Etienne de Callataÿ

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Un demi-milliard d’enfants est confronté à deux fois plus de canicules que leurs grands-parents. Autrement dit, un enfant sur cinq dans le monde subit au moins deux fois plus de jours de chaleur extrême qu’il y a 60 ans. C’est le constat très interpellant tiré par l’Unicef, l’agence des Nations unies pour l’enfance, dans un rapport publié ce mercredi. L’organisation en appelle aux responsables politiques : il faut d’urgence réduire les émissions de gaz à effet de serre, protéger la santé des plus jeunes et éduquer les enfants à la protection de l’environnement.
L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique souligne dans son dernier rapport que le mois de juillet 2024 a été le plus chaud jamais enregistré. Un constat qui n’est pas partagé par son équivalent européen.
La fréquence et l'intensité des vagues de chaleur vont augmenter, comme le nombre de nuits « tropicales ». À tel point que les extrêmes chaleurs de 2022, le deuxième été le plus chaud, pourraient être la norme.
L’année la plus chaude jamais enregistrée n’a pas été sans conséquence sur la santé des européens, d’après une étude publiée lundi 12 août par l’Institut de Barcelone pour la Santé Globale.
L’Antarctique, continent le plus froid de la planète, connaît lui aussi une vague de chaleur pendant son hiver, d’une durée exceptionnellement longue, selon l’institut britannique spécialisé dans l’étude des régions polaires.
Les autorités rappellent l’importance de s’hydrater, se rafraîchir, ne pas sortir inutilement, fermer les volets la journée, aérer la nuit… La chaleur a tué 5 000 personnes à l’été 2023 en France, et 7 000 à l’été 2022.
« Nous faisons face à une catastrophe biblique », a déclaré le maire de Marathon, Stergios Tsirkas. La France et d’autres pays européens envoient des pompiers et des véhicules en renfort.
Ce lundi 12 août, la France a connu le pic de la deuxième vague de chaleur de l’été, avec 37°C à Paris, avant une baisse des températures mardi sur une bonne partie du territoire.
La Méditerranée connaît actuellement une "anomalie" de température révélatrice du changement climatique et aux conséquences potentiellement dangereuses, selon Romaric Cinotti, climatologue-prévisionniste à Météo France.
Ce phénomène météorologique s'est multiplié ces dernières années.
La France subit dimanche une nouvelle vague de chaleur avec des pics atteignant les 40 °C dans le Sud-Ouest, un "épisode caniculaire" qui doit aussi affecter Paris dimanche soir à l'heure de la clôture des JO. Les vagues de chaleur à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète.
Les incendies qui dévastent le pays depuis trois semaines encerclent désormais la capitale grecque, lui donnant une coloration apocalyptique. Les secours s’attendent à des jours très difficiles.
Les pompiers avaient maîtrisé, dimanche après-midi, 33 des 40 départs de feu déclarés au cours des dernières vingt-quatre heures, selon le porte-parole des pompiers.
La vague de chaleur ce dimanche a particulièrement touché le Sud-Ouest où le thermomètre a dépassé les 40°C par endroit. La vigilance orange canicule concernera 45 départements lundi
L’alerte orange canicule s’étend, dimanche, à quatre départements de Nouvelle-Aquitaine pour un « pic de chaleur intense », tandis que l’Ile-de-France est en vigilance jaune.
La Ville de Liège a lancé son plan Canopée, une plantation massive d'arbres sur dix ans pour réduire les effets des hausses de températures d'ici le milieu du siècle.
Dans une étude publiée dans « Nature », des chercheurs s’alarment pour l’un des écosystèmes les plus riches de la planète, menacé par le réchauffement des eaux.
Un record depuis plusieurs siècles : la température de l'eau de la célèbre Grande Barrière de corail en Australie est plus élevée ces dix dernières années que depuis 400 ans, selon une étude scientifique publiée mercredi.
Depuis janvier, la température mondiale est de 0,27 °C plus élevée que pendant la même période en 2023, qui était déjà une année inédite.
Se basant sur les témoignages d’une centaine d’ouvriers en Arabie saoudite, aux Emirats arabe unis et au Qatar, HRW révèle que les pays du Golfe « ne protègent pas les migrants qui travaillent à l’extérieur », alors que les températures ressenties atteignent 62 °C.


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