Etienne de Callataÿ

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Ce rapport analyse les obstacles et leviers à la lumière de projets inspirants en matière d'adaptation des villes à l'élévation du niveau de la mer dans le Pacifique.
La préfecture a annoncé mercredi une intensification des coupures d'eau dans l'archipel, en proie à une crise de l'eau depuis plusieurs mois.
L’influence du poids des villes dans leur affaissement intéresse de plus en plus les scientifiques. De quoi relancer la réflexion vertigineuse sur l’avenir des villes côtières, et sur les limites de leurs facultés d’adaptation face à la montée des eaux.
Paris, Bordeaux, Montpellier, Grenoble ou Lyon travaillent sur des forêts urbaines adaptées, alors que 71 % des espèces d’arbres seront en situation de risque sanitaire d’ici à 2050.
Selon les derniers travaux du Giec, si tous les Etats du monde n’accentuent pas leurs efforts, le réchauffement climatique sera compris entre +2,8°C et +3,2°C en 2100 en moyenne au niveau mondial, ce qui correspond à +4°C pour la France. Mais alors, à quoi ressemblerait le pays avec une telle hausse des températures ?
Avec le réchauffement climatique, les villes dont les sols bétonnés contrarient le cycle de l’eau et favorisent les inondations n’ont pas d’autre choix que de s’adapter. Entre « parc climatique » ou quartiers sur pilotis, plusieurs projets sont menés dans le monde.
La montée des eaux va se poursuivre pendant des siècles, même si l'humanité parvient à limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle. C'est le cri d'alarme d'une équipe de chercheurs qui ont publié une étude sur les risques encourus par les villes au cours des 200 à 2.000 prochaines années, et selon les différents scénarios de réchauffement.
Même si l'humanité parvient à limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, le niveau des mers va monter pendant des siècles, inondant des villes actuellement habitées par un demi-milliard de personnes, ont mis en garde mardi des scientifiques.
La végétalisation de la ville et sa biodiversité sont indispensables pour rendre les cités de demain plus vivantes et, par là, plus vivables. Mais si la plupart des collectivités ont intégré cette réflexion, les actions ne suivent pas toujours. Plaidoyer pour un véritable « urbanisme écosystémique ».
Planter des arbres, repeindre les toits en blanc, arroser le goudron… Une simulateur de Météo-France permet d’évaluer les techniques pour limiter l’impact des canicules sur nos villes, où vivent près de huit Français sur dix.
Didier Swingedouw, climatologue, explique pourquoi les conséquences seraient au delà de certains seuils « catastrophiques et irréversibles » – fréquence des tempêtes hivernales plus importante ou augmentation possible de plusieurs mètres du niveau des océans submergeant de nombreuses villes, dont Bordeaux. Il n’est selon lui toutefois pas trop tard pour l’empêcher, à condition d’agir « de manière résolue », et dès maintenant.
Les coupures d’eau, quotidiennes depuis quelques semaines, à Alger et d’autres villes, sont-elles le signe que l’Algérie est confrontée, de nouveau, à la rupture entre l’offre et la demande en eau ? Un bilan établi par le ministère des Ressources en eau pour le premier semestre 2021, fait état d’un déficit hydrique résultant des effets du dérèglement des conditions climatiques.
Près de 1000 espèces exotiques ont déjà migré dans les eaux plus chaudes de la mer Méditerranée, où elles remplacent désormais des espèces endémiques. Pendant ce temps, des conditions météorologiques extrêmes font des ravages dans les prairies sous-marines et les récifs coralliens fragiles, menaçant villes et régions côtières. A l’occasion de la Journée mondiale des océans, le WWF montre dans quelle mesure les changements climatiques ont déjà transformé quelques-uns des écosystèmes marins les plus importants de la mer Méditerranée.
Les crags, Carbon Rationing Action Groups, forment un réseau de collectifs locaux dont les membres se réunissent pour tenter de réduire ensemble leurs émissions individuelles de ges, en se soumettant à un rationnement volontaire. Ils revendiquent un pragmatisme apolitique et se justifient en citant parfois le pic du pétrole, et toujours le changement climatique. Ce mouvement créé en 2005 en Grande-Bretagne est en progression et comporte aujourd’hui environ 600 membres inscrits, dans une trentaine de villes.


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