Cyrus Farhangi

OA - Liste

2023

Avec le réchauffement de la planète, les terres glacées du nord de l’Amérique dégèlent. Outre le carbone, elles libèrent un élément plus menaçant à court terme pour les populations et les écosystèmes : du mercure. Reste à savoir en quelle quantité, ce que les scientifiques tentent de déterminer, retrace “Hakai magazine”.

2018

Tous les scénarios envisagés par la communauté scientifique sont alarmistes et une augmentation de +5 °C se profile à l’horizon 2100 si rien n’est fait pour l’empêcher. Problème, non seulement ce scénario est, tel quel, catastrophique, mais il pourrait être décuplé par un autre phénomène : la fonte du permafrost.
La fonte du permafrost, en libérant des gaz à effet de serre, pourrait mettre à mal les efforts entrepris par l’humanité pour limiter le réchauffement climatique, selon une étude publiée dans Nature Geoscience. Mais au-delà du CO2 et du méthane, cette libération des sols gelés présente de nombreux autres dangers environnementaux et sanitaires.
Des scientifiques ont découvert des quantités de mercure astronomiques dans le permafrost, le sol gelé de l'Arctique. Or la fonte des glaces aurait pour conséquence de libérer tout ce métal dangereux. Il pourrait contaminer poissons et animaux marins et ainsi remonter la chaîne alimentaire, menaçant à terme notre santé à tous.
Le pergélisol des régions de l’hémisphère nord dissimulaient une surprise très désagréable : des quantités impressionnantes de mercure. Près de deux fois plus que le reste du mercure naturel de la planète Des chercheurs de l’US Geological Survey ont étudié des échantillons de glace provenant du pergélisol d’Alaska et leurs estimations montrent que 793 millions de kilogrammes de mercure ont été piégés dans le pergélisol de l’hémisphère nord, depuis la dernière période glaciaire.


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