Cédric Chevalier

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Le blog : Limite et transgression

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effondrement transition desappels

2021

Faut-il se résigner au scénario d’un Titanic qui coule avec ses chaloupes réservées à une élite, où devons-nous construire un effort solidaire pour éviter au mieux les icebergs et colmater les brèches ?

2020

Dans sa chronique, la sociologue Dominique Meda avertit que la pandémie de Covid-19 doit être comprise non pas comme une catastrophe naturelle dont il faudrait juste éviter qu’elle ne se reproduise, mais comme un coup de semonce exigeant une bifurcation radicale.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
Ce fut une expérience unique. Deux rédactions – une flamande et une francophone – ont décidé de rassembler en conclave des "sages" issus des deux parties du pays. Des juristes, un économiste, un historien, deux capitaines d’industrie de premier rang et deux jeunes patrons de start-ups se sont retrouvés à Val Duchesse, dans ce "parfum de crise" qui prévaut après tant de tentatives infructueuses pour former un gouvernement. Y a-t-il une solution pour ce pays en déroute? Nous n’avons pas recherché de formule miracle, car cela reviendrait à sous-estimer la complexité du casse-tête sorti des urnes le 26 mai 2019. Nous avons élaboré plusieurs pistes de réflexion à partir desquelles un gouvernement, quel qu’il soit, pourrait aller de l’avant. Malgré ses pleins pouvoirs, le gouvernement de crise Wilmès II n’a rien résolu sur le fond. Le débat n’est que reporté de quelques mois.
Ils sont océanographes, biologistes, climatologues, sociologues, astrophysiciens, agronomes, économistes, psychologues... Jeudi 20 février, mille scientifiques issues de diverses disciplines ont signé une tribune, publiée dans Le Monde, pour dénoncer "l'inertie" des gouvernements face à l'urgence climatique.
Faisant le constat de l’inaction des gouvernements face à l’urgence écologique et climatique, plus de 1000 scientifiques de toutes disciplines, parmi lesquels une trentaine de médaillé·e·s du CNRS ou de l’Académie d’agriculture et plus de cent (ancien·ne·s) directrices ou directeurs d’unité, appellent dans Le Monde les citoyens à la désobéissance civile et au développement d’alternatives. Ils exhortent les responsables politiques à changer radicalement notre modèle économique et productif et à prendre au sérieux les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.

2019

Le réchauffement climatique a déjà très fortement déstabilisé les océans et les glaces. Sans réduction des émissions de CO2, les conséquences seront bien pires.
Les incendies qui frappent l’Amazonie ont des impacts sur le climat, sur la biodiversité, sur la santé humaine, sur la survie de peuples autochtones. Pour en comprendre l’origine et la vigueur, il faut plonger dans l’agriculture brésilienne; dans l’économie mondiale et les accords commerciaux internationaux, voire la finance frauduleuse; dans le droit et les coutumes; dans la politique nationale,les réunions du G7 et des Nations unies. Il faut considérer le Brésil, ses voisins et le reste du monde...l’Anthropocène»: l’ère géologique où on ne peut plus séparer la Terre et le monde.
Je suis très heureuse de co-signer cette tribune (recopiée en intégralité dessous pour les non abonnés du Monde) avec Geneviève Ancel, Gaël Giraud, Alain Grandjean, Jean Jouzel et Jacques Lecomte, qui est parue vendredi dans Le Monde. La question de l'effondrement qui est posée par des auteurs et des scientifiques depuis les années 1970 est enfin arrivée sur le devant de la scène ces dernières années chez nous grâce au livre de Pablo Servigne et Raphael Stevens.
Grâce à l’exploitation des roches de schiste, la production de gaz et de pétrole américaine explose. Et cause des dégâts environnementaux en pagaille : destruction des paysages, pollution des eaux, séismes locaux, voie migratoire des oiseaux chamboulée, émissions de méthane...
Selon des scientifiques australiens, il pourrait nous rester que très peu d’années à vivre. Le Giec relativise
Beaucoup plus vite que prévu. Selon des chercheurs australiens réputés, la fin de notre civilisation pourrait avoir lieu en 2050, à cause du changement climatique.
Crise d’éternuements, nez qui gratte, yeux qui démangent, respiration sifflante… Et si les dérèglements climatiques empiraient les allergies ? D’après des chercheurs, c’est le cas : le changement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre anthropiques perturbe la pollinisation, la répartition des végétaux et modifie ainsi dans l’atmosphère la teneur en pollen, substance allergisante.
Analyse de la faisabilité technique et mise en perspective de l’ampleur et de la rapidité des mesures à mettre en place.
Le problème, à mon avis, est que l’économie mondiale passe progressivement d’un mode de croissance à un mode de contraction. C'est un peu comme un navire qui change de cap, allant d'un sens à l’autre. Le système agit comme si les freins étaient appliqués avec beaucoup de force et l’économie se met à trembler. Ce qui semble se produire, c'est que l'économie mondiale atteint les limites à la croissance, comme le prédisent les simulations informatiques modélisées dans le livre de 1972, The Limits to Growth. En fait, le modèle de base de cet ensemble de simulations indique que la production industrielle maximale par habitant pourrait être atteinte dès maintenant. Le pic de nourriture par habitant pourrait être atteint à peu près au même moment.

2018

« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins. Oui. On n\'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C\'est la mère Nature qui l\'a décidé. \" Charlotte Gainsbourg nous raconte la 3ème Révolution. Ce texte a été écrit par Fred Vargas, en 2008.
Le climatologue et ancien vice-président du Giec, Jean-Pascal Van Ypersele, a rappelé lundi au Parlement wallon l’urgence d’agir pour lutter contre le réchauffement climatique, soulignant les avantages à limiter la hausse de la température mondiale à maximum 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Le rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) détaille aussi les différences, en termes d'évènements météorologiques extrêmes, de montée des eaux, de dégradation de la biodiversité ou de baisse des rendements des céréales, entre un réchauffement d'1,5°C et une hausse des températures de 2°C
Alors que des milliers de citoyens sont attendus dans les rues de Bruxelles dimanche en faveur de la marche pour le climat, les initiateurs d'une pétition visant l'instauration d'un état d'urgence environnemental appellent mardi le pays à se mobiliser en vue des élections de mai prochain.Porteurs d'une pétition déjà signée par plus de 25.000 personnes, ils pressent la société civile de se mobiliser pour établir un cahier de revendications minimum à remettre aux futurs représentants politiques.
Le biologiste Gilles Bœuf rappelle que sans les autres espèces, l’humain est incapable de survivre. Il n’a pas d’autre choix que de trouver des solutions très rapides.
Carte blanche engagée et poétique de l'astrophysicien grenoblois Aurélien Barrau, lors de la 9e F(ai)tes de l'Ecologie à Grenoble.
Une pétition lancée le 6 septembre dernier afin d'exiger du gouvernement belge qu'il déclare immédiatement l'état d'urgence environnemental a déjà récolté plus de 10.000 signatures, se réjouissent lundi Paul Blume et Cédric Chevalier, à l'initiative de la pétition.
A l’occasion de la conférence «Post-Growth» qui se tiendra à Bruxelles à partir de mardi, un groupe d’universitaires de toute l’Europe appelle à revenir sur le dogme de la croissance, devenu incompatible avec la contrainte écologique et le bien-être des peuples.
Une énergie considérable est déployée pour le répéter : « L’ère de l’énergie bon marché est terminée », alertent des biophysiciens finlandais dans un rapport remis aux Nations unies le 14 août 2018. Mais plutôt que de seulement reprendre ce constat à d’autres scientifiques, ils en tirent une conclusion sans appel : le modèle économique issu de l’ère industrielle arrive lui aussi à son terme. « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité », nous nous tournons vers « des sources d’énergie moins efficientes », ce qui signifie que sa production nécessitera à l’avenir « plus d’efforts ».
L’IPBES, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques a récemment livré un rapport alarmant sur l’état de la biodiversité dans le monde. Dans cette carte blanche, trois chercheurs associés à Etopia s’inquiètent de l’indifférence aux crises écologiques actuelles et affirment la nécessité concomitante de dénoncer ouvertement ce nihilisme, pour déclencher un sursaut de volonté de vivre chez to

2017


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