Cédric Chevalier

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Le blog : Limite et transgression

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2024

Jamais en manque de raccourcis pour nous faire douter de l’existence d’un réchauffement global, les dénégateurs de la science climatique mettent en avant à intervalles réguliers l’argument selon lequel il ne serait, en fait, pas prouvé que le CO2 émis par les êtres humains en soit la cause. En une phrase, ce cliché pose la question de savoir si nous sommes sûrs que le CO2 émis par les humains est vraiment la cause du réchauffement climatique ?
D’après les travaux d’une équipe de recherche, les champignons pourraient constituer une menace plus importante pour la santé humaine. En cause, la hausse des températures liée au changement climatique, explique le magazine “Science”.
Une étude a récemment démontré la présence de microplastiques dans le pénis humain. Plusieurs chercheurs se demandent aujourd’hui si cette problématique pourrait causer des problèmes érectiles et reproducteurs.
Le virus H5N1 continue de se répandre dans les élevages laitiers américains. Modérément inquiets, les scientifiques déplorent un manque de transparence qui permettrait de mieux contrôler le risque que ce virus d’origine animale mute et devienne transmissible entre humains.
Le décès du premier cas humain de grippe aviaire H5N2 est "multifactoriel", a indiqué l’Organisation mondiale de la santé vendredi. L’OMS a annoncé mercredi qu’un premier cas humain de H5N2, confirmé en laboratoire, avait été signalé au Mexique, en précisant qu’il était décédé le 24 avril. Selon le ministère mexicain de la Santé, l’homme de 59 ans souffrait "de maladie rénale chronique, de diabète de type 2" et, "depuis longtemps d’hypertension artérielle systémique". Il était alité depuis trois semaines avant l’apparition des symptômes, qui se sont manifestés le 17 avril par de la fièvre, un essoufflement, des diarrhées, des nausées et un malaise général, a indiqué l’OMS, à qui le cas a été notifié le 23 mai.
Un premier cas humain de grippe aviaire de type H5N2, une souche différente de celle en lien avec l'épidémie en cours chez les vaches aux États-Unis, a été détecté au Mexique, a annoncé l'OMS mercredi. Ce premier humain est infecté est décédé, a annoncé mercredi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L’OMS a rapporté mercredi le premier décès humain dû à une infection par un virus de la grippe H5N2. Il s'agit d'un homme de 59 ans décédé à Mexico. Aucune transmission à l'homme n'avait jusqu'à présent été attestée. L'OMS estime cependant que le risque actuel pour la population est "faible".
Le réchauffement climatique causé par l'humain a augmenté à un "rythme sans précédent", selon le travail d'une soixantaine de chercheurs publié mercredi. "C'est une décennie critique", avertissent-ils.
La disparition de ces écosystèmes capables de piéger le CO₂ serait “catastrophique pour la nature et les populations”, alertent les experts qui ont mené la toute première évaluation des mangroves dans le monde.
Un deuxième cas de transmission du virus de la grippe aviaire de la vache à l’homme a été identifié mercredi dans le Michigan par les autorités sanitaires américaines. Ces dernières assurent que le risque de pandémie demeure “faible”, en l’absence de transmission d’humain à humain. Mais les scientifiques restent prudents.
D’importantes quantités de microplastiques ont été détectées dans les testicules de tous les sujets testés dans le cadre d'une récente étude. Ces particules seraient impliquées dans la baisse de la qualité des spermatozoïdes et de la fonction testiculaire globale.
Des microplastiques viennent d’être découverts dans des testicules. Cette pollution pourrait participer au déclin mondial de la fertilité. Explications.
Pour les autorités sanitaires, l’évaluation du risque pour la population américaine reste toutefois «faible».
Les grandes entreprises ciblées par ce texte seront en outre tenues de prévenir, d’identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux et aux dommages environnementaux dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde.
Selon une étude du réseau World Weather Attribution publiée jeudi, le réchauffement climatique "d'origine humaine" est responsable de la vague de chaleur exceptionnelle qui a touché le Sahel du 1er au 5 avril et provoqué de nombreux décès au Mali et au Burkina Faso. Les scientifiques précisent qu'un tel épisode climatique ne survient en principe qu'"une fois tous les 200 ans".
Des chercheurs tchèques ont démontré la présence de minuscules particules de plastique à la fois dans le placenta et dans le liquide amniotique de femmes enceintes. Une découverte qui met en relief l’importance de la pollution plastique, note l’hebdomadaire “Respekt”.
Vendredi dernier, les CDC ont émis une alerte concernant le premier cas aux États-Unis de transmission à l'Homme du virus H5N1 par un mammifère (bovin).
Depuis des décennies, l’intelligence artificielle (IA) fascine autant qu’elle effraie. Si certains y voient le potentiel de révolutionner nos vies pour le mieux, d’autres redoutent ses conséquences catastrophiques. Les propos alarmistes d’Eliezer Yudkowsky, chercheur émérite en IA, dans une récente interview accordée au journal britannique The Guardian, ont une nouvelle fois ravivé les débats autour des dangers que cette technologie pourrait potentiellement représenter pour l’humanité.
Selon une étude publiée dans « The Lancet » mercredi, l’indice de fécondité moyen en 2050 pourrait se situer autour de 1,8 enfant par femme à l’échelle de la planète, soit au-dessous du seuil de renouvellement de la population.
Les premières audiences de la chambre spéciale dédiée à la responsabilité sociale des entreprises et au devoir de vigilance ont eu lieu le mardi 5 mars 2024 à la cour d’appel de Paris. TotalEnergies, EDF et Suez étaient assignées par des associations et des collectivités, pour non respect de leurs obligations en matière de vigilance sur les droits humains et environnementaux.
Avec la multiplication des sécheresses, l'eau devient une inquiétude majeure au niveau mondial. Rencontre avec Charlène Descollonges, ingénieure hydrologue, pour mieux comprendre les mécanismes actuels. Et imaginer des solutions.
Le projet de chantier déployé dans le cadre du projet Neom génère une forte opposition en interne, des salariés s’alarmant de son incompatibilité avec les engagements de l’entreprise pour l’environnement ou les droits de l’homme.
L’analyse la plus étendue à ce jour des concentrations de microplastiques dans le placenta humain révèle des résultats inquiétants : tous les placentas testés présentaient des concentrations élevées de particules plastiques.
« Nous avons besoin d’un cessez-le-feu maintenant ! Les otages doivent être libérés, les bombes doivent cesser de tomber et l’accès à l’aide humanitaire doit être libre. L’humanité doit prévaloir », a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Repenser radicalement le monde, se convaincre qu'ailleurs, demain, ce sera mieux ! Ce sont là des ambitions intemporelles par excellence. Étudier les utopies, c'est montrer comment elles ont évolué pour refléter les préoccupations des différentes époques, mais aussi interroger les utopies contemporaines. Ce livre
Pas de soucis ! On s’en sortira ! On a connu pire !"… Un cliché très fréquent sur le changement climatique prétend que l’Humanité a traversé d’autres changements de ce type par le passé, et qu’elle est toujours parvenue à s’y adapter. Et pour preuve : nous sommes toujours là ! En mai 2022, lors d’une journée de conférences organisée par le Financial Times, le banquier britannique Stuart Kirk a déchaîné les réactions indignées d’une bonne partie de la communauté scientifique. En parlant du réchauffement climatique et de la montée des eaux qui va se produire, il a affirmé notamment : "Amsterdam est sous l’eau depuis des lustres, et c’est un endroit très agréable. Nous nous adapterons."
Les activités de TotalEnergies sont-elles conformes à la politique climatique et diplomatique de la France? Une commission de sénateurs se penche à partir de jeudi sur un sujet pour lequel le groupe pétrolier assure n'avoir "rien à cacher".
Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, clame une mouvance d’auteurs généreusement relayés par les médias. Or ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains puisent dans un fond ancien, reconnaissable à sa stigmatisation de la science et de la production, désignés coupables de la catastrophe écologique en cours. Il suffirait alors de s’en détourner pour remédier aux maux de notre Modernité. Par l’examen de trois cas, les auteurs montrent les impasses, voire les dérives de tels discours et la nécessité d’en prendre le contre-pied. La question du bien produire devient cardinale. Notre survie suppose d’enquêter sur les conditions permettant non seulement de préserver la biosphère, mais aussi de développer nos capacités afin de mener des vies véritablement humaines. Quels désirs et activités durables peut-on infiniment cultiver à l’intérieur des limites planétaires ?

2023

L’année 2024 pourrait officiellement marquer le début de l’Anthropocène, une nouvelle ère géologique dominée par les impacts planétaires des activités humaines.
La maladie qui touche les cervidés se propage en Amérique du nord. Elle a aussi été détectée en Europe et en Corée du sud. Les scientifiques alertent sur une possible transmission aux humains.
Le 16 décembre 2023, Edgar Szoc se faisait arrêter par la police alors qu’il assistait à une action de désobéissance civile du collectif Code Rouge. Il était là en tant qu’observateur légal mais ça ne l’a pas empêché d’être embarqué.
Le mouvement Code Rouge a annoncé depuis plusieurs mois une nouvelle action de désobéissance civile de masse, qui vise l’industrie de l’aviation. Dans ce contexte, des centaines d’activistes sont arrêtés aux alentours d’Anvers. Edgar Szoc, le président de la Ligue des droits humains, qui y était présent comme observateur légal, a également été arrêté. Un groupe important d’activistes a tout de même réussi à pénétrer sur le site
C'est un "des piliers de la création d'un système économique plus responsable", selon l'eurodéputé Pascal Canfin. Ce 14 décembre, un accord a été trouvé sur les contours du devoir de vigilance européen. Ce dernier obligera les grandes entreprises à recenser et prévenir les violations des droits humains et dommages environnementaux sur l'ensemble de leur chaîne de valeur sous peine d'une sanction financière de 5% de leur chiffre d'affaires. Un accord ambitieux qui comporte toutefois une zone d'ombre : le secteur financier en est exclu.
L’élevage est à l’origine de 12% des émissions de gaz à effet de serre causées par les humains et son impact sur le climat s’aggravera si rien n’est fait puisque la demande mondiale en viande va augmenter, selon un rapport de la FAO.
Les pluies diluviennes qui touchent l’Afrique de l’Est depuis octobre et ont fait plus de 300 morts ont été jusqu’à...
Le Centre international de recherche sur le cancer vient d’annoncer avoir classé plusieurs molécules de la famille des PFAS comme cancérogènes, notamment le PFOA, le PFOS rejoignant de son côté la liste des agents «cancérogènes possibles».
La COP 28 va débuter ce 30 novembre, sous l’égide des Émirats arabes unis, qui en sont les hôtes. La justice climatique et les droits humains sont profondément liés – l’un ne va pas sans l’autre.
L’écologue Sandra Lavorel, médaille d’or 2023 du CNRS, défend une approche collaborative pour favoriser la biodiversité, et notre adaptation au changement climatique.
La chaleur extrême qui a touché l’île de l’Océan indien au cours du mois d’octobre n’aurait pas été possible sans le changement climatique, directement causé par l’activité humaine, explique une étude publiée ce 23 novembre par le WWA.
Selon une synthèse scientifique menée par des chercheurs américains, il faudrait réguler l'utilisation du sel à l'échelle mondiale.
Selon un rapport publié mercredi par des experts internationaux dans la revue The Lancet, les décès annuels liés à la chaleur devraient augmenter de 370 % d'ici à 2050, soit une multiplication par 4,7. Et ce scénario se base sur un réchauffement planétaire de 2° C d'ici la fin du siècle, alors qu'il est actuellement en voie d'atteindre 2,7° C.
Le huitième rapport The Lancet Countdown alerte sur les risques sanitaires liés à l’inaction globale face à l’urgence climatique.
Près de cinq fois plus de personnes risquent de mourir sous l'effet de la chaleur extrême sur Terre dans les prochaines décennies, alertent des experts internationaux dans un rapport publié mercredi, avertissant que "la santé de l'humanité est en grave danger" si rien n'est fait contre le changement climatique.
Le contexte de crise écologique favorise l’émergence d’initiatives qui invitent à revoir radicalement le rapport entre les hommes et la nature.
C'est la Maison blanche qui l'annonce.
L'étude suggère que la conscience pourrait être une caractéristique émergente découlant de l’effet d’entropie, par le biais duquel le cerveau maximise les échanges d’informations donnant lieu à la conscience.
Une nouvelle étude fondée sur une approche innovante montre que les coûts des phénomènes météorologiques extrêmes imputables au changement climatique sont estimés à 2 860 milliards de dollars sur la période allant de 2000 à 2019.
Le monde, tel que nous le connaissons, est-il au bord de l’implosion? Alors que la population mondiale a doublé ces cinquante dernières années – elle dépasse désormais les 8 milliards d’individus et devrait en compter 10 milliards en 2060 - l’impact négatif des activités humaines sur l'environnement ne cesse d’augmenter. Dès lors, les ressources naturelles viendront-elles à manquer? Faut-il accélérer les programmes visant à freiner l’explosion démographique? Et si la solution était ailleurs? Dans sa conférence publique, la professeure Clémentine Rossier fera le point sur ces questions complexes, sujettes à controverses, et remettra en question certaines croyances sur la surpopulation et ses conséquences. Directrice de l’Institut de démographie et socioéconomie de l’UNIGE, elle est aussi l’une des spécialistes de l’étude de la contraception, l'avortement et la fécondité en Europe et en Afrique subsaharienne.
De plus en plus de travaux scientifiques documentent le rôle des élevages industriels dans la propagation des maladies. Ils sont un réservoir idéal pour développer des virus pathogènes transmissibles aux humains.
Au cours des 500 dernières années, l’activité humaine a conduit à l’extinction de 73 genres de vertébrés. Ce taux d’extinction est 35 fois plus élevé que ce qui aurait été attendu en l’absence de l’Homme.
En République démocratique du Congo (RDC), l’expansion de mines industrielles de cobalt et de cuivre a entraîné l’expulsion forcée de populations entières et d’autres graves atteintes aux droits humains, notamment des agressions sexuelles, des incendies volontaires et des violences.
Le biologiste Olivier Hamant vient de publier fin août 2023 Antidote au culte de la performance. La robustesse du vivant dans la collection Tract chez Galimard. Ce directeur de recherches à l’INRAE, spécialiste des plantes et la biologie moléculaire et cellulaire critique la notion de performance. L’idée et la recherche de la performance se montrent omniprésentes dans la pensée et l’action humaine, alors que, selon lui, le vivant mise plutôt sur la robustesse. Au-delà du champ des recherches scientifiques, ses travaux conduisent à plusieurs réflexions sur la manière dont les sociétés humaines peuvent et doivent faire face aux défis environnementaux. Il les a aussi développés dans La Troisième voie du vivant en 2022 chez Odile Jacob. Olivier Hamant a accepté de répondre par écrit à quelques questions posées par GoodPlanet Mag’ autour de la robustesse et de la performance.
La hausse de la température planétaire menace l’équilibre du cycle de l’eau. Les bouleversements subis provoquent des effets dévastateurs et accentuent les risques d’une crise mondiale de l’eau, une menace pour l’humanité.
La pollution atmosphérique présente un plus grand risque pour la santé mondiale que le tabagisme ou la consommation d'alcool, et ce danger est exacerbé dans certaines régions du monde comme en Asie et en Afrique, détaille une étude publiée mardi.
Selon un rapport de l’Institut de politique énergétique de l’université de Chicago (EPIC) publié ce mardi, la pollution aux particules représente la plus grande menace externe pour la santé publique.
Une majorité de Français se dit aujourd’hui très préoccupée du changement climatique. Mais la conversation sur le sujet est parfois difficile ou caricaturale face à l’ampleur du problème et sa complexité. Comment parler du climat de manière utile et efficace dans les conversations autour de nous ? Quels sont les bons exemples à utiliser, les points sur lesquels insister ? Comment ne pas tomber dans les pièges qui rendent le débat stérile ? Valérie Masson-Delmotte est chercheuse en sciences du climat à l’université Paris-Saclay. Elle est coprésidente du groupe 1 – qui étudie les aspects scientifiques du changement climatique – du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies depuis 2015. Elle est également membre du Haut Conseil pour le climat. Elle a notamment été invitée à former les ministres du gouvernement d’Elisabeth Borne aux enjeux climatiques au début de septembre.
Le quotidien burkinabè “Sidwaya” est parti à la rencontre de Djenma Héma, l’heureux propriétaire d’une exploitation verdoyante, dans laquelle l’agriculture est pensée comme parfaitement intégrée aux cycles naturels et à l’environnement humain.
Le chromosome Y a été entièrement séquencé dans le cadre d'une collaboration internationale, révélant des implications majeures pour la biologie humaine et la recherche médicale.
80 décès pourraient être attribués à la canicule survenue au début du mois de juillet. Mathilde Pascal, épidémiologiste à Santé publique France, revient sur les conséquences des fortes chaleurs sur le corps humain.
Le bilan humain des incendies à Hawaï, les plus meurtriers en plus d'un siècle aux Etats-Unis, atteint désormais 99 morts et "pourrait doubler" cette semaine, ont averti lundi les autorités, critiquées pour leur gestion du drame.
Alors que se dessine la figure d’un monde de moins en moins vivable, jusqu’où et pour qui le climat peut-il devenir impropre à la vie humaine ?
Au moins 33 personnes sont mortes et 10 portées disparues en Corée du Sud, dimanche, suite à des pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours dans le pays, actuellement en pleine mousson.
Des scientifiques de la Commission internationale de stratigraphie ont choisi mardi 11 juillet cette petite étendue d’eau dans le sud-est canadien pour représenter l’entrée dans l’Anthropocène, en raison des polluants qu’elle contient.
Selon l’OMS, un variant de ce type de virus a entraîné depuis 2020 un nombre sans précédent de morts d’oiseaux sauvages et de volailles dans de nombreux pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe.
Le groupe de travail sur l'anthropocène – censé déterminer si la Terre est entrée dans cette nouvelle ère créée par l'Homme – doit révéler mardi le lieu représentant selon lui le mieux la marque indélébile laissée par l'humanité sur son environnement.
A vue d'oeil c'est un minuscule lac comme il y en a des milliers au Canada. Mais ce qui se trouve sous la surface le rend hors du commun: l'exceptionnelle conservation de ses couches géologiques en fait la nouvelle référence mondiale de l'Anthropocène.
Depuis 2009, un groupe de spécialistes interdisciplinaires travaille sur cette question complexe. Ils annonceront mardi le lieu qui, selon eux, recueille les meilleures preuves du passage à l'époque de l'Anthropocène, précédée par l'Holocène.
Dans un monde où les problèmes écologiques occupent une place centrale, les forêts apparaissent à la fois comme des victimes potentielles du réchauffement climatique et comme des solutions possibles grâce à leur capacité à séquestrer du carbone.
Des entreprises chinoises impliquées dans l'extraction de minerais nécessaires à la transition écologique ont été accusées d'avoir commis en dehors de la Chine de nombreuses violations des droits humains depuis 2021, selon un rapport publié jeudi par l'ONG Business & Human Rights Resource Centre. Selon cette ONG, 39 entreprises chinoises minières sont impliquées dans 102 cas présumés de violations des droits humains et de l'environnement entre janvier 2021 et décembre 2022.
Une étude a été remise ce jeudi à la Commission européenne.
Pour redistribuer dans une économie de postcroissance, le chercheur Martin François propose, dans une tribune au « Monde », d’explorer de nouvelles idées politiques, comme celle d’un revenu maximal.
Une étude, publiée jeudi, quantifie les différents usages que les hommes font des animaux et leur impact global sur la biodiversité.
Voilà quelques chiffres qui donnent le tournis. Dans le cadre d’une étude publiée le 29 juin dans la revue Communications Biology, une équipe de scientifiques a tenté de mesurer l’exploitation des vertébrés par les humains. Résultat : Homo sapiens utilise ou commercialise un tiers (soit 14 663) des 47 665 espèces de vertébrés vivant sur Terre. Il représente une menace pour 39 % d’entre elles.
Le déni du climat et de la crise écologique est-il terminé, comme nous l'entendons parfois dire ? Rien n’est moins sûr. Que ce soit les récents propos d’élus et de ministres suite à la sortie du rapport sur la biodiversité qui épingle l’agriculture comme cause première (« Non mais ce n’est…
2024 l’année de toutes les ÉLECTIONS Il est temps de se faire entendre, alors à nous de jouer ! À nous d’EXIGER !
Les activités humaines peuvent affecter les plantes, ce qui a des conséquences pour les populations humaines qui les consomment.
Un groupe de chercheurs a ajouté aux limites planétaires des seuils concernant la justice sociale et les impacts négatifs sur les communautés et les individus liés au franchissement de ces limites. C’est ce qu’ils ont baptisé les "limites planétaires sûres et justes". Il apparaît que sur huit d’entre elles, sept sont déjà dépassées.
Lorsque l'on commence à s'intéresser aux enjeux écologiques, on prend rapidement conscience de l'importance de l'énergie comme facteur déterminant de l'impact des sociétés humaines sur son environnement. Le concept d'esclave énergétique vulgarisé par Jean-Marc Jancovici dans ses interventions en est l'une des illustrations marquantes. Qu'est-ce qu'un regard approfondi sur l'histoire des sociétés humaines par le prisme de l'énergie peut nous apprendre de plus ? Spoiler alerte : cela change radicalement notre manière d'approcher les questions de transition écologique ! De la révolution cognitive au développement de l'agriculture et jusqu'à la naissance de la religion du progrès, je vous propose de découvrir le rôle fondamental de l'énergie et ses implications sur nos futurs possibles en plongeant dans ce nouvel épisode de Ozé le podcast avec l'enseignant-chercheur Victor Court, auteur du livre L'emballement du monde.
La Terre a dépassé sept des huit limites de sécurité scientifiquement établies et est entrée dans la "zone de danger", non seulement pour une planète en surchauffe qui perd ses zones naturelles, mais aussi pour le bien-être des êtres qui y vivent. C'est le constat alarmant d'une nouvelle étude internationale.
Un incendie s’est déclaré ce lundi vers 17h30 dans les Fagnes.
Selon plusieurs journalistes sur place, des grenades lacrymogènes ont été tirées pour disperser les manifestants.
Pister des personnes en suivant l'empreinte génétique qu'elles ont semée dans l'environnement : ce sera un jour possible...
«Ça brûle d’un côté et de l’autre, ce sont les inondations », résume le professeur Philippe Gachon. Changements climatiques obligent, les désastres naturels se multiplient au Canada avec un potentiel destructeur non seulement sur la nature, mais aussi sur la santé mentale des premières communautés touchées.
Pour le philosophe Baptiste Morizot, il n’y a qu’un seul moyen de préserver l’habitabilité sur Terre et les modes de subsistance de la vie humaine : fonder des alliances avec les non-humains.
Depuis sa naissance, le capitalisme fait l’objet de violentes attaques. Hier soupçonné d’être un instrument de domination, aujourd’hui accusé de détruire la planète, il s’adapte, se reformule. Et résiste.
L'avènement de l'IA est bien plus qu'une simple révolution technologique, c'est une menace pour la valeur même du travail et de la cognition humaine.
Pour mieux comprendre qui nous sommes, les scientifiques ont d’abord séquencé notre génome. Puis ils se sont tournés vers les autres mammifères. Quelque 240 espèces ont déjà été analysées, annonce le magazine américain “Science”.
Les énergies renouvelables n'échappent pas au bafouement des droits humains comme ce fut et c'est encore le cas des énergies fossiles. Plusieurs représentants des peuples autochtones ont lancé l'alerte lors d'un sommet à New York. Le cas de deux parcs éoliens en Norvège installés en illégalité avec les droits du peuple Sami, que Greta Thunberg soutient, est emblématique.
Dans une lettre à Emmanuel Macron, Hermeline Malherbe réclame «la mise en place d’un fonds de solidarité» pour venir en aide aux secteurs agricole et touristique.
Le manque de neige en hiver et les températures estivales élevées ont entraîné une perte record de glace des glaciers des Alpes en 2022, selon les données du Copernicus Climate Change Service (C3S), publiées ce jeudi. Les jours à haut stress thermique sont en croissance également.
L’été n’est pas encore là, mais les Pyrénées-Orientales souffrent déjà de la sécheresse. Alors que les habitants de quatre communes se sont vus privés d’eau potable ces derniers jours, un incendie s’est déclaré dans le département dimanche 16 avril. Une situation alarmante qui ne devrait pas s’arranger selon les prévisions du Service géologique national français pour l’été.
L’économie solidaire, qui concentre l’activité économique sur la satisfaction des besoins humains, le développement durable et la justice sociale, joue un rôle d’une importance particulière dans les pays en développement, où elle favorise la réduction de la pauvreté et améliore la qualité de vie des communautés locales grâce à l’appropriation collective ou communautaire, gestion participative et redistribution équitable des bénéfices.
Rencontre avec la biologiste Caroline Nieberding à l’occasion de l’expo “Animalia”, qui s’ouvre au Train World à Bruxelles. Biologiste et professeure d’écologie terrestre à l’UCLouvain depuis 2008, elle est l’une des expertes qui s’exprime dans le cadre de cet événement.
Le manque de contrôles a fait de notre pays une plaque tournante du commerce de bois tropicaux coupés illégalement, a révélé ce mardi l'enquête internationale Deforestation Inc,
En août 2021, au cours des rencontres Reprises de terres à la ZAD de Notre-Dame-­des-Landes, des personnes issues des mondes de la paysannerie, du militantisme et de la recherche se sont réunies pour réfléchir, au cours d’un débat mouvant, à la meilleure manière de désigner les terres qui seraient retirées de tout rapport productif et largement soustraites à l’emprise humaine. Nous restituons ici une partie de leurs échanges. La version complète est à lire sur Terrestres.org.
Tout récemment aux États-Unis, des scientifiques ont affirmé avoir réalisé une véritable percée dans le domaine de la bio-informatique.
Au Malawi et au Mozambique, le bilan du cyclone Freddy continue de s'alourdir dépassant désormais les 200 morts. Près de 59 000 personnes ont été touchées au Malawi et près de 20 000 déplacées, hébergées en urgence dans des écoles ou des églises.
Le cyclone Freddy continue de faire des ravages au Malawi. Un dernier bilan fait état, mardi, d'au moins 190 morts et de plusieurs centaines de blessés dans ce pays pauvre et enclavé. L'ONG Médecins sans frontières craint, quant à elle, une "résurgence du choléra" sur place.
Le changement climatique a déjà des conséquences pour les droits humains. Ces conséquences ne feront que s’aggraver dans les années à venir.
À l’occasion de la parution prochaine de la synthèse du sixième rapport d'évaluation du Giec, Hélène Guillemot, historienne des sciences, retrace l'évolution des connaissances sur le climat depuis le XIXe siècle et la manière dont se sont forgées les certitudes sur le dérèglement en cours.
Partisan d’une approche à la fois « éco-socialiste » et pragmatique, l’écrivain de science-fiction Kim Stanley Robinson, dont le roman The Ministry for the Future (Orbit, 2020) met en scène le déploiement par l’Inde d’un programme de géo-ingénierie, appelle à « tout reconsidérer » face à l’urgence climatique. Y compris la notion même de géo-ingénierie, dont il estime qu’elle ne devrait être ni « fétichisée », ni trop étroite.Alors que le Mexique vient d'interdire officiellement toute expérimentation solaire sur son sol, nous vous proposons de (re)découvrir cet article issu de notre magazine papier, paru à l'été 2021 dans le cadre d'un dossier spécial de 20 pages.
L’Organisation mondiale de la santé a évoqué vendredi une «situation préoccupante», après la mort d’une fillette et la contamination de son père au Cambodge.
La sécheresse de 2022 est bien une conséquence du changement climatique d’origine humaine. Un article scientifique paru le 16 février dans la revue Environmental Research Letters le confirme. Les chercheurs rappellent que « la sécheresse de 2022 a été associée à une anomalie anticyclonique persistante sur l’Europe occidentale ». Ils se sont demandé si le changement climatique perturbait la circulation atmosphérique et se sont servis pour cela des archives météorologiques. Ils ont comparé les phénomènes de (...)
Alors que cela fait plusieurs décennies que les climatologues tirent la sonnette d’alarme (le 1er rapport du GIEC date de 1990), le Président Emmanuel Macron se demandait il y a quelques semaines de savoir « Qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ? », en prétextant avoir dit cela pour insister que les changements climatiques observés cet été seraient pires que ceux prévus. Tout récemment, un article scientifique paru dans Earth System Dynamics suggérait qu’il faudrait considérer la fourchette haute des prévisions du GIEC pour être en accord avec les observations en France de ces deux dernières décennies. Par conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la question : et si on sous-estimait les changements climatiques à venir ?
Il n’y a pas que la déforestation qui menace l’Amazonie. Une nouvelle analyse montre à quel point elle peut être dégradée par d’autres activités humaines.
Les désastres environnementaux forcent des millions de personnes à migrer. Résultat, le trafic d’êtres humains s’accroît, selon les Nations Unies, qui évoque également les conflits armés comme la guerre en Ukraine.
Deux sites pétroliers de TotalEnergies bloqués par un millier de militant·es en Belgique, de la soupe jetée sur les vitres de la peinture « Les Tournesols » de Vincent Van Gogh, le blocage d’autoroutes en France, l’extinction d’enseignes lumineuses la nuit, etc. Face à l’inertie des mesures politiques prises contre le dérèglement climatique, de nombreux·euses militant·es parti­cipent à des actions de désobéissance civile. Ils et elles enfrei­gnent délibérément la loi pour tenter d’éveiller les consciences. Qu’est-ce que la désobéissance civile ? Quelles sont les réactions du monde judiciaire face à ces actions ?
Dangers pour les forêts L'Homme défriche les forêts depuis des centaines d'années. Au vingtième siècle, la déforestation a surtout touché les tropiques. L'activité humaine en est encore une cause importante. Les feux qui ont sévi en Amazonie entre 2003 et 2020 ont été provoqués par l'Homme, par la déforestation intentionnelle, plus que par le réchauffement [...]
« Chaleur humaine ». L’impact climatique de la viande à l’échelle mondiale impose de repenser la production agricole et le contenu de nos assiettes, explique la chercheuse Carine Barbier, dans un entretien au « Monde ».
Depuis plus d’un an, la grippe aviaire décime les élevages et les oiseaux européens. Les experts craignent qu’une série de mutations déclenche une pandémie chez l’humain. L’épidémie de grippe aviaire progresse. Depuis un an, les annonces de foyers d’infection pleuvent. Les élevages français, anglais, hongrois sont décimés. Les oiseaux sauvages aussi. Les autorités sanitaires procèdent à des abattages massifs d’élevages infectés, en vain. Alors que l’épidémie persiste, l’humain est-il le prochain sur la liste (...)
De notre alimentation à nos logements en passant par nos déplacements, l’énergie traverse l’ensemble des activités humaines. Une histoire mondiale des sociétés humaines par le prisme de l’énergie, du Paléolithique à nos jours.
L'astrobiologiste française Nathalie Cabrol traque les formes de vie dans l'univers au sein du centre de "Recherche d’intelligence extraterrestre" aux États-Unis. Dans "À l’aube de nouveaux horizons", elle explique notamment comment en étudiant d'autres planètes comme Mars ou Pluton, il est possible d'avoir des clefs pour comprendre et "ramener notre planète à l’équilibre".
ar ses activités, l'homme perturbe la biosphère et les écosystèmes. Directement ou indirectement, il provoque des dysfonctionnements écologiques créant un effet domino qu'on peut aussi décrire comme un effet boomerang : l'agression de l'environnement par l'homme finit par se retourner contre sa propre santé… Boomerangs revient avec une grande clarté sur ces différentes conséquences sanitaires qui ponctuent notre quotidien : omniprésence des plastiques et des perturbateurs endocriniens, exposition aux pesticides, pollutions chimiques et biologiques, maladies infectieuses émergentes, etc. Sont ainsi successivement détaillés les risques «naturels », les conséquences sanitaires de l'introduction de substances d'origine synthétique dans les chaînes alimentaires, de la perturbation des grands cycles des éléments – en particulier de celui du carbone, responsable des changements climatiques actuels –, et des atteintes portées à la biodiversité.
Le sanglier est régulé en France. Il y a un siècle, il était pourtant le symbole de la faune sauvage, retracent Raphaël Mathevet et Roméo Bondon, pour qui le sanglier est un « animal politique ». Raphaël Mathevet, écologue et géographe, et Roméo Bondon, géographe, sont auteurs de l’ouvrage « Sangliers, géographies d’un animal politique » (Actes Sud). Reporterre — Selon les chiffres publiés cet automne par la Fédération nationale des chasseurs, près de 850 000 sangliers ont été tués l’hiver dernier. Comment (...)
Autrefois rare dans nos campagnes, le sanglier est aujourd’hui considéré comme un nuisible qu’on pourchasse sans relâche. L’écologue Raphaël Mathevet explique comment les populations de sangliers ont été développées à partir des années 1970, et s’interroge : qu’avons-nous fait de cet animal sauvage ?

2022

Le poids des maux. Les humains ont tellement fabriqué d’objets, bâti d’immeubles ou de routes, que leurs constructions pèsent plus lourd que le poids total du vivant. Ce dépassement se serait produit en 2020, avait révélé une étude parue cette année-là dans Nature. La trajectoire est spectaculaire, puisque ce poids double tous les 20 ans. En moyenne, pour chaque personne sur le globe, une « masse anthropique » équivalente à son poids est produite chaque semaine.
La population humaine vit de plus en plus éloignée de la nature et de nombreuses interactions avec la nature sont en déclin à travers le monde. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue Frontiers in Ecology and the Environment par une équipe franco-allemande. L’étude met en évidence une distanciation grandissante entre nos lieux de vie et les espaces naturels et synthétise les connaissances actuelles sur l’évolution récente des interactions homme-nature. Les auteurs appellent à une meilleure considération individuelle et institutionnelle de l’importance de ces interactions dans la protection de la biodiversité.
Si le reporting extrafinancier est un outil de la finance durable, il repose avant tout sur des engagements de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) intégrés à la stratégie de l’entreprise, expliquent, dans une tribune au « Monde », les enseignantes en sciences de gestion Frédérique Déjean et Nathalie Gimenes.
Le compte est rond. Alors que le seuil de huit milliards d’êtres humains sur Terre a officiellement été dépassé la semaine dernière, on entend souvent que nous serions trop nombreux·ses pour le bien-être de la planète. Décryptage de cet argument fallacieux.
8 milliards d’êtres humains sur Terre en 2022 et 10 milliards en 2050 ? La question des modes de vie est cruciale dans la question de la survie de l’espèce humaine.
L’agence américaine chargée de la sécurité alimentaire a pour la première fois donné le feu vert pour la commercialisation de viande cultivée en laboratoire.
Cette barre symbolique vient d’être franchie selon les estimations des Nations-Unies, amplifiant les défis environnementaux et sociaux. L’Inde devrait devenir le pays le plus peuplé du monde en 2023, passant devant la Chine.
Depuis plusieurs semaines, les organisations de défense des droits humains tirent la sonnette d’alarme sur le climat de répression qui entoure la COP27, déjà marquée par des centaines d’arrestations. Portrait d’un sommet sous haute surveillance.
La COP27 s'ouvre ce dimanche 6 novembre à Charm-el-Cheikh, en Egypte. Pour cet évènement historique, la Loss & Damage Collaboration a publié un rapport soulignant les impacts financiers et humains massifs des catastrophes climatiques. Alors que leur nombre a doublé depuis 1991, la question du financement des pertes et dommages sera au centre des débats.
Que sont les limites planétaires ? Quelles sont celles déjà atteintes ? Reporterre explique en cinq points ce concept scientifique : il permet d’évaluer l’impact des activités humaines sur les équilibres de la Terre.
Les solutions avancées pour répondre aux méfaits des usages du plastique, telles que le recyclage ou les bioplastiques, sont insuffisantes, estime un collectif de chercheurs et de représentants associatifs dans une tribune au « Monde ». Ils appellent à réorienter nos efforts financiers et scientifiques pour imaginer comment vivre sans.
En revanche, le fond pose beaucoup plus problème. Outre le fait qu’il soit cité à tort et à travers sans aucun fact-checking (oui, il faut des compétences précises pour le faire), le livre de S. Bohler présente de graves lacunes, tant sur l’aspect neurologique que sociologique. Thibault Gardette, docteur en neurodéveloppement, nous propose ainsi une critique du Bug Humain.
La COP27 qui s'ouvre le 6 novembre prochain à Charm-el-Cheikh, en Egypte, doit permettre d'avancer sur la lutte contre le changement climatique. Mais elle peut aussi être l'opportunité pour la communauté internationale de mettre la pression sur le pays hôte, accusé d'être à l’origine de "l’une des crises des droits humains les plus graves du pays depuis des décennies".
Du silence à l’horizon, la Charte du Verstohlen entend préserver et « soigner » une série de lieux vulnérables et de biens communs. Cynthia Fleury, qui l’a corédigée avec le designer Antoine Fenoglio, nous dit « ce qui ne peut être volé ».
À quel rythme les activités humaines bouleversent-elles nos paysages ? Et dans quelles proportions ? Il manquait un outil précis pour le savoir, l’IGN l’a inventé. Son nom ? Cartographier l’anthropocène, un atlas qui doit nous permettre de « changer d’échelle pour pouvoir agir ».
La longue et intense sécheresse de l'été 2022 a touché l'ensemble de l'hémisphère nord. Une étude du World Weather Attribution estime que le changement climatique d'origine humaine a rendu l'intensité de cette sécheresse au moins 20 fois plus probable. Une nouvelle sonnette d'alarme au regard de la trajectoire climatique actuelle.
Un rapport des Amis de la Terre et de Survie dénonce des acquisitions de terre sans consultation ni indemnisation suffisante des populations locales.
Deux associations françaises alertent mercredi sur les coûts humains, climatiques et environnementaux "inacceptables" du méga-projet pétrolier du groupe Total incluant un oléoduc de plus de 1.400 kilomètres à travers l'Ouganda et la Tanzanie, et pointent un "risque d'accident pétrolier majeur" au large des côtes tanzaniennes. TotalEnergies a annoncé en février un accord d'investissement de 10 milliards de dollars avec l'Ouganda, la Tanzanie et la compagnie chinoise CNOOC, comprenant notamment la construction d'un oléoduc (l'East African Crude Oil Pipeline - EACOP) de plus de 1.400 kilomètres reliant les gisements du lac Albert, dans l'ouest de l'Ouganda, à la côte tanzanienne.
Le rôle des humains dans le changement climatique ne fait aujourd’hui plus aucun doute. Dans son dernier rapport paru en août 2021, le Giec pointe cette responsabilité « sans équivoque ». Ce changement radical, sans précédent sur des milliers d’années, plonge la planète dans l’inconnu climatique.
Les oiseaux se volatilisent. L’agriculture intensive et la déforestation figurent en tête des menaces que l’humanité fait planer sur les oiseaux, dont 49% des espèces déclinent à travers le monde, révèle un nouveau rapport de l’ONG Birdlife.
Dans le 4ème épisode du PODCAST "Déclic – le Tournant", nous nous intéressons au néolibéralisme. A l’heure où de nombreux gouvernements dénoncent les dérives du marché énergétique, certains se demandent si le néolibéralisme tel qu’incarné politiquement depuis les années 80 n’est pas en train de mourir. Alors mythe ou réalité ?
– Contre l’idéologie du développement et ses évolutions récentes, Plurivers présente des visions du monde et des pratiques radicalement différentes qui, de tous les continents, pointent vers des futurs écologiquement sages et socialement justes. Ce dictionnaire rassemble plus de 100 articles sur des initiatives transformatrices et des alternatives aux processus actuellement dominants du développement mondialisé – incluant ses racines structurelles dans la modernité, le capitalisme, l’industrialisme, la domination de l’État et les valeurs masculinistes.
Les canicules et feux de forêt vont devenir plus fréquents, plus intenses et plus longs sous l'effet du changement climatique, dégradant la qualité de l'air et la santé des êtres humains, a averti l'ONU mercredi.
L’économiste Eloi Laurent relève que le concept de sobriété a connu différentes acceptions. Face à l’indéniable réalité du réchauffement climatique, il faut maintenant adopter l’idée d’une sobriété-partage, fondée sur le principe de justice.
Le Premier ministre Shahbaz Sharif a déclenché l’état d’urgence face aux fortes pluies qui touchent le pays depuis juin. Selon les estimations gouvernementales, près d’un Pakistanais sur sept a été touché par les inondations.
Les vagues de chaleur mettant en danger la vie humaine devraient devenir plus fréquentes à l'avenir, à cause du réchauffement climatique. Le nombre de jours lors desquels les populations mondiales seront confrontées à des températures "dangereuses" de plus de 39°C risque d'augmenter significativement d'ici 2050, principalement dans les régions tropicales et subtropicales. DPA
Les États membres de l'ONU sont réunis jusqu'au 26 août pour une cinquième session de négociations qui devraient aboutir à un traité international pour la protection de la haute mer. À l'heure actuelle, ces eaux internationales, pourtant essentielles à la survie de millions d'espèces dont l'espèce humaine, ne disposent pas de cadre juridique. Depuis 2018, les discussions patinent sur plusieurs points sur lesquels les États membres espèrent cette fois trouver des compromis.
Une analyse de l’ensemble des études publiées sur le sujet est parue le 8 août dans la revue « Nature Climate Change ».
C'est la quatrième fois depuis le mois de mai que des restes humains sont découverts au lac Mead, le plus grand réservoir du pays, qui a atteint un niveau plancher sans précédent en raison d'une sécheresse qui dure depuis 22 ans. Le lac alimente en eau 25 millions de personnes et des millions d'hectares de terres agricoles dans plusieurs États du Sud-Ouest, dont la Californie.
La Suisse a déposé avec d’autres pays une résolution à l’Assemblée générale de l’ONU pour demander que le droit à un environnement propre, sain et durable soit reconnu comme un droit humain à part entière. Le texte a été adopté jeudi par 161 voix sans opposition et 8 abstentions.
Vote historique aux Nations Unies, qui déclarent que l'accès à un environnement propre, sain et durable est un droit de l'Homme universel
Les scientifiques du service Copernicus pour le changement climatique (CAMS) tirent la sonnette d'alarme mardi sur les taux alarmants de pollution par l'ozone de surface dans une grande partie de l'Europe, en conséquence directe de la hausse exceptionnelle des températures et de l'épisode de canicule en cours, selon un communiqué du programme d'observation Copernicus. Les niveaux très élevés de pollution à l'ozone dans le sud de l'Europe, causés par la canicule, pourraient maintenant affecter les régions du nord-ouest au cours des prochains jours.
Les vagues de chaleur et les canicules sont de plus en plus intenses et nombreuses. 🥵🌡️ En cause : le réchauffement climatique, lui-même dû à nos émissions de gaz à effet de serre. Mais quels sont ces gaz ? (Il n'y a pas que le CO2 !) Qui les émet ? Depuis quand ? Et surtout comment : Quelles sont les activités humaines qui "polluent" le plus l'atmosphère ?
Un mois après l'épisode caniculaire qui a touché le sud de l'Europe à la mi-juin, une nouvelle vague de chaleur frappe la région. Un phénomène appelé à devenir de plus en plus fréquent avec le réchauffement climatique. De quoi donner du fil à retordre au corps humain qui devra s'y habituer.
Un nouveau rapport de l’ONU révèle que la population mondiale devrait atteindre 8 milliards d'humains d'ici le 15 novembre. Ce même document indique que l'Inde dépassera en 2023 la Chine en tant que pays le plus peuplé du monde.
La surexploitation d'espèces sauvages - animaux terrestres, poissons, algues, champignons, plantes ou encore arbres - menace le bien-être de milliards d'êtres humains, dévoile vendredi un rapport de l'ONU, qui donne des pistes pour leur usage plus durable et met en valeur les savoirs des peuples autochtones.
Quel rôle jouent les efforts individuels pour faire face à la crise climatique ? La sociologue Sophie Dubuisson-Quellier est l’invitée du nouvel épisode de notre podcast « Chaleur humaine ».
Du fonds des océans aux sommets des montagnes, les microplastiques sont partout dans l'environnement mais pas seulement. Ils se fraient aussi un chemin dans le corps humain, des poumons au placenta. Une contamination qui dérange même si son impact est incertain.
Du fonds des océans aux sommets des montagnes, les microplastiques sont partout dans l'environnement, mais pas seulement. Ils se fraient aussi un chemin dans le corps humain, des poumons au placenta, une contamination qui dérange même si son impact est incertain.
La diplomate Laurence Tubiana, l’une des architectes de l’accord de 2015 sur le climat, est l’invitée du nouvel épisode de notre podcast « Chaleur humaine ».
L’espèce humaine entame son déclin selon le rédacteur en chef de la revue scientifique Nature, Henry Gee. Le paléontologue évoque les principales raisons qui pourraient mener à une extinction de l’humanité.
En analysant toutes sortes d'indicateurs de l'influence humaine sur les roches de notre planète, les scientifiques pourraient bientôt déterminer la date de début de l'Anthropocène : l'ère géologique de l'impact de l'activité humaine sur les écosystèmes.
Après la canicule, préparer la chaleur inhumaine Le changement climatique va nous obliger à changer beaucoup de choses, mais on ne savait pas que ça allait aussi concerner les proverbes. « Après la pluie, le beau temps » semble assez peu approprié après une canicule aussi extrême que celle que nous venons de vivre. Peut-être faudra-t-il inventer autre chose ? « Après la canicule, l’orage », n’est pas une maxime très réjouissante. En attendant mieux, on peut au moins tenter, après la canicule, de réfléchir à comment se préparer à vivre dans un monde qui se réchauffe.
L'Organisation des nations unies (ONU) a appelé vendredi à "agir maintenant" contre la sécheresse et la désertification afin d'éviter des "désastres humains", alors que de nombreux pays font face à des vagues de chaleur extrême.
A mesure que les conséquences du changement climatique se font sentir, se dessine la figure d’un monde de moins en moins vivable. Si l’on peut ajouter des couches pour se protéger des grands froids, lorsque la chaleur devient insupportable, nous n’avons que notre peau à retirer. Mais jusqu’où et pour qui le climat peut-il devenir impropre à la vie humaine ? Selon une étude, il est possible qu’en ce siècle plus de 3 milliards de personnes soient exposées à un climat inhabitable.
Les liens entre la mobilité humaine, les variations climatiques et les catastrophes sont de plus en plus évidents. Cette année, la Journée mondiale de l'environnement nous rappelle que la planification et la gestion de la réduction des risques de catastrophe (RRC) en vue de soutenir la mobilité humaine dans un climat en évolution ne doivent plus être reportées.
La chaleur causée par les changements climatiques déstabilise déjà les capacités de survie humaine et continuera à augmenter. Ces hausses de température mettront à l'épreuve la faculté de notre corps à y faire face et rendront certaines régions du monde de plus en plus inhabitables, selon des experts.
Neuf tempêtes de sable en Irak et trois en Iran en cinq semaines, des milliers d’hospitalisations, la Turquie qui fait barrage sur le Tigre et l’Euphrate… Le changement climatique accroît les risques de drames humains et politiques.
La préhistoire a commencé avec l'apparition des premiers hommes, il y a 2,5 millions d'années. Combien d'humains ont vécu sur Terre depuis ?
Serge Muller, professeur émérite de botanique du Muséum national d’histoire naturelle, analyse la trouvaille inattendue de spéléologues en Chine: des arbres préservés de toute activité humaine au fond d’une fosse géante.
Les effets du changement climatique aggravent l'appauvrissement des sols lié aux activités humaines et mettent en péril, à terme, la sécurité alimentaire des habitants du monde entier.
Depuis le mois de mars, des incendies gigantesques ravagent la région russe et battent déjà des records historiques. Combattre les flammes devrait être encore plus difficile cette année, tant les ressources économiques et humaines du pays sont consacrées à la guerre en Ukraine.
En route vers l'abîme ? L’Énergie du déni. Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2, Vincent Mignerot, Rue de l’échiquier, 2021, 92 p., 11 €. Laurent Testot Mensuel N° 348 - Juin 2022 En route vers l'abîme ? Est-il possible de réussir une transition énergétique d’ici à 2050, comme s’y sont engagés les États suite à l’accord de Paris sur le climat signé en 2015 ? Vaste question soulevée par Vincent Mignerot dans cet opuscule. Si la réponse est oui, nous pouvons espérer surmonter ce qui ne sera qu’une crise climatique : un défi passager que nos économies peuvent relever en cessant d’utiliser des énergies fossiles perturbant le climat et en leur substituant des énergies renouvelables, voire nucléaires, qui n’émettront pas de gaz à effet de serre. Si la réponse devait être non (et la démonstration de l’auteur incite à le penser), nous serions incapables d’éviter une « catastrophe climatique qui mettrait en danger l’habitabilité du monde ». Le grand récit de la transition énergétique i
+51°C au Pakistan, +48°C au Mexique, +46°C en Égypte. Partout dans le monde, des températures historiques sont enregistrées, menaçant la santé humaine, l’approvisionnement en eau, les récoltes futures et même la biodiversité, qui ne résiste pas à une chaleur si accablante. Du côté de l’Hexagone, un "dôme de chaleur" devrait s'abattre sur le Sud-Ouest cette semaine alors que le pays subit déjà une sécheresse historique.
Le pays subit actuellement une vague de chaleur record attribuée au changement climatique. Les températures pourraient atteindre les 50°C par endroit dans les prochains jours.
La bataille du glyphosate est à nouveau engagée au niveau européen. Le fameux herbicide doit en effet être réhomologué — ou interdit — par Bruxelles, son autorisation de mise sur la marché arrivant à échéance cette année. Dans cette optique, deux agences européennes — l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) et l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) — ont été mandatées afin d’établir la dangerosité de la substance chimique pour les humains et le vivant.
La plume de « Novaïa Gazeta », assassinée en octobre 2006, écrivait, dans son livre « La Russie de Poutine », un avertissement que personne n’a voulu entendre. « Le Monde » republie un extrait de cet ouvrage en forme d’avertissement.
À partir du 9 mai et pour deux semaines, des délégations du monde entier se réunissent à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour lutter contre la désertification. Il y a urgence. Jusqu’à 40 % des sols aujourd’hui sont dégradés.
« Pêche interdite »: aux portes du désert irakien, plus rien ne témoigne de l’existence du lac Sawa, si ce n’est ce panneau surplombant des terres désormais arides. La main de l’Homme et le changement climatique ont asséché l’étendue d’eau salée.
Si toute l'humanité vivait comme les Français, elle aurait consommé ce 5 mai toutes les ressources que la planète peut renouveler en un an, a annoncé WWF, estimant que la France pouvait faire reculer ce "jour du dépassement" de 25 jours d'ici 2027. Chaque année, l'ONG américaine Global Footprint Network calcule le "jour du dépassement" pour le monde -29 juillet en 2021-, en croisant l'empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la "biocapacité" de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l'Homme, notamment la séquestration du CO2).
En Inde et au Pakistan, en proie à une canicule, la température a dépassé les 46 °C au thermomètre. Une chaleur au-delà du supportable pour l'être humain ? La réalité est un peu plus complexe.
Trop de substances chimiques nocives qui persistent longtemps dans les organismes humains, telles que les PFOA et les PFOS, passent les mailles du recyclage et connaissent une deuxième vie toxique dans l'économie circulaire, a souligné mardi le Parlement européen.
Deux fois par an, des experts sillonnent le pays pour évaluer les niveaux de pollution des 6 500 nappes d’eau de France et mesurer l’impact des activités humaines sur les sols et l’écosystème. «Libération» a suivi le travail de ces experts dans la région de la Beauce.
La vague de chaleur qui frappe le pays depuis mars dévaste les récoltes et paralyse les grandes villes. Conséquence directe du changement climatique, de telles canicules vont devenir la norme en Inde, alertent les experts.
Si je consomme un baril de pétrole pour en récupérer 100, mon EROI est de 100. Les sociétés humaines exploitent leur environnement afin d’obtenir des "combustibles" qui ne sont pas intéressants en l’état, ils doivent être convertis en énergie utile comme la chaleur, la force mécanique incluant le déplacement ou les ondes électromagnétiques incluant la lumière. Le EROI le plus impactant est celui qui est "utile" et qui se compose d’un retour brut multiplié par un coefficient de conversion.
La souche H3N8 est connue pour infecter les chevaux, les chiens et les phoques, mais n'avait pas encore été détectée chez l'homme. Le ministère chinois de la Santé a déclaré mardi qu'un garçon de quatre ans, vivant dans la province du Henan (centre), avait été testé positif à la souche H3N8 après avoir été hospitalisé début avril pour une fièvre et d'autres symptômes.
Il faut restaurer les sols, et vite. Selon un rapport de la branche des Nations unies chargée de la lutte contre la désertification, de 20 à 40 % des sols de la planète sont dégradés. La cause principale de cette dégradation est les activités humaines : déforestation pour créer des monocultures intensives, exploitations minières, urbanisation... « La conservation de la nature n’est plus suffisante, la restaurer est désormais impératif », poursuit le rapport publié mercredi 27 avril.
"Pêche interdite": aux portes du désert irakien, plus rien ne témoigne de l'existence du lac Sawa, si ce n'est ce panneau surplombant des terres désormais arides. La main de l'Homme et le changement climatique ont asséché l'étendue d'eau salée.
L'action humaine sur le climat contribue à de plus en plus de catastrophes dans le monde, prévient l'ONU dans un rapport publié mardi, et dont les auteurs appellent à enrayer cette "spirale d'autodestruction" à laquelle l'humanité fait face.
Iran, Égypte, Yémen, Arabie Saoudite... d'ici 2050 ces zones pourraient devenir invivables pour les êtres humains selon des chercheurs de la NASA. Ils ont pris en compte à la fois l'indice de température de l'air mais aussi l'indice de température du "thermomètre mouillé". Ce dernier est particulièrement important car largement sous-estimé. S'il est trop élevé, l'humidité empêche la transpiration nécessaire pour se refroidir. À plus de 35°C, cela pourrait être fatal.
Après avoir été frappée par des inondations meurtrières, l’Afrique du Sud a commencé, mardi 19 avril, à évaluer les destructions d’une semaine de violentes intempéries dans la région de Durban, sur la côte est.
Au début des années 1970, le club de Rome1 s’interroge sur la pérennité de la croissance dans un mode fini. Il confie une étude au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Une équipe de recherche, emmenée par Dennis Meadows2, conçoit une modélisation du système socio-économique humain et de ses interactions avec la planète : le modèle World3. En 1972 paraît The Limits to Growth (Les limites à la croissance). Ce rapport, qui montre que la croissance a des limites, et que sa poursuite au-delà conduirait à l’effondrement du système, fait grand bruit.
Le bilan humain aux Philippines a bondi jeudi à 115 morts après le passage de la tempête tropicale Megi, selon les derniers décomptes des autorités. Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues. Les glissements de terrain et les inondations provoqués par la tempête tropicale Megi ont fait au moins 115 morts aux Philippines, selon les derniers bilans officiels publiés jeudi 14 avril.
Il y a moins d'un mois, des microplastiques étaient détectés pour la première fois dans le sang humain, démontrant la capacité de déplacement de ces particules. Cette fois, c'est dans des poumons que la pollution a été constatée.
Une nouvelle méthode de détection a permis de trouver des microplastiques dans l'organisme de volontaires. Ces résultats sont inquiétants
Comment freiner la surchauffe de la planète et enrayer les dégâts et souffrances qu’elle inflige, tant aux humains qu’à la nature ? C’est à cette épineuse question, éminemment politique, que doit répondre le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dans un nouveau rapport qui devrait être publié lundi 4 avril, à 17 heures.
Déjà présentes en quantité dans notre atmosphère, ces particules ont été détectées pour la première fois dans notre sang par une équipe de chercheurs néerlandais.
On savait qu’ils étaient déjà présents dans nos organes. Mais ces minuscules bouts de plastique, qu’on ingère ou qu’on respire, circulent aussi dans nos veines, d’après une nouvelle étude. Les conséquences sur la santé doivent encore être examinées.
Activiste pour le climat et cofondatrice de Rise Up Movement et Fridays For Future Uganda, Vanessa Nakate fait partie d'un groupe de représentantes de la société civile ougandaise actuellement en Europe. Elles témoignent des impacts négatifs de projets pétroliers de Total en Ouganda et Tanzanie, en matière de droits humains et d'environnement. Ils dénoncent également les menaces et harcèlement auxquels certains d'entre eux font face en tant que défenseurs des droits et de l’environnement.
Près de 3,5 millions d’Ukrainiens ont quitté leur pays depuis le début de l’invasion russe. L’ONU, qui fait le décompte, alerte ce lundi sur les risques de traite d’êtres humains.
Une synthèse bibliographique met en évidence les mécanismes d'action du glyphosate et des herbicides à base de glyphosate sur la fertilité mâle et femelle sur les animaux modèles et chez les humains.
Il y a 50 ans jour pour jour paraissait Les limites à la croissance, un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Cette étude du Massachusetts institute of technology (MIT), supervisée par le professeur Dennis Meadows, concluait que la poursuite de la croissance économique nous mènerait inévitablement à dépasser les limites planétaires, provoquant un effondrement de la population humaine. Devenu une référence, ce document a pourtant été ignoré pendant plusieurs décennies. Alors qu’une nouvelle édition paraît aujourd’hui chez Rue de l’échiquier – quelques jours seulement après la sortie à bas-bruit du dernier rapport du Giec – Dennis Meadows s’exprime au sujet de l’actualité brûlante de son étude et confie son espoir pour le futur.
Il y a 50 ans, le rapport “Les limites à la croissance » faisait l’effet d’une bombe. Pour la première fois, une équipe du MIT modélisait les impacts de l’activité humaine sur la planète et la conclusion était brutale : nous allons droit dans le mur. 50 ans après, le Professeur Dennis Meadows, coauteur du rapport, continue inlassablement de lancer l’alerte : la quête d’une croissance infinie dans un monde fini nous conduira à notre perte, mais nous avons encore une petite fenêtre de tir pour empêcher le pire.
Les scientifiques du Giec publient, lundi, le deuxième volet de leur sixième rapport. Dans ce nouvel opus, ils abordent les effets du changement climatique sur les sociétés humaines et les écosystèmes et rappellent la nécessité de renforcer les moyens de s'y adapter, en multipliant les mesures de réduction des émissions de CO2.
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) en août 2021, le 2ème rapport est enfin sorti ! Alors que le premier rapport traitait de la compréhension physique du système climatique et du changement climatique, ce nouveau rapport (le 2eme sur 3) porte sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité des sociétés humaines et des écosystèmes au changement climatique. Comparé aux précédentes versions, ce rapport intègre davantage l’économie et les sciences sociales, et souligne plus clairement le rôle important de la justice sociale dans l’adaptation au changement climatique.


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