Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2020

Anne Fremaux travaille depuis plus de dix ans sur la question écologique et observe que la situation, liée à une « hyperconsommation » incompatible avec le caractère fini des ressources et le temps long nécessaire à leur renouvellement naturel, ne fait que s’aggraver. Cette crise met en avant, bien sûr, le caractère absurde et finalement contreproductif de nos échanges mondialisés, que les écologistes dénoncent depuis bien longtemps
L’écologie radicale telle que je la propose, en revanche, invite à reconstruire nos sociétés autour du vivre-ensemble, d’un nouveau système de valeurs fondé sur le care et le share (le « prendre soin » et le partage), la sobriété et le temps partagé. La décroissance n’est pas un système de pensée idéaliste comme elle est souvent caricaturée : c’est une réalité matérielle. On peut soit l’anticiper en organisant une décroissance ciblée (des secteurs les moins utiles socialement), soit la subir, et là c’est l’effondrement économique. Les décroissants le disent souvent : « votre récession n’est pas notre décroissance ».