Cédric Chevalier

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Le blog : Limite et transgression

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canicules

2024

Des centaines de décès surviennent actuellement dans le monde en raison de canicules, l’organisme de certaines personnes ne parvenant plus à s’autoréguler.
Feux de forêts, canicules, sècheresses intenses… tous ces épisodes ont un lien direct avec la désertification 🐪 Mais c’est quoi exactement ? En quoi ce phénomène impacte-t-il la sécurité alimentaire ? Et quelles solutions existent pour prévenir la dégradation des sols ? 🤔 Car oui, difficile de produire davantage sur des terres de plus en plus fragiles… Sandra Rullière, responsable adjointe de la division Agriculture, développement rural et biodiversité à l’Agence française de développement (@GroupeAFD), t’aide à y voir plus clair !
Une vague de chaleur en Asie du sud-est a entraîné la fermeture de milliers d’écoles aux Philippines, confiné les Thaïlandais chez eux et poussé des fidèles musulmans à prier pour la pluie au Bangladesh.
Des températures inédites pour la saison ont été enregistrées partout sur la planète. Mars 2024 est probablement le dixième mois consécutif à battre des records de chaleur à l’échelle mondiale.
Le changement climatique d’origine humaine modifie la probabilité de survenue de nombreux phénomènes météorologiques. Et il est possible de relier l’effet d’un réchauffement sur le temps long à des événements isolés.

2023

Plus fréquentes qu’avant, ces vagues surviennent aussi de plus en plus tôt, en juin ou tard en août, voire en septembre, allongeant la part de l’été soumise aux fortes chaleurs en France.
Les vagues de chaleur tardives frappent de plein fouet la viticulture. Dans l’Aude, la sécheresse «catastrophique» menace la survie des ceps, quand d’autres territoires craignent pour la qualité du vin après les vendanges.
Canicules, sécheresses, inondations ou incendies ont frappé l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord sur cette période, dans des proportions dramatiques et souvent inédites, avec leur prix en vies humaines et en dégâts sur les économies et l'environnement.
Alors que les canicules s’enchaînent, le recours à l’air conditionné explose dans le monde. Salvatrice face à la chaleur, la climatisation s’avère néanmoins polluante et médiocre sur le plan énergétique. Est-il possible d’imaginer une clim' propre ?
Cet été, Novethic enquête sur la façon dont Paris s'adapte à un scénario extrême. Pour Dan Lert, l'adjoint en charge de la transition écologique, il s'agit de passer d’une "ville radiateur à une ville oasis". Comment ? En plantant des arbres, en installant des ombrières, des fontaines à eau, en débitumant au maximum et en créant des lieux de baignade dans la Seine et ses canaux.
Malgré des études récentes montrant une surmortalité des femmes âgées lors périodes de fortes chaleurs, la variable du genre n’est pour le moment pas prise en compte par les autorités sanitaires françaises.
Plusieurs études scientifiques récentes ont démontré que la dangerosité des vagues de chaleur intense est plus grande pour la population féminine, en particulier pour les femmes âgées de plus de 65 ans.
C'est ce qu'ont prédit lundi des scientifiques gouvernementaux américains.
Cet été, Novethic enquête sur la façon dont Paris s'adapte à un scénario extrême. Les prévisions estiment que des pics de chaleur à 50 degrés y sont désormais envisageable. Face à cela, un changement de nos modes de vie va s'imposer, avec un décalage des horaires de travail, une vie nocturne plus importante et pourquoi pas un passage à l’heure espagnole.
Les pluies diluviennes qui frappent le nord de la Chine ont fait samedi au moins 10 morts supplémentaires dans la région autour de Pékin, portant à au moins 30 morts le bilan depuis le début de la semaine.
Sous l’influence dune vague de chaleur marine inédite, les océans ont battu un nouveau record de température ce vendredi 4 août, laissant craindre des conséquences néfastes pour la vie marine et les équilibres climatiques.
Une température de 38 °C dans une baie au sud de Miami, des coraux à l’agonie... Les océans ont battu cette semaine un nouveau record mondial de température, a indiqué vendredi l'organisme européen Copernicus. Ces canicules marines de plus en plus fréquentes ont des conséquences catastrophiques pour la biodiversité.
Ces données concernent les océans entre les 60e parallèles nord et sud, excluant donc uniquement les régions polaires.
C'est officiel. Ce mois de juillet 2023 sera le plus chaud de toute l'histoire. Une très large partie de l’hémisphère Nord suffoque sous des chaleurs extrêmes, les océans surchauffent et la banquise antarctique peine à se reconstituer malgré l’arrivée de l’hiver… Voici cinq graphiques pour revivre ce mois de juillet hors normes.
Bronzer sur les plages de Rhodes, ou de Corfou, visiter les vestiges antiques de Syracuse, ou profiter du farniente en Italie… Jusqu’à quand ? La Méditerranée, destination phare du tourisme, est en proie aux flammes et aux canicules depuis plusieurs semaines. Des événements extrêmes appelés à s'intensifier et se multiplier à l'avenir, mettant à mal l’industrie du tourisme.
Les vagues de chaleur extrêmes qui frappent, ce mois de juillet, le sud de l’Europe, une partie des États-Unis, du Mexique et de la Chine auraient toutes été « virtuellement impossible » sans l’action du changement climatique. C’est la conclusion des scientifiques du World Weather Attribution (WWA), un groupe de chercheurs regroupant plusieurs institutions de référence à travers le monde.
Following a record hot June, large areas of the US and Mexico, Southern Europe and China experienced extreme heat in July 2023, breaking many local high temperature records.
Aujourd'hui nous allons parler des canicules à Paris, où la perspective d’atteindre 50°c dans les années à venir semble de plus en plus crédible. D’où cette question, comment adapter la ville aux températures extrêmes ? Pour y répondre nous recevons Alexandre Florentin est ingénieur, consultant sur les questions climatiques, membre de Génération Écologie, conseiller de Paris et auteur du rapport Paris à 50°c.
Le changement climatique est encore trop peu présent dans les médias télévisuels, déplore Claire Morvan, de l’association Climat Médias. S’il y a du mieux, le sujet reste dépolitisé.
Disponibilité des ressources alimentaires, morts en masse et désertion des colonies figurent parmi les bouleversements des écosystèmes causés par les canicules et la surchauffe des eaux.
L’Algérie vit une intense vague de chaleur, avec des températures dépassant largement les 40 °C. À Béjaïa, en Kabylie, où il a fait jusqu’à 45 °C, le marché s’est vidé et les rues quasi désertes jusqu’au soir.
A Athènes, les températures dépassent les 40 °C depuis plusieurs jours. Pour les habitants, la vie au quotidien devient « un cauchemar ».
Selon le service européen Copernicus sur le changement climatique, les quinze premiers jours de juillet ont été les quinze jours les plus chauds jamais enregistrés.
Dans l’hémisphère nord, des records de température sont atteints. La faute à des dômes de chaleur, boostés par l’influence humaine et dont la fréquence risque de s’intensifier.
Le thermomètre va à nouveau dépasser les 40 °C, dès lundi, dans plusieurs pays d'Europe du Sud. L'Espagne, l'Italie et la Roumanie sont particulièrement concernés par les fortes chaleurs.
Dôme de chaleur aux États-Unis, la barre des 10 millions d'hectares brûlés franchie au Canada, des alertes canicules en Espagne, en Italie et en France avec plus de 40°C attendus, l’Acropole d’Athènes fermée en raison des fortes températures, coup de chaleur au Japon et record de température en Chine : l’été 2023 confirme que le changement climatique est bel et bien à l'œuvre et qu’il frappe l’hémisphère Nord de plein fouet.
Alors que les records pour la saison, voire absolus, sont battus sur plusieurs continents, les autorités mettent en garde contre le risque grave pour la santé que représentent ces périodes caniculaires.
Les températures s’envolent un peu partout dans le monde ces 14 et 15 juillet après le plus chaud mois de juin que la Terre ait connu. A Athènes, l’Acropole a même été fermée aux heures de pointe pour la santé des touristes.
En ce début d’été, les événements extrêmes se déchaînent sur la planète, attisés par le changement climatique. Aux Etats-Unis, en Méditerranée ou encore en Chine, les canicules battent des records toujours plus remarquables.
Peinture antichaleur, assurance spécifique, dispositif d’alerte avec code couleur… Cette métropole de l’ouest de l’Inde tente de s’adapter à l’intensité grandissante des vagues de chaleur à répétition. Un modèle pour d’autres villes du pays, et au-delà.
Le plus chaud jamais enregistré en Europe, l'été 2022 a été aussi fortement meurtrier avec plus de 60 000 morts attribuables à la chaleur, selon une étude publiée ce lundi 10 juillet qui appelle à prendre des mesures de prévention.
Par John C. Cannon le 24 juin 2023 | Traduit par Séléné Follonier Une étude récente révèle les effets généralisés des vagues de chaleur marines déclenchées par le changement climatique sur les communautés écologiques de la mer Méditerranée. L'augmentation...
Les dérogations accordées aux centrales nucléaires pour qu’elles puissent continuer à produire en période de canicule et de sécheresse ne sont pas sans effets sur l’environnement. C’est ce que nous apprend l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans une note publiée le 27 juin, où elle fait le bilan de l’été 2022.
Le chef de l’IRM David Dehenauw a annoncé sur Twitter que juin 2023 serait le mois le plus chaud en Belgique depuis le début des recensements en 1833.
Moins visible que les grands incendies terrestres, une importante canicule marine frappe actuellement l’océan Atlantique. La biodiversité et la pêche risquent d’être totalement bouleversées.
Le dérèglement de ces courants d'air est probablement à l'origine d'événements météorologiques extrêmes. Aux États-Unis, 40 millions de personnes sont soumis à des températures caniculaires depuis plusieurs jours.
Les eaux irlandaises et anglaises font face à une canicule marine exceptionnelle. Un phénomène de plus en plus fréquent, avec des conséquences catastrophiques pour la biodiversité.
Santé publique France a publié vendredi 22 juin une étude qui établit à 7 000 le nombre de morts liés à la chaleur pendant l’été 2022. Un chiffre qui paraît contradictoire avec ceux qui ont circulé jusqu’ici.
David Grémillet, directeur de recherche CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier, tient une chronique écologique pour «Libération» : «l’Albatros hurleur». Aujourd’hui, les conséquences du réchauffement des eaux.
Vendredi matin, 185 alertes rouges pour forte chaleur ont été émises sur un large quart nord et est du pays. La capitale chinoise a enregistré 41,1 °C jeudi, soit sa journée de juin la plus chaude depuis le début des relevés météorologiques en 1961.
Les canicules marines, dévastatrices pour la biodiversité et à l’origine de phénomènes météorologiques extrêmes, nous rappellent l’urgence de remettre la science au centre du village, là où se fabrique la décision politique.
Le littoral français est aussi touché par l’épisode caniculaire marin qui sévit dans l’Atlantique Nord. Des anomalies de températures de 3 à 5 °C ont été enregistrées depuis la fin mai et la vitesse du réchauffement est inédite.
40°C dans l'Hérault en France, 39,4°C à Pekin en Chine, 49,8°C à Zabol en Iran... Partout dans le monde, le mercure s'affole. Les stations météo enregistrent des températures records. Cette situation inédite pour un mois de juin, signe de l'emballement climatique, fait déjà souffrir les habitants des villes comme des campagnes.
L’été n’est attendu que dans quelques jours sous nos latitudes et pourtant, les températures dépassent déjà les valeurs de saison, comme le confirmait il y a quelques jours Pascal Mormal, météorologue à l’IRM (Institut royal de météorologie) dans l’émission QR. Et cela n’a rien de normal, ajoutait-il. En Europe, au sud par exemple, il fait aussi très chaud, en France, au Portugal, sans oublier le sud de l’Espagne où ce vendredi on a enregistré 39.9 °C à Almonte.
Les températures moyennes mondiales relevées début juin ont été les plus chaudes jamais enregistrées à cette période, selon le service européen Copernicus jeudi 15 juin. Des records alimentés par le phénomène El Niño, qui vient de démarrer, sur fond de changements climatiques provoqués par les activités humaines.
Digne d’un milieu d’été, la chaleur inhabituellement élevée depuis deux semaines s’éternise dans l’Hexagone, en particulier dans la moitié nord. Et les fortes pluies du Sud ne suffisent pas à remplir les nappes phréatiques.
Alors que les incendies ravagent toujours une partie des forêts canadiennes, la Sibérie, cette région du nord-est de la Russie, suffoque quant à elle sous des chaleurs inédites. Début juin, le mercure a dépassé plusieurs fois les 40°C. Une mauvaise nouvelle pour la planète, mais une aubaine pour la Russie.
Durant l’été 2022, la France a subi 33 jours de canicule, un record absolu. Mais ce n’est rien comparé à ce qu’il s’est passé sous l’eau. Durant cette même période, la mer Méditerranée a enduré plus de 70 jours de canicule marine, soit deux fois plus que sur terre. En France, au large de Marseille, des températures de plus de 5°C au-dessus de la normale ont été observées. Cette vague de chaleur marine est probablement à l’origine des orages extrêmement violents et meurtriers qui ont frappé la Corse le 18 août 2022.
Description : C’est une information qui n’a pas du tout fait la une et qui est pourtant cruciale pour notre avenir. Le 31 mai 2023, 40 scientifiques expliquaient dans la revue Nature pourquoi la Terre pourrait devenir inhabitable. Sur les 8 seuils de “sécurité et justice” indispensables pour « assurer la sûreté des personnes et la stabilité de la planète », 7 ont déjà été dépassés… Ce qui est inédit ici, c’est que les scientifiques ont intégré aux limites de notre planète, la justice et donc la dimension humaine. En montrant les points à partir desquels la déstabilisation du système Terre allaient avoir des effets néfastes pour les êtres humains avec des épidémies, des canicules, des pénuries alimentaires ou encore des migrations forcés. Johan Rockström qui a piloté l’étude, le dit « Si la planète était un corps, tous ses organes seraient affectés. Ses poumons, mais aussi ses reins, son foie… » La guérison est encore possible mais elle suppose la révolution d’un système économique qui prospère aujourd’hui sur
Après des mois d’avertissement, les experts viennent de confirmer l’installation d’un nouvel El Niño impliquant un réchauffement des océans. D’après les projections, il se renforcera progressivement au cours de l’hiver et aura probablement un gros impact climatique mondial. À quoi pourrait-on s’attendre en Europe ?
El Niño est officiellement de retour. C’est ce qu’a annoncé ce jeudi 8 juin l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Une nouvelle qui inquiète les scientifiques, car ce phénomène vient s'ajouter au changement climatique et pourrait conduire à de nouveaux records de température.
Cette immense région de Russie est en proie à des chaleurs caniculaires. Le mercure a dépassé les 40°C début juin, accentuant un peu plus les risques d’incendies et accélérant la fonte du pergélisol, bombe à retardement pour le climat.
D’après un bulletin publié par le Climate Prediction Center de la NOAA ce 8 juin 2023, les conditions El Niño sont désormais présentes et devraient se renforcer progressivement au cours de l’hiver 2023-24 de l’hémisphère nord. Les chances qu’El Niño devienne un événement fort à son apogée sont estimées à plus de 50%. La température globale pourrait ainsi atteindre des sommets dans les mois à venir. C’est désormais officiel, la NOAA annonce l’arrivée d’u phénomène ‘El Niño, un phénomène climatique qui affecte les conditions météorologiques dans le monde entier.
Le phénomène météorologique El Nino, généralement associé à une augmentation des températures, a officiellement commencé et devrait "se renforcer graduellement" dans les mois qui viennent, a déclaré jeudi l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA).
Dans une édition spéciale, le magazine portugais “Visão” s’intéresse aux conséquences des épisodes de chaleur extrême, qui seront plus fréquents à l’avenir, dans les grands centres urbains, appelés à une révolution s’ils ne veulent pas se transformer en “déserts apocalyptiques”.
Le printemps météorologique 2023 (1er mars au 31 mai) a été le plus chaud enregistré en Espagne depuis le début des statistiques climatiques dans le pays, a annoncé mercredi l'agence météorologique nationale (Aemet). Un autre record de chaleur a été battu, celui de la température à la surface des océans en mai.
La surface des océans vient de connaître son mois de mai le plus chaud jamais enregistré, a indiqué mercredi le service européen Copernicus.
La plus grande ville de Chine a enregistré une température d’un degré supérieur au précédent record de chaleur au mois de mai. Le changement climatique a rendu les canicules 30 fois plus probables dans le pays.
Le ministre de la Transition écologique lance mardi une consultation sur l’adaptation de la France à un réchauffement climatique dont la trajectoire pourrait mener à une hausse de 4°C de la température moyenne. Mais à quoi ressemblerait la France avec un tel scénario ? Éléments de réponse.
Selon les derniers travaux du Giec, si tous les Etats du monde n’accentuent pas leurs efforts, le réchauffement climatique sera compris entre +2,8°C et +3,2°C en 2100 en moyenne au niveau mondial, ce qui correspond à +4°C pour la France. Mais alors, à quoi ressemblerait le pays avec une telle hausse des températures ?
Les politiques actuellement en place pour limiter le réchauffement climatique vont exposer plus de deux milliards d'humains à des chaleurs potentiellement mortelles d’ici 2100, mettent en garde des chercheurs dans une étude ce lundi.
Enregistrée dans une station météorologique du nord du pays, cette température maximale bat le précédent record de 43,4 °C enregistré en avril 2019.
Un réseau international de scientifiques estime dans une étude que la vague de chaleur qui a frappé l’Espagne, le Portugal, le Maroc et l’Algérie fin avril est inséparable du changement climatique.
Au cours du mois d’avril, des records absolus de températures ont été battus au Portugal et en Espagne avec respectivement 36,9 et 38,8 degrés.
Le gouvernement espagnol a été obligé de défendre ce vendredi 5 mai l’agence météorologique nationale, remise en cause alors que le pays fait face à des températures anormalement élevées.
Le phénomène climatique d’ampleur planétaire réapparaîtra certainement cette année, selon l’Organisation météorologique mondiale. Un évènement particulièrement inquiétant dans le contexte de réchauffement de la planète.
Le phénomène météorologique El Nino a de fortes probabilités de se former cette année et pourrait faire grimper les températures jusqu’à battre de nouveaux records de chaleur, a mis en garde l’ONU mercredi. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) estime désormais qu’il y avait 60% de chances qu’El Nino se développe d’ici la fin juillet et 80% de chances d’ici la fin septembre. « Cela modifiera les conditions météorologiques et climatiques dans le monde entier », a expliqué le chef de la division des services régionaux de prévision climatique de l’OMM, Wilfran Moufouma Okia, en conférence de presse à Genève.
El Niño pourrait être de retour pour nous jouer de mauvais tours. C’est en tout cas ce qu’a prévu l’Organisation météorologique mondiale (OMM), mercredi 3 mai. Selon l’agence onusienne, la probabilité que ce phénomène météorologique se développe d’ici fin juillet est de 60 %, et même de 80 % d’ici fin septembre.
L’Organisation météorologique mondiale estime à 60 % les chances qu’El Niño se développe d’ici la fin juillet et 80 % de chances d’ici la fin septembre. Le phénomène accroît le risque d’évènements climatiques extrêmes.
L’Organisation météorologique mondiale alerte sur le risque élevé de survenue de ce phénomène, qui se traduit le plus souvent par une élévation des températures globales et augmente le risque d’événements climatiques extrêmes dans de nombreuses régions.
En quelques clics, une plateforme co-développée par la VUB vous propose d’évaluer les conséquences qu’aura le changement climatique sur votre vie.
Un épisode de chaleur inhabituelle frappe Kuujjuaq, au Nunavik. La situation est telle que les Inuits craignent désormais pour le mode de vie de leur communauté.
Le thermomètre est monté jusqu’à 36,9 degrés jeudi dans le centre du pays, un niveau inédit depuis le début des enregistrements.
En proie à une vague de chaleur printanière inédite, l'Espagne, pays européen en première ligne face au changement climatique, s'attend à des records de températures jeudi et vendredi en particulier dans le sud où le thermomètre pourrait atteindre les 37 degrés.
Le Maroc, le Portugal et l’Espagne traversent une vague de chaleur particulièrement précoce cette semaine, avec des pointes prévues à plus de 40°C, soit des valeurs estivales en plein mois d’avril.
Le climat qui se détraque réveille régulièrement des inquiétudes sur la résilience de nos centrales nucléaires. Du manque d’eau au coup de chaud : Vert fait le point sur les menaces, réelles ou supposées, qui pèsent sur elles.
La ville de Cordoue a enregistré 38,7°C ce jeudi après-midi. L’Espagne pulvérise ainsi le record européen de la température maximale enregistrée en avril.
L’Espagne subit actuellement un épisode de chaleur exceptionnel pour un mois d’avril. Les agriculteurs renoncent à planter leur semis, de peur de manquer d’eau, et appellent Bruxelles à l’aide. Les impacts du changement climatique s’emballent et mettent les États au pied du mur pour s’adapter en urgence.
Une vague de chaleur exceptionnelle doit s’installer sur le pays ces prochains jours, et pourrait pousser les thermomètres jusqu’à 40 °C. Des températures encore jamais observées si tôt dans l’année.
Une étude de l’université de Thessalonique anticipe les conséquences du réchauffement climatique en Grèce. Les températures pourraient rapidement atteindre 50 degrés et représenter un danger pour la vie humaine.
En Asie du Sud-Est, dans l’attente des pluies de la mousson, la conjonction de températures élevées et d’un fort taux d’humidité entraîne des conséquences pour la santé, alertent les autorités locales.
Les températures atteindront les 40 °C en fin de semaine. Le pays vivra une canicule exceptionnellement précoce.
Ce printemps est maussade en Europe centrale. Nous subissons encore les effets d'un réchauffement stratosphérique qui nous a envoyé de l'air froid, et continuera jusqu'à début mai. C'est un événement météorologique local et temporaire qui ne modifie pas le réchauffement global. En Asie par contre, la chaleur règne. Au Japon, les températures ont atteint des [...]
Une vingtaine d’élu·es de la ville de Paris remettent ce vendredi un plan d’adaptation aux fortes chaleurs à la maire, Anne Hidalgo. Logements, loisirs, transports… Elles et ils demandent de revoir de fond en comble l’aménagement de la capitale.
Des chercheurs britanniques se sont penchés sur les risques liés aux températures extrêmes dans les plus grandes villes d’Europe. Et c’est à Paris que le risque de surmortalité en cas de canicule est le plus élevé.
La saison chaude débute à peine que plusieurs records de température sont déjà battus de l’Asie centrale jusqu’à l’Asie du Sud-Est. Le réchauffement climatique rend les vagues de chaleur plus fréquentes, plus intenses et plus précoces.
Il y a un "besoin d'anticiper" dès ces "prochains étés" la manière dont seront gérées les canicules et sécheresses dans les centrales nucléaires d'EDF, estime l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans une note publiée lundi.EDF a présenté le 13 avril au collège de l'ASN "son projet ADAPT d'adaptation de ses centrales nucléaires au changement climatique", explique le gendarme du nucléaire.Le réchauffement planétaire a, en effet, un impact sur la disponibilité en eau, ressource indispensable au refroidissement des réacteurs nucléaires.
Avec le réchauffement climatique, le risque de voir survenir de plus en plus souvent des canicules est grand. Heureusement, l'IA permet de faire des progrès dans les prédictions.
Lors d'une vague de chaleur extrême, quels sont les risques pour les réseaux eau, électricité, transport ou télécom et comment les anticiper.
Accaparement de l'eau et de terres agricoles, bétonisation, luxe... En Sologne et dans l'Hérault, deux immenses projets de golf illustrent le fossé qui se creuse entre un sport pratiquée par une élite et son époque, en proie à l'urgence climatique. Bureaux d'étude juge et partie, constructions sur des sites classés et protégés, conflits locaux et actions directes de sensibilisation sur les greens, la bataille des golfs ne fait que commencer.
Planter plus d'arbres dans les zones urbaines pour faire baisser les températures estivales pourrait réduire d'un tiers les décès directement liés aux canicules, ont indiqué des chercheurs mercredi.
Selon une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet, si la couverture végétale d’une ville pouvait atteindre 30% de sa surface, cela pourrait réduire d’un tiers le nombre de décès prématurés liés aux canicules estivales.

2022

Inondations, sécheresses, canicules… mais aussi des COP décevantes et de la soupe sur des tableaux. Le changement climatique est devenu plus réel que jamais, notamment durant un été apocalyptique.
Selon Santé publique France, il y a eu 10 420 décès en excès entre le 1er juin et le 15 septembre 2022, les personnes de 75 ans et plus ayant été les plus touchées. En cause : l'épidémie persistante de Covid-19 et la multiplication des canicules engendrée par la crise climatique.
Les Hindous rêvent d'accéder, au moins une fois dans leur vie, à la source du Gange, fleuve le plus sacré de l'Inde, située à Gaumukh, dans l'Himalaya sur le front du glacier de Gangotri qui, désormais, "fond à vue d'oeil". Le glacier recule rapidement, laissant présager un avenir de plus en plus aride pour le géant d'Asie du Sud où 1,4 milliard d'habitants sont confrontés aux défis du changement climatique. "C'est assez étonnant, si rapide et cela se produit chaque jour et chaque seconde", affirme Sheethal Vepur Ramamurthy, chercheuse à l'Université Friedrich Schiller de Iéna, en Allemagne. "Le glacier fond à vue d'oeil", dit-elle à l'AFP sur le site de Gaumukh, "c'est la rude réalité". "Le changement climatique joue définitivement un rôle", poursuit-elle, "les gens peuvent bien nier ce qui se produit sous nos yeux, il nous suffit d'en être témoins". Surnommé "Ganga Maa" (mère Gange), le Gange, qui traverse l'Inde sur 2.550 kilomètres, est vénéré par les Hindous. Quelque 500 millio
Canicules, sécheresses, orages... La rapidité du réchauffement climatique en Europe de l’Ouest oblige les scientifiques à adapter leurs modèles.
La combinaison d’épisodes caniculaires plus fréquents « dans le cadre d’un scénario de réchauffement planétaire de 3 °C » et d’une population vieillissante rend les Européens plus vulnérables.
Les vagues de chaleurs records ayant affecté le continent durant l’été 2022 ont été dévastatrices, selon une estimation encore incomplète publiée ce lundi par l’OMS. L’Insee, elle, a enregistré une surmortalité de 11 000 personnes.
Crues et tempêtes dévastatrices, canicules et vagues de froid en toute saison... les événements extrêmes se multiplient sur la planète. Mais comment attribuer avec certitude telle ou telle catastrophe au changement climatique ? Les scientifiques font actuellement des pas de géants pour répondre à cette question majeure.
Des régions entières du globe vont devenir invivables au cours des prochaines décennies en raison des vagues de chaleur qui seront plus fréquentes et plus intenses sous l'effet du changement climatique, ont averti l'ONU et la Croix-Rouge lundi.
Dans un rapport sur la chaleur extrême rendu public lundi, l'ONU et la Croix-Rouge alertent sur l'évolution actuelle du climat dont "les vagues de chaleur pourraient atteindre et dépasser (les) limites physiologiques et sociales" au cours des prochaines décennies, notamment dans des régions comme le Sahel et l'Asie du Sud et du Sud-Ouest.
Le climat s'emballe et nous allons clairement dans la mauvaise direction. C'est ce qui ressort d'un rapport publié par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) le 13 septembre dernier. Il revient sur les données les plus récentes concernant les gaz à effet de serre, les records de températures, les prévisions climatiques ou les engagements des États. Novethic a compilé les principaux chiffres à retenir.
Les canicules et feux de forêt vont devenir plus fréquents, plus intenses et plus longs sous l'effet du changement climatique, dégradant la qualité de l'air et la santé des êtres humains, a averti l'ONU mercredi.
Avec une moyenne de 27 degrés, le mois d’août a été le plus chaud jamais enregistré à Uccle depuis le début des observations en 1892. Un été particulièrement sec qui fait suite à un été 2021 où précipitations ont été exceptionnelles. Alors, que nous disent ces situations extrêmes ? Que faire face à cette crise climatique et énergétique ? Sur le plateau de QR l’actu, le climatologue Jean-Pascal Van Ypersele commente ces phénomènes extrêmes.
Les inondations dévastatrices qui touchent le Pakistan depuis début juin, sont les "pires de l'histoire du pays", a annoncé, mardi, le Premier ministre, Shehbaz Sharif. Des pluies torrentielles, qui font suite à une sécheresse, et des vagues de chaleur inédites montrent la vulnérabilité du pays face au dérèglement climatique.
Jean-Marc Jancovici était invité sur France Info le 29 août 2022
De nombreux habitants des zones tropicales risquent de subir des canicules "dangereuses" plus de la moitié de l'année d'ici à la fin du siècle, selon une étude publiée jeudi dans la revue Communications Earth and Environment.
C’est une nouvelle épine pour les producteurs d’électricité. Après un été caniculaire et une sécheresse historique, les cours d’eau sont à sec. Conséquence : ils n’alimentent plus correctement les barrages et la production hydroélectrique française accuse le coup. Sur les trois premières semaines d’août, celle-ci a chuté de 40 % par rapport à l’an dernier, estime Le Parisien. La baisse était de 35 % en juillet.
Des pistes d'atterrissage qui fondent sous l'effet de la chaleur, des ordinateurs de grands hôpitaux qui plantent sous des températures extrêmes, des vaches qui ne produisent plus de lait... les conséquences des vagues de chaleur et de la sécheresse sont vastes et inattendues. Or, avec le changement climatique, ces épisodes vont se multiplier et s'intensifier. L'adaptation se fait de plus en plus pressante.
La France est de nouveau frappée par une vague de chaleur, qui risque d’aggraver une situation déjà critique après un mois de juillet considéré comme le second plus sec depuis 1958. Une majorité du territoire national est ainsi placée en alerte sécheresse. En découlent des interdictions pour éviter les pénuries d'eau. Les préfets ont notamment la possibilité de limiter voire de suspendre certains usages comme le remplissage de piscines privées, l'arrosage de jardins ou le nettoyage de véhicules.
La consommation d’eau est en baisse en France depuis les années 1990. Alors que, sous l’effet des canicules et de l’augmentation des températures moyennes, une vaste portion du territoire est exposée aux stress hydriques, ces économies réalisées sonnent comme une bonne nouvelle. Mais elles sont aussi un défi de taille pour les réseaux de distribution, conçus au cours des années 1970 selon une logique croissante de consommation.
Selon le climatologue Christian Veil, les faibles précipitations et les températures caniculaires de juillet ont encore accentué la sécheresse des sols en France, avec des conséquences sur la végétation et l’agriculture.
Comment s’organiser pour être moins vulnérables aux feux de forêts, aux inondations, aux vagues de chaleur ? Comment créer les conditions pour qu’un autre futur soit possible ? Entretien avec Magali Reghezza, géographe et membre du Haut Conseil pour le climat.
En Pyrénées-Orientales, l’eau du fleuve Têt est âprement disputée. Jusqu’à faire l’objet d’un procès au tribunal de Montpellier. La demande en eau pour l’irrigation et le tourisme augmente, alors que la ressource diminue, vu les sécheresses et canicules récurrentes.
Symboles du dérèglement climatique, les vagues de chaleur exceptionnelles se font de plus en plus régulières ces dernières années sur le continent, emmenant dans leur sillage leurs lots d’incendies et de victimes.
Selon Pascal Mormal, météorologue à l'IRM, "ce qui pouvait passer pour quelque chose d'absolument rarissime par le passé pourrait devenir plus récurrent dans les décennies futures si la hausse des températures s'accélère". Les conséquences ne concernent toutefois pas que l'environnement mais également les Belges qui seront confrontés à des vagues de chaleur plus fréquentes.
Les récentes canicules en Inde, aux États-Unis et dans plusieurs pays de l’Union Européenne ont mis en lumière la dangerosité du changement climatique. En effet, nous savons qu’il va augmenter la fréquence, la durée et l’intensité des canicules. Mais un phénomène tout aussi inquiétant se fait de plus en plus fréquent et est tout simplement mortel : le thermomètre mouillé (wet bulb).
Les vagues de chaleur et les canicules sont de plus en plus intenses et nombreuses. 🥵🌡️ En cause : le réchauffement climatique, lui-même dû à nos émissions de gaz à effet de serre. Mais quels sont ces gaz ? (Il n'y a pas que le CO2 !) Qui les émet ? Depuis quand ? Et surtout comment : Quelles sont les activités humaines qui "polluent" le plus l'atmosphère ?
Selon un récent rapport, les vagues de chaleur augmentent de manière "disproportionnée" en Europe. En témoigne celle qui déferle actuellement sur l'Europe de l'ouest, provoquant des feux de forêts dévastateurs dans la péninsule ibérique et dans le sud-ouest de la France. Annoncée par les météorologues comme aussi puissante que celle de 2003, la canicule devrait également frapper le Royaume-Uni qui a déclenché l'"alerte rouge" chaleur extrême pour la première fois de son Histoire.
L’Espagne, le Portugal, l’Italie et la Grèce luttent aussi contre de gigantesques incendies, attisés par des températures caniculaires qui devraient continuer à augmenter en raison du réchauffement climatique.
La France a traversé deux vagues de chaleur en seulement deux mois. L’économiste Maxime Combes propose de les nommer d’après leurs responsables afin de « repolitiser » ces évènements climatiques extrêmes.
Canicules, incendies, inondations… La crise climatique touche toujours plus durement la France, comme le reste du monde, illustrant les derniers rapports du GIEC, qui a appelé à des mesures immédiates, radicales pour « garantir un avenir vivable ».
Une étude révèle que l'Europe de l'ouest est l'une des zones du monde les plus touchées par les canicules depuis 40 ans. Cette région du monde se réchauffe 3 à 4 fois plus vite que les autres situées aux mêmes latitudes dans l'hémisphère nord, en raison d'un changement au niveau du courant jet.
La vague de chaleur intense qui frappe l’Europe cette semaine n’est pas la première, mais ces canicules ont augmenté en fréquence et en intensité depuis 40 ans.
Une idée absolument géniale a refait surface ces dernières semaines. D’abord évoquée par Christophe Cassou en 2019, plusieurs scientifiques françaises et français ont suggéré lors de la canicule de juin 2022 de nommer les aléas climatiques par les noms des sources de pollutions :
Eric Klinenberg montre que l’infrastructure sociale des quartiers – la qualité des lieux de rassemblement locaux, les terrains de jeux, les bibliothèques, les rues commerciales et les organisations communautaires – a déterminé quels endroits étaient vulnérables et lesquels étaient plus résilients. L’infrastructure sociale, que je définis comme les lieux physiques qui façonnent nos interactions, est importante, car elle peut favoriser ou miner les liens sociaux et le soutien mutuel. Lors d’une urgence – vague de chaleur ou pandémie –, les personnes vivant dans des quartiers dotés d’une infrastructure sociale solide sont beaucoup plus susceptibles de croiser des amis et des voisins que celles habitant dans des quartiers où tout le monde se terre chez soi.
Le retour attendu des hautes températures va mettre au défi l’incessant besoin de refroidissement par l’eau des réacteurs nucléaires. EDF assure être prêt, mais plusieurs centrales sont déjà sous haute surveillance.
À chaque événement météorologique extrême, c'est la même interrogation : le réchauffement climatique est-il responsable ? Pour répondre à cette question, un nouveau champ de la science se dessine : la science de l'attribution. Entretien avec Robert Vautard, membre du World Weather Attribution.
Christophe Cassou, climatologue, directeur de recherche au CNRS et co-auteur du 6ème rapport du GIEC, est l'invité de 7h50. Selon lui, "il y a une seule solution" pour éviter que les canicules précoces ne deviennent la norme : une réduction "immédiate" des émissions de gaz à effet de serre.
À la fin mai, l’IPMA a également constaté une diminution significative des valeurs du pourcentage d’eau dans le sol sur l’ensemble du territoire, particulièrement dans les régions Nord et Centre, la vallée du Tage, l’Alentejo et l’Algarve, où l’on trouve des valeurs de pourcentage inférieures à 20 %.
Une vague de chaleur particulièrement intense touche la France dès mercredi. Selon les météorologues, la survenue de plus en plus précoce de ces événements extrêmes est directement liée au réchauffement climatique dû aux activités humaines.
Une vague de chaleur inhabituellement précoce et intense se propage de l’Afrique du Nord à l’Europe. Près d’un tiers de la population des États-Unis subit actuellement des vagues de chaleur. Bien que ce ne soit que la mi-juin, les températures sont plus typiques de celles observées en juillet ou en août. Les épisodes en cours font suite à une vague de chaleur prolongée en Inde et au Pakistan en mars et avril. En raison du changement climatique, les vagues de chaleur commencent plus tôt et deviennent plus fréquentes et plus sévères en raison de concentrations record de gaz à effet de serre piégeant la chaleur.
La France va connaître une grosse montée du mercure dans son pays. Une canicule très précoce.
Alors que la France s’apprête à supporter une vague de chaleur sans précédent pour un mois de juin, l’économiste Maxime Combes a appelé, dans un billet publié sur son blog Mediapart, à nommer cet épisode « canicule TotalÉnergies no 1 ».
Dans ce numéro, après un mois de mai caniculaire un peu partout dans le monde, nous décryptons les effets du dérèglement climatique sur le quotidien de millions d’habitants, de Karachi à Bagdad, en passant par la Sibérie, l’Ouest américain et l’Afrique.
Une vague de chaleur frappe l’Inde et le Pakistan – l’une des régions les plus densément peuplées du monde – depuis avril, obligeant plus d’un milliard de personnes à affronter des températures bien supérieures à 40 °C. Ces températures ne constituent pas encore des records historiques pour ces régions, mais la période la plus chaude de l’année reste à venir.
Le thermomètre a atteint ce mercredi des niveaux inédits dans plusieurs villes de France, en particulier dans le sud du pays, mais pas seulement. Ce mois de mai est bien parti pour être le plus chaud jamais enregistré.
La France vit un « épisode de chaleur exceptionnel ». L’été sera sec : d’ici là, les nappes ne se rechargeront plus. L’Inde et le Pakistan, eux, suffoquent.
Depuis plus d’un mois maintenant, l’Inde et le Pakistan subissent des vagues de chaleur à répétition. L’Inde a enregistré la pire canicule au mois de mars depuis 122 ans, le Pakistan a atteint 51°C le 14 mai, soit la température la plus élevée enregistrée pour l’année 2022.
What else is new? Hotspots are getting hotter. The major hotspot in April stretched from Iraq to India and Pakistan, and toward the northeast through Russia (Fig. 1). Temperature exceeded 45°C (113°F) in late April in at least nine Indian cities,[1] on its way to 50°C (122°F) in Pakistan in May,[2] where a laborer says “It’s like fire burning all around” and a meteorologist describing growing heatwaves since 2015 says “The intensity is increasing, and the duration is increasing, and the frequency is increasing.” Halfway around the world, Canada and north-central United States were cooler than their long-term average, but people in British Columbia and northwest United States remember being under their own record-breaking hotspot last summer.
Toutes les canicules portent d'ores et déjà l'empreinte mesurable et caractéristique du réchauffement de la planète, ont assuré mercredi des scientifiques spécialisés dans le lien entre événements météo extrêmes et changement climatique.
Le pays subit actuellement une vague de chaleur record attribuée au changement climatique. Les températures pourraient atteindre les 50°C par endroit dans les prochains jours.
Les canicules en Asie risquent de tuer des millions de personnes, alors que le seuil maximal de chaleur humide que l'homme peut supporter est largement dépassé.
La vague de chaleur qui frappe le pays depuis mars dévaste les récoltes et paralyse les grandes villes. Conséquence directe du changement climatique, de telles canicules vont devenir la norme en Inde, alertent les experts.
"Les températures augmentent rapidement dans le pays, et beaucoup plus tôt que d'habitude", a déclaré mercredi le Premier ministre indien Narendra Modi aux autres ministres. Selon la BBC, le département météorologique indien (IMD) prévoit une augmentation progressive des températures maximales de 2 à 4°C dans la plupart des régions du nord-ouest et du centre de l'Inde cette semaine.
Pour Fabio D’Andrea, chercheur au CNRS, les deux pays sont de plus en plus confrontés à des canicules pendant lesquelles les températures atteignent des niveaux qui, il y a quinze ans, étaient très rares sur Terre.
Le monde marche "les yeux fermés vers la catastrophe climatique", a alerté lundi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, déplorant qu'en dépit de "l'aggravation" de la situation, les grandes économies continuent de laisser leurs émissions de gaz à effet de serre augmenter. L'objectif de limitation de la hausse des températures à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, est en "soins critiques", a-t-il déclaré lors d'une conférence sur le développement durable organisée par The Economist à Londres. Selon l'ONU, il faudrait réduire de 45% les émissions d'ici 2030 pour espérer limiter la hausse des températures à +1,5°C. Mais les émissions sont toujours en hausse et la planète a gagné en moyenne environ +1,1°C depuis l'ère pré-industrielle, multipliant canicules, sécheresses, tempêtes ou inondations catastrophiques.
out retard supplémentaire dans l’action mondiale concertée et anticipée en matière d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique manquera une brève occasion, qui se referme rapidement, de garantir un avenir vivable et durable pour tous”. C’est de ça dont il s’agit, assurer un avenir à tous les humains en prenant en compte la justice sociale, climatique, les inégalités, les discriminations… Alors comment peut-on s’adapter ? Pour répondre à cette question, entretien avec Alexandre Magnan, co-auteur du groupe II du GIEC, chercheur senior en "adaptation au changement climatique" à l’IDDRI.
Le monde doit s’adapter urgemment au changement climatique, alerte le Giec dans un rapport publié le 28 février. Vagues de chaleur, perte des rendements agricoles, pénurie d’eau, inondations : les conséquences seront nombreuses, estime-t-il.
Faut-il se préparer à un été de canicule et de sécheresse ? C’est ce que laissent, à première vue, entrevoir les observations du programme européen Copernicus, qui recense les données climatiques.
Les évènements météorologiques extrêmes tels que les canicules et les inondations, amenés à se multiplier dans les années à venir sous l'effet du dérèglement climatique, ont coûté quelque 142.000 vies et près de 510 milliards d'euros en Europe ces 40 dernières années, selon un rapport paru jeudi.
Des températures très élevées sont enregistrées dans l’hémisphère sud, où c’est l’été austral. Ces records sont le signe du réchauffement climatique. Et entraînent des conséquences multiples.

2021

La climatisation est une solution pratique pour lutter contre les impacts sanitaires des canicules, et de plus en plus de français semblent s'équiper de climatiseurs. Cependant, l'utilisation massive de ce type d'appareil soulève de nombreuses questions environnementales, notamment le risque d'une consommation massive d'énergie.
Confrontés aux canicules de plus en plus meurtrières, à la montée des océans ou aux récoltes en berne, pays, villes et entreprises affichent des objectifs de neutralité carbone mais les scientifiques jugent ces promesses de compensation des émissions de gaz à effet de serre peu étayées et estiment indispensable avant tout de réduire ces émissions.
Augmentation des déluges au mieux, canicules extrêmes et régulières au pire… Tour d’horizon des scénarios catastrophes.
Le point sur les connaissances actuelles. L’ampleur et la rapidité du changement climatique auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est inédit. Canicules, sécheresses, inondations … Nous en subissons déjà les effets au quotidien.
Les vagues de chaleur marines qui dévastent les écosystèmes marins deviennent de plus en plus fréquentes et intenses. Les chercheurs essayent de mieux les prévoir.
Presque trois fois plus d'humains menacés de canicules extrêmes, des centaines de millions de plus par les pénuries d'eau. Deux fois plus d'insectes et trois fois plus de plantes au bord de l'extinction. L'océan Arctique sans glace tous les 10 ans plutôt qu'une fois par siècle... un "petit" demi degré peut tout changer.
Nous vivons ces derniers mois une explosion de catastrophes climatiques partout dans le monde. Canicules accablantes, records de chaleur, sécheresses interminables, méga-incendies, précipitations torrentielles, inondations dévastatrices, tempêtes ravageuses…
Planter des arbres, repeindre les toits en blanc, arroser le goudron… Une simulateur de Météo-France permet d’évaluer les techniques pour limiter l’impact des canicules sur nos villes, où vivent près de huit Français sur dix.
Après le rapport alarmant, et très commenté, du GIEC sur le climat, quelles pourraient être les principales conséquences du réchauffement climatique dans la région lyonnaise ?
July global temperature (+1.16°C relative to 1880-1920 mean) was within a hair (0.02°C) of being the warmest July in the era of instrumental measurements (Fig. 1, left). That’s remarkable because we are still under the influence of a fairly strong La Nina (Fig. 1, right). Global cooling associated with La Ninas peaks five months after the La Nina peak,[1] on average.
Les experts tirent la sonnette d’alarme. Pire et plus vite qu’on le craignait. Le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1,5 °C autour de 2030, dix ans plus tôt qu’estimé, menaçant de nouveaux désastres "sans précédent" l’humanité, déjà frappée par des canicules et inondations en série.
Le réchauffement de la planète Terre pourrait atteindre le seuil de +1,5°C autour de 2030, dix ans plus tôt qu'estimé, avertit le Giec dans son rapport publié lundi. Cette accélération pourrait menacer l'humanité, déjà frappée par des canicules et inondations en série, de nouveaux désastres "sans précédent".
Sans être la région du monde qui souffrira le plus des hausses de températures, la région, forte de 500 millions d'habitants, est qualifiée de "+point chaud+ du changement climatique" par ce rapport.
Pire et plus vite qu'on le craignait. Le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1,5°C autour de 2030, dix ans plus tôt qu'estimé, menaçant de nouveaux désastres "sans précédent" l'humanité, déjà frappée par des canicules et inondations en série.
A la veille de la parution du rapport du GIEC (le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), nous nous sommes replongés dans le rapport de l’IRM (Institut Royal météorologique) paru en octobre dernier et qui faisait, déjà à l’époque, le point sur la situation du réchauffement climatique en Belgique. Et celui-ci est bien présent dans notre pays.
La Méditerranée, en proie à des incendies sans précédent en Grèce et en Turquie, sera touchée par des canicules, sécheresses et feux de forêt bien pires avec le réchauffement climatique, selon une version préliminaire d'un rapport de l'Onu que l'AFP a obtenu en exclusivité.
On les appelle les "tipping points" ; les points de rupture. A partir d'eux, le climat change de manière radicale et irréversible. Des événements considérés comme des points de rupture sont la fonte des glace rapide au Groenland, qui fait monter le niveau des eaux, le fait que la forêt amazonienne rejette plus de CO2 qu'elle n'en absorbe, et les canicules en Sibérie qui ont fait fondre le sol gelé (pergélisol), ce qui a fait relâcher d'énormes quantités de méthane dans l'air. Un effondrement du Gulf Stream serait également un point de rupture absolument catastrophique.
Pour le climatologue Christophe Cassou, coauteur du rapport du Giec qui paraîtra le 9 août, les catastrophes naturelles vont se multiplier.
Incendies de forêt gigantesques, canicules, sécheresse, tempêtes tropicales et hivernales. Les Etats-Unis sont victimes de catastrophes naturelles à répétition. Mais est-ce la faute du changement climatique ? Certaines agences nationales américaines font le lien et prévoient de lourdes conséquences sur l’économie américaine.
Pour le pays, en première ligne face au dérèglement climatique, il s’agit de la dernière catastrophe naturelle en date. Mais, depuis le début de l’année, ses 1,3 milliard d’habitants ont déjà connu deux cyclones, le détachement d’un glacier dans l’Himalaya, une canicule étouffante et des inondations meurtrières.
Le réchauffement de la planète lié aux activités humaines est « incontestable », mais la science climatique recèle encore des « mystères majeurs » à percer, estime le climatologue Robert Vautard, évoquant notamment une sous-estimation de l'intensité des canicules.
Les incendies, les intempéries et les étés caniculaires signent, pour les écolos, l’impératif changement de modèle de croissance. «Notre responsabilité est grande : changer nous-mêmes notre mode de vie, de consommation, de production, notre structure sociale pour survivre à ce que nous avons créé», prévient ainsi Sandrine Rousseau, ancienne porte-parole d’EE-LV
"Je n’ai jamais vécu des pluies avec une telle intensité et une telle force." Rapidement Jean-Pascal van Ypersele, ex-vice-président du GIEC et professeur de climatologie à l’UC Louvain, a planté le décor dans notre émission "Il faut qu'on parle".
À cause du changement climatique, les canicules vont se multiplier. Les villes, beaucoup plus vulnérables que les campagnes à ces pics de chaleur, peuvent toutefois s’adapter.
Depuis plus de 40 ans, les scientifiques nous préviennent sur les canicules liées aux changements climatiques. Parler de « normales » et de « nouveaux records » n’a plus beaucoup de sens. Mais si l’on veut faire face à la crise climatique, il ne sert à rien d’appuyer sur l’idée que l’humanité « aurait dû agir plus tôt » ou que nous devrions « avoir honte de notre inaction ». Au strict plan de la communication, ça ne marche pas. Quelle serait la meilleure approche pour communiquer sur le changement climatique ?
Sécheresse, canicules, raz-de-marée... : les centrales nucléaires sont sur la ligne de front du changement climatique et doivent s'adapter pour continuer à fonctionner en toute sûreté dans des conditions extrêmes.
Depuis 2010, les intenses vagues de chaleur que connaît le deuxième pays le plus peuplé au monde ont fait plus de 6 500 morts et les scientifiques redoutent que ce phénomène ne s'intensifie en raison du changement climatique.
La Grèce fait face régulièrement à des canicules et à des feux de forêts durant l'été. En juillet 1987, près de 1.500 personnes avaient péri suite à une des pires canicules de l'histoire grecque.
Un réchauffement climatique durable supérieur au seuil de +1,5°C aurait des "impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologiques", avertit un projet de rapport rédigé par des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et obtenu par l'AFP. Si le réchauffement climatique atteint +2°C plutôt que +1,5°C, 420 millions de personnes de plus sur Terre feront face à des "canicules extrêmes" et jusqu'à 80 millions de personnes supplémentaires seront menacées par la faim d'ici 2050, selon les experts du Giec.
Pour affronter des canicules de plus en plus fréquentes, Miami a nommé une “haute responsable de la chaleur”. Une première au monde.
Lorsque l’on pense au réchauffement climatique, s’attendre à ce qu’il y ait de multiples canicules dans les décennies à venir est ce qu’il y a de plus intuitif. Si vous êtes assez vieux pour vous souvenir de la canicule de 2003, ou plus récemment celle de 2019, il est fort probable que ces évènements ne soient pas si uniques que cela dans votre vie.
Comme le montrent les données chiffrées, les pays industrialisés dès le XIXe siècle en Europe et en Amérique du Nord portent une responsabilité colossale dans le réchauffement en cours, attribué principalement aux émissions de gaz carbonique. Aujourd’hui encore, ils figurent parmi les principaux émetteurs en fonction de leur population, rejoints par les pays producteurs de pétrole (Russie, Kazakhstan, Golfe) ou de charbon (Australie).
"Maintenant, quand il y a de la fumée, tout le monde panique", lâche Steve Crowder, maire de la petite ville de Paradise, dans le nord de la Californie, qui a failli être rayée de la carte par les flammes en 2018.
Plus du tiers des décès dans le monde dus aux canicules sont directement attribuables au réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi. en moyenne 37% des décès liés à la chaleur sont directement attribuables aux conséquences du réchauffement. Ce qui se traduirait selon les chercheurs par un bilan de 100.000 décès par an liés à la chaleur et directement attribuables au changement climatique.
il apparaît très clairement que le Sud de la France sera fortement touché par des vagues de chaleur plus longues et plus intenses. Si rien n’est fait pour enrayer ce dérèglement, atteindre les 50 °C en période estivale n’aura plus rien du record dans le pourtour méditerranéen…

2020


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