Cédric Chevalier

OA - Liste

Le blog : Limite et transgression

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planétaires

2024

Climat, biodiversité, pollution, azote… notre pays pèse lourdement sur les ressources, tant sur son territoire que par le biais de ses importations, indique un rapport du centre pour l’analyse des risques climatiques et environnementaux.
Le rapport a été réalisé par le tout nouveau Cerac ou Centre de l’évaluation des risques climatiques et environnementaux en Belgique. Celui-ci a été créé par le gouvernement fédéral en réaction aux inondations de 2021.
Près de trois ans après des inondations d’ampleur en Wallonie, la Belgique se dote d’un Centre d’analyse des risques climatiques et environnementaux, le CERAC, qui sera chargé d’anticiper ces risques mais aussi de faire des recommandations, notamment au Conseil National de Sécurité. Et il y a du travail : selon un rapport européen, la Belgique dépasse déjà cinq de ses six "limites planétaires". De nombreux indicateurs de l’environnement sont dans le rouge.
Dans un livre dense mais innovant, les chercheurs Cédric Durand et Razmig Keucheyan tentent de dessiner un modèle de planification écologique compatible avec les limites planétaires.
Que sont ces 9 limites ou frontières (climat, biodiversité, eau...) à respecter pour maintenir l’habitabilité de la terre?
The planetary boundaries concept presents a set of nine planetary boundaries within which humanity can continue to develop and thrive for generations to come
Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, clame une mouvance d’auteurs généreusement relayés par les médias. Or ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains puisent dans un fond ancien, reconnaissable à sa stigmatisation de la science et de la production, désignés coupables de la catastrophe écologique en cours. Il suffirait alors de s’en détourner pour remédier aux maux de notre Modernité. Par l’examen de trois cas, les auteurs montrent les impasses, voire les dérives de tels discours et la nécessité d’en prendre le contre-pied. La question du bien produire devient cardinale. Notre survie suppose d’enquêter sur les conditions permettant non seulement de préserver la biosphère, mais aussi de développer nos capacités afin de mener des vies véritablement humaines. Quels désirs et activités durables peut-on infiniment cultiver à l’intérieur des limites planétaires ?

2023

6 des 9 limites planétaires cruciales pour la stabilité de notre écosystème sont désormais franchies, alerte un groupe de scientifiques mené par Johan Rockström. Cette situation préoccupante est largement attribuée à l'agriculture industrielle qui affecte notamment le cycle de l'azote.
L’Univers est immense. Parmi les 2 milliards de milliards de galaxies qui l’habitent, la nôtre, la voie lactée contient entre 100 et 400 milliards d’étoiles. L’une d’entre elles, notre soleil, a 8 planètes qui orbitent autour, dont la planète Terre, la seule et unique planète connue pour abriter la vie. Grâce à des conditions idéales, la première forme de vie a pû éclore il y a près de 4 milliards d’années. Au fil de l’évolution, de nombreuses espèces sont apparues dont une très récemment, il y a seulement 300 000 ans. Cette espèce allait radicalement changer le destin de beaucoup d’autres. Cette espèce c’est nous!
L’ouverture de la Cop 28 et les élections belges de 2024 donnent du grain à moudre aux entrepreneurs qui veulent apporter une réponse concrète à la crise climatique. Rencontre avec le président de Kaya, la coalition belge des écopreneurs.
Une fresque globale pour prendre du recul et comprendre ce qui rend notre planète habitable.
Les neuf limites planétaires décrivent des seuils à ne pas dépasser pour exploiter les ressources de la Terre de manière durable. Une sixième limite vient d'être franchie, celle de l'eau douce.
On peut retourner le problème dans tous les sens, relativiser ce qui doit l'être, les faits n'en demeurent pas moins têtus : la planète Terre est malade. Comme le disent certains Amérindiens, l'existence sur terre est koyaanisqatsi. En langage hopi, ce mot désigne une vie devenue « folle » et « déséquilibrée ». Réchauffement climatique, perturbation des cycles de l'eau et de l'azote, érosion de la biodiversité ou encore épuisement des ressources naturelles, la liste des maux — attestés par les meilleurs experts — est longue. Leurs conséquences sont de plus en plus tangibles. catastrophes naturelles, déforestation, raréfaction de l'eau, baisse de la production agricole, flux migratoires, menaces sur la santé et le bien-être humains… Elles touchent en particulier les populations défavorisées ..du Sud qui ont le moins contribué aux problèmes, et menacent les générations futures.
Six des neuf limites planétaires sont dépassés, et deux autres vont probablement suivre le même chemin.
Huit des neuf seuils écologiques de survie de la planète sont désormais en passe d’être dépassés, selon une étude de 29 scientifiques internationaux publiée mercredi 13 septembre.
La pollution et l'exploitation des ressources naturelles par l'humanité continuent de pousser la Terre au-delà de ses capacités de résilience: six seuils écologiques sont désormais dépassés et deux autres sont en passe de l'être, avertit l'actualisation mercredi de l'étude de référence sur le concept des neuf "limites planétaires".
This planetary boundaries framework update finds that six of the nine boundaries are transgressed, suggesting that Earth is now well outside of the safe operating space for humanity. Ocean acidification is close to being breached, while aerosol loading regionally exceeds the boundary. Stratospheric ozone levels have slightly recovered. The transgression level has increased for all boundaries earlier identified as overstepped. As primary production drives Earth system biosphere functions, human appropriation of net primary production is proposed as a control variable for functional biosphere integrity. This boundary is also transgressed. Earth system modeling of different levels of the transgression of the climate and land system change boundaries illustrates that these anthropogenic impacts on Earth system must be considered in a systemic context.
For the first time, an international team of scientists is able to provide a detailed outline of planetary resilience by mapping out all nine boundary processes that define a safe operating space for humanity.
Six des neuf limites planétaires sont dépassés, et deux autres vont probablement suivre le même chemin.
First complete ‘scientific health check’ shows most global systems beyond stable range in which modern civilisation emerged
Dans les extrêmes planétaires, il n'y a pas de nouvelle normalité. Seulement une perturbation exponentielle. Tim Sahay et Kate Mackenzie signent la pièce de doctrine pour comprendre l’été renversé.
Ce 2 août, l’humanité a consommé depuis le début de l’année toutes les ressources qu’elle peut (ré) générer en douze mois. Depuis une dizaine d’années, cette date symbolique stagne, signe que nos efforts ne sont pas suffisants.
Pour redistribuer dans une économie de postcroissance, le chercheur Martin François propose, dans une tribune au « Monde », d’explorer de nouvelles idées politiques, comme celle d’un revenu maximal.
A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement le 5 juin, GEO s'intéresse aux limites planétaires. Audrey Boehly, autrice du livre Dernières limites (éd. Rue de l'échiquier), a interrogé plusieurs experts des domaines concernés afin d'apporter un éclairage différent sur ce concept.
Désormais 7 des 8 frontières qui garantissent à l'humanité de continuer à vivre dans un espace « sûr et juste » ont été franchies. Une nouvelle étude d'éminents chercheurs publiée dans la revue Nature sonne l'alerte.
Des chercheurs ont établi les seuils planétaires "sûrs et justes". La plupart sont déjà franchis.
Sept des huit « frontières planétaires » ont été franchies, conclut une étude parue cette semaine, à laquelle les médias ont fait écho. Il s’agit d’une remise à jour d’un concept énoncé pour la première fois en 2009 et auquel les auteurs ont ajouté un « coût » qui n’était pas sur leurs radars à l’époque.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle. Le terme s’étend à des phénomènes physiques comme l’effet de seuil, qui se déclenche après un point de singularité. L’eau se transforme soudain en glace ou en vapeur, après le franchissement d’une certaine température. Où le bois commence à flamber, puis de plus en plus vite.
Selon une étude publiée le 31 mai dans la revue Nature, sept des huit limites assurant la stabilité et la bonne santé du système planétaire ont déjà été dépassées.
Un groupe de chercheurs a ajouté aux limites planétaires des seuils concernant la justice sociale et les impacts négatifs sur les communautés et les individus liés au franchissement de ces limites. C’est ce qu’ils ont baptisé les "limites planétaires sûres et justes". Il apparaît que sur huit d’entre elles, sept sont déjà dépassées.
Une équipe de quarante chercheurs a calculé et quantifié les limites de notre planète au-delà desquelles de graves dysfonctionnements sont à craindre. Et appelle à une « transformation sans délai » alors que toutes les limites « sûres » sont dépassées.
François Grosse a présenté son ouvrage Croissance soutenable ? La société au défi de l’économie circulaire (Presses universitaires de Grenoble, mai 2023) à Futuribles le 11 mai 2023. Cette table ronde était animée par Hugues de Jouvenel, président d'honneur de Futuribles International et rédacteur en chef de la revue Futuribles.…
Dans son nouvel ouvrage Politiser le renoncement (Divergences, 2023), Alexandre Monnin prolonge les réflexions initiées avec Emmanuel Bonnet et Diego Landivar dans leur livre Héritage et fermeture, une écologie du démantèlement (Divergences, 2021). Entretien avec le philosophe, qui continue d’enrichir le cadre conceptuel original de la redirection écologique.
Banque Mondiale Les discussions de printemps de la Banque Mondiale commencent sur le constat que la croissance a ralenti. Selon leurs déclarations, la croissance mondiale devrait être autour de 3% pour les prochaines années. Elle se produirait essentiellement dans les pays développés, et elle sera plus difficile pour les pays pauvres. Ils sont notamment étouffés par la [...]
Le réchauffement climatique modifie profondément le cycle de l’eau à l’échelle mondiale. Pluies et humidité sont en train de changer partout dans le monde, de différentes manières. Un récent rapport fait le point sur les changements observés dans le cycle de l’eau dans le monde en 2022.

2022

Alors que les limites planétaires sont dépassées les unes après les autres, un récit mortifère opposé fleurit tout de même : celui de l’illimitisme, la croyance dans la toute-puissance des capacités humaines, la croyance dans un progrès sans fin... Il y a 50 ans paraissait un rapport scientifique rédigé par une équipe du MIT supervisée par le chercheur Dennis Meadows, qui évaluait pour la première fois l’impact de l’activité humaine sur notre planète. Ce rapport intitulé Les limites à la croissance, publié en 1972, était sans appel : poursuivre la croissance économique, qui va de pair avec une consommation toujours plus grande des ressources planétaires, mène inévitablement à une impasse au cours du XXIe siècle. Pourtant l’époque Anthropocène se caractérise plutôt par une perte du sens des limites, avec l’illusion de l’infini induite par les puissances thermo-industrielles extractivistes.
Planetary Boundaries - summary and implications for policymakers 05.12.2022 Respecting planetary boundaries is essential to preserve the stability of ecosystems and human societies, including in Switzerland. Incorporating this principle into our legal system is consistent with the pursuit of our ...
Ces dernières années, et même s’il s’agit d’un sujet crucial, il faut avouer que le problème écologique a été surtout réduit à la question du changement climatique et ses conséquences, du moins dans la presse et les discussions de comptoir. Pourtant, celui-ci est beaucoup plus vaste et concerne globalement tout ce qui impacte les milieux de vie, les vivants eux-mêmes ainsi que les interactions avec et entre ceux-ci, au point d’entamer des bouleversements irréversibles et extrêmement rapides : bien plus fulgurants que les changements qui proviendraient d’une évolution naturelle des cycles géologiques, biogéochimiques, astronomiques,… Aujourd’hui, ceux-ci mettent en péril les conditions d’habitabilité de notre planète, pas seulement pour nous humains, aussi pour les autres espèces et leurs individus.
Que sont les limites planétaires ? Quelles sont celles déjà atteintes ? Reporterre explique en cinq points ce concept scientifique : il permet d’évaluer l’impact des activités humaines sur les équilibres de la Terre.
Le 1er septembre 2022, dans le cadre du cours obligatoire sur "Les enjeux planétaires", Philippe Bihouix, ingénieur centralien et expert sur les ressources naturelles et la technologie, nous a fait l'honneur de sa présence dans l'amphi Blondeau.
Alors que le business as usual devient criminel au sens premier du terme, de plus en plus de jeunes diplômés d'écoles prestigieuses sortent des clous en clamant l'urgence à transformer un système socio-économique écocidaire - AgroParisTech, HEC, Polytechnique... : les discours d'une partie de ces jeunes renonçants ont été très médiatisés au début de l'été 2022. En s'appuyant sur les recherches récentes en sciences sociales et sur les témoignages d'anciens élèves de grandes écoles de tout âge (les alumni), Jean-Philippe Decka décortique la prise de conscience, les doutes et les freins rencontrés par cette élite sur le chemin du renoncement consistant à tourner le dos à une carrière prestigieuse ultra rémunératrice et aux nombreux privilèges qui l'accompagnent. Pour autant, qui bifurque seul s'expose à une marginalisation et un épuisement dans la lutte. C'est pourquoi l'auteur affirme la nécessité de s'unir : faire système collectivement en marge du système dominant pour éviter le greenwashing et con
Des entreprises inscrivent leurs actions dans le cadre des limites planétaires. Elles sont considérées comme des pionnières alors que ce réflexe aurait pu être instauré depuis 50 ans, si on avait suivi le rapport Meadows. En 1972, des chercheurs du MIT avaient alerté sur les risques d’une croissance économique infinie dans un monde aux ressources limitées.
Un rapport des Nations Unies qui fera date en arrive à la conclusion que « l’effondrement de la planète » est de plus en plus probable. Mais le rapport a-t-il été édulcoré avant d’être publié ?
Le capitalisme est parfois présenté comme le principal responsable de la crise écologique et sociale actuelle . Pour certains, il faudrait renommer capitalocène ce que les géologues appellent anthropocène. Pour d’autres, il faut sortir du capitalisme pour résoudre cette crise majeure. Il est indéniable que le système économique actuel, dit « capitaliste », aujourd’hui dominant sur la grande majorité de la planète, est en cause.
Analyse des définitions possibles du capitalisme, système économique aujourd’hui dominant sur la planète, en partie responsable de la crise écologique et sociale actuelle. Pour la survie de l'humanité, Comment réformer le capitalisme ? Faut-il en sortir totalement ?
A DEMANDER L’historien Christophe Bonneuil rappelle, dans une tribune au « Monde », que la réduction du poids des combustibles fossiles et de leurs effets néfastes sur le climat a été inscrite à l’agenda politique international dès 1972.
En 2015 à Paris, les Etats se sont engagés à contenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C et à poursuivre les actions pour le limiter à 1,5 °C. Mais comme l’a noté le GIEC, un dépassement—au moins temporaire—de cet objectif est probable. Chaque dixième de degré compte et accroît les graves effets négatifs sur les écosystèmes et les populations, en particulier les plus vulnérables. La poursuite du réchauffement augmente également le risque de franchir des limites planétaires de façon irrémédiables. Les risques d’un dépassement de l’objectif de 1,5 °C auront des effets négatifs sur tous les Objectifs de Développement Durable des Nation-Unies, entraînant des conséquences environnementales et politiques profondes.
L’humanité se comporte comme un chauffard qui roule la nuit, feux éteints, au bord d’une falaise. Pour l’aider à identifier le danger – aigu – qu’elle encourt, une équipe scientifique pluridisciplinaire internationale a entrepris de lui procurer des phares afin de l’aider à se repérer et de l’inciter à lever le pied. Selon ses termes, il s’agit d’identifier les seuils à ne pas transgresser et les « frontières planétaires » à respecter pour maintenir l’humanité à distance de sécurité de ces seuils.
Si toute l'humanité vivait comme les Français, elle aurait consommé ce 5 mai toutes les ressources que la planète peut renouveler en un an, a annoncé WWF, estimant que la France pouvait faire reculer ce "jour du dépassement" de 25 jours d'ici 2027. Chaque année, l'ONG américaine Global Footprint Network calcule le "jour du dépassement" pour le monde -29 juillet en 2021-, en croisant l'empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la "biocapacité" de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l'Homme, notamment la séquestration du CO2).
Une étude parue dans la revue "Nature" révélait il y a quelques jours que l’humanité avait franchi la sixième limite planétaire. Une sixième limite sur neuf, établies par les scientifiques, qui concerne cette fois le cycle de l’eau douce. Mais que signifient ces "limites", est-on déjà au bord de la catastrophe planétaire ? Déclic a tenté d’y voir clair.
"Alors On Change" fait le point sur les limites planétaires et les ressources naturelles, des processus naturels à ne pas déstabiliser sous peine de voir le monde devenir inhabitable pour le plus grand nombre. Nous en parlons concrètement au détour d'une rencontre Caroline Nieberding, professeure en Écologie Terrestre à l'UCLouvain.
"Alors On Change" fait le point sur les limites planétaires et les ressources naturelles, des processus naturels à ne pas déstabiliser sous peine de voir le monde devenir inhabitable pour le plus grand nombre. Nous en parlons concrètement au détour d'une rencontre Caroline Nieberding, professeure en Écologie Terrestre à l'UCLouvain.
Une sixième limite planétaire vient d'être franchie selon plusieurs scientifiques. Elle concerne le cycle de l'eau et plus particulièrement l'eau verte, celle qui est absorbée par les végétaux. En Amazonie, mais partout ailleurs, l'humidité des sols change et les forêts se transforment en savanes en raison du changement climatique et de la déforestation. Le monde compte neuf limites planétaires, seules trois n'ont donc pas encore été franchies.
Comparé à l'âge de l’univers, celui de l’humanité est ridicule. Afin d’y voir plus clair, ramenons tout ça sur une année.
Notre système économique néolibéral basé sur la poursuite de la croissance nous conduit droit dans le mur. Comment construire une alternative, qui soit respectueuse des rythmes biologiques de toutes les espèces et des limites planétaires ? Nous avons posé la question à Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, en poste à l’Université de Lund en Suède autour du projet européen “Postgrowth welfare systems.” Voici ses réponses.
Dans cet épisode nous allons parler d’une thématique qui revient souvent dans nos épisodes mais dont on ne sait jamais réellement attarder. Cette thématique est l’effondrement des sociétés modernes ou industralisées à cause des dépassements successifs des limites planétaires et un emballement de la planète dans des boucles de retroactions négatives. C’est un sujet assez difficile à traiter et à digérer donc je vais vous demander de prendre le temps d’écouter ou regarder cet épisode de manière posée. N’hésitez pas à partager vos interrogations, réactions, propositions en commentaire sur Youtube ou nos différents réseaux sociaux. 🎤 Pour parler de cette thématique notre invité est Vincent Mignerot, essayiste et chercheur indépendant. Ses recherches portent sur l’écologie au sens large et le risque d’effondrement de la société thermo-industrielle. Il est le fondateur de l’association Adrastia qui rassemble des citoyens pour exercer un regard critique sur les données, les modèles et les discours disponibles pour l
Des scientifiques du MIT publiaient en 1972 « Les limites à la croissance », connu sous le nom de rapport Meadows, alertant sur les risques d’une croissance économique infinie dans un monde aux ressources limitées. Prémonitoire, selon l'économiste Alain Grandjean, membre du Haut conseil pour le Climat.
Dirigé par Laurence Allard, Alexandre Monnin et Nicolas Nova, l’ouvrage collectif Écologies du smartphone. Sur les traces de l’extraction et au-delà (éd. Le Bord de l’eau), en librairie ce vendredi 18 mars, est une invitation à « décoloniser » cet objet iconique de notre époque et à inventer une nouvelle culture mobile respectueuse des limites planétaires.
Intervention à distance de Dennis Meadows le 16 mars 2022 lors de la soirée intitulée "50 ans du rapport Meadows : A-t-on dépassé les limites planétaires ?" à Ground Control à Paris.
Il y a 50 ans jour pour jour paraissait Les limites à la croissance, un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Cette étude du Massachusetts institute of technology (MIT), supervisée par le professeur Dennis Meadows, concluait que la poursuite de la croissance économique nous mènerait inévitablement à dépasser les limites planétaires, provoquant un effondrement de la population humaine. Devenu une référence, ce document a pourtant été ignoré pendant plusieurs décennies. Alors qu’une nouvelle édition paraît aujourd’hui chez Rue de l’échiquier – quelques jours seulement après la sortie à bas-bruit du dernier rapport du Giec – Dennis Meadows s’exprime au sujet de l’actualité brûlante de son étude et confie son espoir pour le futur.
Dans le cadre de la semaine de l'ingénierie soutenable organisée par le collectif "Et Si...", Dominique Bourg vient exposer les limites du système Terre. Il aborde les causes de la dégradation de la géosphère et les impacts de l’activité humaine sur le présent et le futur de nos sociétés. Son intervention permet de poser un constat global et d’introduire la nécessité d’une transition. Dominique Bourg est professeur émérite à l’Université de Lausanne. Il a notamment créé et dirigé le Centre de Recherches et d’Etudes Interdisciplinaires sur le Développement Durable à l’Université de Technologie de Troyes.
En 1972, le rapport Meadows nous alertait déjà sur l’insoutenabilité environnementale de notre régime de croissance du fait des coûts en termes de pollution et d’épuisement accéléré des ressources terrestres induites. Plus de trente ans plus tard, à l’initiative du chercheur en soutenabilité globale, Johan Rockström, 28 spécialistes des sciences environnementales lancèrent un travail de recherche sur la situation écologique globale de la terre se structurant autour du concept de limites planétaires.
La question que nous nous sommes posée peut se résumer ainsi: que faut-il faire pour mettre l’éco- nomie française en cohérence avec une baisse des émissions planétaires de 5 % par an, compatible avec nos engagements climatiques, tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi?C’est ce plan de marche visant la décarbonation effective de nos activités que nous avons essayé de construire.
Des scientifiques ont fixé 9 limites planétaires à ne pas dépasser pour conserver la viabilité du système terre pour toutes les espèces vivantes.
Ce 18 janvier 2022, une nouvelle catastrophique vient de tomber. Des scientifiques du Stockholm Resilience Center (SRC) confirment que nous avons franchi une 5e limite planétaire : la limite “pollution chimique” ou “introduction d’entités nouvelles dans la biosphère“. La 5e, sur les 9 limites planétaires identifiées.
Il y a quelques années, des chercheurs posaient quelques limites planétaires. Des seuils à ne pas dépasser si nous espérons entretenir les bonnes conditions dans lesquelles la vie s'est développée sur Terre. Quelques-unes ont déjà été franchies. Et aujourd'hui, une de plus : celle relative à la pollution chimique.
Conférence d'honneur, en ligne, le 2 décembre sur le "Cadre de pensée scientifique et interdisciplinaire pour aborder les enjeux planétaires" avec José Halloy, professeur de physique à l'Université de Paris - Laboratoire Interdisciplinaire des Énergies de Demain.

2021

Des auteurs aussi différents que Dipesh Chakrabarty, Benjamin Bratton ou encore Lukas Likavčan insistent aujourd’hui sur la dimension spécifiquement « planétaire » des problèmes rencontrés. L’un des défis de la planétarité, de l’aveu même de Chakrabarty, qui a très tôt exploré cette dimension, est l’immense difficulté à politiser les enjeux aux échelles spatiales et temporelles auxquelles ce concept nous confronte. Or, il nous semble qu’avec les communs négatifs, une réflexion s’ouvre pour faire émerger de nouveaux leviers d’action politique précisément à l’interstice du Globe (émanation des figures classiques de l’empire, du Capital, etc., sur lesquelles la critique exerce habituellement ses prises) et de la Planète.
Les discussions sur la transition énergétique se terminent souvent sur le constat que la sobriété est importante. L’ennui, c’est que ce concept n’est pas défini. Quel serait un mode de vie compatible avec les limites planétaires?
La création des engrais de synthèse a marqué un tournant dans l’histoire de l’humanité, permettant une augmentation des rendements agricoles. Mais l’utilisation excessive d’azote et de phosphore provenant de ces engrais est à l’origine d’une crise environnementale, avec la prolifération des algues et l’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des « zones mortes » océaniques. Sur les neuf « limites planétaires » , la limite associée aux déchets d’azote et de phosphore a été largement dépassée, mettant en péril le système de fonctionnement de la Terre.
l’objectif de la sobriété est de trouver un modèle de société qui permette à la fois de respecter les limites des ressources planétaires et à chaque personne de vivre décemment...
Ancrée dans la science, notre mission est de promouvoir un avenir sain, respectant les limites planétaires. La crise climatique et écologique menace notre santé à tous, directement et indirectement. Pour y faire face, les systèmes de santé doivent devenir plus durables et résilients, passant notamment par une amélioration de leur empreinte et de leur potentiel d’adaptation. Nous nous engageons pour cette transition systémique. « Docsforclimate », fondé en Belgique en 2019, rejoint le mouvement international « Health for Future », originaire d’Allemagne, et en a adopté le nom.
poser la question des reprises de terre consiste, contre les penseurs de l’industrialisme expansionniste, à penser la violence inaugurale et récurrente du capitalisme sur les terres et leurs habitant.e.s, et à explorer les gestes qui pourraient faire face à cette violence. Cette nouvelle lecture du capitalisme coïncide, et ce n’est sans doute pas un hasard, avec l’affirmation de nouveaux affects terrestres mis à vifs par la gravité des dérèglements planétaires et avec un ré-élargissement de nos perceptions et sensibilités aux vivants autres qu’humains...
« A plus de cinq mois de la fin de l’année, ce 29 juillet nous aurons épuisé le budget planétaire de ressources biologiques pour 2021. Si nous avions besoin d’un rappel de l’urgence climatique et écologique à laquelle nous sommes confrontés, le “jour du dépassement de la Terre” s’en charge », estime, dans un communiqué, Susan Aitken, responsable politique à Glasgow, la ville qui accueillera la COP26 sur le climat en novembre prochain.
Le 29 juillet marque le Jour du dépassement, c'est-à-dire le moment du calendrier où la consommation humaine de ressources écologiques, telles que l'approvisionnement en eau et le stockage du carbone, dépasse le point où la Terre peut reconstituer ces ressources au cours d'une année donnée. Au début des années 1970, la planète a connu un déséquilibre inquiétant, car on a estimé que la demande de l'humanité en ressources écologiques correspondait exactement à ce qui pouvait être régénéré en un an.(1) Depuis lors, la population mondiale a doublé(2) et le produit intérieur brut (PIB) a été multiplié par quatre.(3)
C’est un texte très attendu et dont certains points ont, d'ailleurs, fuité dans la presse en juin dernier. Le dernier rapport d'évaluation des scientifiques du Giec date de 2014 et le monde a beaucoup changé entretemps.
Les scientifiques mentionnent neuf limites planétaires au-delà desquelles nous ne pouvons pas pousser les systèmes terrestres sans mettre nos sociétés en danger : le changement climatique, la perte de biodiversité, l’acidification des océans, l’appauvrissement de la couche d’ozone, la pollution atmosphérique par les aérosols, l’utilisation d’eau douce, les flux biogéochimiques d’azote et de phosphore, le changement d’utilisation des sols, et le rejet de nouveaux produits chimiques. L’humanité vit déjà en dehors de l’espace de fonctionnement sûr pour au moins quatre des neuf limites
la reconnaissance des limites planétaires et la création d’une Haute Autorité dédiée pourraient non seulement apporter une réponse transversale aux enjeux climatiques mais également provoquer une profonde refonte de l’ensemble de nos politiques écologiques en misant sur l’adoption d’outils juridiques nouveaux issus de la collaboration entre scientifiques, juristes et citoyens
D’après un texte préparatoire du GIEC, 400 millions de personnes pourraient être confrontées à des pénuries d’eau dans les prochaines décennies si le réchauffement moyen des températures planétaires atteint 2°C.
Comment mener des projets qui respectent les équilibres écologiques et sociaux, et assurent la viabilité des politiques territoriales ? Comment sortir des projets cloisonnés et appréhender notre environnement dans toute sa complexité ? Comment garantir un "espace sûr et juste" pour l’humanité ?De plus en plus mobilisées, "les limites planétaires" offrent un nouveau cadre d’analyse et d’action pour répondre à l’urgence d’un changement de nos méthodes
Un nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUMA), Faire la paix avec la nature (2021), souligne « la gravité de la triple urgence environnementale de la Terre : le changement climatique, la perte de biodiversité, et la pollution ». Ces « trois crises planétaires que nous nous infligeons font courir un risque inacceptable au bien-être de la génération actuelle et des futures générations », dit le PNUMA. Cette alerte rouge, publiée à l’issue de la Journée mondiale de l’environnement (5 juin), a été élaborée tandis qu’avait lieu la Journée internationale de lutte anti-impérialiste.
En modifiant les grands cycles chimiques, le cycle de l’azote, du carbone, du phosphore, de l’eau, l’homme a même une influence isostatique », c’est-à-dire sur la tectonique des plaques...Il ne fait pas bon parler de limitations en ces temps où nos libertés, même les plus essentielles, sont mises à rude épreuve : et pourtant, le cadre des limites planétaires n’a jamais été aussi pertinent pour comprendre comment nos activités mettent en péril la stabilité des écosystèmes… et risquent de plonger nos sociétés dans des bouleversements en chaîne, irréversibles. Dont le Covid-19 est le signal faible ? Plongée dans un voyage au cœur des processus qui conditionnent l’équilibre du système-Terre.
Face à la multiplication des atteintes portées au « système Terre », la communauté scientifique a entrepris de déterminer les frontières au-delà desquelles les risques de basculement écologique sont élevés. Neuf processus biogéochimiques majeurs sont l’enjeu de ces « limites ». La détermination et la mise en œuvre des seuils écologiques posent des défis à la société, tant en termes de démocratie, de justice sociale, que de limites à la liberté.
Le message de l'ONU est clair: avec environ 20% des plans de relance post-Covid favorables à l'environnement en 2020, le monde n'est pas à la hauteur des dangers qui menacent la planète.
Si la déforestation n'a donc pas été un déclencheur direct de la crise de la COVID-19, elle demeure un facteur majeur de renforcement des risques pour les futures pandémies. Depuis la pandémie de la COVID-19, une série d'études scientifiques ont démontré la nature de ce risque, soulignant l'urgence de lutter contre la déforestation comme principal mécanisme pour réduire le danger d'une autre pandémie. La déforestation est désormais largement reconnue dans la littérature scientifique comme un symptôme de dépassement des limites planétaire.

2020

« Limites planétaires » : le concept est une pierre angulaire de la proposition sur l’écocide portée par les membres de la Convention citoyenne sur le climat. Typiques d’une approche systémique des problèmes environnementaux, les limites planétaires demeurent une notion controversée chez les penseurs et militants de l’écologie politique.
Comment regarder en face les limites planétaires ? Renoncer à nos activités non durables et polluantes ? Gérer l’héritage transmis aux générations futures (usines, routes, constructions…) ? Ces questions figurent au coeur de Closing Worlds, une initiative originale et prospective qui nous emmène sur les voies du renoncement.
En écologie, il est aussi démontré que les écosystèmes nous envoient des signes lorsqu’ils sont en train d’atteindre des niveaux de dégradation tels qu’ils ne peuvent plus assurer les fonctions de régulation qui leur permettent de maintenir leur équilibre. C’est ce qu’on appelle des « signaux d’alarme précoces » (« early warning signals » en anglais).
En écologie, il est aussi démontré que les écosystèmes nous envoient des signes lorsqu’ils sont en train d’atteindre des niveaux de dégradation tels qu’ils ne peuvent plus assurer les fonctions de régulation qui leur permettent de maintenir leur équilibre. C’est ce qu’on appelle des « signaux d’alarme précoces » (« early warning signals » en anglais).
Human activities are threatening to push the Earth system beyond its planetary boundaries, risking catastrophic and irreversible global environmental change. Action is urgently needed, yet well-intentioned policies designed to reduce pressure on a single boundary can lead, through economic linkages, to aggravation of other pressures. In particular, the potential policy spillovers from an increase in the global carbon price onto other critical Earth system processes has received little attention to date. To this end, we explore the global environmental effects of pricing carbon, beyond its effect on carbon emissions. We find that the case for carbon pricing globally becomes even stronger in a multi-boundary world, since it can ameliorate many other planetary pressures. It does however exacerbate certain planetary pressures, largely by stimulating additional biofuel production. When carbon pricing is allied with a biofuel policy, however, it can alleviate all planetary pressures. In the light of nine Earth Syst
La question des limites environnementales a traversé les XIXe et XXe siècles sans vraiment parvenir à s’imposer. La donne serait-elle en train de changer en ce début de XXIe siècle ? Face à la multiplication des atteintes portées au « système Terre », la communauté scientifique s’est lancée depuis quelques années dans un projet aussi urgent qu’ambitieux : proposer aux décideurs et au grand public un aperçu des principales variables qui déterminent l’équilibre des écosystèmes à l’échelle planétaire. Au-delà du climat et de la biodiversité, ces travaux abordent également des questions moins connues du grand public, comme le déséquilibre des cycles biogéochimiques, le changement d’affectation des sols, l’introduction de polluants d’origine anthropique dans les écosystèmes ou encore l’acidification des océans. Autant d’enjeux pour lesquels la communauté scientifique essaie aujourd’hui de déterminer des frontières à ne pas dépasser si l’humanité veut éviter les risques d’effondrement.
La question des limites environnementales a traversé les XIXe et XXe siècles sans vraiment parvenir à s’imposer. La donne serait-elle en train de changer en ce début de XXIe siècle ? Face à la multiplication des atteintes portées au « système Terre », la communauté scientifique s’est lancée depuis quelques années dans un projet aussi urgent qu’ambitieux : proposer aux décideurs et au grand public un aperçu des principales variables qui déterminent l’équilibre des écosystèmes à l’échelle planétaire. Au-delà du climat et de la biodiversité, ces travaux abordent également des questions moins connues du grand public, comme le déséquilibre des cycles biogéochimiques, le changement d’affectation des sols, l’introduction de polluants d’origine anthropique dans les écosystèmes ou encore l’acidification des océans. Autant d’enjeux pour lesquels la communauté scientifique essaie aujourd’hui de déterminer des frontières à ne pas dépasser si l’humanité veut éviter les risques d’effondrement.
La marche persistante d’un climat en réchauffement se manifeste par une multitude de changements continus et progressifs. Les niveaux de CO2 dans l’atmosphère. La teneur en chaleur des océans. L’élévation du niveau de la mer à l’échelle mondiale. Chacune s’élève d’année en année, alimentée par les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. Et si les records climatiques sont régulièrement battus, l’impact cumulatif de ces changements pourrait également entraîner des changements radicaux et irréversibles dans des parties fondamentales du système terrestre.

2019

Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.
Et si demain le réchauffement climatique était considéré comme un crime contre la planète ? Valérie Cabanes, juriste en droit international, et présidente d’honneur de l’association Notre affaire à tous, se bat depuis plusieurs années pour faire reconnaître les droits de la nature. Rencontre avec une experte de la notion d’écocide.
KATE RAWORTH : Le « donut » nous amène à enterrer l’idée que l’on mesure le progrès et le développement d’une nation en observant l’évolution de son PIB. La prospérité se situe ailleurs. Pour l’atteindre, nous devons nous poser deux questions fondamentales : Est-ce que la population peut subvenir à ses besoins essentiels ? Et est-ce qu’elle le fait d’une manière qui ne conduit pas à dépasser le plafond écologique ?

2018

juriste internationaliste, spécialisée dans les Droits de l’Homme et le Droit humanitaire. Je suis impliquée dans la défense des droits des peuples autochtones et la reconnaissance des droits de la Nature et, à ce titre, conseille l’initiative des Nations Unies «Harmony with Nature», l’ONG Stop Ecocide International et fais partie du comité directeur de la Global Alliance for the Rights of Nature. J’ai co-fondé en France l’ONG Notre affaire à Tous qui œuvre en faveur d’une justice climatique et est à l’origine de l’Affaire du siècle, ainsi que le programme Wild Legal, école des droits de la Nature.


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