Etienne de Callataÿ

OA - Liste

6 priorités, 32 propositions pour préserver l’accès à la terre pour nos agriculteur.rice.s et une Agriculture Durable et Nourricière (ADN)
Raphaël Goblet Eco-Conseiller chez Les Joyeux Résistants ; Administrateur de L’Ardoise, Monnaie Locale ; Animateur & Conférencier ; Organisateur d’événements ; Auteur, compositeur, interp…
Près de Durban, en Afrique du Sud, une petite communauté auto-organisée et autogérée rassemble des citoyens désireux de s’organiser politiquement et collectivement face au dérèglement climatique. Une centaine de familles composent eKhenana, selon un mode de vie durable et au plus près de la nature. Démocratie populaire radicale, égalité en tout et solidarité sont les seuls mots d’ordre politiques.
Dans le sud du pays, un groupe de femmes a réappris à cultiver la terre selon les techniques de leurs ancêtres, tout en reboisant la forêt primaire.
La métropolisation du monde a bouleversé les paysages. Les villes sont désormais géantes et leur étalement sans fin. Nos existences se déroulent dans ces cités irriguées de réseaux invisibles d’acheminement d’eau, d’électricité et de nourriture. Mais depuis ces îlots de production et de consommation, que reste-t-il de nos liens avec le vivant ? Et si l’horizon bitumé n’était pas le seul futur possible ? L’urgence sociale et écologique nous enjoint de mobiliser de nouvelles échelles d’existence afin d’inventer d’autres formes de sociétés en commun : réhabiter le monde.
Changer la gouvernance territoriale, renoncer aux grands projets, envisager des crises majeures dues à la chaleur, impliquer les plus riches, se doter d'une vision à 2050: tels sont les défis posés par The Shift Project aux grandes villes pour leur transition. Une rencontre du sommet ChangeNow.
... Ce concept de redirection renvoie à deux idées principales : d’une part, les paradigmes du développement durable, de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), de la transition énergétique, de la résilience (voir aujourd’hui de la sobriété) ne permettent plus de penser la nouvelle situation écologique et climatique, et, d’autre part, un alignement urgent des organisations et entreprises vis-à-vis des limites planétaires est requis.
Territoires au Futur est un outil d'aide au diagnostic de la résilience territoriale pour les territoires de France. Participez à notre campagne de mobilisation des élus locaux en faveur de la résilience et de la transition écologique de leur territoire
Les acteurs publics locaux disposent de plusieurs atouts pour jouer un rôle utile dans les décennies qui s’ouvrent : la proximité, la connaissance du territoire et les possibilités d’agir.
Pour réaliser sa transition écologique, il subsiste encore de nombreux obstacles. La psychologue Kin Kendall nous explique quels sont les freins et comment les surmonter ?
(P)réparons nos territoires - Engager les acteurs des territoires dans une démarche d’assimilation des enjeux socio-écologiques, de partage d’expériences, de collaboration afin de réduire leurs vulnérabilités et de co-construire leur résilience.
Cela fait plusieurs années que je souhaite créer mon propre site. J’espère qu’il pourra répondre à plusieurs de mes objectifs : Exister : écrire et publier mes écrits m’aide à donner un semblant d’ordre au chaos qui règne dans l’existence et dans mon esprit Inspirer : j’espère, en partageant publiquement mes pensées, mieux cheminer dans l’existence et, qui sait, contribuer à ce que d’autres fassent de même. Influencer : j’espère que le partage de mes pensées, de celles des commentateurs et des invités, puisse influencer positivement le débat public. Outiller : j’espère pouvoir partager avec les lecteurs des outils de pensée et d’action. Engager : j’espère pouvoir contribuer à ce que certains lecteurs s’engagent et oeuvrent au sein de la société.
L’entraide en temps de crise, une nécessité Pablo Servigne, éthologue, auteur et conférencier Avec la crise, les égoïsmes reviennent. C’est une idée reçue. Non seulement ce sont les égoïsmes qui sont à la racine des problèmes, mais c’est plutôt l’entraide qui émerge en temps de catastrophe ! Pourquoi ? Comment ? De quelle entraide parlons-nous ? Et comment est-elle la clé pour traverser les tempêtes ? Une conférence pour nous faire changer de regard, pour retrouver puissance, résilience et espérance. Ancien chercheur en éthologie, Pablo Servigne se consacre, depuis 2008 à l’éducation populaire, à travers des livres, des conférences et des formations. Il est notamment le cocréateur du concept de collapsologie (l’étude des effondrements) et il a co-écrit avec Gauthier Chapelle L’Entraide, l’autre loi de la jungle (LLL, 2017).
Dans cette ville du Haut-Rhin, le maire Jean-Claude Mensch a pour ambition de produire autant d’énergie qu'en consomment la commune, les ménages, les industriels et les artisans réunis. Une première en France.
La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux, et a fait vaciller les personnes qui doutent. Dans un système où la destruction du vivant fait partie intégrante des métiers que l’on propose au sortir des écoles dites “prestigieuses” - voire que l’on recommande, beaucoup aspirent pourtant à des vies plus épanouies, au sens plus clair et à l’utilité concrète. Nous avons discuté avec Théophile Duchâteau, qui fait partie des étudiant·es d’AgroParisTech ayant lancé un appel à bifurquer lors de leur cérémonie de remise des diplômes. Son projet ? S’installer en collectif sur une ferme Terre de Liens. Rencontre.
Conférence à deux voix, juin 2022. Écologie, progrès et décroissance.
Une agriculture protectrice du vivant est possible, écrit dans cette tribune l’association Terre de liens, à l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique ce 22 mai. Reste à réorienter les politiques agricoles.
Les Granges de la Gageole redessinent le paysage de Horrues. Un projet hybride mêlant logements et activités agricoles, en collectivité. Une manière de contrer la spéculation foncière ?
"Une révolution politique, poétique et philosophique" : c'est ce que propose Aurélien Barrau pour contrer la catastophe écologique et sociale. Dans son dernier livre "Il faut une révolution politique, poétique et philosophique" édité chez Zulma , l'astrophysicien Aurélien Barrau aborde toutes les questions d'actualité brûlantes. Selon l'auteur, ardent défenseur de la planète, "les petits gestes et autres initiatives individuelles" sont certes bienvenus. Mais ce n'est pas la question de fond. Un problème systémique ne peut avoir de solution que systémique. Il faut une révolution politique, poétique et philosophique et pour cela il faut changer les règles et fonder un autre monde « Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination . L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. »
Nous vous offrons ici une sélection des ressources les plus utiles que nous avons identifiées. Cette sélection regroupe des contenus développés à la fois par L'Archipel du Vivant et par d'autres acteurs engagés, afin de vous proposer l'offre la plus complète et de couvrir tous les thèmes essentiels.
« Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination. L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. » En répondant aux questions brûlantes d’actualité de Carole Guilbaud, Aurélien Barrau remet le politique et le social au cœur de l’écologie. Il nous aiguillonne vers un renouveau démocratique où la liberté la plus fondamen- tale est d’abord celle du pouvoir vivre.
À travers son histoire, Pascal Poot, chercheur-agriculteur et producteur bio de semences depuis 20 ans, montre qu’il est possible de cultiver des tomates sans eau ni pesticides.
Metals will play a central role in successfully building Europe’s clean technology value chains and meeting the EU’s 2050 climate-neutrality goal. In the wake of supply disruptions from the COVID-19 pandemic and Russia's invasion of Ukraine, Europe’s lack of resilience for its growing metals needs has become a strategic concern. This study evaluates how Europe can fulfil its goal of “achieving resource security” and “reducing strategic dependencies” for its energy transition metals, through a demand, supply, and sustainability assessment of the EU Green Deal and its resource needs . It concludes that Europe has a window of opportunity to lay the foundation for a higher level of strate- gic autonomy and sustainability for its strategic metals through optimised recycling, domestic value chain investment, and more active global sourcing. But firm action is needed soon to avoid bottlenecks for several materials that risk being in global short supply at the end of this decade.
Comment rendre un bâtiment plus productif voire nourricier ? C’est peut-être à cette question que vont tenter de répondre des étudiants, qui ont imaginé une serre à énergie solaire qui produit 50% d’énergie en plus que ce qu’elle consomme ! La culture sous serre est apparue au XIXème siècle et a révolutionné le domaine… Il devenait possible faire pousser des légumes et, par conséquent, de se nourrir toute l’année en maintenant des températures constantes sous une cloche de verre. Le problème des serres de culture étant qu’elles sont très énergivores, puisqu’il faut évidemment les chauffer pour maintenir cette température idéale pour les plantations. A Barcelone, des étudiants en architecture ont récemment construit un prototype de serre solaire qui pourrait cultiver sa propre nourriture et produire sa propre énergie. Ingénieux non ? On vous explique tout !
Bienvenue en 1900 cher ami, je t'embarque avec moi pour une petite visite d'un village autonome : le village de Bournat.
Intervention à distance de Dennis Meadows le 16 mars 2022 lors de la soirée intitulée "50 ans du rapport Meadows : A-t-on dépassé les limites planétaires ?" à Ground Control à Paris.
Nous sommes actuellement à un point crucial de notre histoire, affrontant sans conteste la crise la plus alarmante pour l'espèce humaine. Le dérèglement du climat et le déclin catastrophique de la biodiversité, ces deux faces d'une même pièce, menacent en effet notre existence. ...
Alors que les idées biorégionalistes se diffusent en France, leur histoire reste en partie à écrire. Ce mouvement écologiste venu des États-Unis se distingue en effet par une diversité d'approches peut-être incompatibles entre elles. Parmi les utopies écologistes ayant émergé dans les années 1970, le biorégionalisme resta longtemps exclusivement nord-américain. Après une large diffusion internationale depuis au moins deux décennies, le concept commence seulement à se faire une place en France. Au cœur
Les territoires souffrent d'un grand retard en matière d'adaptation au changement climatique, la transition écologique étant encore trop souvent traitée comme un sujet périphérique.
À l’heure où notre vieux monde menace de s’effondrer, « Résiliences » a pour objectif d’accompagner ses lectrices et ses lecteurs dans l’invention d’un art de vivre respectueux de la nature. Pour parvenir à accorder notre empreinte écologique aux limites de la seule planète dont nous disposons, il convient de revisiter en profondeur chaque aspect de notre vie quotidienne : alimentation, habitat, énergie, transports, vêtements, santé, travail, loisirs, culture… Dès aujourd’hui, chacun de nous peut s’engager efficacement pour restaurer l’intégrité de la biosphère et transmettre aux générations futures une planète où il fera bon vivre. Faisons de l’indispensable transition écologique, une opportunité pour redonner du sens à notre vie, conquérir notre autonomie et réveiller notre créativité !
Un accès à volonté à des produits bio et locaux conventionnés : c’est l’ambition du projet de « Sécurité sociale de l’alimentation ». Le « marché du lavoir », à Dieulefit (Drôme), s’en est inspiré.
On a beau construire pour que ça dure, les infrastructures finissent toujours par vieillir à l’usage, d’où l’importance de la maintenance qui permet au rail de demeurer en bon état malgré le passage des années (et des trains). Pourtant, nous sommes soumis à un certain nombre de biais qui nous amènent à sous-estimer son caractère crucial. Trois théoriciens américains de l’innovation (Jessica Meyerson, Andy Russell, Lee Vinsel) les ont listés. Nous nous proposons de les décoder pour vous.
Terre en vue ! Plaidoyer pour un Pacte social-écologique - présentation pour IBGE
Deuxième partie de notre échange de novembre 2021 avec Arthur Keller, avec qui nous abordons les questions suivantes :
En 2021, plus de 2 000 entreprises dans le monde « utilisaient ou comptaient mettre en place, sur un horizon de deux ans, un prix interne du carbone, soit 80% de plus qu’en 2015 » selon l'Institut Montaigne. Ce prix interne, qui prend différentes formes selon les entreprises(1), est « d’abord un outil de management du risque (ou de test de la résilience des investissements), qui vise à assurer la rentabilité et la pérennité de l’entreprise mais aussi à identifier des opportunités liées à la transition »(2).
Salut à tou·te·s ! Je m'appelle Jacques Tiberi. Je suis journaliste-collapsonaute et chineur de solutions low-tech. Ma passion : le chocolat... menacé de disparition par le réchauffement climatique et la fin du pétrole. Depuis cette terrible révélation, je me prépare à l'effondrement et au monde d'après. Heureusement, la résilience, c'est comme la cornemuse, ça s'apprend !
Interview par Anne-Sophie Bruyndonckx de Cédric Chevalier pour son livre "Terre en Vue".
Des bouleversements majeurs menacent notre monde. La science nous en avertit. La première question qui nous vient est « Que faire ? ». Mais n’y aurait-il pas d’autres questions à se poser avant ou à tout le moins en parallèle ? Selon Albert Einstein, « on ne résout pas un problème en utilisant les modes de pensée qui l’ont engendré ». Les racines des catastrophes actuelles sont profondes, existentielles. Elles interrogent le sens du système auquel nous appartenons et le sens de notre vie sur terre en tant qu’humanité. Mais de nos jours, ces questions sont écartées du débat public, reléguées dans le champ de la conscience individuelle.
"Tenir le cap de la transition écologique", pour un territoire, c’est être capable à la fois de "s’adapter aux chocs et aux épreuves liés au dérèglement climatique" et de "surmonter les crises, les tensions liées à la transformation elle-même". Dans un épais rapport, le Shift Project donne aux collectivités des clés pour agir en faveur de la "résilience" dont vont devoir faire preuve les territoires face aux "risques en cascade" liés au changement climatique, à l’érosion de la biodiversité et à l’épuisement des ressources. Décryptage de l’étude avec Laurent Delcayrou, chef de projet sur la résilience des territoires au sein du think tank.
Nous vivons ces derniers mois une explosion de catastrophes climatiques partout dans le monde. Canicules accablantes, records de chaleur, sécheresses interminables, méga-incendies, précipitations torrentielles, inondations dévastatrices, tempêtes ravageuses…
Une trentaine d’économistes, parlementaires, syndicalistes et représentants de la société civile ont lancé un appel à réformer les règles budgétaires européennes. Ils souhaitent remplacer le “pacte de stabilité et de croissance” par un “pacte de résilience et de solidarité” plus adapté aux défis écologiques.
Cinq jours de discussions, d’échanges d’idées et de pratiques visant à défaire et refaire le monde ; à repenser des modes de vie, surtout, qui soient compatibles avec les crises climatique et écologique auxquelles nos sociétés sont désormais durablement confrontées. Mise sur pied grâce à l’implication de nombreux bénévoles, la quatrième édition du festival “Maintenant !” s’est clôturée ce dimanche sur la Grand-Place de Louvain-la-Neuve.
En 2015, l’année des attentats de Charlie Hebdo et de la COP21, Flora Clodic-Tanguy, journaliste à Paris, traverse une grave crise existentielle. Face aux défis écologiques, aux instabilités politiques, aux troubles de notre époque qui se conjuguent, quel sens donner à sa vie ? Comment être et s’épanouir dans un monde qui s’effondre ? Et comment trouver le courage d’agir ?
Le premier sommet mondial de la Terre, celui de Stockholm en 1972, avait déjà été consacré à des préoccupations majeures : comment vivre aussi nombreux sur une planète dont la démographie ne cesse de croître et une partie de ses ressources de décroître. Vingt ans plus tard, à Rio, ce sont pourtant les gaz à effet de serre et leur pouvoir de réchauffement, porteurs d’une problématique physique très différente, qui ont tenu le rôle principal. Et nous vivons aujourd’hui une étape nouvelle marquée par le caractère très largement irréversible des changements en cours.
Philippe Rio est récompensé pour son action dans «la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale», pour son volontarisme en matière «d’éducation et de culture», et pour son investissement dans «les énergies renouvelables», explique la City Mayors Foundation, un groupe de réflexion international sur la gouvernance à l’échelle des villes, qui remet cette distinction tous les deux ans.
A Devon project to provide housing and community facilities has had the ground sold from under it
Plusieurs organisations des peuples autochtones sont présentes au congrès de la nature à Marseille. Venus de différentes régions du monde, ces peuples, dotés d'un savoir écologique notable, se battent pour défendre leurs terres et promouvoir leur modèle de défense de l'environnement.
Changement climatique, déclin rapide et massif des espèces, recul continu du jour du dépassement, accroissement des inégalités… À mesure que les signaux d’alerte sociaux et environnementaux se multiplient, nos modes de développement apparaissent de plus en plus incompatibles avec un avenir positif et durable.
We are about to go through the most profound shift in the climate debate in 20 years. The result will be the end of the gas industry’s hope of being a transition fuel, a brutal market disruption to the agriculture and livestock industries and the arrival of the climate emergency into public consciousness. This will all be driven by the acceptance of methane as the critical response to the climate emergency.
Comment aborder la question de l’effondrement, de la transition et de la résilience avec des jeunes de manière ludique et inspirante ? C’est l’objectif de cet outil pédagogique, imaginé et créé par Empreintes et auquel les Amis de la Terre ont participé.
Un demi-siècle après le début de la résistance à l’extension du camp militaire du Larzac, la lutte y est toujours vivante. Le système de gestion des fermes et terres agricoles qui y règne mêle décisions collectives et valorisation de l’usage contre la propriété privée. Il attire des nouvelles générations prêtes à reprendre le flambeau.
Oui, un autre monde est possible. On peut le trouver dans les Pyrénées, à Can Decreix, ou « maison de la décroissance » en catalan. C’est un lieu de rencontres animé par des universitaires qui inventent et mettent en pratique d’autres modes de vie plus respectueux de l’environnement.
la reconnaissance des limites planétaires et la création d’une Haute Autorité dédiée pourraient non seulement apporter une réponse transversale aux enjeux climatiques mais également provoquer une profonde refonte de l’ensemble de nos politiques écologiques en misant sur l’adoption d’outils juridiques nouveaux issus de la collaboration entre scientifiques, juristes et citoyens
L’idée d’un monde basé sur les transports actifs, et en particulier sur le vélo, est un thème récurrent dans les réflexions sur la décroissance. C’était l’une des pistes de transformation du Manifeste du Mouvement québécois pour une décroissance conviviale1 et cette notion joue également un rôle important dans les réflexions du groupe Degrowth.info, basé en Allemagne2. Les grands médias associent également décroissance et pratique du vélo3.
Résilience locale. Comment se préparer au mieux aux chocs qui secouent la société ? Interview de Nicolas Stilmant bourgmestre de Fauvillers
Le découplage est l’idée que l’économie peut croître sans aggraver dans les mêmes proportions son impact sur l’environnement – c’est alors un découplage relatif – ou en réussissant à diminuer cet impact de façon absolue – on parle alors de découplage absolu. Deux types de découplage sont souvent distingués : l’un se concentre sur l’usage de ressources, l’autre sur les « impacts environnementaux » ...
Rencontres de l’écologie politique
Que l’on nous nomme collapsologues ou autrement, nous – femmes et hommes particulièrement attentifs aux signaux systémiques – sommes confrontés à une réalité qui dépasse l’appréciation inquiète que nous pouvions en avoir il y a cinq ans à peine. L’emballement tant redouté se matérialise sous nos yeux.
Entretien avec le géographe Guillaume Faburel, qui publie Pour en finir avec les grandes villes, manifeste pour une société écologique post-urbaine (Le passager clandestin, 2020). Enfermés au printemps, de nombreux citadins ont, au sortir du confinement, rêvé d’ailleurs. Souvent, d’une nouvelle vie à la campagne. Quelques mois plus tard, s’il est encore difficile de savoir si les départs effectifs seront de nature à évoquer un exode massif, le moment est opportun pour questionner nos vies dans les grandes villes.
Les passagers dorment. Dépassées la périphérie, la zone industrielle, l’insipide autoroute. La départementale serpente sous un soleil d’automne. La brume matinale se dissipe. On accélère...
À mesure que se réduit l’espace que les humains laissent à la vie sauvage, les conflits avec les animaux augmentent. Ainsi, au Gabon, les éléphants causent des dommages aux cultures et les autorités ont décidé de multiplier la pose de barrières électriques. L’auteur de cette tribune explique en quoi d’autres solutions sont préférables dans une perspective écoresponsable.
S’approprier des techniques écologiques grâce à des ateliers, voilà l’ambition de la deuxième édition de la Semaine des alternatives et des low-tech (Salt). Le camp a réuni une quarantaine de participants — Covid oblige — et a contribué à la structuration du mouvement des technologies sobres.
Confrontées à un virus récalcitrant à nos réponses sanitaires, nos sociétés craquent économiquement, politiquement, socialement. A voir les réseaux sociaux, on peut également se poser des questions côté santé mentale collective...Heureusement, comme souvent en cas de crise majeure, des femmes et des hommes se mobilisent pour essayer de trouver des moyens d’entraides.C’est le cas des «Makers» qui se sont coordonnés à la vitesse de l’éclair «internet» – partout dans le monde – pour fournir aux hôpitaux du matériel (respirateurs de fortune,...), des pièces et des masques en urgence, et cela très souvent gratuitement.
Pour Joseph Tainter, théoricien de l’effondrement, la théorie du conflit problématise l’État comme institution coercitive de la domination et de l’exploitation. La théorie de l’intégration en fait une solution: l’institution consensuelle des intérêts sociaux partagés. Dépassant ces visions limitées, le philosophe Michel Foucault rejette l’idée d’État comme trop abstraite etse concentre sur les modes d’exercice pratiques du pouvoir, la gouvernementalité. ...
..dix binômes auteur-chercheur qui se saisiront de dix thèmes parmi ceux étudiés par le GIEC, et dont le choix a fait l’objet d’un sondage auprès d’un large public (voir page sondage, voir page choix des thèmes). L’ambition est de présenter ces dix thèmes sous un double éclairage : celui de la fiction, pour explorer les possibles, et celui de la vulgarisation scientifique, pour expliquer l’état des connaissances. En rassemblant ces vingt textes, issus de la rencontre entre auteurs et chercheurs, l’objectif est de donner à voir la différence et la complémentarité entre ces deux approches qui vont être indispensables pour s’approprier les bouleversements qui s’annoncent.
Isabelle Stengers considère, dans un entretien au « Monde », que la crise sanitaire a révélé l’incapacité du pouvoir politique et des « experts » à sortir de l’idéalisme de la croissance et à penser la réalité qui nous attend.
L'agriculture biologique connaît une progression constante en Belgique d'année en année, en particulier en Wallonie où, pour l'ensemble du pays, elle représente 91%. L'objectif est d'atteindre 30% de surface agricole utile à l'horizon 2030, a indiqué mardi Willy Borsus, ministre wallon en charge de l'Agriculture, à l'occasion du lancement de la campagne digitale "Bio mon choix".
Cela fait plusieurs années que les produits bio attirent de plus en plus de consommateurs. La crise du Covid-19 leur a donné un coup de fouet supplémentaire. Les responsables de la filière bio wallonne s'en félicitent, tout en saluant aussi le bon équilibre entre l'offre et la demande. Car la production bio a elle aussi le vent en poupe.
‘The political economy of Degrowth’. Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, y propose un nouveau projet de société. Il y analyse non seulement les limites de notre modèle actuel, mais fait ce qu’il y a de plus difficile à faire : proposer....
 Le temps d’arrêt et ce retrait nous invitent à "ne pas aggraver le désordre en se résignant à la dérégulation engendrée par notre modèle de développement" mais à réparer le monde. Qui, mieux que Corine Pelluchon – qui vient de recevoir le Prix de la pensée critique Günther Anders en Allemagne pour l’ensemble de son œuvre – pour refonder une nouvelle alliance entre l’homme, l’animal et l’environnement?
Le saviez-vous? Les institutions sans but lucratif (Isbl) créent plus d’emplois que le reste de l’économie en Belgique. Elles totalisent 497.400 salariés après avoir enregistré une progression moyenne de l’emploi de 2,3% sur la période 2009-2017 alors que, dans le même temps, les autres secteurs de l’économie voyaient leur contingent de salariés croître de 0,5% par an seulement. Les Isbl, qui sont actives dans des domaines aussi divers que les hôpitaux, les maisons de repos, les entreprises de travail adapté, les centres culturels, les unions professionnelles, les syndicats, les partis, les associations sportives ou les organisations d’aide aux plus démunis, ont créé 81.700 emplois nets sur la période, soit une progression de 19,7%. Cela représente 10.200 nouveaux postes par an. Avec pour conséquence que leur part dans l’emploi salarié total est passée de 11,1% à 12,6%.
Entendre cette clameur des vivants qui habitent avec nous la Terre est devenu une affaire de vie ou de mort. Tel est le sens des « propositions pour un retour sur Terre » : engager une politique qui viendrait se substituer à celle de la croissance et de la consommation infinies pour ouvrir la voie d'un habiter terrestre, viable et fraternel.
Dans sa chronique, la sociologue Dominique Meda avertit que la pandémie de Covid-19 doit être comprise non pas comme une catastrophe naturelle dont il faudrait juste éviter qu’elle ne se reproduise, mais comme un coup de semonce exigeant une bifurcation radicale.
Le présent texte n’est ni une carte blanche, ni une pétition : il s’agit d’une charte par laquelle les signataires, académiques de toutes les universités belges, s’engagent à sortir de leur réserve et à prendre position dans les débats qui animent notre société, dans le respect bien entendu de la liberté de pensée individuelle.
Face aux urgences pandémique, économique, sociale et écologique
Réchauffement climatique, extinction de certaines espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des spécialistes de différents domaines ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la vie humaine, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique sixième extinction.
Par Michel Allé et Eric De Keuleneer, Professeurs de l’Université Libre de Bruxelles Dans L’Echo du 12 février, Samuel Furfari s’interroge et interpelle les lecteurs sur le caractère légitime ou judicieux de la proposition de "Green Deal" présentée par la Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen.
Essayiste et chercheur indépendant, il explore la question de l’existence et interroge la capacité d’adaptation de l’humanité à terme.
Plus que de miser sur la technologie et le marché, il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie. Jusqu’à présent, les politiques ont essentiellement misé sur la technologie et le marché pour transformer le système énergétique. Cette approche est totalement insuffisante alors qu’il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie.
La grande affaire du XXIe siècle sera l’écologie : comment, face à une dégradation de la biosphère jamais observée dans l’histoire, allons-nous empêcher le désastre et refaire une société juste et pacifiée ? Ceux qui tiennent aujourd’hui les manettes de la société n’ont pas la réponse à cette question cruciale. Mais une nouvelle génération arrive aux commandes et donne le ton de ce que seront les décennies à venir. L'équipe de Reporterre est allée interroger ses plus vaillants représentants : Claire Nouvian, Pablo Servigne, François Ruffin, Corinne Morel Darleux, Jon Palais, Jade Lindgaard, Alessandro Pignocchi, Angélique Huguin, Matthieu Amiech, Fatima Ouassak, Pierre Rigaux, Juliette Rousseau… Ces femmes et ces hommes ont tous moins de 45 ans. Nous leur avons demandé comment elles et ils étaient arrivés à l’écologie, quelle était leur vision du monde et comment, au quotidien, changer la vie. Ensemble, ils dessinent un nouveau monde, où la nature, la justice sociale, le bien commun, la sobriété, la techniqu
Aurélien Barrau nous dresse le bilan de notre civilisation actuelle et de la catastrophe qui est à nos portes. Il le précise lui-même, il est astrophysicien et non écologue. Son discours et son dernier opus « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » n’a nullement prétention à la rigueur universitaire. C’est en tant qu’habitant de le Terre et membre de la tribu des vivants qu’il tente ce cri d’alerte, parmi tant d’autres plus savants et plus approfondis.
Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.
Selon les calculs du Peterson Institute for International Economics, la forêt ne sera plus capable de produire sa propre pluie d'ici deux ans, un délai bien plus court qu'avancé par les précédentes études. Le think tank alerte sur l'impact des actions du président brésilien Jair Bolsonaro.
(Vincent Mignerot, Sciences Po. Reims, 05/02/2019 ) "Si un jour un partit politique voulait proposer des mesures vraiment protectrices de l’environnement il devrait proposer 3 choses: - Réduire le pompage des ressources en réduisant les revenus - Donner le surplus de revenus à ceux qui en ont besoin immédiatement - Substituer le travail « machine » par du travail humain.
La période 2020 – 2050 sera la plus bouleversante qu'aura jamais vécu l'humanité en si peu de temps. L'effondrement de notre civilisation industrielle s'y produira à l'échelle mondiale, probablement dans les années 2020, certainement dans les années 2030. L'ouvrage examine les origines écologiques, économiques, financières et politiques de cet effondrement et, surtout, leurs relations systémiques.
Depuis Septembre 2019, les sauvages du studio WILD HUMAN LIFE ont créé l’association Chemins de Faire. Dans une remorque de pompier nous avons aménagé un atelier itinérant, support des interventions avec du public et lieu de sensibilisation/création ouvert.
Pacal Poot est installé à Olmet dans l'Hérault. Il a développé une méthode qui permet de cultiver et de sélectionner des centaines de variétés de légumes sans arrosage et sans utilisation de produits phytosanitaires en utilisant des semences anciennes capables de se défendre elles-même.
la collapsologie n'est pas une croyance, ni un postulat, mais une démarche qui vise à renforcer la résilience de nos sociétés dans un contexte marqué par l'instabilité, l’interdépendance et l'imprévisibilité, ainsi que par un renforcement substantiel des crises, notamment liés au changement climatique.....
Le réchauffement climatique a déjà très fortement déstabilisé les océans et les glaces. Sans réduction des émissions de CO2, les conséquences seront bien pires.


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