Cédric Chevalier

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Le blog : Limite et transgression

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Pascal de Lima

2024

Plusieurs experts belges étudient l’impact du dérèglement climatique sur l’arrivée de nouvelles maladies chez nous. Et leurs premiers résultats ont de quoi inquiéter. Des moustiques tigres avec la dengue au virus du Nil occidental en passant par de nombreux parasites et autres bactéries, les infections pourraient se multiplier dans nos contrées. Une chose est déjà acquise, depuis les années 80, la fréquence de ces zoonoses, ces infections transmises à l’homme par des animaux ont explosé dont le Sida, les multiples grippes aviaires, Zika voire les coronavirus avec le risque de nouvelles pandémies.
Pour Pascal Mormal, "il ne faut pas signer tout de suite pour le scénario le plus pessimiste, mais il faut admettre que l'évolution de ces 20 à 30 dernières années n'a rien de rassurant".
Cet ouvrage regroupe différents textes qui diversifient les points d’entrée sur le thème de l’écologie : réchauffement et dérèglement climatiques, destruction de la biodiversité, extractivisme ; besoins et biens communs, rapports nature/culture ; marchandisation généralisée des échanges, économie, finance ; décroissance, démondialisation, libre échange, néocolonialisme, migrations ; rapports de domination, démocratie, auto-organisation, souveraineté populaire, écoféminisme. Derrière les textes, une constante : l’analyse du capitalisme (sous toutes ses formes), du productivisme et de l’extractivisme comme moteurs essentiels de l’ère géologique dans laquelle nous sommes aujourd’hui : l’anthropocène ; que beaucoup préfèrent d’ailleurs qualifier de capitalocène. Mais, un autre constat se dessine aussi : la nécessaire bifurcation écologique, obligatoire pour garder une Terre habitable pour tou·tes, elle va générer de facto des basculements d’ordre anthropologique, qui vont impacter toutes nos manières de faire Mon

2023

Dans son dernier essai "L’hypothèse K" (Grasset), l’astrophysicien Aurélien Barrau, professeur à l’université Grenoble-Alpes, docteur en philosophie et directeur du Centre de physique théorique de Grenoble, tente de redéfinir le rôle de la science dans le contexte de la crise écologique actuelle. Comment penser une autre manière de faire de la science ? Peut-elle nous aider à réapprendre à habiter poétiquement le monde ?
Le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele a réagi après l'adoption de l'accord final de la Cop 28.
Le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele, candidat malheureux à la présidence du Giec, a écrit une lettre ouverte "au nom du climat" adressée au président de la COP28, la conférence climat de l’Onu qui se déroule jusqu’au 12 décembre à Dubaï (Émirats arabes unis). Dans cette missive, cosignée par le climatologue américain Michael E. Mann, directeur du "Earth System Science Center" à l’université d’État de Pennsylvanie, M. van Ypersele entend rappeler "quelques données scientifiques essentielles" à Sultan Al Jaber, le président controversé de la COP28, également à la tête de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc.
Le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele, candidat malheureux à la présidence du Giec, a écrit une lettre ouverte "au nom du climat" adressée au président de la COP28, la conférence climat de l'Onu qui se déroule jusqu'au 12 décembre à Dubaï (Émirats arabes unis).
Cet été a été marqué par les catastrophes naturelles. Les incendies, les inondations et les vagues de chaleur se sont multipliés. Pour évoquer ces dérèglements climatiques, Jean-Pascal van Ypersele était l’invité du RTL info Signatures ce mercredi soir. Le spécialiste belge du réchauffement climatique a répondu aux questions de Luc Gilson et Christophe Deborsu. Au niveau mondial, le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré, depuis que l’on mesure la température. En Belgique, ce fut supportable. Mais faut-il dès lors s’inquiéter pour l’année prochaine ? Il risque de faire assez chaud ?
Alors qu’une vague de chaleur s’installe dans le sud de l’Europe, les phénomènes climatiques extrêmes semblent s’aggraver. S’il y a une petite accélération, tout cela figurait dans les rapports du Giec, dit le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele qui en brigue la présidence.
L'élection du Bureau du GIEC en vue du 7e cycle de rédactions de rapport a lieu fin juillet 2023. Le bureau comporte 34 membres. Il est responsable de gérer le processus de rédaction de rapports et de conseiller l’assemblée des États membres dans la prise de décision, tout en supervisant la qualité des travaux scientifiques et de la communication. Jean-Pascal van Ypersele est candidat à la Présidence, avec le soutien de la Belgique. Nous lui avons demandé d’exposer ses motivations et sa vision pour le GIEC. L'interview a été réalisée par Alain Tondeur (Plateforme wallone pour le GIEC) et Soumaya Majdoub (Centre climat belge, membre de l’équipe de campagne de Jean-Pascal van Ypersele).
Aujourd’hui je vais te parler de la synthèse du rapport du GIEC de 2023 avec Valérie Masson-Delmotte présidente du rapport 1 du GIEC et Jean-Pascal van Ypersele, physicien et climatologue ancien Vice-président du GIEC.
Toutes les réactions suite au nouveau rapport dévoilé par le Giec.
Ce 4 janvier 2023, les températures ont été un peu plus proches des températures de saison. Pourtant, ce début...

2022

Jugeant impératif de connaître la quantité d’énergie carbonée nécessaire à la fabrication des produits et services, le chercheur en océanographie Pascal Bailly du Bois propose, dans une tribune au « Monde », d’associer au prix de chaque produit acheté, son coût en énergie carbonée (Eca) pour avoir un moyen de comparaison et de compte.
Après plusieurs décennies d’étude du climat et de participation au Giec, Jean-Pascal van Ypersele, malgré “ la très grande inertie ” qu’il observe chez les décideurs dans la lutte contre le changement climatique, se dit “ très frustré, pas désespéré ”. “ On n’avance plus si on est désespéré ! Or ce qu’il faut justement faire par rapport à ce problème du climat, c’est avancer plus vite !”
Ce dimanche s’ouvre la COP27, le plus grand rassemblement annuel sur l’action climatique. Cette année, la grande messe du climat a lieu à Charm el Cheikh, en Egypte. Alors qu’il y a urgence, quels sont les enjeux de cette COP ? Qu’en attendre concrètement ? Quel sera le poids de la Belgique ? Réponse avec Jean-Pascal Van Ypersele, professeur à l’UCLouvain et peut-être futur président du GIEC.
Le conseil des ministres a décidé vendredi de soutenir la candidature du climatologue belge Jean-Pascal Van Ypersele à la présidence du Giec, le groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat créé en 1988 sur l'impulsion des Nations unies.
Le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele n'a cessé de mettre en garde ces dernières années contre le réchauffement climatique. L'ancien vice-président du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) était l'invité du RTL INFO 19 heures. L'occasion de réagir sur les images qui du monde entier traversé par une des vagues de chaleur successives : "C'est une certaine lassitude d'une part et une grande frustration de voir que les alertes lancées depuis des dizaines d'années ont été ignorées. On commence à les prendre en compte, on commence à avoir des plans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s'adapter d'autre part, mais dans les deux cas, c'est beaucoup trop peu." Pour Jean-Pascal Van Ypersele, "tout le monde devrait être conscient" que nous sommes à un tournant. "Il est grand temps de prendre les décisions qu'il faudrait pour maintenir l'habitabilité de la seule planète habitable du système solaire."
La ministre fédérale du Climat se montre discrète, alors que les signes du réchauffement climatique sont tangibles. Elle assume, afin de préserver l’efficacité d’un travail de fond transversal, dit-elle. Car au sein du gouvernement, le climat, c’est l’affaire de tous.
Le climatologue et membre du GIEC Jean-Pascal van Ypersele est sans appel: sans réaction, on se dirige tout droit vers le scénario du pire.


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