Etienne de Callataÿ

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Lucas Chancel, codirecteur du Laboratoire sur les inégalités mondiales, rappelle que lutte contre le réchauffement et lutte contre les inégalités doivent aller de pair. Les 1 % les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que les 50 % les plus pauvres de la planète… Tirée du dernier « Rapport sur les inégalités mondiales », un travail coordonné par un groupe d’économistes menés par Thomas Piketty, cette donnée conduit à s’interroger sur le ciblage de la transition, afin qu’elle ne génère pas plus d’inégalités qu’il n’en existe déjà et que les efforts portent bien sur ceux qui ont le plus mauvais bilan carbone.
Qui peut-on considérer comme riche ? Existe-t-il, en France, un « seuil de richesse » comme il en existe un pour la pauvreté ? Et comment le définir ? Dans son nouveau « Rapport sur les riches en France », publié le 1er juin, l’Observatoire des inégalités a répondu à ces questions. En voici la synthèse et les chiffres-clés.
The IPBES #PandemicsReport is one of the most scientifically robust examinations of the evidence and knowledge about links between pandemic risk and nature since the COVID-19 pandemic began - with 22 of the world's leading experts from fields as diverse as epidemiology, zoology, public health, disease ecology, comparative pathology, veterinary medicine, pharmacology, wildlife health, mathematical modelling, economics, law, and public policy as authors of the report. The expertise of the 22 authors was further augmented by contributions and knowledge resources from the Convention on Biological Diversity, the Intergovernmental Panel on Climate Change, the Convention on International Trade in Endangered Species, the United Nations Convention to Combat Desertification, and the World Health Organization - as well as a peer review process.
Avec les changements climatiques, les sécheresses deviennent plus nombreuses et plus intenses. Quelles en sont les conséquences dans le monde, et à quoi faut-il s'attendre dans le demi-siècle à venir ? Un nouveau rapport des Nations unies dresse un bilan chiffré et sonne l'alarme.
Il y a une chance sur deux pour que la température mondiale annuelle moyenne dépasse temporairement 1,5 °C [1] au cours des cinq prochaines années. Telle est la conclusion du nouveau bulletin sur le climat publié le 9 mai par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Dans ce troisième volet du 6e rapport d’évaluation dédié à l’atténuation du changement climatique, les experts du GIEC plaident pour une réduction immédiate des émissions dans tous les secteurs et proposent des solutions et actions pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C... ou au moins à 2,0 degrés par rapport à l'ère préindustrielle (1850).
Dix-sept scientifiques suisses se sont rendus mercredi sur la Place fédérale à Berne et ont collé des parties du rapport des experts climatiques de l'ONU (GIEC), ainsi que d'autres extraits de recherches, sur les murs du Palais fédéral. La police veillait au grain.
Tirer la sonnette d'alarme ne suffit plus, il faut plus que jamais des actes. Au lendemain de la publication du dernier rapport du Giec, le philosophe Dominique Bourg livre son analyse sur l'état des connaissances actuelles et la manière dont la société réagit face à l'urgence climatique.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique »(1) suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation »(2) –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) a rendu public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation »(3). Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
4 avril. Le GIEC publie aujourd’hui la troisième partie de son 6ème rapport de synthèse. Après avoir souligné les conséquences désastreuses du dérèglement climatique, ce nouveau chapitre montre comment nous pouvons éviter le pire et changer le cours des choses. Aujourd'hui, nous disposons des connaissances, des ressources et du soutien nécessaires pour inverser la tendance.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). À cette fin, L'ASBL propose un plan en dix point pour aiguiller les décideurs belges.
Que nous raconte le dernier volet du rapport du GIEC du groupe 3 ? Nous te résumons ici l'essentiel de 3000 pages avec des invités de luxe et le tout comme d'habitude rendu à la sauce LIMIT !
Un appel de la dernière chance, rien de moins. C’est ainsi que se présente le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié ce lundi 4 avril. Les spécialistes y évoquent les pistes pour atténuer le réchauffement — après avoir traité ses bases scientifiques en août 2021, puis l’adaptation à ce monde plus chaud en février.
Synthèse vulgarisée du résumé aux décideurs du groupe de travail III de l’AR6
Réduire de près de moitié les émissions de gaz à effet de serre en huit ans: ce scénario nécessaire pour limiter le réchauffement à +1,5C° est possible avec des outils déjà disponibles et abordables dans de nombreux secteurs, selon les experts climat de l'ONU. Le dernier rapport des experts du Giec publié lundi est sans appel. Pour ne pas dépasser le seuil de +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, il faut que les émissions atteignent leur pic avant 2025 et diminuent de 43% d'ici 2030 par rapport à 2019. Si le délai semble très court, les calculs des options disponibles par secteur montrent que "le potentiel total de réduction d'émissions d'ici 2030" est "suffisant" pour les réduire à la moitié du niveau actuel "ou moins", assure le texte.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Qualifiant "d'accablant" le nouveau rapport du Giec, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a dénoncé lundi les mensonges de "certains gouvernements et responsables d'entreprises" en matière de lutte contre le changement climatique. "La science nous explique que ce sera le résultat de nos politiques énergétiques actuelles", a-t-il poursuivi, accusant " des pays et entreprises gros émetteurs (de gaz à effet de serre) de ne pas seulement détourner les yeux, mais de mettre de l'huile sur le feu". "Ils étouffent notre planète, au nom de leurs intérêts acquis et de leurs investissements historiques dans les énergies fossiles, alors que des solutions renouvelables moins chères offrent des emplois verts, la sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix."
Valérie Masson-Delmotte est paléoclimatologue. Elle est directrice de recherche au CEA et coprésidente du groupe N°1 du GIEC depuis 2015. Elle nous fait l'honneur d'échanger avec nous sur le changement climatique dans le cadre de la sortie du Rapport du Groupe 3 du GIEC.
Très attendu, le dernier rapport du Giec a été approuvé dans la soirée du dimanche 3 avril, avec deux jours de retard. Portant sur les solutions, il met à la fois l'accent sur les technologies propres et sur la baisse de la demande, autrement dit sur la sobriété, en y consacrant pour la première fois tout un chapitre. Les émissions peuvent encore être réduites de moitié d'ici 2030, mais cela nécessite la mise en place d'actions au plus tard d'ici 2025.
Les rapports s’enchaînent et les conclusions confirment toujours les précédents travaux scientifiques. La décennie 2020-2030 était présentée comme une décennie cruciale pour atténuer le réchauffement climatique, le dernier rapport du GIEC vient de le souligner. Il liste toutes les solutions à mettre en œuvre pour atténuer le réchauffement climatique avec un message fort : nous vivons les derniers instants possibles pour limiter les dégâts. Nous avons déjà tous les outils nécessaires, ne manque plus que la volonté politique.
Le troisième volet du dernier rapport du GIEC sur le climat a été dévoilé lundi. Interrogé sur La Première, le climatologue Jean-Pascal van Ypersele pointe l’importance des changements de comportements que les citoyens peuvent décider d’adopter, surtout si ces changements sont accompagnés par les politiques, qui doivent mettre à la disposition des citoyens les moyens de le faire.
Rapid decarbonization of energy is non-negotiable if we are to avert catastrophic global heating, says the latest UN climate report.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a publié, lundi, un rapport détaillant l’éventail des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les chercheurs Céline Guivarch et Franck Lecocq, coauteurs du rapport, ont répondu à vos questions.
Comment freiner la surchauffe de la planète et enrayer les dégâts et souffrances qu’elle inflige, tant aux humains qu’à la nature ? C’est à cette épineuse question, éminemment politique, que doit répondre le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dans un nouveau rapport qui devrait être publié lundi 4 avril, à 17 heures.
Habemus pas l’time. Attendue ce dimanche, l’approbation du dernier tome du nouveau rapport du Giec – consacré à l’atténuation de la crise climatique – a été retardée par certains désaccords au sujet, notamment, de l’indispensable sortie des énergies fossiles.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique » suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation » –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) rend public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation ».
The Working Group III report provides an updated global assessment of climate change mitigation progress and pledges, and examines the sources of global emissions. It explains developments in emission reduction and mitigation efforts, assessing the impact of national climate pledges in relation to long-term emissions goals.
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Le dernier volet du rapport du GIEC vient de paraître. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il incite à une action urgente. Car il reste trois ans maximum pour inverser la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre si l’on veut espérer limiter le changement climatique sous la barre des 1,5°C, mais aussi des 2°C.
Le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec), publié lundi, se penche sur la réduction des émissions responsables du réchauffement climatique dont les effets catastrophiques se font déjà sentir à travers le monde. Le réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle a déjà atteint 1,1°C, alors que l'Accord de Paris de 2015 fixe comme objectif de le contenir nettement en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Voici les points clés de ce rapport long de quelque 2 800 pages, qui représente le consensus scientifique mondial le plus à jour sur ces questions.
Dans un nouveau rapport, le Giec dresse un sombre état des lieux de nos efforts pour atténuer nos émissions de gaz à effet de serre. Il dévoile toutefois un itinéraire clair pour y parvenir, notamment avec les renouvelables.
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) et le 2e sorti en février 2022, le 3e et dernier rapport est enfin sorti !
Julia Steinberger, auteure principale du rapport GIEC, commente les enjeux climatiques mis en avant dans son rapport
Jusque là écartée par les experts du climat, la captation du carbone dans l'air apparait maintenant comme l'une des solutions pour limiter nos émissions de CO2.
The Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), made up of the world’s leading climate scientists, has now published all three sections of its landmark comprehensive review of climate science.
The Working Group III report provides an updated global assessment of climate change mitigation progress and pledges, and examines the sources of global emissions. It explains developments in emission reduction and mitigation efforts, assessing the impact of national climate pledges in relation to long-term emissions goals.
Les promesses "creuses" entrainent la planète vers un réchauffement désastreux de 3°C mais le monde a encore une chance d'éviter le pire: transformer radicalement l'économie et faire plafonner les émissions d'ici moins de trois ans, en commençant par se désintoxiquer des énergies fossiles. Le troisième volet de la trilogie scientifique des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi ne laisse pas de place au doute: "C'est maintenant ou jamais", résume Jim Skea, coprésident du groupe ayant produit cet opus de près de 3.000 pages.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Inspirés des militants d’Extinction Rebellion, les membres de Scientist Rebellion vont s’essayer à la désobéissance civile à l’occasion d’un nouveau rapport du Giec. Leurs actions vont durer toute la semaine dans vingt pays.
Le silence. Voici quatre jours que le rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été publié, et, malgré ses conclusions alarmantes, il n’a suscité que très peu de réactions.
GIEC : résumé, explication simple du 2e rapport ! C'est quoi le GIEC ? C'est quoi l'AR6WG2 ? Analyse en 12 minutes !
Plateforme wallonne pour le GIEC - Lettre n°24 - Édition spéciale - Février 2022 - Aperçu du Résumé pour les décideurs
Coautrice du volet “Montagne” du dernier rapport du Giec, la climatologue Carolina Adler explique au quotidien suisse Le Temps les menaces qui pèsent sur les écosystèmes et la population.
Le monde doit s’adapter urgemment au changement climatique, alerte le Giec dans un rapport publié le 28 février. Vagues de chaleur, perte des rendements agricoles, pénurie d’eau, inondations : les conséquences seront nombreuses, estime-t-il.
Dans le deuxième volet de leur sixième rapport, les experts du Giec se penchent sur les effets du changement climatique sur l’humanité et le fait de s’y adapter.
The IPCC has finalized the second part of the Sixth Assessment Report, Climate Change 2022: Impacts, Adaptation and Vulnerability, the Working Group II contribution to the Sixth Assessment Report. It was finalized on 27 February 2022 during the 12th Session of Working Group II and 55th Session of the IPCC. Read the report here
Les experts climat de l'ONU tirent de nouveau la sonnette d'alarme dans un nouveau rapport dévoilé ce lundi 28 février 2022.
BERLIN, Feb 28 – Human-induced climate change is causing dangerous and widespread disruption in nature and affecting the lives of billions of people around the world, despite efforts to reduce the risks. People and ecosystems least able to cope are being hardest hit, said scientists in the latest Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) report, released today.
Le Giec a dévoilé ce lundi le deuxième volet de son sixième rapport de synthèse dans lequel il pointe notre impréparation à faire face aux dérèglements climatiques.
"L'inaction n'est plus une option", a déclaré lundi le président de la Coalition Climat, Nicolas Van Nuffel, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Les scientifiques du Giec publient, lundi, le deuxième volet de leur sixième rapport. Dans ce nouvel opus, ils abordent les effets du changement climatique sur les sociétés humaines et les écosystèmes et rappellent la nécessité de renforcer les moyens de s'y adapter, en multipliant les mesures de réduction des émissions de CO2.
Ce lundi, le Giec a publié le deuxième volet de son dernier rapport. Une vaste somme des connaissances sur les impacts passés et à venir de la crise climatique, ainsi que sur les possibilités d'adaptation à un monde en plein chamboulement. Tour d'horizon des principaux enseignements.
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) en août 2021, le 2ème rapport est enfin sorti ! Alors que le premier rapport traitait de la compréhension physique du système climatique et du changement climatique, ce nouveau rapport (le 2eme sur 3) porte sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité des sociétés humaines et des écosystèmes au changement climatique. Comparé aux précédentes versions, ce rapport intègre davantage l’économie et les sciences sociales, et souligne plus clairement le rôle important de la justice sociale dans l’adaptation au changement climatique.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé lundi l'"abdication criminelle" des dirigeants mondiaux dans la lutte contre le réchauffement, en réponse à un rapport scientifique décrivant la "souffrance" de l'humanité frappée par les catastrophes climatiques.
Les impacts de la hausse de la température de la planète sont déjà très visibles sur les écosystèmes et les activités humaines. S’y adapter devient une urgence absolue, affirment les auteurs du rapport du Giec sur l’adaptation publié ce 28 février 2022.
Le second volet du sixième rapport d’évaluation du Giec a été dévoilé ce 28 février. Traitant du thème «  impacts, adaptation et vulnérabilité  », il confirme les prédictions des précédents travaux du groupe d’experts sur l’évolution du climat. Explications avec Wolfgang Cramer, qui en a coordonné l’un des chapitres.
T’as la flemme de lire le rapport du GIEC ? (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat) Installe toi confortablement et on t’explique. Le rapport du groupe 2 vient de sortir. Le GIEC est séparé en 3 groupes de travail et ce groupe travaille sur les questions des conséquences, l'adaptation et la vulnérabilité.
Le second volet du sixième rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) vient d’être publié ce lundi. Après un premier rapport sur les bases physiques du climat, celui-ci s’intéresse aux impacts du dérèglement climatique ainsi qu’aux adaptations. Et plus que jamais, les nouvelles ne sont pas bonnes. Il s'agit même de l'avertissement le plus sévère jamais lancé sur les effets du changement climatique sur l'humain et la nature.
Rapports d’évaluation - Rapports spéciaux du GIEC - Rapports méthodologiques - Documents techniques - Glossary
Penser que « le changement climatique, c’est pour les autres » est un biais d’optimisme classique, mais malheureusement aussi une erreur grossière. Il est certes probable que la France souffre moins que le Madagascar ou le Cambodge. Mais nous ne serons pas épargnés, et nous n’y sommes pas préparés. Ou en tous cas, très mal.
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l’utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, publié par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est édulcorée par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
D’après une nouvelle étude (1) publiée le 5 novembre, l’empreinte carbone des 1 % les plus riches de la planète sera 30 fois supérieure en 2030 à celle compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, objectif inscrit dans l’Accord de Paris. Ces chiffres sont publiés alors que les délégués du monde entier tentent de maintenir en vie cet objectif à la COP26 de Glasgow.
L’Institut national de l’environnement industriel et des risques et l’Office français de la biodiversité ont évalué les concentrations de 141 contaminants organiques sur 1 600 sites de rivières françaises entre 2016 et 2018.
Le bureau de la directrice du renseignement national, qui coordonne les services de renseignements aux États-Unis (CIA, NSA, FBI…), a notamment publié pour la première fois une évaluation du renseignement national (national intelligence estimate) sur le climat.
La hausse de l'exposition aux chaleurs extrêmes dans les zones urbaines, provoquée par leur densité et le réchauffement climatique, risque de priver les populations pauvres d'une vie meilleure dans ces villes, selon une étude scientifique.
This report has been made possible due to the funding of the German Federal Ministry of Education and Research (Bundesministerium für Bildung und Forschung, BMBF). We thank them for their support.
This Summary for Policymakers (SPM) presents key findings of the Working Group I (WGI) contribution to the IPCC’s Sixth Assessment Report (AR6)1 on the physical science basis of climate change. The report builds upon the 2013 Working Group I contribution to the IPCC’s Fifth Assessment Report (AR5) and the 2018–2019 IPCC Special Reports2 of the AR6 cycle and incorporates subsequent new evidence from climate science3.
Le GIEC a publié le 9 août 2021 le rapport du Groupe de travail I sur « Les bases scientifiques physiques » du changement climatique dans le cadre du Sixième rapport d’évaluation du GIEC (AR6). Voici un résumé des analyses dédiées aux températures.
Moins de la moitié de la population mondiale bénéficie d’au moins une prestation de protection sociale, selon un rapport de l’Organisation internationale du travail paru ce mercredi.
Le Giec vient de publier le premier volet de son nouveau rapport, accompagné de son résumé aux décideurs, sur le changement climatique et ses impacts sur la planète. Christophe Cassou, directeur de recherche CNRS au laboratoire Climat, environnement, couplages et incertitudes et co-auteur du rapport, nous explique l’élaboration et les conclusions de ces documents.
Note : cette traduction n’est pas officielle : c’est une traduction bénévole et collective. Elle a été faite dans le but de permettre la lecture du rapport au plus grand nombre, avant d’attendre la traduction officielle (dans plusieurs mois).
Le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat) est une organisation regroupant 195 États membres de l’ONU dont l’objectif est de faire régulièrement un état des lieux sans parti pris des connaissances scientifiques les plus avancées sur le climat. Il réunit des milliers d’experts volontaires du monde entier pour évaluer, analyser et synthétiser les nombreuses études scientifiques sur le sujet.
Après deux semaines de réunion à huis clos et en virtuel, 195 pays ont approuvé cette première évaluation complète du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) depuis sept ans et rendue publique lundi 9 août. Le "résumé pour les décideurs" a été négocié ligne par ligne et mot par mot.
Le constat n’est pas nouveau, mais jamais il n’a été aussi implacable : le réchauffement du climat, qui fait s’élever le niveau de la mer, fondre les glaciers et se multiplier les événements extrêmes, s’aggrave à un rythme et avec une ampleur sans égale depuis des millénaires et touche toutes les régions du monde.
Le réchauffement de la planète Terre pourrait atteindre le seuil de +1,5°C autour de 2030, dix ans plus tôt qu'estimé, avertit le Giec dans son rapport publié lundi. Cette accélération pourrait menacer l'humanité, déjà frappée par des canicules et inondations en série, de nouveaux désastres "sans précédent".
The Working Group I contribution to the Sixth Assessment Report addresses the most up-to-date physical understanding of the climate system and climate change, bringing together the latest advances in climate science, and combining multiple lines of evidence from paleoclimate, observations, process understanding, and global and regional climate simulations.
The Summary for Policymakers (SPM) is the approved version from the 14th session of Working Group I and 54th Session of the Intergovernmental Panel on Climate Change and remains subject to final copy-editing and layout.
À moins de 100 jours de la Conférence des Nations Unies sur le climat à Glasgow, les gouvernements et les entreprises doivent accorder beaucoup plus d'importance à une réduction drastique et rapide des émissions de carbone à court terme. Au stade actuel, l'objectif zéro émission nette constitue un moyen dangereux de faire diversion face à cet impératif de réduction, affirme l'organisation humanitaire Oxfam dans un rapport publié mardi.
Alors que se multiplient déluges et incendies ravageurs à travers le monde, 195 pays examinent, à partir de lundi, les nouvelles prévisions du Giec, les experts climat de l'ONU. Un rapport de référence qui devrait conforter les appels à agir plus vite et plus fort contre le changement climatique.
À l’heure de la transition énergétique, les fermes électriques sont à la mode dans certains pays dont le Royaume-Uni. Outre-Manche, les batteries lithium-ion s’accumulent dans les zones rurales. Et pourtant, un rapport de deux physiciens évoque une inquiétude concernant ces installations.
La stratégie sur la finance durable de l’Union européenne ne se limite pas à la finance verte. Elle compte bien s’étendre au champ social. C’est pourquoi la plateforme des experts techniques qui publie des recommandations sur sa mise en œuvre, a mis en circulation un premier rapport sur le projet de taxonomie sociale. En consultation pendant l’été, il permet de comprendre le concept et son application possible.
Nous avons le plaisir de vous présenter le rapport intermédiaire « Habiter dans une société bas carbone », quatrième publication sectorielle approfondie réalisée dans le cadre du vaste Plan de transformation de l’économie française (PTEF).
Un projet de rapport confidentiel du groupe d’experts climat de l’ONU a fuité dans la presse. Très alarmiste, il encourage les autorités à prendre des mesures radicales dès que possible. Le “pire est à venir” pour l’organisation, qui alerte sur les conséquences irréversibles du changement climatique.
Un projet de rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’Organisation des Nations Unies (ONU) tire la sonnette d’alarme. L’heure n’est plus aux petites mesures : les gouvernements et entreprises doivent travailler de concert pour tenter d’atténuer les effets du changement climatique. Quoi qu’il arrive, les prochaines générations évolueront dans un monde complètement différent.
Les publications du GIEC sont très attendues, elles sont la boussole de la lutte contre le réchauffement climatique. Un brouillon du sixième rapport, dont la publication est prévue pour début 2022, a fuité dans la presse. Sécheresse, famine, niveau insuffisant de préparation...Les conclusions sont alarmantes et pires encore que les dernières de 2014. Prudence cependant, alertent les scientifiques et le GIEC lui-même, le travail est encore en cours et le document va fortement évoluer.
Pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces... La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l’ONU obtenu par l’AFP.
Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) estime qu'un dépassement de plus de 1,5 degré pourrait entraîner "progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles" sur Terre.
Un réchauffement climatique durable supérieur au seuil de +1,5°C aurait des "impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologiques", avertit un projet de rapport rédigé par des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et obtenu par l'AFP. Si le réchauffement climatique atteint +2°C plutôt que +1,5°C, 420 millions de personnes de plus sur Terre feront face à des "canicules extrêmes" et jusqu'à 80 millions de personnes supplémentaires seront menacées par la faim d'ici 2050, selon les experts du Giec.
Pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces… La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l’ONU
Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer, assurent des centaines de scientifiques rattachés au GIEC, et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.
Pénurie d'eau, exode, malnutrition, extinction d'espèces... La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l'ONU obtenu par l'AFP.
Dans un projet de rapport sur le climat, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) tire de nouveau la sonnette d'alarme. Les scientifiques exhortent à ne pas dépasser un réchauffement de la planète de +1,5°C, objectif fixé dans l'accord de Paris sur le climat. Ne pas respecter ce seuil pourrait entraîner "progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles", alertent les experts.
Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité vont s’accélérer, assurent-ils, bien plus alarmistes que lors de leur dernier rapport d’évaluation complet en 2014. La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée, et ce bien avant 2050.
Phénomènes climatiques extrêmes, montée des eaux, baisse de la production alimentaire… Les chiffres avancés dans le document, auquel l’AFP a pu avoir accès , sont particulièrement inquiétants. Derrière ces projections, on trouve souvent des changements déjà à l’oeuvre, parfois dans des proportions déjà préoccupantes.
Droughts have deep, widespread and underestimated impacts on societies, ecosystems, and economies. They incur costs that are borne disproportionately by the most vulnerable people.
La Cour des comptes européenne signale, dans un rapport spécial, que les financements agricoles de l'Union destinés à l'action pour le climat n'ont pas contribué à réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à l'agriculture.
Nous avons aujourd’hui le plaisir de vous présenter le rapport intermédiaire « Décarbonons la Santé pour soigner durablement ! ». Il s’agit de la troisième publication sectorielle approfondie réalisée dans le cadre du vaste Plan de transformation de l’économie française (PTEF).
Knock-on effects could transform the Amazon rainforest into savannah
Comment le dérèglement climatique aggrave-t-il l’érosion de la biodiversité, et comment la destruction du vivant accélère-t-elle le réchauffement? Quelles solutions pourraient permettre de répondre simultanément à ces deux défis majeurs? Des compromis sont-ils parfois nécessaires? Pour la première fois, cinquante des plus grands spécialistes mondiaux de la biodiversité et du climat publient, jeudi 10juin, un rapport commun sur le sujet. Ils y affirment l’impérieuse nécessité d’aborder conjointement ces crises pour espérer les résoudre.
Les investissements des grandes compagnies pétrolières et gazières "commencent" lentement à se diversifier vers les énergies propres, surtout en Europe, note l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport sur les investissements énergétiques dans le monde.
Le think tank The Shift Project alerte sur un probable « déclin marqué et irréversible » de la production pétrolière des 16 principaux fournisseurs de l’Union européenne durant la décennie 2030, dans une nouvelle étude publiée le 27 mai. Selon cette analyse, la production agrégée de pétrole brut des 16 producteurs considérés « devrait, après un rebond post crise covid-19, stagner entre 18 et 19 milliards de barils par an au cours de la décennie 2020 contre 19,5 en 2019 ». À partir de la décennie 2030, The Shift Project estime que cette production annuelle devrait « rentrer dans une phase de déclin marqué et irréversible,
Plusieurs récentes études révèlent que la fonte accélérée d’une partie de la calotte glaciaire au Groenland, notamment à l’Ouest, est désormais quasi irréversible. Ces zones menacent en effet de ne plus se régénérer.
« L’âge des désordres » est devant nous et « voir l’avenir en prolongeant les courbes passées pourrait constituer votre plus grave erreur ». Telle est la vision du monde d’un acteur majeur du capitalisme financier, révélée par la fuite d’un rapport privé de la Deutsche Bank à l’usage de ses principaux « clients ». Un parcours éclairant en forme de dystopie pour les possédants.
Le programme des Nations Unies pour le développement publie depuis 1990 un rapport annuel qui dresse la situation des pays du monde et mesure les progrès effectués pour leur population en matière de qualité et de niveau de vie. Avec la version parue fin 2020, s’opère une révolution qui signe l’entrée dans l’anthropocène de cet outil international d’observation et de préconisation pour lutter contre les inégalités de développement : dans l’analyse produite pour mesurer l’état du monde sont maintenant intégrés des indicateurs de pression anthropique exercée sur la planète : émission de CO2 d’un côté et empreinte matière, autrement dit estimation du niveau d’extraction des ressources, de l’autre.
Entre 2008 et 2018, la teneur atmosphérique mondiale en ammoniac (NH3) a augmenté de 13%. L’Asie de l’Est est marquée par la plus forte croissance, soit 76%, sur cette période. Avec 21%, les pays européens ne sont pas en reste.Si l’agriculture contribue à plus de 80% des rejets d’ammoniac, via la volatilisation des effluents d’élevage et des engrais synthétiques, des études récentes ont souligné l’importance croissante des industries.
Shanna Swan, spécialiste étasunienne de santé environnementale, s’attaque à un sujet « dont on ne veut pas parler » : les liens entre pollution chimique et problèmes de fertilité. Les perturbateurs endocriniens, issus notamment des plastiques, altèrent profondément la santé reproductive des femmes, des hommes et de bien d’autres espèces.
C’est avec ce titre choc que vient d’être présenté le nouveau rapport de l’organisation de coopération et de développement économiques (l’OCDE 2020) qui évalue les performances environnementales de la Belgique. Il était attendu de longue date, la dernière évaluation remontant à 2007. Publié la même semaine que le mémorandum de la coalition climat, cette analyse de l’OCDE est une expertise supplémentaire, qui nous indique qu’il est grand temps de prendre des mesures environnementales importantes
Le rapport publié mercredi 31 mars par l’ONG britannique Possible rappelle qu’une minorité de personnes, aux revenus les plus élevés, plane... et pollue. Il recommande entre autres d’instaurer une « taxe grands voyageurs ».
The Shift Project partage sa nouvelle étude “Impact environnemental du numérique : Tendances à 5 ans et gouvernance de la 5G”. L’association y dévoile ses nouveaux scénarios prospectifs sur l’impact environnemental du numérique dans le monde d’ici 2025.
Selon une étude, si l’on ne fait pas d’efforts pour atténuer le réchauffement climatique, des étés de près de six mois pourraient devenir la nouvelle norme d’ici 2100 dans l’hémisphère nord. Si la tendance se confirme, ces changements saisonniers auront des effets considérables sur la biosphère terrestre.
Le message de l'ONU est clair: avec environ 20% des plans de relance post-Covid favorables à l'environnement en 2020, le monde n'est pas à la hauteur des dangers qui menacent la planète.
Cinq ans après l'Accord de Paris, la croissance des émissions de CO2 a commencé à ralentir. Sous l'effet ponctuel de la crise du Covid-19, qui a provoqué une baisse des émissions d'environ 7% en 2020 pour plafonner à 34 milliards de tonnes. Mais pas seulement. Entre 2016 et 2019, les émissions ont baissé dans 64 pays, analyse une étude publiée mercredi dans la revue Nature Climate Change. Une baisse qui s'est limitée en moyenne à 0,16 milliard de tonnes par an, soit "un dixième de ce qui serait nécessaire au niveau mondial pour atteindre les objectifs climatiques de Paris", indiquent les auteurs. Objectifs pour lesquels une réduction annuelle de 1,5 milliard de tonnes est nécessaire. Parmi les 150 pays où les émissions ont augmenté, la croissance annuelle moyenne aura été de 0,37 milliard de tonnes.
La copie est (très) largement à revoir. Selon l’ONU, les derniers engagements climatiques déposés par les Etats signataires de l'Accord de Paris sont « très loin » des objectifs, a dénoncé vendredi l’organisation, appelant les gros pays émetteurs à passer de la parole aux actes.
L’ONU a rendu public un rapport dans lequel il souligne que les objectifs climatiques ne peuvent être atteints. Pour son secrétaire général António Guterres, il est urgent que les États réorientent leurs politiques économiques pour inverser la tendance.
La pollution générée par le plastique est plus complexe qu’elle n’y paraît. Saviez-vous que les microplastiques voguant sur l’eau déplacent des espèces invasives ? Qu’en absorbant les antibiotiques ils favorisent l’antibiorésistance ? Des chercheurs au CNRS font le bilan de leurs inquiétantes découvertes. Des solutions naissent, doucement.
Le premier rapport de synthèse du PNUE est intitulé : Faire la paix avec la nature : un plan scientifique pour faire face aux urgences en matière de climat, de biodiversité et de pollution. Il se fonde sur des preuves issues d'évaluations environnementales mondiales.
Présent dans la moitié des tissus, le polyester fait partie intégrante de la “fast fashion”, cette mode du textile à bas prix. Celle-ci a d’ailleurs fait l’objet d’un rapport publié récemment par une ONG, fustigeant cette pratique. Le fait est que la production de polyester pourrait doubler d’ici moins d’une dizaine d’années.
Une étude de Harvard, University College de Londres et d’autres universités, parue mardi 9 février, conclut qu’une mort sur cinq dans le monde est imputable à la pollution de l’air extérieur causée par la combustion des énergies fossiles, principalement le charbon et le diesel. Ce sont ainsi 8 millions de personnes qui meurent prématurément, chaque année, à cause de la pollution de l’air liée aux énergies fossiles. Et si les plus hauts ratios de mortalité sont observés en Chine et en Inde, aucun pays n’est épargné.
Le réchauffement climatique est considéré comme un problème urgent par une majorité de citoyens à travers le monde, même dans le contexte de la pandémie, ressort-il mercredi de la plus vaste enquête menée sur le sujet pour le compte du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Le Forum de Davos aura lieu du 25 au 29 janvier sous forme virtuelle. Y participeront, notamment, le président chinois Xi Jiping, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron. Mais pas Joe Biden, qui sera investi, ce mercredi, à la présidence des États-Unis. En prélude à ce World economic forum (WEF) un peu particulier, le Global risks report 2021* a été présenté ce mardi matin.
Une crise sociale sur fond de pandémie à court terme, un effondrement financier à moyen terme et, à long terme, des conflits impliquant des armes de destruction massive sur fond de changement climatique : voici ce qui inquiète l'élite économique mondiale, selon un sondage réalisé par le Forum de Davos publié mardi.
La crise actuelle rappelle que l’Histoire est rarement un long fleuve tranquille, que la prolongation des tendances en cours ne dessine pas toujours le futur le plus probable, que les ruptures sont fréquentes. Peut-on les anticiper ? Peut-on s’y préparer ? Comment se prémunir des ruptures menaçantes ? Comment favoriser celles qui nous semblent désirables ?
2020 est bel et bien l'année la plus chaude, à égalité avec 2016, a confirmé jeudi l'ONU, et le monde se dirige vers une "augmentation catastrophique" de la chaleur au cours de ce siècle. Selon une consolidation de cinq grandes bases de données internationales effectuée par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU, l'année 2020 a rejoint 2016 sur la plus haute marche des années les plus chaudes dans le monde, en apothéose d'une décennie de températures record.
De façon très inattendue dans un document émanant d’une instance “officielle”, l’EEA affirme qu’il n’est pas possible d’augmenter la taille de l’économie (la croissance) et de faire baisser les consommations de ressources et les émissions de gaz à effet de serre. On y lit aussi qu’une économie 100% circulaire n’existe pas. Il n’y aura pas, donc, de croissance verte, pas plus dans le Green Deal (explicitement cité) qu’ailleurs.
“Pollutions plastiques : une bombe à retardement?”, s’interroge un rapport parlementaire. Il dresse un constat alarmant de la pollution plastique et invite les pouvoirs publics à prendre des mesures fortes.
Une étude d'Oxfam révèle que les réductions d'émissions de l'UE depuis 1990 n'ont été obtenues que parmi les citoyens européens à revenu faible et moyen, alors que les émissions totales des 10% les plus riches ont augmenté, indique un rapport mardi.
Les systèmes de santé sont mal préparés pour faire face aux dangers grandissants liés au changement climatique et aucun pays - riches ou pauvres - n'est à l'abri, comme l'a prouvé la crise du Covid-19, avertissent des experts dans un rapport publié jeudi.
La qualité de l'air s'est sensiblement améliorée en Europe lors des dix dernières années mais de très nombreux Européens continuent de mourir prématurément à cause de la pollution, a relevé lundi l'Agence européenne de l'environnement (AEE) dans un rapport.


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