo clémente et aux appels à la sobriété, à éloigner le spectre de pénuries."Les températures ont eu une influence majeure sur la consommation de gaz", a précisé vendredi dans un communiqué l'Agence fédérale des réseaux, qui publie ce bilan annuel.L'industrie a consommé 15% de moins, les ménages privés ainsi que les petites et moyennes entreprises ont vu leur consommation reculer de 12%, selon la même source.
Surconsommation, creusement des inégalités, effondrement du vivant, réchauffement climatique… Face aux maux de nos sociétés contemporaines, des philosophes ont tenté de penser l’autolimitation joyeuse. Introduction à une notion-clé.
La consommation de gaz en France a baissé de 12,2% en décembre par rapport à la même période en 2018, a indiqué à l'AFP le gestionnaire des gazoducs du pays, GRTgaz.Ce chiffre, arrêté au 1er janvier, évalue la quantité de gaz qui aurait été consommée si les températures avaient été alignées avec les normales de saison, et permet de rendre compte des véritables changements de comportement des particuliers et des entreprises, appelés chaque jour à la sobriété énergétique cet hiver. En données brutes, non corrigées du climat, la baisse est de 5,5%.
Alors que les marques éthiques se multiplient, la fast fashion continue son expansion. A l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique, le collectif En Mode Climat tire la sonnette d’alarme et réclame des lois pour réguler le secteur de la mode, l’un des plus polluants au monde. Entretien avec Julia Faure, co-fondatrice de la marque LOOM et membre de ce mouvement.

2022

Quantifier l’impact de chaque choix que font les citoyens et les entreprises, telle est la raison d’être du projet Electricity Map.
La décroissance. Le concept n’est pas nouveau, mais les experts et la population s’y intéressent de plus en plus. Dans une économie fondée sur la croissance tous azimuts, la décroissance est-elle envisageable? En pleine période des Fêtes – et de surconsommation – nous avons posé la question au sociologue Éric Pineault, professeur à l'Institut des sciences de l'environnement de l'Université du Québec à Montréal.
Apogée de la consommation à outrance, l’appropriation des fêtes de Noël par le capitalisme ne fait, depuis longtemps, l’objet d’aucun doute. Guirlandes électriques et vitrines sur-illuminées, débauche alimentaire et marchande, semaine de travail extensible contraire au droit du travail…
Le monde est encore loin d’avoir atteint son pic de consommation de charbon, l’énergie fossile qui émet le plus de CO2. Selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie, la consommation de charbon a encore augmenté en 2022 à plus de 8 milliards de tonnes battent le record de 2013. Sont responsables l’Asie et l’Europe qui faute de gaz fait tourner à plein ses centrales à charbon. Mais cela ne devrait être que provisoire. L’'avenir du charbon est entre les mains de la Chine et de l'Inde, les deux pays les plus peuplés, de loin, de la planète qui représentent les deux-tiers de la consommation.
La consommation belge de gaz a moins diminué que la moyenne européenne.
Positive pour le portefeuille des Français et l’environnement, la chute de la demande d’énergie représente toutefois un problème pour le secteur de l’industrie, analyse Nicolas Goldberg, spécialiste des questions énergétiques.
"Reforester, réensauvager, arrêter de manger de la viande". Dans la marche pour la nature organisée le 10 décembre à Montréal (Canada), Sylvain Rolland avait un message pour les négociateurs rassemblés au Palais des congrès pour la COP15 biodiversité. "Le moyen d'avoir un impact positif le plus important pour la biodiversité et le climat, c'est d'arrêter de manger de la viande", revendique cet aide à domicile de 55 ans.
Malgré les objectifs de neutralité carbone, la consommation de charbon ne cesse de croître. Pour quelles raisons ? Et pour combien de temps ?
La consommation mondiale de charbon, première source d'émissions de CO2, devrait atteindre un nouveau record en 2022, sous l'effet notamment d'une demande accrue, bien que temporaire, venue d'Europe, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié vendredi. Cette consommation mondiale devrait croître d'1,2% par rapport à l'an dernier, à plus de 8 milliards de tonnes, battant un record de 2013, selon le rapport annuel sur le charbon élaboré par l'institution. Cette demande globale devrait ensuite se maintenir à peu près à ce niveau jusqu'à 2025, "en l'absence d'efforts supplémentaires pour accélérer la transition énergétique", estime l'AIE, qui entrevoit un recul dans les économies avancées mais une demande toujours "robuste" en Asie.
La consommation mondiale de charbon « ne devrait augmenter que légèrement en 2022, mais suffisamment pour atteindre un niveau record dans le contexte de la crise énergétique », selon le nouveau rapport dédié à cette énergie publié ce 16 décembre par l'Agence internationale de l'énergie (AIE)(1). Un nouveau pic après 2013 En 2021, la consommation mondiale de charbon avait augmenté de 6% par rapport à l'année précédente : ce rebond était du à une forte reprise économique (en particulier en Chine et en Inde) après les confinements liés au Covid-19.
La consommation d'électricité continue de baisser en France, avec un recul de 9,7% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019, hors crise sanitaire) la même semaine, selon les dernières données du gestionnaire du réseau RTE mardi soir. Ce chiffre est donné après retraitement des effets calendaires et météorologiques: il s'agit donc de la consommation qui aurait eu lieu si les températures avaient été alignées sur les températures normales pour la période. Sur les quatre dernières semaines, la baisse est de 9,0%.
La consommation de gaz en France a baissé de 10,5% depuis le 1er août en données corrigées du climat, selon le premier tableau de bord hebdomadaire de l'hiver publié mercredi par le gestionnaire du réseau de transport de gaz GRTgaz. En données brutes, le recul de la consommation de gaz en France est de 12,4% par rapport à l'année 2018 prise comme période de référence (avant la pandémie de Covid-19), si l'on tient compte des températures très douces des mois d'octobre et de novembre, qui ont décalé la mise en route du chauffage.
Les clients d'EDF, particuliers, entreprises ou tertiaires, ont consommé en novembre 10% d'électricité de moins par rapport à novembre 2021, a indiqué le groupe jeudi. La clientèle de l'électricien national comprend environ 70% des ménages français, et 55 à 60% des entreprises.
La tendance à la baisse de la consommation d'électricité en France "s'amplifie", avec un recul de 8,3% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019), une diminution qui concerne "désormais tous les secteurs", selon des données publiées mardi soir par RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité français.
La consommation d'électricité en France a diminué de 6,7% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019), un "effet baissier" qui se poursuit depuis début octobre, selon des données publiées dans la nuit de mardi à mercredi par RTE. Cette diminution est plus conséquente que la semaine précédente (-5,8%). "Sur les 4 dernières semaines, la consommation d'électricité en France à température normale affiche une diminution structurelle (-6,4%) par rapport aux années précédentes (2014-2019)" sur la même période, indique le gestionnaire du réseau de transport d'électricité français.
Black Friday, Cyber Monday, ou encore leurs déclinaisons Black Friday week-end et Cyber week… Ces évènements promotionnels devenus incontournables avant Noël sont sources de pollutions multiples : les livraisons de colis s’emballent, les emballages s’amoncellent et la surconsommation exige une surproduction néfaste de biens...
Si les méfaits de nos modes de consommation comme du gaspillage monstre ne sont plus à démontrer, le site américain “Vox” met en évidence les bienfaits psychologiques de la sobriété d’achat et livre ses conseils pour y parvenir.
Le gestionnaire du réseau de transport britannique craint la (sur)consommation des camions électriques de Tesla. À terme, une aire de recharge pourrait consommer autant qu'une petite ville américaine.
Alors que la COP27 bat son plein, Futura s’est entretenu avec Bertrand Piccard, créateur de la Fondation Solar Impulse, qui vise à promouvoir des technologies protectrices de l’environnement. La fondation a déjà rédigé un texte de 50 propositions, « Prêt à voter », s’adressant aux députés et elle s’adresse maintenant aux villes, notamment à la COP27, avec un nouveau « Guide des solutions pour les villes ».
L’agence américaine chargée de la sécurité alimentaire a pour la première fois donné le feu vert pour la commercialisation de viande cultivée en laboratoire.
La France a atteint le cap des 600 000 installations photovoltaïques, toutes puissances confondues, un nombre en hausse de 20% en un an, a indiqué lundi Enedis, qui relève notamment un boom de l'autoconsommation.
Seule l’association de politiques publiques incitatives ou contraignantes, l’abandon de l’idéal de consommation et la substitution de « services utiles » aux biens matériels permettra de répondre aux défis de la crise écologique, avance l’économiste Philippe Moati, dans une tribune au « Monde ».
Rouler à 110 au lieu de 130 permet d’économiser instantanément jusqu’à 20% à 25% de carburant : bon pour le pouvoir d’achat comme pour le changement climatique. Des personnalités, dont Jean Jouzel et Dominique Bourg, proposent à chacun d’interpeller son député pour qu’il se positionne en faveur de cette mesure.
L'Ukraine a limité jeudi la consommation en électricité de sa population et ses entreprises, notamment à Kiev, après plusieurs frappes russes ces derniers jours qui ont fortement endommagé ses infrastructures énergétiques, à l'approche de l'hiver. Dans la capitale ukrainienne Kiev, le maire Vitali Klischko a exhorté les entreprises, les magasins, les cafés et les restaurants à "économiser au maximum" leur consommation en électricité sur les éclairages et la publicité lumineuse.
En cinq ans, le coût de la voiture a bondi de 14 %. En cause : le prix du carburant qui ne cesse de grimper et alourdit le budget des ménages. Revoir nos mobilités est donc plus que jamais une mesure de justice sociale.
Le gouvernement de gauche espagnol a approuvé mardi un plan global d'économies d'énergie visant à diminuer jusqu'à 13,5% la consommation de gaz naturel du pays d'ici à mars, en application des directives européennes pour réduire la dépendance de l'UE vis-à-vis de la Russie. Adopté lors du conseil des ministres, ce plan prévoit aussi une augmentation de 18% de la capacité d'exportation de gaz de l'Espagne vers la France à travers les Pyrénées, grâce à des travaux réalisés sur l'un des pipelines reliant les deux pays, a précisé le ministère espagnol de l'Énergie dans un communiqué. Il comprend également un accroissement de la capacité de chargement des méthaniers transportant du gaz vers d'autres pays de l'UE, au premier rang desquels l'Italie.
Eau secours. Alors que la sécheresse assoiffe toujours la quasi-totalité des départements français et à l’entame d’un hiver au cours duquel les factures vont s’alourdir, il est plus nécessaire que jamais d’apprendre à réduire notre consommation d’eau. Mais par où commencer ?
Pour éviter des pics de consommation électrique à la mi-journée, dans un contexte d'approvisionnement tendu, l'alimentation de certains appareils énergivores, pour l'essentiel les ballons d'eau chaude, pourra chez certains clients être basculée la nuit plutôt que sur le temps du midi, a-t-on appris auprès des gestionnaires RTE et Enedis.
La consommation de gaz des foyers et commerces allemands a bondi avec les premiers frimas de l'automne, un constat "décevant", a estimé jeudi le chef de l'Agence fédérale des réseaux, exhortant à économiser l'énergie pour éviter une pénurie cet hiver.
Les panneaux digitaux pullulent dans nos villes, affichant une consommation stratosphérique. Découvrez la face cachée de ces dispositifs et des étonnants contrats conclus avec les pouvoirs publics.
Pour inciter aux économies d’énergie, le gouvernement compte lancer le 10 octobre prochain une campagne de communication avec le slogan « chaque geste compte ». Mais est-ce vraiment le cas ? Éteindre sa box, couvrir ses casseroles… Ces gestes semblent a priori anodins. Et pourtant, selon un rapport de l’association négaWatt, chaque écogeste peut en réalité avoir un impact colossal à l’échelle nationale. On vous explique pourquoi.
Ses experts ont chiffré l’impact de cinquante mesures, essentiellement pour les bâtiments privés et publics, qui peuvent être mises en place rapidement, avoir un coût nul ou faible et être acceptables par chacun.
Cyrus Farhangi, brillant vulgarisateur sur les questions environnementales, partage 11 de ses 17 mesures, proposées à titre d'exemple de ce qui serait à la hauteur des enjeux. Selon lui, il est impossible d'éviter les catastrophes à venir si nous ne limitons pas la consommation et la production, à commencer par celle des pays riches.
Pour le groupe Engie, qui a annoncé ces chiffres, « c’est une bonne nouvelle pour l’équation gazière (…), mais une mauvaise nouvelle pour l’industrie européenne ».
En France, 45% de la consommation d’eau annuelle est du fait des agriculteurs. Alors que la ressource se raréfie en raison du réchauffement climatique, l’agriculture intensive continue de dépenser sans compter. Mais ce modèle qui dépend en grande partie de l’or bleu n’est plus viable, et des solutions pour en limiter la consommation existent.
Dans les prochains mois, les Français sont appelés à multiplier les petits gestes pour réduire leur consommation électrique. Un outil est mis à leur disposition pour anticiper les moments de tension.
Cette charte contient une série de mesures afin de réduire l'empreinte énergétique des entreprises.
Une circulaire vient d'être envoyée par le ministre des Pouvoirs locaux à toutes les communes wallonnes afin de les inciter à réduire leur consommation énergétique.
Il y a le feu, les prix de l’énergie flambent. Le gouvernement a donc décidé de jouer les pompiers : le Premier ministre a convoqué un codeco énergie ce mercredi. Il n’est pas dit qu’il en sortira déjà des actions concrètes, mais le Premier ministre en a déjà égrené une série. La ministre de l’Énergie aussi. L’attirail des hommes et femmes du feu est-il adéquat ? Nous passons en revue les différentes mesures évoquées avec un économiste, Etienne de Callataÿ, professeur d’économie à l’UNamur, et un professeur spécialisé en énergie à l’École polytechnique de l’UCLouvain, Francesco Contino.
Sur la base de nouvelles preuves scientifiques, l’agence des États-Unis pour l’environnement a drastiquement abaissé mi-juin les seuils «sans risque» pour deux polluants. Quand bien même les concentrations de ces polluants dans l’eau de pluie n’ont guère évolué depuis le début des années 2000, elles s’avèrent supérieures à ces seuils révisés.
Dix-neuf communes wallonnes doivent désormais réduire leur consommation d'eau, soit une de plus que la semaine passée, a annoncé jeudi la Cellule régionale d'expertise sécheresse.
L'eau de pluie sur Terre est impropre à la consommation à cause de la présence de produits chimiques toxiques dépassant les seuils recommandés, selon une récente étude menée par des scientifiques de l'Université de Stockholm.
Il y a eu ces derniers jours de nouveaux débats sur la question de la réduction de la vitesse sur autoroute de 130 km/h à 110km/h, et l’impact possible de cette mesure sur la consommation de carburant. La diminution de vitesse semble assez faible, et on peut légitimement se demander si un telle mesure ferait une différence. Et on pourrait même presque tenter d’argumenter le contraire ! Si on va plus vite, on consomme peut-être plus, mais on roule moins longtemps, donc ça devrait se compenser.
Lutte des glaces. Sauts de puce en jet privé, golfs arrosés… Tandis que le dérèglement climatique affecte de plus en plus le quotidien des gens et que les pouvoirs publics réclament des efforts de sobriété, les consommations polluantes et ostentatoires d’une petite part de la population deviennent source de tensions.
Les services météorologiques britanniques ont émis mardi une alerte à la "chaleur extrême" pour cette semaine, poussant la compagnie alimentant Londres en eau à annoncer de prochaines restrictions sur la consommation. L'Angleterre a connu un hiver et un printemps exceptionnellement secs, aggravés par le mois de juillet le plus sec depuis 1935, voire jamais enregistré dans le sud.
L’infographie publiée ce mardi par la Commission européenne est d’autant plus intéressante qu’elle permet un ciblage plus "fructueux" dans la chasse aux économies d’énergie, essentielles depuis que la Russie utilise ce levier dans le cadre de la guerre en Ukraine.
Des chercheurs européens affirment que les niveaux mondiaux de “produits chimiques éternels” fabriqués par l’homme ont rendu l’eau de pluie impropre à la consommation dans le monde entier, même dans les régions les plus reculées. L’étude, publiée mardi dans la revue à comité de lecture Environmental Science and Technology par des chercheurs de l’Université de Stockholm et de l’ETH Zurich, affirme que les directives concernant les substances per- et polyfluoroalkyles (PFAS) dans l’eau potable, les eaux de surface et le sol ont chuté “de façon spectaculaire” au cours des dernières années. les 20 dernières années “en raison de nouvelles connaissances sur leur toxicité”.
Are you a 'subject', a 'consumer'… or a 'citizen'? The authors Jon Alexander and Ariane Conrad argue that our societies need a new narrative, and it starts by ditching the stories sold by authoritarianism and consumerism.
La publicité est , sauf exceptions, un incitant majeur à la surconsommation des ressources et au gaspillage des ressources naturelles. Il est donc plus que temps d’encadrer juridiquement et de sanctionner sévèrement la PUB. (1)
Il est de bon ton, dans le monde médiatique, de blâmer la consommation de masse des citoyens, et de songer à des instruments politiques pour la restreindre ou la réorienter – sans dire un mot des structures productives ni des dynamiques d’accumulation du capital qui ont pourtant institutionnalisé cette consommation de masse. C’est l’un des grands mérites de la philosophie d’André Gorz que de les prendre en compte.
Chaque année, le Jour du dépassement marque la date à laquelle l’humanité a épuisé toutes les ressources que la Terre peut renouveler en un an. En 2022, ce Jour tombe le 28 juillet. Un rendez-vous qui survient – sauf période exceptionnelle – toujours plus tôt depuis 1970. Jugé utile par plusieurs ONG pour mesurer l’impact écologique de l’activité humaine, cet indice est encore très peu utilisé dans les modes de gouvernance mondiale.
Le gouvernement a lancé mercredi une concertation avec les acteurs du logement dont les mesures viseront à faire la "chasse au gaspi" et "contenir les factures", dans le cadre du plan global de sobriété énergétique. Des représentants des bailleurs publics et privés, promoteurs, associations et fédérations professionnelles de l'immobilier formuleront "dès septembre" des recommandations à la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et à son collègue délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, pour "prendre le chemin d'une réduction de la consommation".
En cas de risque de coupure d'électricité cet hiver, "on peut fermer des magasins sur certains créneaux horaires", a assuré lundi le président du comité stratégique des magasins E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, sur France Info. "On peut fermer des magasins sur certains créneaux horaires", a-t-il déclaré : "on n'aura pas d'état d'âme, on se bat pour notre pays".
Afin de se préparer à l'hiver, la Commission européenne a préparé un arsenal de mesures qui permettront aux Vingt-Sept d'affronter une éventuelle interruption des approvisionnements russes - qui constituaient jusqu'à l'an dernier 40 % de leurs importations.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leurs besoins... Bruxelles a proposé mercredi un plan visant à réduire de 15% la demande européenne de gaz pour surmonter la chute des livraisons russes.
Des réductions de production imposées aux entreprises pour limiter la consommation de gaz pourraient avoir "des effets économiques désastreux et un impact souvent irréversible", a averti mercredi BusinessEurope, organisation représentant le patronat européen. "Des baisses forcées de production (...) doivent rester une option de tout dernier recours. Il faut d'abord tout faire pour éviter d'en arriver là", notamment en diversifiant les fournisseurs d'énergie et en utilisant "des mécanismes de marché", a estimé dans un communiqué Markus Beyrer, directeur général de BusinessEurope, après la présentation par la Commission européenne d'un plan de réduction de la consommation de gaz.
Débattu par le gouvernement, le pouvoir d’achat reste un concept enfermant les citoyens dans une société de consommation. Les penseurs de l’écologie, eux, défendent plutôt la recherche de l’autonomie et de l’autosubsistance.
La Cellule d'expertise sécheresse, regroupant les différents interlocuteurs du secteur de l'eau en Wallonie, s'est réunie mardi sous l'égide du Centre régional de crise de Wallonie pour faire le point sur la situation de sécheresse en Wallonie.
Afin de mieux résister à la baisse drastique des approvisionnements russes, voire leur possible arrêt, Bruxelles recense à l'intention des Vingt-Sept les mesures permettant de réduire la consommation européenne de l'ordre de 25 à 60 milliards de m³.
Un peu déconsommateurs, farouchement indépendants et surtout déterminés à inventer leur propre mode de vie. Pas étonnant que les frugaux, qui concentrent plusieurs tendances sociétales actuelles, aient le vent en poupe. Leur lubie : s’affranchir de la nécessité d’avoir un salaire et retrouver la maîtrise de leur temps, en épargnant comme des forcenés pendant quelques années, pour prendre leur retraite avant 40 ans. Toute la semaine, Novethic explore les nouvelles façons d’aborder la sobriété, dans une série "vivre sans".
Figure emblématique de la lutte contre le changement climatique, l’ingénieur et conférencier Jean-Marc Jancovici s’en est pris gentiment mais fermement aux influenceurs sur LinkedIn. La raison ? Leur attitude dévastatrice concernant le climat et la surconsommation qu’il espère voir changer.
La consommation mondiale de gaz devrait légèrement reculer en 2022 du fait de la guerre en Ukraine, qui devrait freiner la progression de la demande pour les années à venir, indique l'AIE mardi.
'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit des changements importants dans la consommation de gaz et d'énergie dans son ensemble à la suite de la guerre en Ukraine.
Notion ancienne mais plus que jamais d’actualité, la « sobriété » regroupe des réalités multiples à travers des démarches de frugalité, simplicité, zéro gaspillage, efficacité, sobriété énergétique, ou encore de déconsommation. Le dénominateur commun de ces approches est la recherche de modération dans la production et la consommation de produits, de matières ou d’énergie. On peut toutefois s’interroger sur la portée de la notion de sobriété, car celle-ci donne lieu à deux types d’interprétations qui révèlent des choix radicalement différents face à la transition écologique.
Durant les six premiers mois de 2022, la consommation de gaz en Belgique a chuté de 18,5%, selon des chiffres de Fluxys cités par la ministre de l'Énergie Tinne Van der Straeten (Groen).
Ils portent des baskets écoresponsables, mangent des œufs "qui ne tuent pas la poule" et se déplacent en vélo électrique. Dans son dernier livre, l'anthropologue Fanny Parise épingle les apôtres de la consommation responsable, des "enfants gâtés" qui perpétuent un système hyperconsumériste. Loin de la sobriété vers laquelle ils pensent tendre, ces consommateurs se bercent d'illusion et sont empêchés par l'emprise des "nouveaux sauvages", de sortir de cette dynamique. Entretien.
Les Vingt-Sept se sont mis d'accord lundi sur des objectifs contraignants pour réduire leur consommation d'énergie et accélérer l'essor des renouvelables, mais ont reporté à plus tard les ajustements jugés nécessaires pour mettre fin à leur dépendance vis-à-vis de la Russie. Réunis au Luxembourg, les ministres de l’Énergie se sont prononcé sur deux volets du plan climatique dévoilé en juillet 2021 par la Commission européenne, qui vise à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre de l'UE par rapport à 1990.
Une compagnie féroïenne a acquis un Boeing 757 pour livrer directement ses saumons aux États-Unis. L’entreprise estime ainsi réduire son empreinte carbone, ce que les militants écologistes réfutent, raconte “The Guardian”.
La consommation d'électricité en France augmente actuellement en raison de la vague de chaleur et le pays doit compter sur les importations à cause de la faible disponibilité de son parc nucléaire, a indiqué jeudi RTE. "La consommation augmente" avec "un effet ventilateurs et climatisation", a indiqué à l'AFP une porte-parole du gestionnaire du réseau à haute tension. Un degré au-dessus des normales de saison se traduit ainsi par une augmentation de la consommation électrique d'environ 700 MW lorsqu'il fait chaud. RTE attend un pic de consommation de 55,5 GW jeudi à 13H00. Par comparaison, le pic du jeudi 9 juin avait été inférieur à 52 GW. Les niveaux attendus restent toutefois bien inférieurs à ceux de l'hiver et sont loin des records ou des pics historiques, même en période estivale. La consommation a déjà été supérieure au mois de juin dans le passé, précise RTE.
Il y a deux mois, c’est dans un assourdissant mutisme médiatique que le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) a publié le dernier volet de son sixième cycle d’évaluation, intitulé « Atténuation du changement climatique ». Pour rappel, le GIEC a été créé en 1988 par les Nations unies dans le but de rassembler et synthétiser les travaux pluridisciplinaires sur le changement climatique1. Sans équivoque et sans surprise, ses membres réaffirment la nécessité d’agir radicalement dans les années à venir afin d’inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre pour demeurer sous la barre des 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. Près de 3000 pages sont ainsi consacrées aux solutions qui s’offrent à l’humanité pour atteindre cet objectif.
Le collectif Paye ton influence milite pour que les influenceurs fassent eux aussi leur transition écologique et qu'ils cessent de promouvoir des entreprises peu vertueuses à leurs millions d'abonnés. Mais Amélie Deloche, cofondatrice du collectif, sait qu'ils ne pourront pas révolutionner le secteur de l'influence qui pèse 14 milliards de dollars.
L’ONG GreenIT juge moins prioritaire de limiter la consommation de bande passante que la vitesse de renouvellement des appareils, dont l’impact environnemental est surtout lié à leur fabrication.
A DEMANDER - « Surconsommation : l’impasse » (4 /5). Dans une société où tout repose sur la croissance, et donc sur la frénésie d’achats, le chemin de la remise en question s’annonce long.
« Surconsommation : l’impasse » (3/5). Pour réduire l’impact de l’alimentation et de l’élevage sur le réchauffement climatique, il faudra transformer le contenu de nos assiettes et nos modes de production. Mais aussi accompagner les agriculteurs vers cette transition difficile et revoir nos politiques publiques.
« Surconsommation : l’impasse » (1/5). La réduction des émissions de gaz à effet de serre se heurte au maintien de nos modes de vie.
En raison de la hausse programmée du nombre d’habitants dans les villes, la consommation de matériaux de construction devrait plus que doubler dans le monde d’ici à 2050. Un défi environnemental et architectural.
Dans une tribune puissante publiée sur les réseaux sociaux, des étudiant·es du Master Développement Durable de Dauphine interpellent les influenceuses et les influenceurs qui contribuent à une hyperconsommation dévastatrice pour l'environnement.
L'Union européenne importe plus de nourriture qu'elle n'en exporte et sa consommation alimentaire a un impact très néfaste sur la planète, déclare le WWF dans son nouveau rapport.
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a estimé mercredi, lors de l'assemblée générale du groupe, que l'objectif d'une baisse de 30% de la consommation de produits pétroliers d'ici dix ans, tel qu'envisagé par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), n'était pas tenable.
La majorité des pays riches créent des conditions de vie délétères et dangereuses pour les enfants du monde entier, selon un nouveau rapport publié mardi par le Centre de recherche Innocenti du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Si la consommation belge était appliquée à la population mondiale, il faudrait selon le rapport l’équivalent de 4,1 terres pour répondre aux besoins de l’humanité.
« Is your journey really necessary ? ». Cette incitation à la responsabilité personnelle a figuré sur diverses versions d’une affichette collée dans les stations du métro londonien et les gares ferroviaires britanniques lors de la seconde guerre mondiale.
Engagé sur les questions de résilience alimentaire territoriale depuis plus de 20 ans, le locavore Stéphane Linou forme les élus pour qu’ils intègrent le risque de rupture d’approvisionnement alimentaire dans les plans de sauvegarde communaux. Pour lui, il ne s’agit pas d’être catastrophiste mais de faire de la prévention pour protéger les populations. La sécurité alimentaire est un sujet primordial qui a été trop longtemps négligé dans une société de la surconsommation.
L’invasion de l’Ukraine nous a mis face à une conséquence dérangeante de nos modes de vie : notre dépendance aux combustibles fossiles importés. Mais, en réalité, cela fait longtemps que les crises écologiques, économiques et sociales auraient dû nous inciter à questionner notre consommation.
Un investisseur institutionnel a critiqué le plan de transition climat de Shell, estimant qu'il ne diminuait pas assez la consommation de pétrole, avant l'assemblée générale du géant de l'énergie la semaine prochaine, dans le viseur des militants écologistes.
En route vers l'abîme ? L’Énergie du déni. Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2, Vincent Mignerot, Rue de l’échiquier, 2021, 92 p., 11 €. Laurent Testot Mensuel N° 348 - Juin 2022 En route vers l'abîme ? Est-il possible de réussir une transition énergétique d’ici à 2050, comme s’y sont engagés les États suite à l’accord de Paris sur le climat signé en 2015 ? Vaste question soulevée par Vincent Mignerot dans cet opuscule. Si la réponse est oui, nous pouvons espérer surmonter ce qui ne sera qu’une crise climatique : un défi passager que nos économies peuvent relever en cessant d’utiliser des énergies fossiles perturbant le climat et en leur substituant des énergies renouvelables, voire nucléaires, qui n’émettront pas de gaz à effet de serre. Si la réponse devait être non (et la démonstration de l’auteur incite à le penser), nous serions incapables d’éviter une « catastrophe climatique qui mettrait en danger l’habitabilité du monde ». Le grand récit de la transition énergétique i
En 2019, Charlotte et Aurélie, soucieuses de l’environnement, créent la Fabrik’ A Vrac : une épicerie de produits consignés et disponibles en drive. Installées en région nantaise, elles espéraient faciliter à la population locale une consommation de proximité, en circuit-court et libérée du tout-plastique-jetable. Pourtant, deux ans plus tard, l’aventure s’arrête brusquement : le modèle est intenable, infructueux… Mais alors que la demande d’alternatives écologiques augmente, comment expliquer cet insuccès ? Charlotte nous raconte l’envers du décor et nous aide à décortiquer les impasses, pour inciter les suivants à les repenser ! Interview en toute transparence.
La situation de l’UE s’applique également à la France. La production de gaz en France (gaz de mine et biogaz) était de 2,4 TWh PCS (milliards de kWh en pouvoir calorifique supérieur) en 2020, ce qui ne représente qu’environ 1 % de sa consommation. La majeure partie du gaz consommé par la France est donc importé, et provient de Norvège (36 %), de Russie (17 %), d’Algérie (8 %), du reste de l’UE (8 %), du Nigeria (7 %), du Qatar (2 %) mais également de sources dont l’état français ne précise pas la provenance (22 %).
En prenant certaines mesures proposées à l’unisson par le GIEC et l’AIE (l’Agence Internationale de l’Energie), nous pourrions, à l’échelle européenne, réduire notre consommation de pétrole de 2.7 millions de barils par jour, ce qui équivaut à notre importation russe. Alors pourquoi le GIEC comme l’AIE ne sont-ils pas entendus ? Et pourquoi les gouvernements prennent des mesures comme celle de baisser la TVA sur l’électricité, sans discernement, alors qu’il a une urgence absolue ? Il est plus que temps de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles et nous devons également réduire notre dépendance à la Russie. Et si donc nous pouvions faire d’une pierre deux coups ?
Alors que la pandémie de Covid-19 a perturbé pendant des mois les chaînes d'approvisionnement, viennent s’ajouter le dérèglement climatique et la guerre en Ukraine. Moutarde, câbles électriques, bouteilles en verre… plusieurs secteurs de notre économie sont impactés. Les prix flambent et les craintes de pénurie se renforcent, révélant un peu plus les failles d’un modèle à bout de souffle.
La sécheresse qui touche l’Ouest américain force les autorités à prendre des mesures pour limiter la consommation d’eau. Le gazon, symbolique mais peu utile, pourrait devenir «hors-la-loi».
La production et la consommation de charbon en Europe ont augmenté en 2021 par rapport à l’année 2020 d’après les dernières données d’Eurostat. Les chiffres sont repartis à la hausse alors qu’une nette diminution était en marche depuis 2019.
Une étude de l'université de Bonn en Allemagne explique que cette réduction de la consommation aurait des effets non seulement sur l'environnement mais également économiques et sur la santé.
L'Europe peut se passer du gaz russe au cours des six prochains mois mais, au-delà, l'impact économique serait sévère, souligne Alfred Kammer, le directeur Europe du FMI, qui préconise une série de mesures alternatives comme réduire la consommation pour constituer des stocks.
Cette notion de sobriété est ancienne mais aujourd'hui, elle revient sur le devant de la scène. À l'inverse de la surconsommation, rechercher la sobriété vise à modérer la production et la demande d'énergie, de biens et de services pour réduire les émissions de CO2. Concrètement, cette démarche passe par la mise en œuvre de mesures politiques contraignantes qui visent à changer les modes de vie.
"Des opportunités, des options et des occasions alternatives s'ouvrent à nous. En ce qui concerne le pétrole, le gaz et le charbon russe, nous allons pouvoir augmenter leur consommation sur le marché intérieur (...) et accroître la livraison de ressources énergétiques aux autres régions du monde qui en ont vraiment besoin", a-t-il déclaré lors d'un discours consacré à l'Arctique russe.
L'inflation s'est encore accélérée en mars aux États-Unis, atteignant son plus haut niveau depuis plus de 40 ans, en raison principalement des prix de l'essence qui ont bondi avec la guerre en Ukraine, poussant l'administration Biden à annoncer des mesures. Les prix ont augmenté de 8,5% sur un an, contre 7,9% en février, selon l'indice des prix à la consommation (CPI) publié mardi par le département du Travail.
Le North Sea Port, né de la fusion des ports belge de Gand et néerlandais de Terneuzen et Flessingue, souhaite se positionner comme un hub de l'hydrogène à l'échelle européenne. Une stratégie en ce sens a été élaborée, communique mardi la société gestionnaire du port. Le zoning industriel du North Sea Port est déjà le plus important hub d'hydrogène du Benelux, avec une production et une consommation annuelle de 580 kilotonnes d'hydrogène pour les entreprises.
Dans les discours politiques, les expressions comme maîtrise de la demande d’énergie (MDE) ou économie d’énergie, sont de plus en plus remplacées par la notion de « sobriété ». Cette notion interroge tout à la fois le modèle économique, le mode d’organisation collective, les modes de vie et les fameux comportements.
Pour garantir un avenir vivable, la consommation d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), particulièrement polluantes, doit être drastiquement réduite. C’est ce qu’a rappelé le dernier rapport du Giec publié lundi. Quelques jours plus tard, alors qu’il faudrait couper le robinet, le Canada annonce qu’il donne son aval pour la construction d’un grand projet pétrolier controversé dans l’océan Atlantique.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). À cette fin, L'ASBL propose un plan en dix point pour aiguiller les décideurs belges.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Les fabricants de plastique vont devoir se désintoxiquer du pétrole fossile, les mesures déjà décidées pour freiner la consommation étant loin de suffire pour tenir les objectifs climatiques de Paris et Glasgow, admet pour la première fois lundi l'industrie européenne dans une étude qu'elle a commanditée. Selon l'étude "Reshaping plastics", l'industrie européenne du plastique doit se réorganiser et investir massivement dans les cinq ans à venir dans différentes "innovations radicales", de manière à rendre la production de plus en plus "circulaire", tout en réduisant drastiquement sa consommation de pétrole brut, ses émissions de CO2, et en traitant la question des déchets.
Les législateurs de l’Union européenne, tous partis confondus, ont demandé à la Commission européenne de cesser de promouvoir la consommation de viande alors que la guerre en Ukraine a des répercussions sur l’approvisionnement alimentaire mondial et entraîne des pénuries de nourriture pour animaux dans l’UE.
Veolia et Waga Energy ont annoncé jeudi le démarrage d'une unité de production de biométhane, la plus grande de France selon eux, installée sur le site de stockage de déchets de Claye-Souilly (Seine-et-Marne). Le site doit permettre de produire 120 GWh de gaz renouvelable par an, l'équivalent de la consommation annuelle de 20.000 foyers, soulignent-ils. L'unité, automatisée et pilotée à distance, récupère et traite le biogaz des déchets enfouis pour le transformer en biométhane, selon la technologie d'épuration mise au point par l'entreprise grenobloise Waga Energy. Ce gaz vert est ensuite injecté directement dans le réseau de gaz exploité par GRDF.
63,1 % des fruits, légumes et céréales non bio contiennent des résidus de pesticides. C’est ce que permettent de déterminer les données issues des prélèvements effectués en 2020 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), et révélés mercredi 30 mars par l’association Générations futures.
Le président de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), Jean-François Carenco, a appelé lundi l'ensemble des Français à faire dès maintenant des économies d'énergie, au risque de faire face à des tensions d'approvisionnement l'hiver prochain. Dans un entretien au quotidien Les Echos, le patron du régulateur de l'énergie juge que les difficultés d'approvisionnement de gaz provoquées par la guerre en Ukraine et la baisse inédite de la production d'électricité nucléaire d'EDF vont nécessairement entraîner des difficultés à l'hiver 2022 si rien n'est fait.
L’éclairage de Christopher Destailleurs-Henry, Directeur de publication Objectif-Justice. La question semble simple, la réponse quant à elle nécessite quelques explications. Partons du point de départ qui est celui de l’Europe et des pays qui la composent. La première information à disposer est celle de comprendre que le Vieux continent ne produit pas de pétrole et presque pas de gaz. Il dépend donc du reste du monde pour sa consommation d’énergie ; 60,7 % de sa consommation énergétique sont satisfaits par l’importation.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a présenté vendredi une liste de dix "actions clés" qui permettraient de freiner d'urgence la consommation de carburants, afin de réduire le risque d'un nouveau "choc" pétrolier. Ces suggestions de court terme, à destination des gouvernements et des citoyens, auraient un effet immédiat. Elles s'adressent avant tout aux économies avancées, "où c'est faisable et culturellement acceptable", un ensemble qui aujourd'hui représente près de la moitié de la demande mondiale, souligne l'AIE.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les digues sautent une à une. Ce qui était impossible hier devient aujourd’hui indispensable. Deux semaines après le début de l’invasion de l’Ukraine par Poutine et son armée, l’ensemble de la classe politique française semble se réveiller et appelle à réduire la consommation d’énergies fossiles. Le mot est lâché : sobriété.
La Commission européenne soumettra d'ici avril une proposition législative pour établir un niveau moyen de stockage d'au moins 90 % d'ici fin septembre, afin de préparer le continent au prochain hiver, avec des objectifs pour chaque pays, a annoncé la commissaire à l'Énergie Kadri Simson. Le projet évoquait initialement un niveau de 80 %. Outre un recours accru à l'hydrogène et au bio-méthane, la Commission veut diversifier tous azimuts les approvisionnements gaziers de l'UE, en intensifiant les pourparlers déjà engagés avec les principaux pays producteurs (Norvège, États-Unis, Qatar, Algérie), tout en coordonnant mieux l'utilisation des terminaux et gazoducs en Europe. L'UE appelle aussi à accélérer les efforts de décarbonation dans les bâtiments (meilleure isolation, modes de chauffage...) et dans l'industrie, prévu dans son plan climat pour 2030: "sa mise en œuvre complète permettrait de réduire la consommation européenne annuelle de gaz de 30%", estime Bruxelles.
Cet impôt ne suffira pas pour réduire l’empreinte environnementale des milliardaires. Soyons plus ambitieux en taxant la consommation des produits haut de gamme polluants ou en instaurant des frais de notaires progressifs sur les biens immobiliers de prestige.
Baisser d'un degré le chauffage aurait un effet "pas négligeable" sur la consommation de gaz, a estimé lundi la patronne du géant énergétique français Engie, alors que les Européens cherchent à réduire leur dépendance à l'égard de la Russie. Si les sanctions contre la Russie devaient être étendues à son secteur de l'énergie, face à l'invasion de l'Ukraine, "l'Europe pourrait venir à manquer de gaz l'hiver prochain", a souligné la directrice générale d'Engie, Catherine MacGregor, sur France Inter.
L’implantation de la 5G au pays pourrait se traduire par une augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES), notamment en raison de la fabrication d’une multitude d’objets qui seront connectés et de la consommation énergétique qui s’ensuivra. Mais l’industrie croit, au contraire, que l’arrivée de la 5G se traduira par une amélioration de la performance énergétique des réseaux mobiles, ce qui favoriserait une baisse des émissions de GES. État des lieux.
La société Française de l’Energie attend depuis plus de trois ans un feu vert du gouvernement pour exploiter un gisement de gaz en Lorraine qui, selon elle, pourrait représenter cinq années de consommation hexagonale.
La production d'électricité en France a été assurée l'an dernier à plus de 92% par des sources n'émettant pas de gaz à effet de serre, selon le bilan annuel publié vendredi par RTE, le gestionnaire du réseau électrique. Après une année 2020 atypique du fait du Covid, consommation et production d'électricité ont retrouvé des niveaux proches de 2019, à respectivement +1,7% et +4,5% sur un an.
On parle beaucoup d’électrification avec la voiture électrique et la pompe à chaleur. Mais on craint déjà de manquer d’électricité en 2025 ! Petit tour d’horizon de la consommation d’un ménage en 2050, avant de voir la proportion de solaire et d’éolien nécessaire pour la produire.
Peut-on lutter contre le changement climatique et la déforestation et manger de la viande ? Peut-on être écolo en mangeant des animaux ? Outre les problèmes de santé des animaux et des humains et la catastrophe environnementale liée à cette consommation, comment continuer de participer à la tuerie massive d'animaux d'élevage fabriqués pour notre soif de protéine ? Le débat est lancé
Le verdissement des transports, du chauffage, de l'alimentation et la décarbonation de l'industrie via l'hydrogène vont conduire à un boom de la consommation d'électricité d'ici 2050, en France comme à l'étranger, selon les projections.
Le verdissement des voitures et des modes de chauffage, conjugué à la décarbonation de l'industrie via l'hydrogène, vont conduire à un boom de la consommation d'électricité d'ici 2050, en France comme à l'étranger, selon les projections. Si le monde veut juguler le réchauffement climatique, il devra renoncer aux énergies fossiles - pétrole, charbon, ou même gaz - responsables aujourd'hui de l'essentiel des émissions de dioxyde de carbone (CO2), et "électrifier" largement ses consommations énergétiques.
Si la conscience des conséquences négatives de la viande sur la santé et l’environnement progresse, les comportements peinent à suivre. La consommation d’animaux est toujours auréolée de prestige, particulièrement dans les classes populaires.
La production mondiale d'énergie commercialisée était en 2020, selon BP, de 556,6 exajoules, en progression de 10,1 % depuis 2010. Elle se répartissait en 31,2 % de pétrole, 27,2 % de charbon, 24,7 % de gaz naturel, 4,3 % de nucléaire et 12,6 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 6,9 %, éolien 2,5 %, solaire 1,4 %, biomasse et géothermie 1,1 %, agrocarburants 0,7 %).
La consommation mondiale d'énergie représente 428 tonnes d'équivalent pétrole chaque seconde (compteur) soit 13,511,2 Millions de tonnes d'équivalent pétrole (Mtep) par an. Les énergies fossiles représentent encore 81% de la consommation mondiale.
Après un fort rebond de la demande en gaz en 2021, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) anticipe une croissance plus faible cette année à cause des cours à des niveaux historiquement élevés, et même un recul en Europe. "La consommation mondiale de gaz naturel a rebondi de 4,6% en 2021, plus du double du déclin constaté en 2020", note l'AIE dans un rapport publié lundi.
Après des années florissantes, la consommation de produits bio amorce un recul qui entraîne une surproduction d’œufs, de lait ou de porc et met en péril la pérennité des fermes.
La Chine a averti lundi qu'une forte pollution de l'air pendant les Jeux olympiques de Pékin n'était pas à exclure, au moment où la consommation de charbon dans le pays explose. Le pays asiatique, qui dépend à 60% de la houille pour sa production d'électricité, a fait face ces derniers mois à des coupures de courant et a accru en conséquence son extraction de charbon.
Plus de 500 milliards de tonnes de matières vierges ont été utilisés dans le monde depuis l'accord climat de 2015, dont moins de 10% sont ensuite recyclées, alerte un rapport paru mercredi, pour qui le monde néglige l'impact climatique de son appétit pour la consommation de biens.
Selon deux chercheurs, spécialistes des algorithmes, la déforestation et la sur-consommation des ressources naturelles pourraient provoquer un « effondrement irréversible » du mode de vie occidental d’ici 10 ans…
Les grosses entreprises et institutions financières mondiales n’agissent pas, ou pas assez, pour lutter contre la déforestation liée à la production et la consommation d’huile de palme, de soja, de viande de bœuf, de cuir, de bois et de papier, dénonce une ONG britannique ce jeudi.
Cécile Désaunay est Directrice d'étude à Futuribles, et auteure du livre "La société de déconsommation : la révolution du vivre mieux en consommant moins", préfacé par Dominique Bourg.
Vague de froid, absence de vent et production nucléaire en baisse. Ces trois facteurs mettent sévèrement à mal notre système électrique faisant craindre des tensions sur l'approvisionnement dans les prochaines semaines. Pour les experts, cela devrait pousser le gouvernement à accélérer sur la grande oubliée de la transition énergétique : l'efficacité énergétique (rénovation thermique, baisse de la consommation d'énergie...).
Des températures glaciales se sont abattues sur l’est du Canada et notamment le Québec, où un record de consommation d’électricité a été enregistré mardi.
Vos toasts au saumon du réveillon sont tout juste digérés. Des filets carrés de colin ... s’entassent au fond de votre congélateur. La consommation de poissons a la cote en France, dépassant les 2,31 millions de tonnes en 2015, faisant du pays l’un des deux plus grands marchés européens des produits aquatiques avec l’Espagne.
Trouvera-t-on le moyen de freiner la déforestation avant qu’il ne soit trop tard ?

2021

Avec le rebond de la production industrielle mondiale, la demande de charbon dans le monde devrait augmenter de 6 % en 2021, ce qui la rapprochera des niveaux records qu’elle avait atteint en 2013 et 2014. Le plafonnement de la consommation de charbon ces dernières années et la baisse en 2020 avaient suscité des espoirs de déclin de cette source d’énergie très émettrice de CO2.
Le monde a encore besoin de pétrole. On peut le déplorer, c’est un fait. Les conséquences du manque de gaz naturel sont venues rappeler brutalement cette dépendance mondiale aux carburants fossiles. Le pétrole et le gaz assurent 57% de la consommation d’énergie dans le monde.
L’injonction de consommer moins mais mieux est devenu une réalité, analyse Cécile Désaunay dans son essai "La société de déconsommation, la révolution du vivre mieux en consommant moins". La tendance est volontairement portée par les plus diplômés et les femmes mais aussi par l’évolution structurelle de la population, plus âgée et avec de moindres besoins. Sans s’en apercevoir, la société a-t-elle ainsi atteint un "peak stuff" ?
La consommation d'énergie dans l'Union européenne en 2020 a été au plus bas depuis 1990, indique mardi Eurostat, l'office européen de statistique. La pandémie de coronavirus a fait baisser la consommation globale d'énergie.
Bien que les technologies deviennent plus efficientes, on ne diminue pas notre consommation. Bien au contraire.
Un nouveau rapport d’Oceana révèle qu’Amazon a généré environ 271 millions de kg de déchets provenant d’emballages plastiques l’an dernier. Il s’agit d’une augmentation de 29 % par rapport aux estimations d’Oceana pour 2019 ; une grande partie de ces déchets plastiques provient des milliards de colis qu’Amazon a livrés pendant la pandémie de COVID-19.
D’après les perspectives agricoles de l’OCDE-FAO, la consommation de viande par habitant dans les pays développés va augmenter de 0,24% par an. Si nous savons que l’industrie de la viande est source de pollution, nous sommes cependant moins familiers à l’impact des excréments des consommateurs de viande sur les écosystèmes côtiers.
Quels sont les véritables enjeux en terme d'énergie & climat ? Quel sera notre avenir à court et moyen terme ? La jeunesse face à la surconsommation compulsive ? les modèles de réussites ?
Notre modèle de consommation épuise la planète. La faute, notamment, à la publicité qui en fait la promotion. Des voix s’élèvent pour réguler, interdire ou taxer les annonces en faveur de produits nocifs.
Abandonné en 2019, la centrale photovoltaïque Solarzac ressurgit dans un format plus mesurée et en intégrant des propositions de riverains. Mais le projet toujours refusé par les associations environnementales : il va occuper des terres naturelles et agricoles.
Le régulateur irlandais de l’énergie a prévenu, dans un rapport, que le réseau risquait de subir des black-out cet hiver. En cause : la gigantesque consommation d’énergie des multiples data centers construits ces dernières années.
L'observatoire Climate Chance vient de publier son nouveau panorama de l'action climatique au niveau mondial. S'il y a quelques raisons de s'enthousiasmer avec l'envolée des ventes de voitures électriques ou le boom des énergies renouvelables, sur le fond, la transition n'est pas encore là. Les émissions de gaz à effet serre sont toujours en hausse et notre modèle de production et de consommation, basé sur les énergies fossiles, n'est pas remis en cause.
Les pesticides coûtent cher aux citoyens européens. Ce constat est fait, chiffres à l’appui, dans un rapport publié ce mardi 30 novembre par les ONG Pollinis, CCFD-Terre Solidaire et le Basic, un bureau d’experts en analyse des coûts sociétaux de la consommation.
Atteindre le zéro carbone en 2050 est un virage de société qui ressemble à une épingle à cheveux au milieu d'une autoroute triple pistes à l'heure de pointe ! En reprenant simplement les grands chiffres de notre consommation d'énergie et les grands enjeux climatiques de notre époque, on prend conscience de la profondeur de l'ornière dans laquelle nous nous sommes enfoncés. Face à cela, a technologie seule ne va de loin pas nous sauver. Pour la simple et bonne raison que nous n'avons pas les potentiels énergétiques renouvelables pour maintenir nos modes de vie tels qu'ils sont.
Selon les données de l’Institut national de la statistique, entre juillet 2020 et juillet 2021, l’indice harmonisé des prix à la consommation a augmenté de 4,7 %. Et dans le détail, certains produits comme la viande ou le poisson ont connu des envolées dépassant les 10 %.
La notion de modération ou de frugalité est devenue marginale à partir du XVIIIe siècle dans les sociétés d’abondance. Elle réapparaît aujourd’hui, mais sans définition précise.
Impact sur le climat par zone Classé par intensité carbone de l’électricité consommée (gCO₂eq/kWh)
Le climat n’est plus aujourd’hui une simple question environnementale : il est devenu un sujet politique incontournable, touchant à la fois à l’équilibre des forces et des pouvoirs, aux modèles de développement, à nos modes de production et de consommation. Il est ainsi le terrain d’interactions complexes entre États.
La part des énergies fossiles, première source du réchauffement climatique, est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des renouvelables n'a que légèrement progressé. Rana Adib, directrice du réseau d'experts Ren21, est venue à la COP26 pour doper le déploiement des énergies vertes. Eolien, solaire, géothermie, hydroélectricité... sont passés de 8,7% à 11% de la consommation énergétique mondiale de 2009 à 2019. Mais sur fond de demande accrue, pétrole, gaz et charbon sont toujours à plus de 80%, souligne ce réseau réunissant chercheurs, agences de l'énergie, ONG, industriels... Alors que faire?
Ces dernières années, les conséquences du changement climatique sont devenues plus visibles. Des incendies détruisent les forêts et menacent les populations en Méditerranée, les inondations dues aux crues des rivières ne se comptent plus, les canicules se succèdent et le niveau des océans continue dangereusement de s’élever.
Pour l’ingénieur Vincent Liegey, il n’y a pas grand-chose à attendre de la COP26 qui « ne pose pas les bonnes questions » puisqu’elle « s’intéresse aux enjeux climatiques sans poser la question de notre modèle économique ». À savoir une addiction à la croissance et à la consommation.
COP26 : quand la majorité de la population mondiale subit les conséquences d’un mode de production et de consommation au service de la classe dominante d’une minorité
La Belgique est le cinquième plus gros producteur d’énergie éolienne au monde. C’est remarquable pour un pays qui n’a que 60 kilomètres de côtes. Résultat : aujourd’hui, en Belgique, on produit l’équivalent de la consommation de plus de 2 millions de ménages. Pour le dire autrement, c’est 10% de notre consommation électrique dans l’ensemble du pays.
L’écosystème numérique mondial représente entre 6 et 10% de la consommation d’électricité de la planète. Si l’explosion des usages – du streaming, aux cryptomonnaies, en passant par la 5G – ne plaide pas en faveur d’une baisse de ce chiffre, des solutions commencent à émerger pour réduire l’impact énergétique et écologique du numérique.
Les déchets électroniques sont trop souvent jetés sans aucune solution de réparation ou de recyclage. Cette montagne de déchets s'accumulent, et dépassent aujourd'hui le poids de la grande muraille de Chine.
Si les problèmes d’approvisionnement et retards dans la chaîne de production dus à la reprise soudaine de la consommation sont bel et bien une réalité, il convient de se méfier des affirmations alarmistes.
Le numérique requiert énormément d'énergie et pollue souvent bien plus qu'on pourrait le croire. Mais il fait partie de nos vies et il serait difficile de s'en passer complètement. A-t-on le pouvoir, à notre petite échelle, d'appliquer de bonnes pratiques afin de limiter notre propre consommation? La réponse est oui: suivez le guide.
Le système énergétique de demain sera « plus électrifié, plus efficace, plus interconnecté et plus propre », assure sans surprise l’Agence internationale de l’énergie (AIE) en préambule de son World Energy Outlook 2021(1) publié ce 13 octobre. Elle y déplore toutefois la lenteur de cette « transformation » ainsi que l'important rebond de la consommation mondial de charbon et de pétrole en 2021.
« Dès le début la révolution industrielle, la croissance économique s’est goulûment nourrie d’énergies en général, et d’énergies fossiles en particulier », souligne Philippe Charlez dans son nouvel ouvrage L'utopie de la croissance verte - Les lois de la thermodynamique sociale (disponible en librairie ce 12 octobre). En 2020, ces énergies fossiles ont encore compté pour 83,1% de la consommation énergétique mondiale et pour 61,3% de la production mondiale d'électricité.
Une hausse de la consommation mondiale de charbon d'ici à 2050 Plus qu’une transition énergétique des sources d’énergie les plus carbonées vers des sources bas carbone, c’est une hausse généralisée de la demande de toutes les énergies qu’esquisse l’EIA. Même la consommation mondiale de charbon pourrait, après une baisse de la demande entre 2025 et 2030, augmenter d'ici la moitié du XXIe siècle (+ 13,6% entre 2020 et 2050).
Mise en service en juin et inaugurée vendredi, cette centrale autonome fonctionne sur batterie et peut stocker 10 mégawattheure (MWh) d'électricité, ce qui représente "deux heures de consommation d'une ville comme Corte" et réinjecter sur un an 1,8 gigawattheures (GWh) d'électricité dans le réseau électrique lors des pics de consommation, explique l'entreprise qui présente le stockage de l'électricité comme "un enjeu prioritaire pour la transition énergétique".
La consommation de biocarburants ne cesse de progresser en Belgique. Les quantités d'huile de palme incorporées dans le diesel en Belgique ont été multipliées par treize en 2020, rapporte Le Soir jeudi, qui note que les émissions de ce biodiesel sont toutefois plus importantes que celles du diesel classique.
La mode représente jusqu’à 8,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales, et plus de 30 millions de tonnes de CO2 importées en France chaque année 3. Le textile utilise par ailleurs 11% des pesticides consommés dans le monde 4 et provoque 20% de la pollution des cours d’eau
Pour limiter de futures crises de hausse des prix, réduire notre consommation d’énergie et notre dépendance aux énergies fossiles est essentiel, selon Neil Makaroff, du Réseau Action Climat.
La Chine et les États-Unis sont les deux pays dans le monde consommant le plus d’énergie : ils ont respectivement compté pour 23,5% et 15,3% de la consommation mondiale d’énergie primaire(1) en 2019 selon les dernières données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Mais le classement des principaux consommateurs d’énergie dans le monde est bien différent lorsque ces données de consommation sont rapportées à la population de chaque pays(2).
Plateforme Wallonne / GIEC - Septembre 2021 - n°22 Les émissions associées à l’alimentation représentent de l’ordre de 1/4 à 1/3 des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Le premier article de cette Lettre synthétise les connaissances à propos de l’origine de ces émissions et des moyens de les réduire. Comme la stratégie que s’est fixée l’Union européenne sous le titre « De la ferme à la table », nous avons tenté d’aborder l’ensemble des systèmes alimentaires, de la production à la consommation.
Dans les années à venir, comment la Chine, les Etats-Unis, la Russie, l’Allemagne et l’Inde vont-ils se répartir le pétrole, le gaz et le charbon restant? Ces trois armes de puissance massive régulent le classement mondial du pouvoir de ce que l’on appelle, à juste titre, les grandes puissances.
[2/4] Pourtant indispensables à la transition écologique, les économies d’énergie restent à la marge dans les politiques publiques françaises. Privilégiant les solutions technologiques, nos dirigeants font perdurer la société de consommation.
Le débat sur la politique énergétique se focalise en France sur une question secondaire : nucléaire ou renouvelables ? Car l’enjeu crucial est celui de la consommation énergétique. Et on ne pourra pas enrayer le changement climatique sans une politique déterminée pour économiser l’énergie et transformer nos modes de vie.
La croissance industrielle a été réalisée à partir d’une extraction /consommation croissante de charbon dans un premier temps, de dérivés du pétrole ensuite, utilisés comme combustible pour de multiples usages et dans le développement de l’industrie chimique ; la consommation de gaz naturel puis la combustion de biomasse dans des centrales produisant chaleur et électricité accompagnent le tout depuis les années 1950-60. Il s’en est suivi un accroissement d’émissions anthropiques de CO2.
Le scénario de black-outs de grande ampleur n'est pas écarté. Il y a de quoi être anxieux: les prix de gros du gaz naturel ont plus que triplé ces douze derniers mois, avec une très nette accélération depuis janvier 2021, puis lors de l'été qui a suivi.
Il y a vingt ans, l’usine AZF explosait à Toulouse. En cause : le nitrate d’ammonium. Il est massivement utilisé pour fabriquer les engrais azotés de synthèse, dont l’agriculture française est extrêmement friande. Comment se passer de ces engrais dangereux et climaticides ?
L’eau, une urgence. Que l’on songe aux inondations, aux sécheresses ou à la montée du niveau de l’océan, partout dans le monde et aussi dans les régions françaises. "Si on ne change pas (si le niveau de réchauffement continue d’augmenter, ndlr), on assistera à une accentuation de la saisonnalité. Avec des étés plus secs et plus longs et des hivers plus pluvieux". C’est alors qu’on prendra pleinement conscience du changement du cycle de l’eau, potentiellement redoutable pour le bien-être et l’équilibre des citoyens,
La décroissance fait l’objet d’un très grand nombre de définitions dans la littérature économique, toutes centrées sur l’idée d’une réduction de la production et de la consommation pour répondre aux grandes crises environnementales actuelles et à venir. Parmi ces définitions, celle apportée par l’anthropologue Jason Hickel est particulièrement intéressante puisqu’elle introduit l’idée d’une organisation de cette réduction, intégrant le lien étroit entre environnement et inégalités : «La décroissance est une réduction planifiée de l’utilisation de l’énergie et des ressources visant à rétablir l’équilibre entre l’économie et le monde du vivant, de manière à réduire les inégalités et à améliorer le bien-être de l’Homme».
Alors que le gouvernement a rejeté l’année dernière, en octobre 2020, la proposition de Loi Evin Climat, dont le but était de réguler et interdire la publicité faisant la promotion des produits les plus polluants, le rôle de la publicité et du marketing dans la crise écologique actuelle fait débat. Alors faut-il interdire la pub, davantage la réguler, ou au contraire s’abstenir au nom d’une liberté de communication des entreprises ?
Améliorer l’efficacité énergétique chez soi et mieux choisir ses équipements en fonction de ses besoins permet non seulement de réduire sa facture énergétique, mais aussi de restreindre son impact écologique tout en encourageant les fabricants d’appareils à s’engager dans la transition.
Quand nous pensons à notre consommation d’eau, nous pensons principalement à celle qui coule de notre robinet : celle que l’on boit, avec laquelle on se lave les dents et on se douche. Mais, en réalité, l’eau est partout, dans chaque produit que l’on consomme.
Cela paraît loin vu d’ici. Mais pendant plusieurs étés, nous avons été confrontés à des épisodes de sécheresse, qui ont même entraîné des mesures très concrètes de limitation de notre consommation d’eau, l’arrêt d’activités touristiques comme le kayak, la perte de certaines récoltes, etc.
Prendre une pause Et pourtant. Réduire les émissions de GES n’est pas sorcier. On n’a qu’à cesser d’en émettre. Voyons ça comme une façon de prendre un long congé de la course fébrile qui nous tient lieu de mode de vie et de la spirale de surconsommation dans laquelle nous nous sommes engagés depuis plusieurs décennies.
Les régions d’Asie productrice de nombreux biens de consommation occidentaux (vêtements et chaussures) sont touchées par le variant Delta du coronavirus et risquent de ne plus pouvoir approvisionner les magasins dans quelques semaines.
Les régions d’Asie productrice de nombreux biens de consommation occidentaux (vêtements et chaussures) sont touchées par le variant Delta du coronavirus et risquent de ne plus pouvoir approvisionner les magasins dans quelques semaines.
Trop souvent réduite à une question de gaspillage de ressources naturelles, l’obsolescence prématurée est un contributeur majeur aux changements climatiques détaillés dans le nouveau rapport du GIEC. En effet, la fabrication des objets émet du CO2, de même que leur transport, leur stockage et leur recyclage. Par exemple, pour un smartphone, environ 87% de sa contribution au changement climatique se fait avant la phase d’utilisation.
C’est la face cachée de notre dépendance à l’énergie : « l’énergie grise », soit la quantité d’énergie nécessaire pour fabriquer les objets qui nous entourent, est encore très mal prise en compte dans la comptabilisation de notre empreinte énergétique, alors qu’elle est largement supérieure à notre utilisation directe d’énergie. D
American Airlines a prévenu lundi que des retards de livraison de kérosène pourraient gêner ses opérations comme celles des pompiers luttant contre les incendies, et a demandé en conséquence à ses pilotes de limiter leur consommation de carburant.
Textiles, lunettes, stylos : nos objets du quotidien sont faits de plastique, nous en possédons toutes et tous. Cette Tribune ouvre notre regard sur notre environnement immédiat et plus lointain pour questionner la place donnée au plastique dans tous les aspects de notre vie quotidienne. Intervenants et participants interagissent pour partager une autre vision de l'avenir et envisager des nouvelles alternatives.
Des expériences douloureuses dans le monde montrent à quelle vitesse des régions rurales ou de grandes capitales peuvent frôler l’épuisement de leurs ressources en eau : la ville du Cap a frisé la catastrophe en 2018 quand ses réservoirs, après trois ans de sécheresse, étaient tombés à 11 % de leur capacité. Le retour des pluies et une gestion rigoureuse de la consommation ont permis à la capitale sud-africaine de surmonter la crise en 2020.
Le 29 juillet marque le Jour du dépassement, c'est-à-dire le moment du calendrier où la consommation humaine de ressources écologiques, telles que l'approvisionnement en eau et le stockage du carbone, dépasse le point où la Terre peut reconstituer ces ressources au cours d'une année donnée. Au début des années 1970, la planète a connu un déséquilibre inquiétant, car on a estimé que la demande de l'humanité en ressources écologiques correspondait exactement à ce qui pouvait être régénéré en un an.(1) Depuis lors, la population mondiale a doublé(2) et le produit intérieur brut (PIB) a été multiplié par quatre.(3)
Dans le contexte de la crise de 2008-2009, l’avènement du bitcoin a pu séduire parce que, produit et géré avec un logiciel libre[1], il est supposé donner le pouvoir monétaire à ses utilisateurs. La réalité est loin de ce schéma idyllique. le bitcoin est essentiellement devenu un instrument spéculatif,... Au-delà des usages monétaires du bitcoin, l’objectif principal de cette note est de démontrer que le bitcoin est un gouffre énergivore, contraire à nos ambitions climatiques.
Nous devons pas livrer un combat à multiples facettes contre le changement climatique : changer les habitudes de consommation, lutter contre les intérêts économiques et les systèmes techniques solidaires de ces habitudes, nous adapter autant que possible à un monde qui change très vite, etc. Or, des forces gigantesques, économiques et politiques au premier chef, se mobilisent pour nous persuader de ne rien faire...
Les incendies, les intempéries et les étés caniculaires signent, pour les écolos, l’impératif changement de modèle de croissance. «Notre responsabilité est grande : changer nous-mêmes notre mode de vie, de consommation, de production, notre structure sociale pour survivre à ce que nous avons créé», prévient ainsi Sandrine Rousseau, ancienne porte-parole d’EE-LV
Aux Etats-Unis, des dizaines d’Etats ont initié des projets pour faciliter la réparation des appareils au bénéfice des consommateurs et des établissements d’enseignements, mais les compagnies technologiques s’emploient à les torpiller. HOP revient sur ces évènements.
Les Etats-Unis sont en feu, et leur réseau électrique est plus que jamais en crise. Alors que dix des cinquante-deux états font face à des incendies d’une rare violence, la consommation électrique devient un problème pour les gestionnaires de réseau. Pics de consommation, feux qui menacent les lignes électriques, gestion des interconnexions… Alors que le pays fait face à des catastrophes climatiques de plus en plus fréquentes, la refonte de son réseau électrique devient urgente.
Ces dernières décennies sont marquées par la crainte d’un déclin de notre civilisation telle que nous la connaissons, alors même que les progrès technologiques et industriels semblent exponentiels. La surpopulation et la surconsommation placent les générations actuelles dans une véritable impasse. En 1972, une équipe de scientifiques du MIT a publié une étude prédisant la fin de ce que l’on appelle la « civilisation industrielle » au cours du 21e siècle, et ces prédictions semblent aujourd’hui totalement en phase avec la réalité, selon une nouvelle étude.
La saison des incendies ne fait que commencer, mais des centaines de milliers d'hectares partent déjà en fumée: l'Ouest des Etats-Unis et du Canada font face à une vague de chaleur et une sécheresse persistante, poussant les feux de forêt à se multiplier et les autorités à rationner la consommation d'eau et d'électricité.
Sur quatre centrales à charbon en France il y a quelques années, deux ont fermé et deux devaient fermer ou être reconverties en 2022, mais l'une d'elles, près de Nantes, va finalement continuer jusqu'en 2024 au moins, chargée de gérer les pointes de consommation électrique de l'Ouest.
Investissements "considérables", changements des modes de consommation, technologies à élaborer: après la pandémie, le monde économique doit "changer de système" ... Car une urgence en chasse une autre : pour l'économiste Claire Waysand, le réchauffement climatique ne se traite pas par "un réglage macroéconomique" à l'image des plans de "relance de l'activité" mis en place pour l'après pandémie, mais par une refonte "structurelle", qui nécessite de "réorienter" sur le long terme des investissements "absolument considérables".
Des coulisses de la vie politique aux forums universitaires, les conversations portent sur les crises mondiales : une crise sanitaire, une crise économique et financière, une crise climatique et une crise environnementale. En fin de compte, elles sont toutes révélatrices du même problème : nos modes de production et de consommation non durables. Le choc de la COVID-19 n’a fait que dévoiler la fragilité systémique de notre économie et de nos sociétés mondialisées, avec toutes leurs inégalités.
Dans le cadre de l'observatoire de l'artificialisation, le Cerema produit annuellement un rapport analysant les chiffres de la consommation d'espaces à un niveau national et local, en mettant en avant plusieurs éléments permettant de mieux comprendre ce phénomène pour mieux le limiter.
Près de la moitié de l’empreinte carbone des Français apparaît aujourd’hui liée aux « émissions importées », c’est-à-dire aux émissions liées à la fabrication de biens produits à l’étranger mais consommés sur le territoire national.Une lutte pour l’hégémonie culturelle semble en cours opposant la culture de la matérialité et la culture de la sobriété.
Logos, panneaux publicitaires, affiches, audiovisuel… tout nous pousse à consommer, avec son lot d’impacts pour la santé et pour la planète. En plus de ne servir que rarement l’intérêt général, la grande majorité de la publicité n’est produite que par une petite partie des entreprises. Des associations comme des scientifiques luttent pour un usage plus raisonné de l’information dans l’espace public.
Les entreprises qui tirent profit de la vente de produits liés à la déforestation tentent de saper un projet de réglementation européen visant à limiter l'impact de la consommation européenne sur les écosystèmes mondiaux, dénonce une étude de Greenpeace.
Alors que le prochain rapport du Giec sur le climat estime qu'un dépassement de plus de 1,5 degré pourrait entraîner "progressivement des conséquences graves pendant des siècles" sur Terre, le climatologue Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain) estime, lui, "qu’il serait encore possible de l’éviter par des transformations structurelles radicales et une redéfinition de nos modes de vie et de consommation."
Une enquête du média britannique ITV News révèle qu’au moins 124 000 produits invendus (télés, drones, écouteurs) sont détruits chaque semaine par Amazon. Une aberration écologique permise par le modèle commercial du géant américain.
Alors que les entreprises comme l’État n’ont jamais autant parlé d’écologie, la publicité peuple la sphère publique comme privée, alimentant la grande machine consumériste et productiviste. Quelles solutions imaginer pour sortir de ce cruel paradoxe ?
la quantité de pesticides utilisés au niveau mondial continue d’augmenter. Pollution des sols, des eaux et de l’air, baisse des populations de pollinisateurs, impacts sanitaires sur les écosystèmes et populations humaines, développement de résistances chez les ravageurs des cultures… Face aux problèmes que pose la dépendance aux pesticides, des alternatives basées sur l’agroécologie sont possibles. Avec d’autres auteurs internationaux, des chercheurs du Cirad et d’INRAE publient une analyse de plus de 400 références scientifiques et plaident pour un tournant vers une protection des cultures basée sur les principes de l’agroécologie.
La transition énergétique est le terme utilisé pour désigner la transformation du système énergétique français. Plus concrètement, l’expression sert à désigner l’ensemble des changements engagés pour réduire l’impact environnemental de la production, de la distribution et de la consommation d’énergie (électricité, gaz…).
C’est un lieu commun d’affirmer qu’une pénurie d’eau menace la Tunisie. Ce qui est davantage en jeu, c’est l’évolution de ses usages et la répartition de la ressource. Or, l’agriculture intensive destinée à l’exportation est en tête de la consommation d’eau, alors que le tarif de base pour les Tunisiens est en forte hausse.
En 2050, nous aurons 10 milliards de bouches à nourrir. Quelles solutions existent pour baisser la consommation de viande et poisson, et donc préserver les ressources planétaires ? Protéines végétales et substituts de viande peuvent-elles remplacer les protéines animales ? Mettront-elles un terme à l’élevage intensif, la déforestation, la pêche industrielle, etc ? Focus sur les différents types de protéines du futur, leurs développements et leurs limites.
Séparer l’acte de produire de l’acte de consommer, comme le font généralement les économistes libéraux, est une mystification qui vise à dédouaner les entreprises de leur responsabilité quant aux biens à produire. Or les besoins sont produits par le capitalisme. Les changer, c’est changer le rapport social de production, et pas seulement les mentalités.
La part des énergies fossiles dans la consommation d'énergie mondiale est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des énergies renouvelables n'a que légèrement progressé, souligne le réseau REN21 dans un rapport publié mardi.
Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), sources de l'essentiel du réchauffement climatique, représentaient toujours 80,2% de la consommation d'énergie finale en 2019, contre 80,3% en 2009, pointe ce réseau d'experts dédié aux renouvelables. Dans le même temps, la part des énergies renouvelables (qui ont crû d'environ 5% annuellement) est passée de 8,7% à 11,2% du total, sur fond de croissance de la demande énergétique mondiale, indique ce rapport mondial 2021.
Selon la logique des politologues, une action est politique si elle est reconnue par les acteurs politiques comme fondamentalement politique. Cette approche ne fonctionne pas pour le jardinage ou le glanage qui se situent à l’extérieur du cadre usuel. Ce ne sont pas des actions politiques par essence. Mais elles peuvent le devenir.
Le rappel de produits contenant une quantité trop importante d'oxyde d'éthylène est en cours depuis septembre 2020. La liste s'allonge et plus de 90 références de glaces ont été retirées ces derniers jours.
Le mot « décroissance » est en effet souvent associé à la régression, la maladie, la perte de quelque chose. Avec la décroissance, on a l’impression de revenir en arrière. Ces clichés ont une explication en partie historique.
le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’énergie (AIE), paru en mai dernier, estime que pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il est nécessaire de renoncer à tout nouveau projet d’exploitation pétrolière ou gazière. Comment croire que nous pourrions, dans les sociétés occidentales, sinon poursuivre la quête effrénée vers la croissance infinie, au moins maintenir notre niveau de production et de consommation de biens matériels sans pétrole, gaz ou charbon ? Sans décroissance, c’est une illusion.
Notre monde insatiable nous désole chaque jour un peu plus. Mais à qui la faute ? A ces autres consommateurs stupides qui ne sont jamais nous ? « Si personne n’achète, ils arrêteront de vendre ! »…n’est-ce pas ? Ce serait donner là bien plus de pouvoir aux individus qu’ils n’en ont vraiment, nous y compris… Non, la machine du capitalisme est infiniment plus insidieuse.
pour enrayer les pires scénarios en matière de changement climatique, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront diminuer de moitié d’ici à 2030, avant de descendre au niveau net nul vers le milieu du siècle. En clair, il s’agit d’éliminer de l’atmosphère, par des moyens technologiques ou naturels, toutes les émissions de CO2 liées aux activités humaines dans le but de parvenir à « zéro émission nette », c’est-à-dire à la neutralité carbone. Dans son rapport intitulé Net Zero by 2050, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) tire la sonnette d’alarme quant à la nécessité de limiter la part des combustibles fossiles dans la consommation d’énergie. La feuille de route présentent des scénarios concrets de transition
Son objectif n’est pas de réduire simultanément le chômage, la pauvreté, relancer la consommation et la production mais de se concentrer sur un enjeu dont en découleront d’autres : l’accélération de la transition. Une tribune de la philosophe et économiste Sophie Swaton.
Le saumon du Pacifique est une espèce fondatrice de l’écosystème côtier de la Colombie-Britannique. Depuis quelque temps, il partage ses eaux avec des parcs en filet remplis de saumons de l’Atlantique non indigènes élevés pour la consommation. Ainsi, plus de la moitié des populations de saumon quinnat du sud de la Colombie-Britannique sont en voie de disparition ou menacées.
L’étude a découvert qu’en se dirigeant vers une semaine de quatre jours d’ici 2025, les émissions du Royaume-Uni seraient réduites de 127 millions de tonnes, soit de plus de 20%, ce qui équivaut à retirer des routes l’intégralité des voitures de particuliers. L’organisation actuelle, en ne laissant que peu de temps libre, favorise « l’alimentation rapide », la consommation de jouets technologiques et de voyages expéditifs...
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime la perte nette de forêts à 178 millions d’hectares depuis 1990. Si le rythme de déforestation a ralenti sur la décennie 1990-2000, 10 millions d’hectares de forêt ont disparu chaque année entre 2015 et 2020. Cette tendance menace de nombreuses espèces végétales et animales et pèse fortement dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Comment garder espoir en l’avenir quand le gros des efforts semble se borner à ne pas reculer en quatrième vitesse?
Depuis 2016, Bitcoin est présenté dans la presse internationale comme un accélérateur du désastre écologique. Pourtant, quand on y regarde de plus près, la consommation électrique du minage de cette cryptomonnaie est relativement négligeable. Et à terme, son développement pourrait même favoriser la transition énergétique. Dans son numéro de septembre 2020, Usbek & Rica s’était penché sur le sujet dans un article que nous reproduisons ici en intégralité.
La crise sanitaire a confirmé la prise de conscience : pour 93% des Français, il faut revoir tout ou une partie de notre modèle économique. Parmi eux, 52% déclarent qu’il faut le repenser entièrement et sortir du mythe de la croissance infinie. Voici l’un des enseignements majeurs du Baromètre de la consommation responsable de Greenflex et de l’Ademe. Celui-ci invite à repenser le modèle économique de la société.
e suis un spécialiste des enjeux énergétiques et, à ce titre, je vais aborder le bilan de la décroissance sous l’angle de la production et de la consommation d’énergie. Dans ce domaine, la décroissance offre peu d’outils analytiques qui lui sont propres. Elle emprunte une bonne partie de ceux qu’elle utilise au monde de l’économie physique (on dit aussi biophysique ou écologique) avec qui elle entretient des liens étroits.
l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de dévoiler les trajectoires qui permettraient d’atteindre, ou non, l'objectif de neutralité carbone au niveau mondial, d’ici 2050.La lutte contre le réchauffement climatique repose sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre GES (CO2 en tête) via une baisse massive de la consommation des énergies carbonées; elle repose aussi sur le développement des puits de carbone, avec l’augmentation des capacités de stockage des forêts et des sols, ainsi que sur le déploiement de technologies de captage et stockage du CO2...
par Sylvia Becerra, Guillaume Carbou, Julian Carrey, Mickaël Coriat, Adeline Grand-Clément, Steve Hagimont, Laurence Huc, Jean-Michel Hupé, Béatrice Roure, Laure Teulières et Laure Vieu, L'atelier d'écologie politique (Atécopol)
Coinbase vient d’entrer en bourse à une valorisation avoisinant les cent milliards de dollars, confirmant s’il était besoin son statut de chef de file des startups qui se construisent autour de la technologie blockchain. Coinbase est l’équivalent d’une banque pour cryptomonnaies : elle détient les clés des portefeuilles de ses clients, qui lui délèguent donc le contrôle des monnaies digitales qu’ils possèdent, parmi lesquelles les plus connues sont Bitcoin et Ethereum.
Si le Covid-19 ou la peste porcine expliquent en partie cette baisse annoncée par la FAO, celle-ci pourrait être le signe avant-coureur du prochain passage d’un pic mondial de consommation de viande. Des scientifiques appellent en tout cas à atteindre un tel pic (à ne pas dépasser) d’ici 2030 pour conserver une chance de limiter le réchauffement climatique en-dessous de 2°C.
Dans son nouvel avis, l’Anses pointe le manque de données pour estimer les risques sanitaires liés aux nouvelles fréquences qui seront prochainement déployées. Face à la controverse, l’agence sanitaire a décidé de mettre son avis et le rapport de ses experts en “consultation publique” pendant six semaines. Pas de quoi faire oublier le déploiement forcé de cette nouvelle génération de téléphonie mobile aux opposants.
Pour évaluer l’empreinte carbone d’un pays, sont prises en compte non seulement les émissions générées localement, mais aussi celles incluses dans les produits importés. Sans quoi, la délocalisation hors du pays d’une partie de ses activités industrielles donnerait l’illusion qu’il a réduit son empreinte carbone. La baisse du contenu énergétique d’un pays sera illusoire si dans le même temps il délocalise ses activités industrielles, et rapatrie ensuite les produits qu’il ne fait plus.
Approvisionner en électricité tous les Français requiert le respect de trois règles essentielles : sécuriser l’équilibre global entre production et consommation, assurer la stabilité du réseau en termes de puissance injectée et soutirée, maintenir le synchronisme du réseau.
Approvisionner en électricité tous les Français requiert le respect de trois règles essentielles : sécuriser l’équilibre global entre production et consommation, assurer la stabilité du réseau en termes de puissance injectée et soutirée, maintenir le synchronisme du réseau. Un système électrique fondé sur des énergies renouvelables variables comme l’éolien et le solaire photovoltaïque, dans l’optique d’un mix électrique 100 % renouvelable en 2050, peut-il remplir ces conditions ?
L'Union européenne s'est fixé comme objectif que les centres de données soient neutres en carbone en 2030. Mais une nouvelle étude, commandée par Bruxelles, table sur une augmentation de la consommation d'énergie des data centers de 30 % d'ici 10 ans. Même si le secteur a fait des progrès, utilisant différentes innovations pour faire baisser l'empreinte environnementale des data centers, l'explosion des usages du numérique annulerait en réalité ces bénéfices. 
En France, la consommation représente 55 % du PIB, l’essentiel des dépenses des ménages, mais aussi une source de plaisir et de distinction sociale. Mais la société de consommation occupera-t-elle toujours autant de place dans nos vies à l’avenir ? En effet, les consommateurs se rendent de plus en plus compte que le rêve du «toujours plus» a une contrepartie : des dépenses croissantes et des impacts environnementaux, sanitaires et sociaux majeurs. Cette prise de conscience, amplifiée par la crise sanitaire, entraîne une défiance croissante envers les produits et les entreprises qui les commercialisent. En réponse, un nouvel idéal émerge, celui d’une consommation « responsable ». Derrière ce terme générique sont regroupées des pratiques très différentes, dont certaines conduisent à repenser radicalement notre rapport à la consommation, voire à nous en libérer. Cet ouvrage propose de faire le point sur ces pratiques et identifie différentes étapes pour aller du toujours plus au toujours moins et mieux. Mais il
Les e-déchets représentent la catégorie de déchets qui augmente le plus vite dans l’UE, et moins de 40 % d’entre eux sont recyclés. Tous les chiffres clés sur ce sujet dans nos infographies.
Le 4 octobre 2020, Le Monde a publié un article intitulé « En Allemagne, les rénovations énergétiques des bâtiments n’ont pas fait baisser la consommation », indiquant que les politiques de rénovation énergétique sont un échec et que les objectifs de réduction des émissions de CO2 du secteur avaient peu de chances d’être atteints. Alors que l’Allemagne est souvent citée comme une source d’inspiration en la matière, comme l’indique le récent rapport du Haut Conseil pour le climat, que faut-il penser de ces affirmations ? Et quels enseignements pour la France ?
Analyse du rapport de l'ADEME. Le raccordement au réseau, par des câbles électriques, des nouvelles installations de production n’est quant à lui pas toujours simple à réaliser (éoliennes en mer par exemple)..Au-delà de ce raccordement, il faut pouvoir transporter l’électricité de ces nouveaux lieux de production souvent situés en zone rurale vers les lieux de consommation, souvent situés dans les grandes métropoles, ce qui nécessite en général un renforcement du réseau actuel, voire la création de nouvelles lignes. »
Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l’extinction de la majorité des espèces. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Aujourd’hui, tout laisse à penser que nous sommes à l’aube d’une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d’espèces sont en train de décliner et que d’ici quelques décennies elles pourraient s’éteindre. L’homme et sa consommation sans cesse croissante d’espace et d’énergie en est la première cause.

2020

Cet ouvrage du philosophe allemand développe une pensée originale, riche et parfois provocatrice sur notre société. Le capitalisme y est vu comme menant à une transformation anthropologique profonde, mais infantilisante et destructrice, dont il convient de prendre conscience et de se libérer. Pour Anselm Jappe, les crises écologique, sociale et économique révèlent la nature auto-destructrice d’un système qui prétend abolir toute limite. Partant d’un mythe grec quelque peu oublié, il propose une critique renouvelée de nos économies boulimiques.
Rencontre avec Emilie de Morteuil qui nous parle de son ouvrage « Le guide de la consommation durable. Prendre soin de soi et de la planète. » Un livre qui nous explique comment consommer autrement avec des perspectives d’avenir pour l’eau, l’alimentation, l’habitat, les cosmétiques, les médicaments mais aussi le numérique et les loisirs.
Dans le cadre des débats internationaux sur les réponses à apporter au réchauffement climatique, l’attribution de la responsabilité des émissions de gaz à effet de serre (GES) est une question difficile, délicate et politiquement très sensible. C’est le cas quand on s’interroge sur la différence de responsabilité individuelle entre hauts et bas revenus. Hormis les difficultés techniques, la manière de comptabiliser les émissions d’un individu ou d’un territoire permet tout aussi bien de masquer que de dévoiler des injustices, présentes et passées. Quand il s’agit de différencier les responsabilités individuelles en fonction du revenu, la méthode habituellement utilisée est intitulée « comptabilité à la consommation ».
Dans son livre Recyclage, le grand enfumage paru aux éditions Rue de l’échiquier, Flore Berlingen, ex-directrice de l’ONG Zero Waste France, dénonce la stratégie affichée du tout recyclage pour résoudre la crise des déchets. « Un mensonge », juge-t-elle. Flore Berlingen : Je dénonce l’instrumentalisation du recyclage. Le recyclage est indispensable, mais insuffisant et parfois même contre-productif. Les industriels cherchent à recycler des produits qui ne devraient même pas exister : les objets à usage unique. En réalité, même triés, une grande partie d’entre eux ne sont pas recyclés. Les industriels cherchent à faire croire que grâce au recyclage ce type de consommation peut devenir soutenable.
Cet article présente un modèle simple et robuste de dynamique du système de consommation et production d’une matière première non renouvelable, en présence d’une tendance continue de croissance des consommations. Le but de l’étude est d’identifier les paramètres déterminants pour assagir grâce au recyclage l’évolution des consommations de matières premières vierges – c’est-à-dire puisées dans les gisements non renouvelables. Le modèle est une extension, avec d’importantes conclusions supplémentaires, des approches présentées antérieurement dans deux articles « peer-reviewed »[1].
Ceci n’est pas un roman mais une histoire vraie. Ce livre, à mi-chemin entre le guide et l’ouvrage scientifique, dresse le bilan de la situation climatique actuelle, de l’état de la biodiversité, de la qualité de l’eau et des sols ainsi que de la santé humaine.
Un groupe de chercheurs, dirigé par un scientifique de l’UNSW spécialisé dans le développement durable, a passé en revue les discussions universitaires existantes sur le lien entre la richesse, l’économie et les impacts associés, pour arriver à une conclusion claire : la technologie ne nous mènera pas loin dans la voie du développement durable – nous avons besoin de changements profonds dans notre mode de vie et de paradigmes économiques différents. Dans leur étude, publiée dans Nature Communications et intitulée « Scientists’ Warning on Affluence », les chercheurs ont résumé les preuves disponibles, en identifiant les solutions possibles.
En dépit de l’accord de Paris, les émissions de gaz à effet de serre sont au plus haut. Des actions renforcées sont nécessaires pour tenter de rester sous la barre des 1,5 °C degré de réchauffement. Avec le récent pacte vert européen – qui vise la neutralité carbone d’ici 30 ans –, l’Europe semble prendre ses responsabilités
L’autrice, directrice de Zero Waste France nous explique le fonctionnement du recyclage en France, ses défauts, et surtout les illusions que ce système implique car comme le sous-titre l’explique, l'économie circulaire est devenue l'alibi du jetable. L’autrice enjoint à rejeter ces fausses solutions et à enclencher un changement plus radical pour mettre fin à la logique productiviste, consumériste et à l’extractivisme.
George Monbiot. George delves deep into the invisible ideologies trashing our planet. In this video George talks in depth about capitalism, consumerism and neo-liberalism.
Entendre cette clameur des vivants qui habitent avec nous la Terre est devenu une affaire de vie ou de mort. Tel est le sens des « propositions pour un retour sur Terre » : engager une politique qui viendrait se substituer à celle de la croissance et de la consommation infinies pour ouvrir la voie d'un habiter terrestre, viable et fraternel.
Anne Fremaux travaille depuis plus de dix ans sur la question écologique et observe que la situation, liée à une « hyperconsommation » incompatible avec le caractère fini des ressources et le temps long nécessaire à leur renouvellement naturel, ne fait que s’aggraver. Cette crise met en avant, bien sûr, le caractère absurde et finalement contreproductif de nos échanges mondialisés, que les écologistes dénoncent depuis bien longtemps
Le Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET) a publié en novembre un rapport sur la consommation d’énergie du numérique en France. L’étude recense le parc, liste les consommations et en déduit leur montant global.

2019

Notion ancienne mais plus que jamais d'actualité, la « sobriété » n'a pas une définition figée et regroupe des réalités multiples à travers des démarches de frugalité, simplicité, zéro-gaspillage, efficacité, sobriété énergétique, ou encore de déconsommation. Le dénominateur commun de ces diverses approches est la recherche de modération dans la production et la consommation de produits, de matières, ou d'énergie. Dans son application, indépendamment du vocabulaire employé, la sobriété se développe sur un continuum entre deux grandes approches : une approche institutionnalisée depuis quelques années, centrée sur la recherche d'efficacité et compatible avec la poursuite de la croissance économique grâce au découplage de ses impacts, une approche émergeant dans des mouvements citoyens, centrée sur une transformation plus profonde des pratiques individuelles et des modes de vie. Pour chaque approche, des propositions existent à plusieurs échelles d'organisations socio-économiques et au niveau individuel.
Les accords de Paris (COP21) prévoient d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour ce faire, nous devons bâtir de nouvelles infrastructures énergétiques qui consomment de nombreuses matières premières « de base ». Celles-ci requièrent des quantités importantes d’énergie pour être produites. La consommation de métaux et de ciment a doublé depuis le début du 21° siècle. Pénurie? l’exploitation de ressources profondes ? La modélisation dynamique permet de mieux comprendre les couplages entre réserves-production primaire et recyclage-économie-énergie.
La recherche en histoire des idées et en économie écologique fournit les deux idées fondamentales de la décroissance : la croissance est une construction idéologique, et elle est écologiquement non durable. Sur cette base, cinq disciplines sont mobilisées pour répondre à la question fondamentale à la base de l’agenda de la décroissance : comment concevoir une société à la fois stable et sans croissance ?
Entre 2017 et 2019, la vision des Français de la « consommation responsable » a significativement changé, montre une étude du cabinet Greenflex. Ils sont de plus en plus nombreux à citer la nécessité de réduire leurs achats, alors qu’ils portent un regard de plus en plus pointu sur les produits durables.
Dans son livre « Le bug humain », paru chez Robert Laffont, Sébastien Bohler s’appuie sur les neurosciences pour expliquer comment le cerveau humain est programmé depuis sa conception pour consommer toujours plus de nourriture, de sexualité (réelle ou virtuelle), d’informations nouvelles et de compétition sociale, et tout cela avec le moins d’effort possible.
L’équipementier télécom Ericsson vient de livrer ses nouvelles prédictions en matière de 5G. La consommation mobile de chacun devrait exploser avec ce nouveau standard.
Pour fournir, chaque année, plus de 70 milliards de tonnes de "ressources naturelles" diverses aux chaînes de production et de consommation de marchandises, les "frontières extractives", c'est-à-dire les limites géographiques et technologiques de cette activité sur la planète, sont sans cesse repoussées par le capitalisme industriel.
À grand renfort de sermons, on nous chante les louanges d’une « citoyenneté moderne » associée à un geste : le tri des déchets, considéré comme la garantie de sauver une planète dégradée de toutes parts. C’est peut-être se méprendre sur la logique qui sous-tend cette injonction à l’« écoresponsabilité » des consommateurs.

2018

peut-on consommer moins ? La décroissance peut-elle être une solution ? Quelles solutions prônent les décroissants et sont-elles réalistes ? Sans aller jusqu’à la décroissance, est-il encore possible de modifier nos modes de vies et nos habitudes ? Alors que la COP24 sur le climat se tient en Pologne, la rédaction questionne le politologue Paul Ariès ...
La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d’action. La transition numérique telle qu’elle est actuellement mise en œuvre participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir. Il est urgent d’agir.
Mouvement né aux États-Unis, le frugalisme prône la déconsommation à travers un mode de vie simple.
Sensibilité grandissante à l’écologie, au développement durable, à la cause animale, aux valeurs féministes, à l’engagement sociétal : la « dé-consommation » a le vent en poupe.

2017

La communication environnementale semble arrivée à un tournant de sa jeune histoire. Ces dernières années, une nouvelle forme de discours est apparue, mettant l’accent sur les solutions, les alternatives. En aurait-on fini avec les images d’ours polaire isolé sur une banquise à la dérive et autres visions catastrophistes ?

2016

Le phosphate, la forme minérale du phosphore, est l’ingrédient essentiel de tous les engrais. Utilisé de manière intensive depuis les années 1950, il a permis l’envolée des rendements agricoles. Mais aujourd’hui, le monde s’achemine vers un pic de consommation, comparable à celui de l’exploitation des hydrocarbures. Si le phosphate venait à manquer, les prix alimentaires exploseraient, et avec eux le nombre d’affamés.
Comment vivre, au quotidien, avec ces informations et constats catastrophiques ? # Collapsologie # Ecologie # Biodiversité


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