Etienne de Callataÿ

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Souvenez-vous, le 11 mars 2022, avec Natagora et Nature et Progrès, Canopea vous encourageait à participer à l’enquête publique sur le Plan wallon de Réduction des Pesticides1 L’objectif : créer une mobilisation massive autour de ce projet de plan que l’on jugeait peu ambitieux vis-à-vis des objectifs annoncés. Reprenons du début, ce Plan a initialement été mis en place en 2013. On en est aujourd’hui à la troisième génération d’actions qui visent à réduire les pesticides. Au regard de l’évolution des ventes de produits phytopharmaceutiques (ci-dessous) depuis cette date, on peut conclure que l’impact de ces grands programmes est proche de zéro. On navigue entre 5 000 et 7 000 tonnes de produits phyto annuellement par les utilisateurs professionnels depuis… 1995 ! (L’objectif européen est d’atteindre 2 500tonnes/an, soit 50% de réduction)
Les ONG Nature & Progrès, PAN Europe et Bond Beter Leefmilieu ont annoncé mercredi avoir lancé un recours en annulation devant le Conseil d'État contre l'État belge pour l'autorisation d'utilisation accordée à trois pesticides jugés "hautement toxiques", "en violation des règles de droit européen".
Les ONG s’inquiètent de l’autorisation d’utiliser trois pesticides contenant de l’abamectine, un produit phytosanitaire dont la toxicité est reconnue.
Suite à une étude européenne sur la présence alarmante des métabolites de PFAS dans les eaux, Nature & Progrès et Pesticide Action Network Europe demandent une action politique rapide et efficace pour stopper cette pollution chimique délibérément passée inaperçue.
En 2007, Pascal G. avait été diagnostiqué d’un cancer du système lymphatique à un stade très avancé, après avoir été exposé durant plus de vingt ans à toutes sortes d’engrais, d’herbicides, de fongicides au cours de son travail.
Ils vivent à côté d’exploitations agricoles utilisant des pesticides, et en sont malades. Le cabinet de l’avocate Corinne Lepage lance une action en justice collective contre l’État, pour obtenir l’indemnisation de ces victimes. Un pour tous, et tous contre les phytos. Le cabinet d’avocats Huglo Lepage a lancé, début avril, une action collective inédite. Objectif : « Demander réparation à l’État pour les victimes non professionnelles des pesticides », selon la plateforme en ligne. « L’initiative n’est pas (...)
Aux Pays-Bas, rentabilité oblige, le monde agricole s'est tourné vers une production intensive avec l'utilisation massive de pesticides. Un modèle d'agriculture remis en question par l'impact sur leur santé des populations les plus exposées à ces substances chimiques.
Un indicateur contesté, des alternatives sans obligation de résultat... Le nouveau plan de réduction des pesticides du gouvernement vient « donner satisfaction » à la FNSEA, dénoncent des écologistes. Un retour en arrière « de quinze ans ». C’est ainsi que l’association de lutte contre les pesticides Générations futures décrit le nouveau plan Écophyto du gouvernement. Dévoilé dans Le Parisien et sur France Info le 3 mai, le plan de réduction des pesticides du gouvernement doit officiellement être présenté le 6 (...)
A la suite notamment de l’annonce de la révision du plan Ecophyto et à la présentation du projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole, un collectif d’associations de défense de l’environnement dénonce, dans une tribune au « Monde », les impacts néfastes de la politique agricole actuelle du gouvernement français, notamment en ce qui concerne l’usage accru des pesticides.
À en croire les spécialistes, la plupart des produits de supermarché n'ont rien de bon pour la santé. Le thé vert en ferait partie.
Voici le texte de l'appel des professionnels de la santé contre les pesticides
La chercheuse brésilienne Larissa Mies Bombardi travaille depuis des années sur les agrotoxiques. Dans son livre, Pesticides, un colonialisme chimique, elle dénonce comment l'Europe continue à exporter des pesticides interdits chez elle. Entretien.
Cette année, les agriculteurs pourront effectuer cinq passages de Movento au lieu de deux, pour lutter contre les pucerons responsables de la maladie de la jaunisse.
Au nord de Blois (Loir-et-Cher), la dose de nitrates dans l’eau potable dépasse la norme autorisée. Laissée dans l’ignorance, la population dénonce un manque d’informations.
Hépar, Perrier, Vittel, Contrex : la «qualité sanitaire» des eaux du groupe Nestlé n’est «pas garantie», selon un nouveau document confidentiel de l’Anses dévoilé par FranceInfo et «le Monde» ce jeudi 4 avril.
La plus haute juridiction administrative française, saisie par l’association Générations futures, a décidé mardi d’annuler un décret autorisant la vente, hors de l’Union européenne, de produits dangereux et interdits par Bruxelles.
En réponse à la colère agricole, le gouvernement dit vouloir éviter les « surtranspositions » dans le domaine des pesticides. Un non-sens juridique, explique le maître de conférences en droit public Dorian Guinard. Dorian Guinard est maître de conférences en droit public à l’Université Grenoble-Alpes (Isère). Enseignant-chercheur, il s’intéresse particulièrement au droit de l’environnement.
Où sont passés les oiseaux ? L'évolution du modèle agricole industrialisé et intensif a conduit à une augmentation dramatique de l'usage des pesticides et des engrais, avec des conséquences désastreuses pour la biodiversité.
Une étude de WWF France met en avant le manque d’informations des Français sur les pesticides. Un résultat qui explique, selon l’association, leur manque de réactions aux annonces récentes.
Cyrille Savalle cultive des céréales comme ses parents sur les terres où il a grandi, à Ailly dans l'Eure, à une différence près: en "repensant son système", il a diminué de moitié l'épandage de produits phytosanitaires, tout en conservant ses marges.Après avoir diminué son usage d'intrants (engrais, herbicides, pesticides et fongicides) de 50%, son rendement a diminué de 15% mais ses marges brutes sont les mêmes qu'en conventionnel.
La quantité de pesticides contenus dans certains fruits et légumes dépasse même la “limite maximale en résidus” : le niveau maximal autorisé légalement dans les denrées alimentaires.
Pour la presse étrangère, qui commente les annonces faites par Gabriel Attal mercredi 21 février, le gouvernement français continue d’afficher ostensiblement sa bonne volonté envers les agriculteurs pour éviter une reprise du mouvement.
Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé mercredi que la France allait abandonner l'indicateur qu'elle utilise actuellement pour mesurer la réduction de l'usage des pesticides, le Nodu, défendu par les ONG environnementales mais contesté par le syndicat agricole majoritaire FNSEA et l'industrie des pesticides.
Le groupe Les Mousquetaires a retiré, depuis le mercredi 14 février, les bouteilles d'eau des marques "Fiée des Lois" et "Premier prix" à cause d'une "non-conformité réglementaire sans risque pour la santé".
Après des années d’exposition au chlordécone dans les bananeraies de Martinique, le mari de Patricia est décédé d’un cancer. Depuis, la défense des victimes de ces produits chimiques est devenu le combat de sa vie.
Les pesticides, présents dans l'eau et l'alimentation de toute la population ou presque, font désormais partie de notre quotidien. Cet usage massif, nocif pour la santé humaine et l'environnement, est une conséquence directe de la mainmise de l'agro-industrie qui domine physiquement et idéologiquement toute la planète. Dans ce scénario, le Brésil occupe une place spéciale : il est le plus grand consommateur mondial de pesticides, lesquels sont produits en majorité par des multinationales européennes.
L’un travaille en conventionnel, l’autre en bio. Les pesticides ? Les viticulteurs Anthony Bafoil et Christian Vigne ne sont pas d’accord. Mais conviennent que l’agriculture doit « changer de logiciel ».
Cet outil, qui mesure la quantité de produits phytosanitaires épandus dans les champs, permet par ricochet de constater si le plan Ecophyto de réduction des pesticides suit correctement son cours. «Libé» fait le point.
Membres du comité de suivi du plan Ecophyto II +, 8 organisations condamnent le manque de considération de l'exécutif et la remise en cause de l’indicateur de mesure des pesticides dans les champs pour répondre à la colère des agriculteurs.
Un nouveau service a ouvert ses portes au CHU d’Amiens en octobre 2023. Une consultation entièrement dédiée aux pesticides et pathologies pédiatriques. Un lien encore méconnu entre certaines malformations infantiles et l’exposition...
Le retour au pouvoir du président Lula change-t-il la donne dans les pratiques de l’agro-industrie ? L.M.B. : Pour l’instant, non. On peut néanmoins citer
À l’initiative du réseau de chercheurs en sciences humaines et sociales travaillant sur les pesticides, 140 scientifiques s’insurgent contre le recul du gouvernement Attal sur le plan Ecophyto pour satisfaire les syndicats agricoles. Ils rappellent que la nocivité des pesticides est un fait scientifique.
Des scientifiques soulignent, dans une tribune au « Monde », combien la mise en pause du plan Ecophyto, annoncée le 1ᵉʳ février par le premier ministre, Gabriel Attal, contredit l’objectif de réduction de l’usage des pesticides.
« Le sujet reste d’actualité » mais « pour avancer, davantage de dialogue et une approche différente sont nécessaires », a déclaré la présidente de la Commission européenne, sans avancer de date.
Vertement critiqué pour la "pause" annoncée sur le plan de réduction des pesticides, le gouvernement défend l'idée de "sortir de l'écologie punitive", mais ses opposants dénoncent une rupture avec le "quinquennat écologique" promis par Emmanuel Macron. Après deux semaines de fronde agricole, l'exécutif a mis fin au mouvement au prix de nombreuses concessions. Notamment sur le 4e plan Ecophyto qui fixait un objectif de réduction de 50 % de l'usage des pesticides d'ici 2030 (par rapport à 2015-2017) et que le gouvernement a décidé jeudi de "mettre en pause".
Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé jeudi, après dix jours de protestations des agriculteurs, une nouvelle série de mesures en leur faveur lors d'une conférence de presse à Matignon. La principale est un renforcement de la loi Egalim, qui vise à leur garantir une juste rémunération. Les syndicats majoritaires FNSEA et Jeunes agriculteurs ont appelé à suspendre les blocages en France.
Face à la colère des agriculteurs, le gouvernement a annoncé une nouvelle salve de mesures parmi lesquelles la suspension du plan Ecophyto sur la réduction des pesticides. Côté européen, la Commission promet quant à elle de revenir sur l’obligation de mise en jachère. Deux revendications fortes du syndicat majoritaire, la FNSEA, qui appelle désormais à lever les blocages.
Sur quarante références de riz achetées en supermarché, plus d’un tiers contiennent des pesticides. C’est le constat dressé par 60 Millions de consommateurs dans l’étude que le magazine a publiée le 25 janvier. Au total, des traces de neuf pesticides différents ont été retrouvées dans les échantillons analysés en laboratoire. Les riz les plus contaminés sont les variétés basmati et long grain.
Au moment où la FNSEA réclame l’arrêt du plan de réduction des pesticides en France, des associations environnementales contestent auprès de la Commission européenne sa décision de reconduire pour dix ans l’herbicide controversé.
La FNSEA a réclamé au gouvernement ce mercredi 24 janvier au soir des aides «immédiates» pour les agriculteurs et un allègement des contraintes environnementales, dans une liste détaillée de demandes.
Ils travaillaient avec des pesticides, et ont un jour déclaré un cancer. Ils parcourent depuis six ans les lycées agricoles pour faire de la prévention. Des témoignages précieux, qu’ont pu entendre des jeunes de la Sarthe.
Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, a demandé à Fedris, l'Agence fédérale des risques professionnels, de mener une nouvelle étude sur le lien entre la maladie de Parkison et l'usage de pesticides, a-t-il indiqué jeudi à la Chambre en réponse à une question de Josy Arens (Les Engagés).
Le chlorpyrifos est interdit en Europe depuis 2020, mais il persiste dans les sols. Encore mal connus, ses effets sur la santé – et en particulier sur la flore intestinale – pourraient perdurer. Que faire ?
Un essai percutant pour comprendre la gravité du problème des pesticides pour la santé humaine et l'environnement. C'est un nouveau colonialisme chimique.
Le président du Brésil a toutefois posé son veto à quatorze alinéas d’un texte controversé, négocié depuis des années et qui vise à libéraliser l’homologation de pesticides dans le pays.
Le gouvernement a abandonné son projet d’augmenter les taxes sur les pesticides et l’irrigation, privant ainsi de financement supplémentaire les agences de l’eau. De quoi révolter les acteurs du secteur.
Le rapport concluant les travaux de la commission d’enquête parlementaire, lancée en juillet, doit être publié le 21 décembre, au moment où un plan Ecophyto 2030 est soumis à la concertation.
Comme le glyphosate, de nombreux herbicides voient leur autorisation prolongée dans l’Union européenne. Et ce, en toute discrétion. Une association a donc saisi la justice.
Face à certains manquements à la réglementation européenne, l’association de défense de la santé humaine et environnementale demande à la Commission de réévaluer les prolongations d’approbation de cinq pesticides.
Le mardi 28 novembre, soit 48 heures avant l’ouverture de la COP28 de Dubaï, le Sénat brésilien a approuvé une loi facilitant l’usage des pesticides et leur mise sur le marché.
Une demande de renvoyer le texte en commission a elle aussi été rejetée.
Environ 12 % des substances actives des pesticides de synthèse autorisés dans l’Union européenne appartiennent à la famille des polluants éternels. C’est le constat du rapport de l’association Générations futures et du réseau Pesticide Action Network Europe (PAN Europe), publié jeudi 9 novembre.
En Europe, une partie des pesticides appartenant à la famille des PFAS serait beaucoup plus problématique et nocive qu'imaginé jusqu'à présent. C'est la conclusion d'un rapport de l'association Générations Futures.
Les ONG Générations Futures et Pesticide Action Network Europe révèlent dans un rapport commun publié ce jour la situation jusqu’ici largement ignorée d’une catégorie de matières actives de pesticides particulièrement préoccupantes: les pesticides qui appartiennent à la famille chimique des PFAS ’ !
Environ 12 % des substances actives des pesticides de synthèse autorisées dans l’Union européenne appartiennent à la famille des PFAS, alerte un rapport de l’association Générations futures et du réseau Pesticide Action Network Europe publié jeudi.
Indicaterre. L’Union européenne (UE) souhaite instaurer un nouveau règlement pour réduire de 50% l’utilisation des pesticides d'ici à 2030. Alors que le premier vote a lieu ce mardi en commission au Parlement européen, l’indicateur prévu pour quantifier cette réduction serait «trompeur», selon l’ONG Générations futures.
Au moment où l’Union européenne tergiversait sur la réautorisation du glyphosate, les États membres se sont tout de même mis d’accord pour mettre fin à l’utilisation de six pesticides. La décision aurait été prise les 12 et 13 octobre par les représentants étatiques européens siégeant au sein du comité permanent des pesticides de l’Union européenne (ScoPAFF). C’est ce que rapporte l’ONG Générations futures dans un communiqué, le 18 octobre.
Le Conseil d’Etat fait primer la santé et l’environnement sur l'affaire des différentes dérogations fournies pour les néonicotinoïdes
L’Union européenne va-t-elle réautoriser le glyphosate ? Les 27 doivent se prononcer le 13 octobre. Le vote de la France pourrait être déterminant. Reporterre analyse le bras de fer politique qui se joue entre les États.
L'Agence de l'Union européenne pour la coopération des services répressifs, Europol, a intercepté 2040 tonnes de pesticides illégaux ou frelatés pendant son action intitulée "Opération Silver Axe VIII", annonce-t-elle mercredi au travers d'un communiqué de presse. Il s'agit d'un record depuis qu'elle organise annuellement ces contrôles dont la première édition remonte à 2015, fait-elle savoir.
L’autorisation du glyphosate pourrait bientôt être prolongée. Sauf que les effets de l’herbicide sur la biodiversité n’ont pas été évalués, dénonce Générations futures.
Ce calculateur permet d'estimer l'empreinte pesticides de vos consommations alimentaires. À partir de votre consommation d'aliments non-bio et bio, vous évaluez facilement la surface traitée par des pesticides issus de la chimie de synthèse. Plus la surface traitée est importante, plus vos consommations ont un impact négatif sur l'environnement (eau, sol, air). Au contraire, plus la surface protégée est importante, plus vos consommations contribuent à préserver l'environnement et la biodiversité. Pour plus de détails, consultez la FAQ.
L'agence environnementale de l'UE appelle à réduire l'usage des pesticides
730 tonnes — soit 730 000 kilos — de pesticides finissent chaque année dans nos cours d’eau à travers le globe. C’est l’un des résultats inquiétants d’une étude parue le 12 juillet dans la revue Nature. Cette analyse mondiale — la première de cette ampleur — révèle que les phytosanitaires, loin de rester sur les plantes, « se déplacent très loin, s’infiltrant dans les aquifères, les rivières, les océans et les sols ».
Selon une étude parue ce mercredi 12 juillet dans la revue «Nature», plus de 13 000 kilomètres de cours d’eau sur les 215 400 analysés présentent des concentrations de substances supérieures aux limites de sécurité.
L’Assemblée nationale a « mis en demeure » Phyteis, qui représente dix-neuf fabricants de pesticides, fin juin. Le Sénat avait fait la même démarche début mai.
C'était le premier procès sur la biodiversité. Il se conclut sur la condamnation de l'État, pour ne pas avoir respecté ses obligations de réduction de pesticides, causant un préjudice écologique. Le Tribunal administratif de Paris donne un an au gouvernement pour réparer ce préjudice et prévenir l’aggravation des dommages.
L'État français a été condamné par le tribunal administratif de Paris à réparer d'ici un an un "préjudice écologique" lié à l'utilisation massive des pesticides dans l'agriculture, dans une décision rendue jeudi dans l'affaire dite Justice pour le vivant.
Le tribunal administratif de Paris a estimé jeudi que le gouvernement a commis deux fautes, en méconnaissant ses propres objectifs de réduction de l’usage de pesticides et en manquant à son obligation de protection des eaux souterraines.
L’État a été condamné le 29 juin par la justice à réparer le « préjudice écologique » engendré par les pesticides qu’il peine à réduire.
L’agrochimie compte vaporiser des petits bouts de code génétique sur les champs afin d’éradiquer certains ravageurs. Ces nouveaux pesticides vont accélérer l’effondrement de la biodiversité, alertent scientifiques et ONG.
Notre modèle agricole reste en état d’addiction aux intrants de l’« agrofinance » et il est devenu urgent d’y mettre fin, en particulier en appliquant le principe « pollueur-payeur », plaide l’ancienne ministre de l’environnement, dans une tribune au « Monde ».
Une méta-analyse démontre que ces substances réduisent la diversité et l’abondance des organismes vivant dans la terre, notamment lorsqu’elles se cumulent.
Etude après étude, l’ampleur des effets des produits phytosanitaires sur la biodiversité, qui s’effondre à une vitesse vertigineuse, continue de se préciser. Pour les oiseaux, suivis et comptés depuis des décennies par des bataillons de scientifiques et de bénévoles, une étude majeure publiée en mai a pu démontrer que l’usage des pesticides et des engrais était la première cause de leur déclin en Europe. Pour les collemboles, les acariens, les araignées ou les vers de terre, le diagnostic demeure moins affiné.
C’est une enquête édifiante sur la piste des produits phytosanitaires interdits dans l’Union européenne, mais toujours exportés en quantité vers des pays du Sud. Le journaliste Frédéric Loore et le photographe Roger Job ont bénéficié d’une bourse du Fonds pour le journalisme pour s’envoler vers le Pérou, voir de leurs yeux ce que deviennent ces pesticides dont l’Europe ne veut plus, mais qu’elle permet de commercialiser ailleurs.
La Belgique ne veut plus des pesticides, mais les exporte en masse dans les pays émergents. Pour en mesurer les conséquences, le journaliste de Paris-Match Frédéric Loore et le photographe Roger Job sont partis enquêter au Pérou.
Suite à une étude pilote menée en France, des chercheurs ont récemment fait une révélation assez inquiétante. Leurs résultats font en effet état d’une « persistance inattendue » des résidus de pesticides dans la quasi-totalité des 47 sites étudiés entre 2019 et 2021 dans notre pays.
Les entreprises pointées du doigt assurent, elles, avoir respecté leurs obligations réglementaires.
Deux chercheurs suédois ont accusé jeudi des géants des pesticides, dont Bayer et Syngenta, d'avoir caché la toxicité de leurs produits pour obtenir leur autorisation en Europe. Les entreprises concernées assurent elles avoir respecté leurs obligations réglementaires.
Selon une étude publiée jeudi, plusieurs fabricants ont soustrait aux autorités européennes des résultats de tests qui mettaient notamment en évidence les effets délétères de leurs substances sur des animaux de laboratoire exposés in utero.
Le 25 mai dans la soirée, le média Vakita, publie une vidéo dans laquelle le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau et plusieurs sénateurs sont interrogés sur la disparition chaque année de 20 millions d’oiseaux en Europe, à cause de l’agriculture intensive, et selon un rapport du CNRS publié le 16 mai 2023. Des interviews tournées le 23 mai, au Sénat. Au tout début du reportage, une courte séquence montre le ministre se déplacer dans la salle des conférences, où se tiennent les journalistes, et de lâcher « T’as vu, j’ai dit du bien des pesticides » : la phrase du ministre de l’Agriculture qui fait aujord’hui polémique.
La publication de l'"Atlas des pesticides" alerte sur les ravages des produits phytosanitaires à travers le monde
La consommation de pesticides a explosé depuis les années 90, et seulement quatre grands groupes - Syngenta, Bayer, Corteva et BASF - se partagent 70 % du marché. C'est le constat alarmant que dresse l'Atlas des pesticides.
Une étude de l’INRAE pointe une persistance « inattendue » des molécules de pesticides dans l’environnement, bien au-delà de leur temps de dégradation théorique et à des concentrations supérieures à celles escomptées. L’INRAE évoque « l’intérêt d’une surveillance nationale ».
De très nombreux pesticides persistent dans les sols. C’est ce que montre une étude de scientifiques de l’Inrae (institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), publiée dans la revue Environmental Science and technology le 20 mai 2023.
À la différence de ce qui est fait pour les milieux aquatiques et l’atmosphère, la surveillance de la contamination des sols par les pesticides n’existe pas à l’échelle du territoire. Or des travaux récents de chercheurs INRAE, en collaboration avec l’université de Bordeaux, montrent qu’un grand nombre de substances, en quantité importante, y persistent sous forme de résidus. Des résultats parus dans la revue Environmental Science & Technology.
Les néonicotinoïdes, ces insecticides tueurs d’abeilles, sont interdits en Europe. Malgré tout, l’Union européenne...
Cet article controversé, qui n’était pas soutenu par l’exécutif, s’inscrit dans le cadre d’une proposition de loi visant à « créer un choc de compétitivité » dans l’agriculture. Ses détracteurs dénoncent une « régression environnementale ».
Un Atlas mondial, publié le 16 mai, livre une série de données sur ces produits toxiques. Les femmes sont des victimes insoupçonnées de l’utilisation des pesticides dans le monde.
Pourquoi utilisons-nous tant de pesticides et depuis quand ? Quels sont les impacts sur la santé et sont-ils différenciés selon le genre, quels impacts sur la biodiversité et notamment sur les insectes ? Qui détient les clés du marché mondial ? Que fait l’Europe, et que fait la France pour réduire leur utilisation de pesticides ? Quelles sont les alternatives aux pesticides qui existent et qui se développent dans le monde et à travers les territoires, en France hexagonale et dans les Outre-mer, particulièrement touchés par leur usage ? Vous trouverez dans cet Atlas des réponses à ces questions et de nombreux faits et chiffres au travers plus d’une vingtaine de chapitres, des graphiques et cartes qui visent à alimenter le débat et à contribuer au développement de solutions alternatives aux pesticides.
Cette carte de Solagro permet de découvrir l’exposition aux pesticides de chaque commune française.
Pesticides réautorisés, soutien aux industriels... La proposition de projet de loi « en faveur de la Ferme France » contient de nombreuses régressions environnementales, dénoncent les écologistes.
Des concentrations en pesticides pour le moins élevées ont été relevées dans le sang de divers oiseaux, et ce malgré l'interdiction de certaines substances. Ce qui pourrait indiquer un usage illégal de celles-ci, souligne mercredi l'organisation environnementale Natuurpunt qui s'appuie sur une récente étude française.
Les fraises originaires de ce pays contiennent une grande quantité de pesticides, dangereux pour la santé et l'environnement. Voici comment les reconnaître.
Les multinationales du sucre, parmi lesquelles le groupe coopératif français Tereos, organisent l’épandage aérien de pesticides hautement toxiques interdits par l’Union européenne sur leurs champs de canne à sucre, selon des documents obtenus par Mediapart en collaboration avec le média à but non lucratif Lighthouse Reports, le « Guardian », « Die Zeit », et Repórter Brasil.
Des niveaux alarmants de pesticides dans les sols et les vers de terre - une large contamination de l’environnement par plusieurs molécules
Le 21 avril, un agriculteur au volant d’un tracteur auquel était arrimé une cuve pleine de pesticides l’a renversé en prenant un simple rond-point. Les 1700 litres de pesticides que contenait la citerne se sont ainsi déversés sur la voie, rejoignant rapidement le caniveau, tout droit vers le ruisseau du Ligneau, qui rejoint directement la sèvre nantaise, malgré l’intervention des pompiers démunis face à une telle situation de contamination aux produits chimiques.
Un rapport de l’Agence européenne de l’environnement plaide pour une réduction des pesticides. Malgré cela, les pays européens traînent les pieds, notamment la France.
L’agence environnementale de l’Union européenne a appelé à réduire la consommation de pesticides.
Ces produits polluants sont toujours autant vendus en Europe bien qu’ils sapent la biodiversité, et favorisent le développement de maladies chez l’homme.
L’Agence européenne de l’environnement appelle à réduire la consommation de pesticides, toujours autant vendus en Europe bien qu’ils polluent l’eau, le sol et l’air, sapent la biodiversité et favorisent le développement de maladies
Les géants européens de la chimie fournissent à des exploitations brésiliennes des produits jugés dangereux pour la santé sur le continent. Selon une enquête internationale, des plantations sucrières, dont certaines approvisionnent Nestlé, exportent leur production en Europe.
Dans son dernier rapport, paru jeudi 6 avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) révèle une vaste pollution de l’eau potable par plusieurs substances chimiques interdites.
Le retour sur la procédure d'interdiction de l'herbicide S-métalochlore suscite de vives critiques. Le Ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, persiste et assume son choix au nom de la "souveraineté alimentaire", malgré...
Marc Fesneau a annoncé jeudi avoir demandé à l’Anses une « réévaluation » de l’interdiction d’un herbicide majeur, responsable d’une pollution quasi généralisée des nappes phréatiques.
Figure de l’agro-industrie, Arnaud Rousseau devrait succéder à Christiane Lambert à la tête du puissant syndicat agricole à la suite de son congrès qui s’achève ce jeudi à Angers.
La législation européenne encadrant la mise sur le marché des pesticides définit clairement les obligations des Etats membres lors de l'évaluation des risques et de l'autorisation de pesticides. Les Etats, dont la Belgique, doivent fait primer la protection de la population sur l'intérêt de l'agriculture productiviste et s’abstenir d’autoriser des produits susceptibles de porter atteinte à la santé humaine et animale ou à l’environnement. Pourtant, 26 % des autorisations de pesticides en Belgique sont octroyées à des produits potentiellement cancérigènes, toxiques pour la reproduction, nocifs pour les nourrissons, ou ayant des effets perturbateurs endocriniens (dérèglement hormonal).
Un rapport de Nature&Progrès et PAN Europe accuse la Belgique de contourner les législations européennes sur les pesticides. Les deux associations dénoncent des irrégularités dans le respect des procédures.
Deux organisations de défense de l'environnement ont décidé d'assigner le ministre fédéral de l'Agriculture David Clarinval en justice pour non-respect du règlement sur les pesticides après l'arrêt rendu récemment par la Cour de justice de l'Union européenne.
Les pesticides ne passent pas de tests suffisamment protecteurs des abeilles et des pollinisateurs avant leur autorisation de mise sur le marché en Europe. Pourquoi ?
À quelles conditions l’agriculture européenne pourrait-elle se libérer des pesticides chimiques d’ici 2050 ? C’est l’épineuse question à laquelle l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) a tenté de répondre dans une nouvelle étude prospective, présentée le 21 mars. Durant plus de deux ans, 144 experts ont exploré les chemins possibles pour mettre fin aux produits phytosanitaires en Europe. Trois scénarios ont été mis au point : grossièrement, le premier fait (...)
En quelques dizaines d’années, le moineau domestique a pratiquement disparu des grandes villes européennes. D’après...
La France est le 3e pays européen autorisant le plus grand nombre de pesticides, selon une étude de Générations futures. Le syndicat agricole majoritaire et le gouvernement assurent pourtant qu’elle fait partie des bons élèves. C’est une petite musique qui retentit de plus en plus fort dans la presse et l’arène politique : en matière de pesticides, la France ferait du zèle, et irait au-delà des préconisations européennes. C’est faux, assure l’ONG Générations futures, étude à l’appui — la France est même (...)
Deux associations ont mis ont mis en demeure le ministre fédéral de l’Agriculture David Clarinval car la Belgique refuse de retirer l’autorisation d’un pesticide interdit dans l’UE.
Les pesticides épandus sur les vignes contaminent l’air alentour, et les « zones de non traitement » de 5 et 10 mètres ne protègent pas du tout les riverains. L’association Générations futures l’affirme dans un rapport publié le 23 février. Elle a placé, dans les départements de Gironde et du Rhône, des capteurs à des distances de 5, 10, 25, 50 et 60 mètres de vignes en culture conventionnelle. Tous ces capteurs ont montré la présence de pesticides dans l’air. La quantité de pesticides recueillie diminuait avec (...)
Dans un rapport publié jeudi, Générations futures alerte sur le danger des pesticides et fongicides auxquels seraient exposés des millions de Français. Elle appelle le gouvernement à les interdire et à étendre les zones de non traitement.
Plusieurs organisations ont effectué un signalement à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique sur un potentiel manquement du syndicat des fabricants à leurs obligations déontologiques.
Une fois dispersés dans l’environnement, les pesticides peuvent entraîner la contamination des ressources servant à la production de l’eau du robinet.
Dans l’Union européenne, 207 types de pesticides sont interdits ou fortement réglementés. Mais ce que les entreprises...
Bayer-Monsanto a demandé au tribunal administratif d'intervenir en défense de l’État, attaqué pour inaction face à l’effondrement de la biodiversité.
Des centaines d’agriculteurs en tracteur manifestent à Paris après la décision du gouvernement de renoncer à autoriser les insecticides néonicotinoïdes pour la culture de la betterave sucrière.
Après l’interdiction des dérogations pour les néonicotinoïdes, plusieurs associations environnementales et des parlementaires de gauche enfoncent le clou et demandent à la justice de contraindre le gouvernement à s’assurer de la non-toxicité à long terme des produits phytosanitaires avant leur mise sur le marché.
Le 2 février, une trentaine d’organisations, dont Agir pour l’environnement, la Confédération paysanne et Générations futures, et autant de députés de la Nupes ont déposé un recours collectif auprès du Conseil d’État. Objectif : dénoncer les carences de l’exécutif dans l’homologation des pesticides. « La réglementation est claire, écrivent les requérants dans leur communiqué. Elle prévoit qu’un pesticide ne peut être autorisé que s’il est démontré qu’il n’a pas d’effet néfaste à court ou à long terme sur la santé (...)
Après une décision de la Cour de justice européenne, le gouvernement français a finalement renoncer aux néonicotinoïdes dans ses champs de betteraves sucrières. Il prévoyait d'autoriser pour la troisième fois à titre dérogatoire ces pesticides nocifs pour l’environnement et la santé et interdits de mise sur le marché depuis fin 2018.
La décision de la Cour de justice européenne la semaine dernière a bousculé les plans du gouvernement, qui prévoyait d’autoriser pour la troisième fois à titre dérogatoire ces pesticides nocifs pour l’environnement et la santé.
La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a jugé illégales les dérogations permettant l'utilisation de pesticides néonicotinoïdes en Europe, au moment où la France s’apprêtait à les autoriser à nouveau en 2023.
La cour de justice de l’UE a statué contre les «autorisations d’urgence» prises par onze États membres pour mettre sur le marché des semences traitées avec ces produits chimiques, interdits depuis fin 2018.
Le cartel des pesticides empoisonne le monde, fait disparaître des espèces et contribue à la faim.
Apogée de la consommation à outrance, l’appropriation des fêtes de Noël par le capitalisme ne fait, depuis longtemps, l’objet d’aucun doute. Guirlandes électriques et vitrines sur-illuminées, débauche alimentaire et marchande, semaine de travail extensible contraire au droit du travail…
L'agrochimie prépare une nouvelle génération d’insecticides génétiques, qui risquent d’accélérer le déclin en cours des pollinisateurs.
Les Vingt-Sept ont entériné lundi leur demande d'une nouvelle étude d'impact sur la réglementation visant à sabrer l'usage des pesticides dans l'UE, retardant les discussions sur ce texte, au grand dam d'ONG déjà indignées par la prolongation pour un an de l'autorisation du glyphosate.La Commission européenne avait détaillé fin juin sa feuille de route pour réduire de moitié d'ici 2030, comparé à la période 2015-2017, l'utilisation et les risques à l'échelle de l'UE des pesticides chimiques ou dangereux, en les bannissant quasi-complètement des aires naturelles protégées.
En échantillonnant des cours d’eau de zones agricoles, des chercheurs montrent que la mise en œuvre de la directive cadre sur l’eau minore largement la pollution des rivières par les pesticides. Ils proposent de changer les méthodologies pour avoir une mesure plus juste du poids des toxiques dans les impacts aquatiques. Leur étude est allemande, mais les mêmes problèmes se posent en France et dans les autres Etats-membres. Alors que toutes les analyses en hydro-écologie quantitative ont montré que les pollutions et les usages des sols du bassin versant sont les deux premiers prédicteurs de mauvaise qualité écologique d’une masse d’eau, trop de gestionnaires publics divertissent l’attention sur des sujets très secondaires. 
La baisse de l'usage des pesticides, une cause bien établie de disparition de la biodiversité, est au cœur des négociations à Montréal. L'UE pousse pour un objectif chiffré, mais son isolement laisse envisager un accord peu ambitieux.
L'agriculture peut-elle se passer de pesticides? Des chercheurs explorent déjà plusieurs pistes de solutions.
L'UE prévoyait un objectif global de réduction de 50 % d’ici à 2030 l’utilisation des pesticides chimiques et de l’usage des pesticides les plus dangereux. Mais dix États membres ont lancé un appel pour que la Commission effectue une nouvelle étude sur l’impact de la législation.
Le quinzième sommet mondial (COP15) sur la diversité biologique s’ouvre mercredi à Montréal (Canada). Il doit permettre de fixer un nouveau cadre international à la protection de la biodiversité jusqu’à 2030 - et au-delà. Tour d’horizon des principaux enjeux.
Plus d’un million de sapins sont produits chaque année dans le Morvan. Avec son lot de pesticides. « Oui il faut garder et créer des emplois, mais pas à n’importe quel prix », alerte Muriel André-Petident, du collectif d’habitants du Morvan.
La France est devenue, le 1er janvier, le premier pays à prohiber l’exportation de pesticides interdits en Europe. Mais des failles permettent aux géants de l’agrochimie de poursuivre ce commerce décrié.
Deux ONG ont fait le compte des exportations de produits phytosanitaires à partir de la France. Selon Public Eye et Unearthed, les industriels français continuent d’exporter des substances dangereuses interdites par l’Europe, malgré l’entrée en vigueur en début d’année de la loi Egalim. Ils profitent des failles de la loi pour continuer d’écouler les pesticides hors d’Europe. La loi a néanmoins permis de réduire fortement les quantités exportées.
Une équipe de chercheurs a estimé les montants engagés pour réparer les impacts délétères de l’usage des produits chimiques en agriculture en termes de santé et d’environnement, ainsi que leur frais de gestion.
Un nouveau rapport de Générations futures, publié ce mardi, pointe les incohérences et les lacunes dans l’évaluation des risques que font courir les pesticides, et demande de plus grandes distances de non-épandage afin de protéger les riverains.
Fin septembre, l’eau potable de plusieurs millions de Français contaminée par l’ESA-métolachlore, un résidu d’herbicide, est… redevenue conforme. Un « tour de passe-passe » de l’État, dénonce Générations Futures. Par Fabienne Loiseau et Clarisse Albertini (photographies) dans Reporterre.
Face à l’inaction de l’Union européenne dans l’interdiction des exportations de pesticides dangereux, la Belgique doit stopper son commerce toxique de pesticides interdits.a Belgique doit stopper son commerce toxique de pestic...
Des taux anormaux de pesticides ont été détectés dans l'eau du robinet de neuf communes des Hauts-de-France, selon un bilan provisoire d'analyses, nécessitant des restrictions de consommation ou l'exploitation de sources alternatives, a indiqué mercredi 9 novembre l'Agence régionale de santé.
Depuis soixante ans, les dangers des pesticides pour la biodiversité et la santé sont avérés. Alors pourquoi notre modèle agricole et alimentaire reste-t-il toujours dopé aux pesticides ? Les Monsanto Papers l’ont montré, les lobbyistes du secteur entretiennent savamment le doute quant à la gravité de leurs impacts environnementaux et sanitaires. Mais l’influence des industriels n’est que la face émergée d’une machinerie plus vaste de production de l’ignorance, reposant moins sur la manipulation que sur un déni collectif favorisé par les protocoles officiels de l’évaluation des risques....
L’association Pollinis a analysé les cheveux de quarante-quatre eurodéputés, journalistes et scientifiques. Les résultats révèlent la présence de pesticides chez 91 % des personnes testées.
Bruxelles le 26 octobre 2022 – L’analyse de cheveux de 44 eurodéputés, journalistes et scientifiques révèle la présence de pesticides chez 91% des personnes testées. Des résultats qui montrent la contamination généralisée et persistante de notre environnement.
Alors qu'un ménage sur cinq consommait de l'eau contaminée aux pesticides, l'Anses a décidé de relever les seuils, rendant ainsi la qualité conforme.
Il y a soixante ans, le livre de la biologiste américaine Rachel Carson lançait le mouvement environnementaliste moderne. Le relire montre que l’usage massif des pesticides dont il dénonçait alors les ravages est aujourd’hui devenu la norme.
Rachel Carson a passé une bonne partie de sa vie à lutter contre les pesticides. Ses travaux ont inspiré différents mouvements. Mais son combat, lui, reste entier : les insecticides sont plus présents que jamais.
Ces associations, collectifs et syndicats pointent les risques pour la santé et pour la biodiversité des pesticides, qui contaminent l'air, les sols et l'eau. Ils en appellent à l'application immédiate du principe de précaution.
Se méfier de l’eau qui sort. L’eau du robinet est-elle (vraiment) potable ? : c’est à cette question d’intérêt public que tente de répondre Complément d’enquête dans son dernier épisode, diffusé jeudi soir. Ses journalistes ont constitué une base de données de plusieurs dizaines de milliers d’analyses d’eau potable pour découvrir que dix millions de Français·es sont concerné·es par la présence de résidus de pesticides dépassant les limites de qualité.
Pour Pollinis, il s’agit d’une « décision historique ». Dans un arrêt rendu le 14 septembre, le Tribunal de l’Union européenne (UE) a invalidé plusieurs décisions de la Commission européenne qui, depuis 2018, refusait à cette ONG l’accès aux documents relatifs au blocage des « tests abeilles ». Ces protocoles scientifiques, établis en 2013 par l’Agence sanitaire européenne (EFSA) à la demande de la Commission européenne, ont pour but d’évaluer, avant leur mise sur le marché, la toxicité réelle des pesticides sur les pollinisateurs. Problème, comme le rappelait Pollinis dans un texte publié en mai dernier : ces « tests abeilles » ont depuis été révisés (ils sont désormais moins protecteurs) et surtout n’ont jamais été adoptés par les États membres. Et ce, « sans qu’aucune information sur les raisons de ce blocage n’ait été rendue publique par les institutions européennes ».
Selon le journal Le Monde, 20 % des Français de métropole ont été confrontés en 2021 à de l’eau potable du robinet avec des seuils trop élevés de pesticides et de métabolites.
Douze millions de personnes. Selon des données récoltées par Le Monde auprès des agences régionales de santé (ARS), d’agences de l’eau ou de préfectures, voilà le nombre de Français qui, en 2021, ont reçu au robinet, de manière épisodique ou régulière, de l’eau non conforme aux critères de qualité. En cause : la présence de pesticides et de leurs produits de dégradation, nommés les métabolites. Environ 20 % des habitants (hors outre-mer) seraient ainsi concernés par une telle pollution, soit beaucoup plus qu’en 2020, où le chiffre s’élevait à 5,9 %.
Selon les données du « Monde », environ 12 millions de personnes ont depuis été concernées par des dépassements de seuils de qualité pour les pesticides et leurs métabolites.
Catastrophes nucléaires, rejets de pesticides, marées noires… La seconde moitié du XXe siècle abonde d’« accidents » avec leur cortège de coupables tout désignés – multinationales voraces, politiques décadents, ouvriers négligents et autres États corrompus. Un responsable ultime n’est, cependant, jamais mentionné : le capitalisme industriel. Quelques innovations légales tentent néanmoins, lorsque certains acteurs dépassent vraiment les bornes et que le scandale prend trop d’ampleur, de remettre un peu d’ordre dans le saccage des écosystèmes.
Produit depuis le premier millénaire avant notre ère, le sucre est devenu un ingrédient incontournable à partir du XVIIIe siècle en Europe. Alors que sa consommation tend à décliner sur le Vieux Continent, il est toujours plus prisé dans les pays asiatiques. Or, sa production se trouve de plus en plus souvent confrontée à des phénomènes climatiques extrêmes ou à la prolifération de nuisibles
1 150 tonnes de pesticides illégaux et contrefaits et ont été saisis par Europol entre le 25 janvier et le 25 avril 2022. Dans un communiqué publié mardi 26 juillet, l’agence européenne de police criminelle annonce en outre avoir identifié de « nouvelles tendances » sur le marché noir européen des produits phytosanitaires. Ainsi, même si la Chine reste le premier « pays source », ce type de trafic a augmenté dans la région de la mer Noire, en Turquie, et plus globalement dans le sud de l’Europe. Autre fait notable : l’augmentation de la circulation de contrefaçons de marques déjà existantes d’herbicides, d’insecticides et de fongicides.
Bien que se présentant comme une entité soucieuse de la préservation de l’environnement, l’Union Européenne continue de fabriquer pour le reste du monde ces produits qu’elle interdit sur son territoire, dénonce dans une tribune au « Monde » un collectif de représentants d’ONG et de scientifiques.
L’usage de pesticides dans les vignes favorise l’apparition de leucémies aiguës chez les enfants. Telle est la conclusion des recherches menées par Santé publique France et par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), selon plusieurs associations de défense de l’environnement qui ont assisté à la présentation de l’étude [1], fin juin.
L’état de vigilance ne s’accompagne pas de mesures de restriction mais permet désensibiliser l’ensemble du public et des usagers de l’eau (particuliers, entreprises, collectivités, agriculteurs...) à adopter une gestion économe de la ressource en eau.
Premièrement, nos systèmes alimentaires sont toujours très dépendants des énergies fossiles. Notre agriculture intensive est très gourmande en engrais azotés (NdlR : produits à partir de gaz naturel) et en pesticides. L'agriculture utilise également des machines très énergivores.
les pesticides détruisent la faune, la flore et les humain.e.s en causant de multiples cancers ou mutations génétiques. Ils ont des conséquences sur la fertilité. Mais l’Europe n’a pas encore pris vraiment la mesure de son problème de dépendance avec les pesticides. Aujourd’hui, près de 400 composants de pesticides sont approuvés sur le marché européens. Les ventes mondiales de pesticides ont doublé ces vingt dernières années, en 2019 elles représentaient 52 milliards d’euros.
Dans l’ouest de la Colombie, les monocultures d’avocats Hass sont un fléau : forêts rasées, paysans déplacés, pesticides… « Les Occidentaux doivent prendre conscience des impacts pour nos territoires. »
Bruxelles a présenté ce mercredi des propositions «pionnières» pour diminuer de moitié l’usage des pesticides d’ici à 2030. Balayant les appels à repousser cette stratégie au nom de la souveraineté alimentaire.
Une proposition visant à diminuer l’usage des pesticides dans les pays membres de l’Union européenne (UE) pourrait paradoxalement pénaliser l’agriculture biologique.
En attendant, 70 % des sols de l’UE sont aujourd’hui en mauvaise état, et 80 % de ces surfaces sont des terres agricoles ou des prairies. Nous perdons les pollinisateurs à un rythme effréné, et cela constitue une menace plus importante que le conflit en Ukraine pour notre sécurité alimentaire à long terme. En effet, 75 % des cultures vivrières mondiales dépendent de la pollinisation animale. En Europe, 5 milliards d’euros par an dépendent directement de la pollinisation animale.
L’utilisation de pesticides dans l’Union européenne a baissé de 14 % depuis la période 2015-2017. Le chiffre a été révélé le 15 juin par la Commission européenne. Elle publiait un bilan de l’utilisation des pesticides dans l’union, au regard des objectifs de sa stratégie pour l’agroécologie nommée « Farm to Fork », de la fourche à la fourchette. Elle prévoit une réduction de l’utilisation des pesticides de 50 % d’ici 2030.
L'action d'Extinction Rebellion visait à dénoncer l'usage de pesticides dans l'agriculture belge.
Les oiseaux sont en meilleure santé lorsqu’ils vivent à proximité de champs bio, plutôt que ceux d’agriculture conventionnelle, selon une étude. Ces derniers, habitués aux pesticides, sont plus « apathiques, amorphes ».
Une série de tweets et un article du « Point », fondés sur une accumulation d’erreurs et d’affirmations trompeuses, ont mis en cause le sérieux et l’intégrité de deux travaux scientifiques et de leur couverture par « Le Monde ». Décryptage.
PFAS, pesticides, phtalates...
Il faut changer radicalement de modèle agricole et « reprendre la terre aux machines », plaide Nicolas Mirouze, ancien élève d’AgroParisTech devenu viticulteur, et qui a « bifurqué » vers l’agroécologie, dans une tribune au « Monde ».
L'organisation non gouvernementale Pesticide Action Network Europe (PAN Europe) a relevé, via une étude, une augmentation de 53% en neuf ans de fruits contaminés par des pesticides censés être interdits sur le Vieux Continent depuis 2011.
L’organisation non gouvernementale Pesticide Action Network Europe (PAN Europe) a relevé, via une étude, une augmentation de 53% en neuf ans de fruits contaminés par des pesticides censés être interdits sur le Vieux Continent depuis 2011. Quelque 97.170 échantillons ont été analysés entre 2011 et 2019. Dans son communiqué, l’ONG réclame l’interdiction immédiate des douze pesticides les plus dangereux ainsi que l’interdiction d’ici 2030 des autres produits contenant l’un des 55 pires agents chimiques.
Cerise, pêche, poire, pomme, kiwi… Ces fruits appétissants contiennent des pesticides dangereux. Selon une étude du Pesticide action network (PAN), publiée mardi 24 mai, près d’un tiers (29 %) des fruits produits en Europe sont contaminés par des résidus toxiques. L’ONG s’est concentrée sur cinquante-cinq pesticides classés parmi « les plus dangereux », qui auraient dû être peu à peu abandonnés par les pays européens depuis 2011.
Les pays riches créent des conditions de vie dangereuses pour les enfants du monde entier, selon un rapport du Centre de recherche Innocenti de l’Unicef publié mardi, qui les appelle à réduire la production de déchets, la pollution atmosphérique et aquatique. Le Centre a analysé 39 pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de l’Union européenne (UE) selon différents critères : pesticides, humidité du domicile, plomb, accès à la lumière, déchets…
"On a des raisons d'aller vers le bio", estime son président Pierre-Michel Périnaud, qui ajoute qu'il n'y pas un besoin de changer la réglementation simplement de "l'appliquer correctement".
Ce lundi 23 mai, tandis que la capitale berlinoise s’éveillait doucement, des activistes de l’organisation Scientist Rebellion ont bloqué l’entrée du siège allemand de Bayer. Assis en tailleur entre les battants des portes tambours, dans leurs blouses blanches, ils ont dénoncé le rôle du géant de l’agrochimie dans la sixième extinction de masse : « Chaque jour, nous perdons jusqu’à 150 espèces pour toujours ! L’un des principaux moteurs de cette extinction massive est l’agriculture industrielle et les pesticides qu’elle utilise. »
Entre 1970 et 2016, les populations européennes de poissons amphiphalins (c’est-à-dire qui vivent entre eau douce et eau salée) ont baissé de 93 %. Les causes de cet effondrement sont « multiples et synergiques ». La FNPF pointe notamment le changement climatique, qui réduit le débit d’eau, favorise l’apparition de certaines maladies et affecte le cycle de migration et de reproduction de ces poissons. Parmi les autres responsables : la dégradation des milieux aquatiques, la pollution de l’eau par les pesticides, les perturbateurs endocriniens et les polychlorobiphényles (PCB), le braconnage… La FNPF évoque également les barrages, qui entravent voire bloquent le déplacement des poissons migrateurs. On en trouve en moyenne 1 tous les 5 kilomètres dans les cours d’eau français : une difficulté « insurmontable », selon la Fédération.
Avec environ 300 substances détenant au niveau européen une approbation valable pour la France, les produits phytopharmaceutiques, plus communément appelés « pesticides », sont largement utilisés pour protéger les cultures des organismes vivants nuisibles.
Trop de pesticides dans l'eau du robinet livrée dans les foyers bretons : un inquiétant constat qui incite l'association Eau et Rivières de Bretagne à alerter
Une vraie plaie pour la biodiversité. Une vaste étude prouve une fois de plus l’impact négatif des pesticides sur l’environnement. Et ce, dans de très nombreux domaines.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
À travers son histoire, Pascal Poot, chercheur-agriculteur et producteur bio de semences depuis 20 ans, montre qu’il est possible de cultiver des tomates sans eau ni pesticides.
CO2, pesticides, particules fines, perturbateurs endocriniens, PFAS : avec la révolution industrielle, un nouvel univers chimique a été créé, qui n’est pas celui dans lequel l’humain avait évolué. Les conséquences sur la santé sont majeures, explique le chercheur Rémy Slama.
Les plans Ecophyto successifs n’ont pas suffi à réduire de façon draconienne l’usage de produits phytosanitaires. La situation a évolué diversement selon les territoires.
La Commission européenne a annoncé jeudi qu'elle adopterait avant l'été un règlement restreignant aux espaces intérieurs l'usage du Sulfoxaflor, substance active de pesticides présentée par les associations environnementales comme "tueuse d'abeilles". De ce fait, elle passe outre les réticences de plusieurs États membres, dont la Belgique.
Selon un rapport publié ce mercredi par l’ONG Générations Futures, près de deux tiers des fruits, légumes et céréales de l’agriculture conventionnelle commercialisés en France contiennent au moins un résidu de pesticide.
63,1 % des fruits, légumes et céréales non bio contiennent des résidus de pesticides. C’est ce que permettent de déterminer les données issues des prélèvements effectués en 2020 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), et révélés mercredi 30 mars par l’association Générations futures.
Profitant de la guerre en Ukraine et des tensions sur les marchés de l’énergie, des engrais et du blé, des lobbies réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la souveraineté alimentaire de l’Europe. Agiter le spectre de la pénurie pour proposer de produire plus et moins bien (en s’appuyant notamment sur les engrais chimiques et les pesticides), il s’oppose à la trajectoire Farm2Fork (de la ferme à la fourchette) qui vise à relocaliser notre agriculture, diminuer notre dépendance aux pesticides et aux engrais et redonner de la valeur aux produits alimentaires. Ces lobbies invisibles ne participent pas au débat mais profite de leur logique d’influence pour orienter les décisions européennes.
Alors que l'Ukraine exportait massivement des céréales en Afrique, la guerre rebat les cartes et menace la sécurité alimentaire de dizaines de pays. L'Europe, qui veut assumer son "rôle nourricier", a décidé de retarder des mesures phares de son Pacte vert visant à réduire les pesticides afin de "produire plus". Une stratégie très critiquée. Plusieurs voix s'élèvent pour demander plutôt une régulation des prix du blé et surtout une meilleure répartition de la production agricole. "Il y a plus qu'assez de nourriture pour alimenter le monde", affirment 450 scientifiques.
Pas de surprise, mais une confirmation inquiétante. Réalisée à l'initiative du SPF Santé publique et Environnement, une note d'orientation publiée mardi confirme que les pesticides contribuent au déclin rapide des populations d'abeilles et d'insectes pollinisateurs en Belgique. Une tendance conforme à ce que de nombreuses études ont mis en évidence en Europe et ailleurs dans le monde.
La problématique des pesticides à partir des cas de l’atrazine et de la terbuthylazine. Beaucoup (trop) de pesticides Les pesticides figurent parmi les substances les plus préoccupantes pour la population générale. Ils sont aujourd’hui présents partout.
Atteints de maladie de Parkinson ou de cancers, les cultivateurs sont victimes de systèmes de reconnaissance et d’indemnisation défaillants.
C’est tout fanfaron que le Ministre fédéral de l’Agriculture David Clarinval s’est félicité de la publication des chiffres d’Eurostat montrant une diminution de 35% du risque de l’utilisation des pesticides chez nous depuis la période 2011-2013 ! Super, on est enfin sur la bonne voie! Mais, Nature et Progrès conteste ce constat et a réagi tout de go : « L’information du Ministre est fausse » !1 Accusation mensongère, mauvaise foi crasse ? Nenni valèt ! Alors on a creusé pour vous afin de déceler ce qui se cache derrière cette fameuse diminution de 35% du risque global de l’utilisation des pesticides en Belgique2.
Les scientifiques du programme Pollusols ont travaillé durant cinq années sur les pollutions diffuses causées par les métaux (cuivre, plomb...), les radioéléments (uranium, tritium) ou encore les pesticides – des polluants que l’on retrouve pour certains jusque dans l’estuaire de la Loire. Un enjeu majeur alors que les grandes métropoles lorgnent les friches industrielles et agricoles pour s’agrandir.
Une dizaine d’Etats de l’Union européenne veulent empêcher la transparence sur les quantités de produits utilisées.


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